تقي زاده

تقي زاده

L’Irak souhaite développer sa coopération avec l’Iran en matière de défense aérienne après la destruction d’un drone américain par le Corps des gardiens de la Révolution islamique.

L’Irak s’est dit prêt à approfondir sa coopération avec l’Iran voisin dans le domaine de la défense aérienne, quelques jours après que Téhéran eut réussi à contrecarrer une mission d’espionnage américaine en abattant un drone de surveillance sophistiqué au-dessus des eaux territoriales iraniennes.

Le commandant en chef adjoint de l’armée irakienne, Tariq Abbas Ibrahim Abdul Hossein, a fait cette proposition lors d’une rencontre, ce dimanche 23 juin, avec le commandant de la force de défense aérienne de l’armée iranienne, le général de brigade Alireza Sabahi-Fard.

Tariq Abbas Ibrahim Abdul Hossein a évoqué les capacités avancées de la République islamique d’Iran en matière de conception et de fabrication de systèmes de défense aériens.

« Bagdad réclame l’essor de sa coopération avec l’Iran puisque les délégations militaires irakiennes ont déjà visité les bases de l’Iran pour voir ses capacités en matière de défense », a déclaré le commandant en chef adjoint de l’armée irakienne.

« Une telle coopération comprendrait des domaines tels que la production, l’entraînement, le soutien logistique dans divers domaines, notamment les opérations de guerre électronique, les opérations radar, la surveillance optique, le commandement et le contrôle, les calculs radar et les logiciels », a-t-il ajouté.

Cette demande de Bagdad intervient après que le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) eut abattu un RQ-4 Global Hawk américain qui avait violé l’espace aérien du sud de l’Iran, ce que les observateurs considèrent comme étant une démonstration de force de la défense aérienne iranienne.

M. Abdul Hussein a réaffirmé : « L’Iran et l’Irak partagent des affinités religieuses et ils font face à des ennemis communs, ce qui a incité les deux pays à se rapprocher. »  

Le président d’une Amérique qui a tué des millions de civils en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Libye et au Vietnam, dit se sentir responsable de la vie de 150 Iraniens qui auraient pu être tués dans une attaque de représailles des États-Unis. Est-ce crédible ?

Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm, a écrit, ce dimanche 23 juin, dans l’éditorial du journal, que les États-Unis avaient déjà perdu le premier round du combat face à l’Iran et le Front de la Résistance qu’il dirige.

« Après leur échec face au front iranien, les États-Unis se sont transformés en une superpuissance épuisée et écrasée à qui leurs alliés israélien et arabes ne peuvent plus faire confiance. C’est Donald Trump qui a d’abord hissé le drapeau blanc dans un premier face-à-face réel avec l’Iran ; la DCA de la République islamique d’Iran a abattu, par un missile de fabrication iranienne, et non pas russe, chinoise ou américaine, un drone géant très coûteux de l’industrie militaire des États-Unis et Donald Trump a néanmoins refusé d’y répondre. Le vrai coup que ce premier face-à-face réel irano-américain a porté à Donald Trump est que ce dernier apparaît désormais aux yeux de ses alliés comme étant un président menteur, peureux et réticent. Tout ce que Trump dit à propos de sa décision d’annuler une frappe contre l’Iran dix minutes avant qu’elle soit lancée ressemble à un spectacle qui est loin de convaincre même un enfant d’une dizaine d’années.

Mais ce n’est pas le seul aspect de cet incident qui discrédite les États-Unis ; après la destruction du drone Global Hawk par la DCA iranienne, les Américains ont dit que l’appareil d’espionnage survolait les eaux internationales alors que les Iraniens n’ont pas tardé à rendre publiques des images montrant que le drone avait violé l’espace aérien de la République islamique d’Iran. Le président d’une Amérique qui a tué des millions de civils en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Libye et au Vietnam, dit se sentir responsable de la vie de 150 Iraniens qui auraient pu être tués dans une attaque de représailles des États-Unis. Peut-on y croire ? Est-ce possible de se soucier de la vie des civils iraniens tout en les frappant de sanctions ? », indique Abdel Bari Atwan.

Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm. (Photo d’archives)

Le célèbre analyste du monde arabe s’est ensuite attardé sur la technologie de pointe que les Iraniens viennent d’acquérir grâce à la récupération des restes du drone américain.

« L’Iran a repêché le débris d’un drone de 14 mètres de longueur et de 4 mètres de hauteur. Il s’agit d’un très puissant appareil d’espionnage aux senseurs remarquables que les Iraniens détiennent actuellement. La technologie, utilisée dans ce drone, qui était capable de filmer et de photographier à une hauteur de 20 kilomètres, pourra désormais servir l’industrie militaire iranienne. Vient à l’appui de cette affirmation une nouvelle version d’un drone américain dont l’Iran avait pris le contrôle sur la frontière afghane. Cette version a été dévoilée lors de l’une des parades militaires en Iran.

Suite à la destruction du drone très sophistiqué américain par la DCA iranienne, Tel-Aviv et les monarchies arabes du golfe Persique, qui se frottaient les mains pour ce qu’ils considéraient une suprématie des États-Unis face à l’Iran, ont brusquement vu leurs chimères voler en éclats.

Washington passe d’une catastrophe à l’autre et est engagé, en lui seul, dans de nombreux conflits militaires et économiques, à travers la planète. Bien conscients de ce qu’ils font, les États-Unis conduisent le monde vers la destruction et le déclin et cela pour la seule raison qu’ils sont dirigés par un président indécis qui change facilement d’avis, un président indécis qui est entouré par des conseillers aux pensées peu profondes et aux visions nettement superficielles. Pire encore, un président qui a des alliés gagnés par la peur, comme Israël et les monarchies du golfe Persique.

La Russie reste en litige avec Israël et les États-Unis quant aux sujets étant au menu des discussions lors de la Conférence de Qods.

Gili Cohen, correspondant politique de la chaîne publique israélienne Kan, s’est référé, ce dimanche 23 juin, à des milieux politiques israéliens pour révéler que la Russie ne partage pas la même opinion qu’Israël et les États-Unis quant aux sujets que les trois parties devraient traiter pendant la Conférence de Qods qui réunira ce lundi 24 juin le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, John Bolton, le directeur du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie, Nikolaï Patrouchev, et son homologue israélien Meir Ben-Shabbat.

« La Russie continue d’insister que la reconstruction de la Syrie devrait faire l’objet de discussions lors de cette conférence, alors que Washington et Tel-Aviv veulent discuter de la présence militaire de l’Iran en Syrie, un sujet que la Russie ne veut surtout pas aborder », a déclaré Gili Cohen.

Dans la foulée, des sources concordantes israéliennes ont révélé des négociations intensives entre les parties russe, israélienne et américaine pour trouver un point d’entente à ce propos. Les mêmes sources n’ont pas exclu l’annulation de la conférence si les divergences de vues persistent.

John Bolton est arrivé le samedi 22 juin dans les territoires palestiniens occupés par Israël et il a rencontré aujourd’hui dimanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Après que des médias turcs ont annoncé le 16 juin des tirs de mortier et d’artillerie de l’armée syrienne contre l’un des postes d’observation de leur armée à Idlib, Al-Masdar News fait part ce dimanche d’une nouvelle attaque des forces syriennes contre un autre poste de contrôle des Turcs au nord de Hama, zone sous le contrôle des terroristes soutenu par Ankara.  

L’armée syrienne a lancé ce dimanche une nouvelle attaque dans la province de Hama, dans le nord-ouest du pays, contre les positions des terroristes cantonnés près de leur base militaire à Kafr Zita.

Selon un rapport publié par la base gouvernementale de Mhardeh, l’armée syrienne aurait bombardé le nord-ouest et le nord de Hama, frappant plusieurs sites militaires des terroristes, dans une zone où se trouve le poste d’observation de l’armée turque située près de la ville de Tal Toukan.

Le rapport indique toutefois que le poste d’observation n’a pas été touché. Cependant, des obus ont atterri près des troupes turques.

 

Auparavant, l’agence de presse turque Anadolu avait prétendu que l’armée syrienne avait procédé à des tirs de mortier et d’artillerie contre un des postes d’observation de l’armée turque dans la zone de désescalade dans la province frontalière d’Idlib, le dimanche 16 juin. L’agence a également indiqué que des obus de mortier tirés depuis le secteur syrien n’ont pas causé de pertes en vies humaines, mais infligé des dégâts minimes au bâtiment du poste d’observation.

Il semble que les alliés de Trump soient déçus par la ligne politique des faucons de la Maison-Blanche, d’autant plus que le président américain a tempéré ses positions hostiles envers l’Iran après qu’un drone espion de classe RQ-4 Global Hawk a été ciblé par le CGRI sur le territoire iranien. Les derniers propos du chef de la diplomatie émirati, dont le pays soutenait auparavant l’option militaire face à l’Iran, en disent long sur ce sujet. Abou Dhabi a dernièrement appelé à la désescalade et à une solution politique aux tensions dans la région du golfe Persique.   

« Les tensions dans le Golfe ne peuvent être traitées que de manière politique », a déclaré dimanche le ministre émirati des Affaires étrangères, Anwar Gargash, sur Twitter.

Il a déclaré que la tension dans la région du golfe Persique « nécessite une attention collective, principalement pour désamorcer la crise et trouver des solutions politiques par le dialogue et les négociations ». « Les voix régionales sont importantes pour la recherche de solutions durables », a déclaré Gargash.

« La RII ne tolérera aucune aide accordée aux forces étrangères en vue de violer l’espace maritime, terrestre et aérien iranien, et aucun pays ne peut se soustraire impunément à de telles responsabilités », a affirmé le directeur du département du golfe Persique du ministère iranien des Affaires étrangères.

Le jeudi 20 juin dans la matinée, un drone américain de type Global Hawk a été abattu par la DCA du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) alors qu’il avait violé l’espace aérien iranien. Cela a fait craindre un conflit militaire dans une région vitale pour l’approvisionnement énergétique mondial.

Alors que l’étau se resserre de plus en plus autour de la coalition d’agression au Yémen et que celle-ci tend même à battre en retraite à Aden, l’Arabie saoudite remplace les Émirats arabes unis sur l’île de Socotra dans le golfe d’Aden. Les analystes estiment qu’il y a là une tentative destinée à renforcer les bases américaines et à contrer la Chine largement installée à Djibouti.

Dans la conjoncture où des affrontements s’intensifient à Socotra, l’Arabie saoudite vient d’y envoyer de nouveaux équipements et troupes militaires.

Juste pour prêter main-forte aux mercenaires des Émirats arabes unis, qui tentent depuis quelque temps de s’emparer de Socotra, l’Arabie saoudite a acheminé de nouveaux équipements et troupes militaires jusqu’à cette île stratégique yéménite, convoitée dès le début de la guerre par Abou Dhabi.

 

La Défense aérienne intégrée de l'Iran a détruit en plein vol un Global Hawk US en pleine furtivité. Elle aurait pu en faire autant avec un P-8 Poseidon qui violait le ciel iranien, au même moment, c'est-à-dire du minuit 14 à 4 heures du matin du 19 juin. Le commandant de la base aérienne "Khatam-ol-Anbiya", Centre de commandement de la défense aérienne intégrée de l'Iran vient de mettre en garde les États-Unis et tout autre partie dans la région contre toute tentative de reconduire ce genre d'acte d'agression. Le général de division, Gholamali Rashid, a appelé les États-Unis à éviter "tout comportement erroné" et l'a sommé d'"agir de manière responsable", surtout pour "protéger la vie des forces américaines". Dimanche, le président US a menacé l'Iran de "nouvelles sanctions" et a affirmé ne pas avoir définitivement retiré de son ordre du jour "des frappes anti-iraniennes". 

S’exprimant lors d’une visite au centre de commandement, de contrôle, de radars et des systèmes balistiques de la Force aérospatiale du CGRI, le général iranien a souligné que la RII se trouvait "dans une phase de confrontation stratégique, confrontation pour préserver sa stabilité, son statut de puissance régionale et ce, face à l’alliance USA/Israël/Arabie saoudite".

Le défilé militaire du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI). ©Reuters

« Le gouvernement américain doit agir de manière responsable pour protéger la vie des forces américaines dans la région, surtout en évitant de commettre des faux pas ou d'adopter des attitudes erronées et à risque. Si un conflit éclate dans le golfe Persique, son ampleur et sa durée ne pourrait être gérées par aucune partie. Nous ne cherchons pas la guerre, mais nous défendrons avec force et acuité les intérêts de la nation iranienne contre toute forme de menace et d’agression », a indiqué le commandant de la base centrale de Khatam-ol-Anbiya trois jours après la destruction dans le ciel du sud de l'Iran d'un Global Hawk ultra sophistiqué qui, selon des sources militaires américaines, avait pour mission d'"identifier des cibles iraniennes à abattre". 

Le commandant de la base aérienne Khatam-ol-Anbiya, le général de division Gholamali Rashid. ©Tasnim

Il a déclaré que « le sort et les intérêts des nations de la région sont interdépendants. Il est impossible de séparer la paix de la guerre. Soit la région sera stable et en paix, soit elle ne le sera pas. Et dans ce dernier cas, la cause en sera sans nul doute les politiques interventionnistes et des actes provocateurs de certains pays. Pour éviter la guerre, il n’est pas suffisant de le répéter oralement ; préserver la paix exige au préalable que toutes les parties en aient la volonté et en adoptent un comportement approprié ».

Washington resserre l’étau autour de l’Inde, après que New Delhi a dit ne pas vouloir renoncer au contrat signé avec la Russie sur les S-400. Les Américains ont déclaré que les transactions avec les Russes risquent d’enclencher les sanctions prévues par le CAATSA (Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act). 

Après que l’Inde a décidé d’acheter le système de défense antiaérienne russe S-400, l’administration américaine a décidé de multiplier les pressions sur l’Inde.

« En ce qui concerne le S-400, nous exhortons tous nos alliés et partenaires, y compris l’Inde, à renoncer aux transactions avec la Russie qui risquent de déclencher les sanctions imposées par la CAATSA », a déclaré un responsable américain sous le couvert de l’anonymat lors d’un point de presse en se référant à la loi de 2017 qui menace de sanctionner d’autres pays pour l’achat d’armes russes.

Cet avertissement intervient après que New Delhi eut clairement annoncé qu’il n’envisageait pas d’abandonner l’accord de plusieurs milliards de dollars qu’il avait signé avec Moscou en octobre dernier. Les États-Unis restent l’un des principaux fournisseurs d’armes en Inde, mais le message de vendredi était une autre indication de la possibilité d’une dérogation attendue pour les S-400.

 

Deux éléments du groupe terroriste Daech ont été tués dans la République du Daghestan (sud de la Russie) alors qu’ils planifiaient des attaques contre des agents de la force publique, a annoncé le Comité national antiterroriste (NAK) de la Russie.

Selon la déclaration du NAK, des armes et des munitions auraient été retrouvées sur le site de la fusillade. Il n'y a pas eu de blessés parmi les civils ou les forces de sécurité, a déclaré la NAK.

 

Les mesures du corps des gardes iraniens ont alarmé les Etats-Unis, un pays qui devra faire face à "des réalités douloureuses" s’il entre en guerre avec le pays persan.

"L'augmentation des tensions [...] met en lumière une triste réalité à laquelle le [ministère de la Défense] du Pentagone est confronté depuis des années. Même si l'armée des États-Unis dépasse celle de l'Iran, Téhéran pourrait encore faire une différence. Une guerre limitée sera pénible ", a écrit vendredi le Washington Post.

Le journal a également évoqué le démantèlement d'un drone espion américain RQ-4 Global Hawk par le Corps iranien des gardiens de la révolution, dans le sud de la Perse, après que l'avion eut violé l'espace aérien du pays République islamique

Le Washington Post a également cité un rapport du Service de recherche du Congrès (CRS, pour son acronyme en anglais) publié le mois dernier, selon lequel l'armée iranienne aurait plus de 700 000 soldats, dont une armée conventionnelle d'environ 350 personnes. 000 soldats. Cela n'inclut pas le Corps des gardiens, une force spéciale qui compte 125 000 soldats supplémentaires dans son armée et 20 000 soldats dans sa marine, ajoute-t-il. Il souligne que cette force d'élite patrouille dans le détroit stratégique d'Hormuz et supervise les programmes de missiles de l'Iran.

Il cite également un rapport du Centre d'études stratégiques et internationales publié en 2018, selon lequel les missiles balistiques et de croisière ainsi que les défenses anti-aériennes du pays persan "ne peuvent pas être ignorés".
 
Il indique également que, selon le document CRS, l'Iran, entre autres armes, dispose de systèmes de missiles anti-aériens, tels que le S-300, capables de frapper des objets à une altitude de 15 milles. Téhéran possède également une flotte de plus de 300 avions, avec des chasseurs MIG-29 et des bombardiers Su-24 de fabrication russe.

En fait, le Washington Post conclut que les responsables américains sont effrayés par les capacités du corps des gardiens de la révolution islamique et par le pouvoir des forces armées iraniennes.
 
Dans ce contexte, le général de brigade Amir Ali Hajizade, commandant de la division aérospatiale du CGR, a assuré ce samedi que ni les forces armées ni le peuple iranien ne se félicitaient de la guerre, mais étaient tout à fait disposés à défendre le Pays. Si ce type d'agression contre la souveraineté du pays se répète, la réponse sera la même, prévient-il.