
تقي زاده
Maarib : le coup "tortue" d'Ansarallah!
On la veut en entier et on la veut sans effusion de sang puisque Maarib est au Yémen et pas en Arabie saoudite, c'est qu'a fait savoir une source proche d'Ansarallah, interrogé par PressTV.
"Si les tribus nous rallient ce qui est sur le point de se produire, Maarib reviendra à l'Etat définitivement". Les forces de la Résistance yéménites ont continué leurs avancées à Maarib, contraignant les militaires saoudiens à quitter leur base militaire à l''aéroport d'Ataq à Chabwa. La télévision « Al-Massira » a fait part de la libération de plusieurs zones clés autour de Maarib à partir de Sarawah et la région sud-ouest. Ces libérations s'ajoutent aux gains stratégiques de ces derniers jours dans la banlieue d'Al-Juba, près de Maarib.
Selon le rapport, les forces armées yéménites ont libéré Al-Yaara, Al-Sawad et Al-Hajira, concluant des accords avec les membres des tribus de la région pour évacuer certaines bases militaires appartenant à la coalition pro-saoudienne. Suite à l’encerclement à trois volets de Maarib par l'armée yéménite et les combattants d’Ansarallah, de nombreux chefs des tribus, habitant à Maarib ont afflué vers la capitale Sanaa pour rejoindre le gouvernement du salut national et conclure un accord pour garder leur région hors du conflit.
Le site d’information « Al-Akhbar » a rapporté que 80% des habitants de Maarib avaient déjà rejoint le gouvernement de Sanaa, qui a sécurisé 12 des 14 régions de Maarib, et que seulement 20% de la population reste sous le contrôle des membres du « Congrès yéménite pour la réforme (al-Islah), soit les Fréristes alliés de Riyad. Selon des estimations semi-officielles, 85% des tribus Maarib sont sous le contrôle de Sanaa, et la plupart des tribus sont en première ligne, assumant la mission de sécurité et administratives dans les villes libérées. Al-Akhbar a appris de deux sources tribales à Sanaa qu’il y a des pourparlers en cours pour épargner la ville et ce qui reste de Ma’rib, notamment al-Wadi et la zone pétrolière de Safer.
Signe des temps, dimanche soir, les forces de la coalition saoudienne ont soudainement quitté l'aéroport d'Ataq dans la province yéménite de Chabwa, qui servait de base militaire comme si la perspective d'une chute de Maarib les avait terrorisé, Chabwa étant la porte d'entrée de Maarib. Hier lundi 1er novembre, une source militaire bien informée a déclaré que les forces saoudiennes avaient quitté l'aéroport d'Ataq à minuit dimanche et qu’elles sont rentrées sur le territoire saoudien. Chambva la pétrolifère, sera-t-elle la seconde d'importance à tomber entre les mains de la Résistance?
La source yéménite qui a souhaité garder l’anonymat, dans une interview avec Al-Arabi Al-Jadeed, a indiqué : « C’est la première fois depuis le déploiement des forces saoudiennes à Chabwa qu'un tel nombre de militaires saoudiens vient à quitter la province. Les forces saoudiennes utilisaient jusqu’à présent l'aéroport d'Ataq comme l’une de leurs bases militaires sur le sol yéménite. Certaines sources médiatiques affirment que les forces saoudiennes se sont retirées de l'aéroport d'Ataq, après une fuite de rumeurs sur d'éventuelles attaques "balistique" contre les bases de la coalition saoudienne dans la province de Chabwa. Disons que la libération imminente de Maarib semble déjà avoir déclenché un effet de boule de neige. Après tout, Maarib est une passerelle nord-sud. Elle se trouve à environ 120 kilomètres (75 miles) à l’est de la capitale Sanaa, et lui est reliée par une grande autoroute. Elle se trouve également à proximité d’une autre autoroute qui mène au sud de l’Arabie saoudite. Sa position requiert son importance non seulement en raison de sa proximité avec Sanaa, mais aussi parce qu’elle se trouve sur un carrefour entre les régions du sud et du nord.
Et c’est surtout sa richesse énergétique énorme qui est en jeu. Connue pour ses richesses pétrolières et ses prouesses d’ingénierie agricole, comme le barrage de Maarib, la région a longtemps jouit d’une importance stratégique au Yémen. Si les forces d’Ansarallah parviennent à prendre le contrôle total de la totalité de la province de Maarib, les mercenaires pro-Hadi perdront leurs derniers fiefs dans les provinces du centre et du nord. La libération de Maarib signifie aussi le renforcement des frontières d’un Yémen uni dans les régions du nord du pays.
Syrie: la méga"bombe" Russie/Iran?
Aucun analyste militaire ne saurait nier que l'émergence d'une seconde base aérienne russe, de la même importance que celle que Moscou détient à Lattaquié, Hemimim, va largement au-delà du nettoyage d'Idlib de la présence du Sultan et de son "armée de Turan",
surtout que cette base stratégique en devenir, se trouve non pas dans le Nord de la Syrie où Ankara s'entête à ne pas lâcher prise mais bel et bien dans le nord est syrien, soit une zone largement fréquentée par les troupes US, une zone aussi située à quelques kilomètres à peine du Kurdistan irakien où, là encore, les USA disposent du méga complexe de Harir, qui bien que malmené pendant plusieurs semaines cet été par la Résistance irakienne, qui y a exercé ses drones et roquettes intelligentes, continue à accueillir le gros des opérations de renseignement, d'espionnage et d'organisation des réseaux et cellules terroristes US/Israël, sur le dos d'un gouvernement et d'une population irakiens qui saignent périodiquement sous les coups des supplétifs daechistes du Pentagone.
Shahed-136: Hezbollah frappe Israël !
Il a fallu sept mois d’investigations folles en termes de tactique militaires et des millions de dollars dépensés en armement ou mieux dit en procédés de remise à niveau avec en toile de fond l’émergence dans le ciel d’Israël, dès le 25 octobre et,
simultanément à la mobilisation des milliers de soldats, des centaines de F 16, de F15, de F-18, de F-22, des Mirage 2000, des Rafale, des F35, américano-otaniens voire même de ce B1 B que l’US Air Force a fait voler ce vendredi, de sa base à Diego Garcia jusque dans le golfe Persique pour intimider l’Iran, pour qu’apparaisse enfin au grand jour la « réponse » de « l’empire finissant » à ce coup « fatal » qui lui a été porté un certain mai 2021 … Car à quoi renvoie tout ce brouhaha « guerrier » que les « médias mainstream » rapportent depuis quelques jours, hyperboliquement et frénétiquement, si ce n’est à cette démonstration absolument impeccable de «Network centric warfare » (BOA) ou le concept de « guerre en réseau » que les Américains prétendaient, bluffeurs et imposteurs qu’ils sont, d’avoir déjà concrétisé en 2003, en attaquant sauvagement l’Irak, pays à l’époque, isolé, affamé et encerclé, mais dont la vraie paternité revient à la Résistance qui lui a donné corps via son « Epée de Qods »?
Cette « Epée de Qods » qui, à la faveur de 4000 missiles et roquettes palestiniens, soit moins de la moitié du nombre de chasseurs qui sillonnent par jour en ce moment même le ciel d’Israël, a neutralisé par étape d’abord la DCA sioniste, puis atteint ses infrastructure aéroportuaires pour se concentrer ensuite sur ses artères énergétiques on shore et offshore avant de boucler la boucle en visant non seulement les chasseurs israéliens dans le ciel de Gaza, ce qui expliquait à l’époque le recours obsessionnel de l’armée de l’air israélienne aux « missiles stand-off » mais encore et là, on cite le commandant en chef de l’armée de l’air sioniste, Amikam Norkin, les viser dans le ciel de l’entité, alors qu’ils s’apprêtaient à gagner leur base de décollage. Jamais l’armée sioniste et son parrain américain qui lui fournissait, hystérique, des tonnes de bombes GBU, puisées à Ramstein en Allemagne, n’ont douté d’un seul instant que ce coup de grâce à plus de 50 ans de « suprématie militaire israélo-occidentale » au Moyen-Orient, était signé « l’axe de la Résistance » à savoir Gaza-Iran-Irak-Syrie-Yémen.
Certes, Netanyahu, balayé dans le sillage de sa défaite de mai a osé très vaguement l’avouer, quand il a reconnu que Beit Shéan, colonie du nord-est sioniste, près de la Jordanie avait reçu en plein fouet un Ababil- 3 « irakien », sans que les sites de DCA étendus entre la Jordanie et Israël puissent l’intercepter, mais cette reconnaissance de l’existence d’un « BOA », à l’origine d’une vraie « guerre en réseau » n’est jamais allé plus loin que la fameuse phrase « l'Iran et ses mandataires représentent une menace multifronts ». Et pourtant en mai, les roquettes et les drones qui ont ciblé Israël étaient aussi partis du Sud du Liban et du Golan « syrien » tout comme ces ondes de brouillage électronique qui coupant les liens GPS des chasseurs sionistes, rendaient aussi dingue le Dôme de fer à Aszhkelon et Sderont de sort qu’il tirait sur les « F 16 amis » au lieu d’intercepter les missiles tactiques Qassem, Ayyash-250, ou A-120…
Et puis l’entité a bien entrevu à Tamar, être ciblé par des drones sous-marin « Ya Mahdi », l’ombre imposant d’Ansarallah dont la signature sautait aux yeux à travers ces salves de missiles balistiques tirés depuis le sous-sol de Gaza où dit-on étaient présents les Houthis, contre la moitié sud-centre de l’entité. Mais à lire et à suivre la presse sioniste commentant le méga exercice militaire en cours, cette dénommée simulation d’une guerre multifront, qui serait « la plus grande de tout histoire d’Israël », il y a qu’un seul et unique nom récurrent, le Hezbollah. Pourquoi ?
La réponse passe avant tout par un rappel des étapes de l’exercice pluri scenarii en cours. Selon la presse israélienne, la manœuvre est multidimentionnelle mais la partie la plus importante consiste à encaisser sur le front intérieur, mais aussi sur le front nord et le centre des rafles de 2000 missiles tactiques du Hezbollah par jour, sur fond d’évacuations des centaines de colons morts et de blessés dans des abris et hôpitaux de fortunes, alors même que la Palestine historique est en « totale insurrection ».
Puis vient un second scénario qui prévoit des cyber-assauts massifs propres à désactiver les centrales électriques sur l’ensemble du territoire occupé, une perspective qui ne tardera à s’étendre au secteur aérien civil et militaire avec en amont, évidemment, la paralysie de tous les aéroports voire l’arrêt tout court de toute opération aérienne et partant toute possibilité de lancer à partir d’Israël des frappes aériennes ! Le troisième temps de l’exercice simule « l’armée su Hezbollah » franchissant les frontières de la Galilée à l’effet de s’emparer de ses colonies, non plus comme se l’imaginait l’entité il y a peu, « provisoirement » mais définitivement, car une armée composée de 100000 combattants hezbollahi, cela reprend non pas Chebaa et Qadjar, mais toute la Galilée et qu’à défaut d’une armée de l’air capable de la bombarder, elle pourrait aller même jusqu’à Tel- Aviv !
Mais à quoi rime cette apocalypse au juste ? A la crainte d’un farouche ennemi qui incarne à lui seul le concept de guerre ""réseautée"", qui est une BOA en soi, infiniment plus fort qu’Israël voire même ses soutiens américains et otaniens. Et cet ennemi est d’autant plus craint que la simulation de guerre israélienne, bien qu’elle se veut complète, n’est à vrai dire que fort partielle car elle ne tient pas compte des pans inconnus et non révélés des capacités militaires du Hezbollah : ses compétences navales à titre d’exemple ou encore ses capacités de drones si peu médiatisées. Car n’en déplaise aux Sionistes, le coup de 2019 d’Ansarallah à Aramco, comme semble l’avoir enfin compris Riyad, c’était aussi la Résistance libanaise ou encore ces coups balistiques qui en un seul jour allait de la côte ouest à la côte est saoudien, secouant le marché pétrolier. Aussi au méga exercice militaire multifront d’Israël, il manque de graves cases, ceux dominés par exemple par des essaims de drones qui comme le 20 octobre dernier à al Tanf, n’hésiteraient pas à s’abattre sur Haïfa, Leviathan, Tamar, en synergie avec des missiles…Et il y un drone que les Sionistes connaissent bien mieux que tout autre UAV de la Résistance et qui a toute les chances de marquer les coups anti-Israël du Hezbollah …
le Shahed 136, drone à voilure triangulaire, équipé de moteurs à pistons avec un corps composite, capable d'absorber les ondes radar et dans le nez de ces drones, un capteur radar qui s’allume environ une à deux minutes avant que l’engin n'atteigne la cible suivant des coordonnées géographiques enregistrées sans son système de navigation. Le Shahed -136 en recherchant la zone cible, en l’identifiant après l'avoir verrouillé, est capable de corriger son trajet. Et il ne rate jamais son coup… Il ne l’a pas raté le 29 juillet en frappent le navire israélien "Mercer Street", il ne le ratera pas à coup sûr, non plus à Haïfa…Surtout avec une vitesse maximale de 250 km/h, un rayon de vol de 100 km, un plafond de vol de 14000 pieds (équivalent à 4267 mètres) et une durée de vol de 1 à 2 heures, sa portée étant de 100 kilomètres …
Le Pentagone bientôt à Maarib!
La pilule est trop dure à avaler : Après des mois d'agissements censés verrouiller Maarib, il semble que Washington n'a d'autre choix que de s'impliquer directement dans la guerre façon d’éviter la débâcle stratégique qui le guette.
Alors que les combattants d’Ansarallah se sont rendus maîtres de six zones au sud de Maarib, l'Arabie saoudite, ses maîtres américains et britanniques voient le danger venir. Celui d'une Maarib acquise à la cause de la Résistance ce qui revient à perdre leur première ligne défensive censée protéger les intérêts de la coalition saoudienne non seulement à Maarib, mais aussi dans les provinces du sud.
Les États-Unis en sont donc au seuil d'un engagement direct et le récent appel de Riyad à l'adresse des USA pour un appui militaire supplémentaire est compris en ce sens.
Lors d’une récente réunion tenue à Hadramaout entre des officiers américains et saoudiens ainsi qu’un certain nombre de commandants militaires de Mansour Hadi et ceux du Parti al-Islah, les parties ont convenu de mobiliser al-Qaïda et de l’envoyer sur le champ de bataille dans le sud et à l’ouest de Maarib. Mais puisque le scénario de guerre par procuration a déjà échoué à al Bayda, les USA comptent sur les qaïdistes de Guantanamo.
Payées par l'Arabie saoudite, les forces américaines, stationnées à l'aéroport international d'al-Rayan, dans la ville d'al-Mukalla, chef-lieu de la province de Hadramaout, ont construit une nouvelle piste d’environ 350 mètres de long pour besoin de transfert.
La piste a été mise en service il y a une semaine et accueille au moins un vol militaire par jour. Des avions C-130 conçus pour le transport militaire et connus pour le transport de grosses cargaisons font partie des avions militaires américains et saoudiens qui y atterrissent régulièrement.
Des sources locales basées dans la ville d'al-Mukalla confirment l'existence d'avions militaires à l'aéroport ces derniers jours. Sans oublier qu’une centaine de soldats américains avaient déjà atterri à la mi-juillet à l'aéroport d'al-Rayan depuis al-Ghaydah, chef-lieu de la province d'al-Mahra
« Des avions de transport, probablement américains, et d'autres hélicoptères américains ont quitté lundi l'aéroport d'al-Rayan, qui servirait depuis le premier semestre 2016 de base militaire américaine et émérite », ont déclaré des sources locales.
Les forces américaines, équipées d’un lot d'armes sophistiquées, seraient arrivées au QG de la Brigade des garde-côtes sous prétexte de "sécuriser le plateau nord-ouest de la province de l'Hadramaout".
Mais pourquoi cette frénésie autour de Maarib?
Au fait, ils considèrent la libération de Maarib comme une grande perte pour leurs intérêts non seulement au Yémen, mais dans la région dans son ensemble.
Depuis 2015, toutes les frappes aériennes menées par des avions ennemis ont été menées sous la supervision et la direction d'officiers américains. Les États-Unis assument et exécutent des tâches de renseignement et de reconnaissance en faveur des Saoudiens. Il est bien évident que les États-Unis sont impliqués à fond dans la guerre. Ces derniers jours, les forces de défense aérienne de Sanaa (Ansarallah) ont abattu au-dessus des villes de Medghal et Sirwah un certain nombre de drones américains dont des " ScanEagle ", dotés d'une technologie d'espionnage avancée.
Mais le scénario par procuration a-t-il une quelconque chance de l'emporter?
En choisissant de s'afficher au Yémen, les Américains prennent de très gros risques car la règle d'engagement telle qu'elle est définie par la Résistance ne laisse aucun coup sans un contre coup. Ce lundi, les toutes dernières informations font état de la libération de nouvelles localités. En outre, le séisme maaribin commence à se faire sentir dans d'autres provinces pétrolières y compris Chabwa, qui est la porte d'entrée de Maarib et d'où viennent de se retirer plusieurs contingents saoudiens.
Une chose est sûre : Maarib, les Américains ne sauront pas la maintenir ni non plus Hadramout, autre carré pétrolier sans être prêt à y reconnaître le même sort qu'à Ain al-Asad ou à al-Tanf.
Un premier groupe de daechistes dépose ses armes à l'Est
Des responsables talibans de la province de Nangarhar ont déclaré que 65 membres du groupe terroriste Daech se sont rendus.
Selon les responsables, les terroristes, avec la médiation des chefs tribaux des villes de Kot et Batikot dans la province de Nangarhar, ont déposé leurs armes et se sont rendus.
Les talibans ont déclaré que ces individus seraient sévèrement punis s'ils retournaient à Daech et prenaient les armes contre les talibans.
Le triple tir de roquettes contre la zone verte
Trois roquettes ont touché dimanche un quartier de Bagdad près de la zone verte de haute sécurité où se trouve l'ambassade américaine sans faire de victimes, a déclaré un responsable de la sécurité irakienne.
Des attaques similaires ont eu lieu au cours des derniers mois contre les forces et les intérêts américains en Irak.
La Russie sort sa DCA hypersonique!
« Le déploiement de missiles américains en Europe constitue une menace », a affirmé le président russe, avant d’ajouter que la Russie est capable d’écarter toute menace balistique.
Le président russe Vladimir Poutine est arrivé ce lundi à Sotchi pour tenir une série de réunions sur l’avenir de l’armée russe et du secteur militaro-industriel de la Russie.
« Tout le monde est au courant des plans des États-Unis de déployer des missiles à portée intermédiaire en Europe, ce qui représente un grand danger et une menace pour nous », a déclaré Poutine aux représentants du ministère de la Défense. Il a pourtant ajouté que la Russie « répondrait de manière adéquate » aux tentatives des pays étrangers de briser la parité stratégique.
« Nous sommes tous bien conscients que certains de nos partenaires étrangers ne cessent de tenter de rompre la parité, notamment en déployant des éléments de la défense antimissile à proximité de nos frontières. Nous ne pouvons manquer de remarquer ces menaces pour la sécurité de la Russie et nous réagirons de manière adéquate ».
Poutine a affirmé que les systèmes de défense aérienne améliorés de la Russie seraient capables de détecter et de détruire les missiles hypersoniques et balistiques de tous types.
« Dans le cadre du programme d’armement de l’État, 25 systèmes de missiles anti-aériens S-400 et plus de 70 chasseurs modernes ont été livrés au cours des quatre dernières années ; plus de 20 systèmes S-300 et 90 avions ont été mis à niveau », a indiqué le président russe. Il a ajouté que l’armée russe recevrait bientôt un premier système de missile S-500.
« Dans les années à venir, plus de 200 avions et 26 systèmes de missiles anti-aériens S-350 et S-400, ainsi que le premier prototype de la batterie de missile S-500, seront fournis aux troupes », a déclaré Poutine.
Des experts utilitaires disent que le missile S-500 est plus puissant que le S-400 en ce qui concerne la vitesse et la puissance de tir. La vitesse du S-500 devance de trois à quatre secondes celle du S-400 ; les experts attribuent une portée opérationnelle de 600 km à cette nouvelle perle de l’industrie militaire et défensive russe.
Le S-500 est capable d’intercepter les missiles de croisière et intercontinentaux dotés d’une vitesse supérieure à Mach 5. Le groupe PVO Almaz-Antei, producteur de ce système de défense antiaérienne et antibalistique de dernière génération, tient à dire que le S-500 est capable de frapper les satellites envoyés dans les orbites plus basses que l’orbite terrestre.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé auparavant que le système de missile S-500 remplacerait le S-400. Le développement du système S-500 avait commencé en 2017 et sa livraison à l’armée russe était prévue à priori pour 2020.
Le PDG de Almaz-Antei estime que le S-500 portera un coup irréparable au prestige militaire des États-Unis, rendra inefficace tout l’arsenal offensif de Washington et franchira toutes les couches de la défense aérienne et balistique des États-Unis.
Un pétrolier iranien attaqué!
Le groupe naval 78 de la marine de la RII a affronté dans le golfe d’Aden cinq bateaux appartenant à des pirates maritimes qu’il a ensuite réussi à repousser, a annoncé le commandant de la marine iranienne.
« Le groupe naval 78 de la marine de l’armée de la RII, composé de navires et embarcations parmi lesquels le destroyer Alborz, escortait ce lundi matin deux pétroliers iraniens dans les eaux du golfe d’Aden, lorsqu’il a constaté une attaque de cinq bateaux de pirates maritimes que nous considérons comme terroristes. Avec la réaction opportune des forces spéciales de ce groupe naval et leurs tirs de semonce, les bateaux intrus se sont vus obligés de quitter le lieu et leur attaque a ainsi été repoussée ».
Selon l’agence de presse Tasnim, il y avait à bord des bateaux entre 4 et 6 hommes armés qui avaient l’intention de s’approcher du pétrolier iranien Bamdad pour l’attaquer, mais les tirs de semonce des équipes d’escorte faisant partie du groupe naval iranien les ont repoussés.
Les missions navales de la RII dans le golfe d’Aden et le détroit de Bab el-Mandeb pour assurer la sécurité des embarcations iraniennes date d’il y a une vingtaine d’années ; plus de 76 groupes navals y ont été jusqu’ici envoyés dans le cadre des missions contre la piraterie maritime. Qu’il s’agisse de pétroliers ou de cargos de commerce iraniens, il est d'usage que des forces spéciales soient également embarquées, autrement dit un commando composé de fusiliers marins, chargés de protéger les navires ou cargos face aux éventuelles attaques de pirates maritimes.
Grâce à l'intervention adaptée du commando naval de l’armée, les deux pétroliers iraniens en question ont traversé le golfe d’Aden sans difficulté et selon les rapports, la circulation des embarcations, iraniennes ou non, se fait actuellement sans aucun problème dans cette zone, ajoute le commandant de la marine.
Le destroyer Alborz qui a réussi sa mission d’escorter les pétroliers iraniens dans le golfe d’Aden, dans un moment névralgique où les corridors énergétiques maritimes ou terrestres retracés par la RII ont sérieusement défié les plans néfastes des ennemis, a rejoint la marine iranienne il y a à peine deux ans après une période d’absence. C’était en décembre 2019 que le destroyer Alborz et le sous-marin Ghadir-945 ont de nouveau adhéré la marine de la RII lors d’une cérémonie au port Bandar-Abbas au sud du pays.
Pour le destroyer Alborz il s’agissait effectivement d’un retour avec force après avoir passé des réparations de base et l’installation de nouveaux systèmes conformes à la technologie du jour. Alborz est en principe un navire vieux de plus de 48 ans avec un poids de 1550 tonnes et une vitesse de plus de 36 nœuds. C’est donc équipé de nouveaux systèmes de propulsion et de contrôle sécuritaire que le destroyer Alborz part en mission de nos jours.
Quant au Ghadir-945, il conviendrait de dire que la construction des premiers prototypes de sous-marins de la classe Ghadir remonte à il y a une quinzaine d’années. Sur le sous-marin Ghadir-945, ont été effectuées des optimisations qui renforcent sa puissance de dissuasion et de combat avec une capacité renforcée à mener des opérations navales dans les eaux peu profondes comme le golfe Persique et le détroit d’Hormuz, à quoi s’ajoute le pouvoir de partir en mission spéciale en utilisant des torpilles et des mines sous-marines.
L'armée israélienne explose!
Des rapports en provenance d’Israël témoignent du fait que l'armée du régime sioniste est entrée dans le processus d'organisation d'exercices militaires réguliers par crainte d'être incapable de faire face à de futures guerres.
Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, certains médias du régime sioniste ont rapporté ce lundi 1er novembre que l'armée de ce régime avait organisé une manœuvre militaire soudaine dans le nord de la Palestine occupée depuis ce matin afin de mesurer l'état de préparation de ses forces.
Alors que les manœuvres du Front intérieur ont eu lieu dimanche dans les villes de la Palestine occupée, et qu’une variété de scénarios allant de tirs de roquettes dans des zones résidentielles aux cyberattaques ont été exercés, certains médias ont fait état de l’envoi de SMS aux forces réservistes pour déterminer si elles étaient prêtes à rejoindre leurs unités, et à organiser des exercices inopinés dans le nord de la Palestine occupée.
« L'armée israélienne mesurera l'état de préparation des réservistes dans un nouvel exercice », a annoncé la chaîne 7 de la télévision israélienne dans un communiqué de presse.
Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré : « Sur ordre du chef d'état-major de l'armée, l'état de préparation des réservistes, dont les unités sont le commandement collectif de la région du Nord, sera mesuré. »
Dans le cadre de cet exercice, la plupart de ces personnes ont été contactées soit par appel téléphonique soit par SMS et ces forces sont invitées à en informer leurs unités.
Dans ce contexte, la chaîne 12 de la télévision israélienne a annoncé dans un rapport qu’« un exercice militaire a été lancé dans le nord pour mesurer l'état de préparation du commandant de la région Nord ».
Le porte-parole de l'armée israélienne a souligné que cette manœuvre durerait 3 semaines et progressivement un millier de forces réservistes rejoindraient les forces présentes dans cette zone.
Des sources bien informées au sein de l’armée israélienne ont dit que « les scénarios conçus pour cet exercice sont l'occurrence d'une guerre intense et longue à laquelle tous les niveaux de l'armée doivent participer, et incluent tous les aspects de la guerre, du tir de roquettes et d’artillerie à la guerre de renseignement et aux opérations dans les profondeurs du front ».
Il est à noter que cet exercice de l'armée du régime sioniste est considéré comme le plus grand exercice de ces dernières années en Palestine occupée.
Ce faisant, dans un rapport sur les récentes cyberattaques dans la région, une chaîne libanaise a écrit que les responsables israéliens avaient admis qu'ils ne savaient pas comment faire face aux récentes cyberattaques.
La semaine dernière, le journal israélien Yediot Aharonot a révélé qu'un groupe de hackers avait divulgué des fichiers de renseignement de l'armée du régime, qui comprenaient des informations sur des centaines de soldats.
Selon le journal, le groupe « Moses Staff » a publié un fichier contenant tous les détails du bataillon de l'armée israélienne. Ces informations comprennent les détails de centaines de soldats de l'armée, y compris le nom, l'adresse e-mail, l'adresse du domicile et le numéro de téléphone.
Quelques jours plus tard, le journal israélien The Jerusalem Post a prétendu qu'un groupe de hackers iraniens appelé « Black Shadow » avait piraté les serveurs de la société Internet sioniste « CyberServe » et les avait rendus inaccessibles, menaçant de divulguer ses informations.
Selon ce rapport, « CyberServe » est une société d'hébergement Web qui fournit des services de serveur et de stockage de données aux entreprises industrielles.
« Les données obtenues par les pirates iraniens couvrent un large éventail d'occupations : de la société de réservation de voyages Pegasus à la compagnie des bus Dan, et même des informations sur le musée des enfants israéliens », a noté The Jerusalem Post.
D'autre part, la semaine dernière, l'approvisionnement en carburant de certaines stations-service iraniennes a été interrompu en raison d'une cyberattaque, et l'Iran a annoncé que les États-Unis et le régime sioniste étaient à l'origine de ce problème.
La chaîne Al-Mayadeen s’est penché dans un rapport sur cette affaire et citant les médias israéliens, elle a écrit que les responsables du régime ne savaient toujours pas comment faire face à la cyberguerre ces dernières semaines.
À cet égard, le fondateur et PDG de la société CONFIDENCE spécialisée dans le domaine de la cyberattaque a déclaré : « Si les informations volées par les hackers « Black Shadow » sont publiées, ce sera la plus grande opération de sabotage contre la vie privée israélienne. Et il est à craindre que la vie de milliers d’Israéliens soit gravement endommagée ; les responsables sont également restés silencieux. »
L'un des fondateurs de la cybersection du Shabak, Harel Manasheri a souligné que « l'Iran cherche à mener des cyberattaques pour nuire aux infrastructures et au secteur financier du régime israélien, ainsi que pour collecter des informations ».
Base navale russe en Afrique
Le commandant en chef de l’armée soudanaise, Abdel Fattah Al-Burhan, a affirmé que son pays restait engagé à construire une base navale russe au Soudan. Al-Burhan a déclaré, lundi 1er novembre, à l’agence de presse russe Sputnik, que son pays avait un accord avec la Russie, comprenant notamment la création d’une base navale [russe] à Port-Soudan.
« Nous en parlons constamment, et nous avons quelques observations que nous devons retirer, avant de procéder à la mise en œuvre de cet accord », a-t-il lancé sans plus de précisions.
Et Al-Burhan d’ajouter : « Nous sommes attachés aux accords internationaux et nous continuerons à mettre en œuvre l’accord (avec la Russie) jusqu’à la fin. »
Dans le même contexte, le responsable soudanais a indiqué que la coopération du Soudan avec la Russie date d'il y a longtemps et n’a jamais connu d’interruption. Le haut gradé militaire soudanais a tenu à remercier Moscou pour son « honnêteté » dans ses relations avec Khartoum, et pour ses efforts afin de renforcer la coopération bilatérale et consolider les forces armées soudanaises.
Al-Burhan qui est également le chef du Conseil militaire transitoire soudanais a aussi fait part de la création, dans un proche avenir, du nouveau gouvernement de son pays. Cette décision a été prise après la mise en liberté d’Ibrahim Ghandour, ancien ministre des Affaires étrangères qui dirigeait également le Parti du Congrès national avant qu’il ne soit dissous. En effet, plusieurs anciens diplomates ou officiers des renseignements soudanais ont été libérés.
Il y a quelques mois, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a discuté avec son homologue soudanaise, Mariam al-Mahdi, de la conclusion d’un accord entre les deux pays, suite à quoi Moscou a annoncé avoir lancé le processus habituel pour faire adopter cette décision par son appareil législatif. Sur ce fond, le chef du Conseil transitoire militaire soudanais a annoncé que le Soudan aussi préparait le processus de ratification de cet accord au sein du Parlement.
Le président russe Vladimir Poutine a précédemment envoyé à la Douma, chambre basse de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie, l’avant-projet d’un accord sur l’élargissement de la présence militaire russe en Afrique, ainsi que sur la construction d’une base navale au Soudan.
Le projet qui au départ avait provoqué l’opposition quelque peu diplomatique de Khartoum reconnaît à la partie russe le droit à l’utilisation d’un centre d’opérations logistique, à condition que le nombre des soldats russes déployés au Soudan ne dépasse pas le plafond des 300 personnes, et que pas plus de quatre avions de chasse russes ne soient déployés en même temps sur cette base.
L’accord russo-soudanais est conçu pour une durée de 25 ans, avec une possibilité de reconduction.
Le vice-ministre russe de la Défense a été chargé, par le président Poutine, de poursuivre la tâche et faire adopter l’accord aux deux chambres de l’Assemblée, à savoir la chambre basse (la Douma d’État) et la chambre haute, (le Conseil de la Fédération). Le 9 décembre 2020, Moscou a publié l'avant-texte d'un accord avec Khartoum pour émtablir une base d'approvisionnement et de maintenance pour la marine russe sur la côte de la mer Rouge.
Il conviendrait de préciser qu’au Soudan, le refus d’entrer dans un conflit avec son voisin éthiopien, le refus d’installer une représentation diplomatique de l’entité israélienne, rejet de l’adhésion d’Israël en tant qu’observateur au sein de l’Union africaine, ont fait que le pays s’est attiré ces derniers mois les foudres de l’axe US-Israël. Et maintenant, le Soudan en paie le prix fort !
Des membres du gouvernement de transition du Soudan et d’autres dirigeants civils ont été arrêtés, alors que des informations faisaient état d’un coup d'État militaire.
Le Premier ministre Abdallah Hamdok faisait partie des personnes qui auraient été assignées à résidence par des soldats non identifiés.
L’armée n’a pas fait de commentaire, mais les groupes pro-démocratie ont appelé à des manifestations de rue.
Les dirigeants militaires et civils sont en désaccord depuis que le dirigeant Omar el-Béchir a été renversé il y a deux ans et qu’un gouvernement de transition a été mis en place. On ne sait toujours pas exactement qui est à l'origine des arrestations. Une déclaration du ministère de l’Information sur les réseaux sociaux indique pourtant que les arrestations ont été effectuées par des « forces militaires conjointes » et que les personnes arrêtées sont détenues dans « un lieu non identifié ».
Après la soi-disant tentative de coup d’État militaire qui a déposé le Premier ministre Abdallah Hamdok, le général Abdel Fattah al-Burhan en a mis la responsabilité sur le compte des civils, en raison de leur division. Il a expliqué que les divisions politiques qui ont dominé la période précédente menaçaient la sécurité du pays. Il a également évoqué l’ancien Premier ministre Abdallah Hamdok : « Il est chez moi, je mange, veille avec lui. Nous l’avons sorti de sa maison pour préserver sa sécurité. » Des journalistes pourraient bientôt, selon lui, aller le voir et lui poser des questions.
Le général Abdel Fattah al-Burhan a alors affirmé son attachement à la charte constitutionnelle, alors que plusieurs mesures de cette charte ont été suspendues lundi. Il a révélé que le conseil souverain sera désormais formé de membres civils venant de différents États du Soudan en plus des membres militaires. « Ces civils seront nommés après discussion avec les responsables de chaque État ».
Pour sa part, la Russie a estimé que ce qui s’est passé au Soudan pourrait être un transfert de pouvoir et non un coup d'État militaire.