تقي زاده

تقي زاده

La décision de Trump de mettre le Corps des gardiens de la révolution sur la liste des groupes terroristes est sa plus grande erreur stratégique au Moyen Orient.
S’il n’est pas surprenant que Trump mette le Corps des gardiens de la révolution islamique sur la liste des groupes terroristes, il ne faut pas s’étonner que la République islamique d’Iran considère en retour les troupes américaines dans la région, comme des forces terroristes.
 
Lorsque le rôle régional de l'Iran dans la lutte contre les terroristes et leur défaite ont conduit à l'échec et à la déception des Américains dans la région, il est naturel que les dirigeants des gardiens de la révolution et surtout le Général Suleymani qui dirige les forces de Qods, figurent en tête de liste des ennemis des Américains et des sionistes qui appliquent leurs lois par le fer, le feu et la terreur, aux nations opprimées de Damas, de Sanaa et de Caracas. 
 
Le Corps des gardiens de la révolution islamique, formé aux premiers jours de la victoire de la révolution, est composé de quatre groupes armés qui se sont unis pour la protection de la révolution islamique et de ses acquis. Ce soutien ne s'est pas limité à la force militaire et au soutien populaire, mais concerne aussi la création d'une société dotée d'une économie autonome basée sur le système républicain et islamique.
 
Par conséquent, tout opposition et tout dommage causés à la structure du Corps des gardiens de la révolution islamique est pour les Iraniens une atteinte à la sécurité de leur territoire national, mais également à leur sécurité économique, sociale et culturelle ainsi qu'aux convictions religieuses iraniennes, le CGRI étant un des principaux piliers de la sécurité des citoyens.
 
Les sanctions cruelles imposées à l'Iran et les obstacles à son évolution vers l'autosuffisance, ont conduit le pays à rechercher uniquement ses moyens de subsistance et de consommation dans les secteurs agricoles et industriels, mais aussi au-delà de l'Iran, et ont permis des réalisations importantes dans les conflits militaires et économiques. La capacité de produire la plupart des biens de consommation destinés aux réacteurs, aux centrifugeuses et à l’enrichissement de l’uranium, ainsi que les réalisations nucléaires, la construction des missiles et de divers types d’hélicoptères militaires (…) ont été les réalisations de l’Iran pour faire face à ces problèmes. Les sanctions scandaleuses imposées à l'Iran, plus que les dommages causés à ce pays, ont jusqu'à présent permis de réaliser ces exploits et ont fait de l'Iran la plus grande puissance autonome de la région. Les gardiens de la révolution, tout en assumant le rôle de soutien aux réalisations de la révolution islamique d'Iran, sont les partenaires de la population dans la production des moyens de subsistance.
 
Les hauts responsables politiques de la République islamique n'ont reconnu aucune des sanctions imposées au pays jusqu’à ce jour, et ont été capables de les combattre, mais placer les gardiens de la révolution au nombre des organisations terroristes est une atteinte à la souveraineté nationale des Gardiens de la révolution et une violation flagrante des forces armées et des institutions que le peuple iranien considère comme les piliers de la révolution, de la sécurité, de l'autorité et du pouvoir du peuple, et par conséquent, montre la stupidité de cette décision de Trump.

Il est ridicule que les États-Unis, qui ont créé Daesh et les Taliban, désignent les forces armées d’un autre pays comme un groupe terroriste, dénoncent un religieux persan.

"La déclaration de terroriste à une organisation gouvernementale et aux forces armées d'un pays, élément fondamental de tout système gouvernemental, va à l'encontre de tous les principes et normes internationaux", a déclaré aujourd'hui l'ayatollah Mohammad Ali Movahedi Kermani, imam de la prière collective de vendredi de Téhéran (capitale persane).

Dans son sermon, le clerc a mis en doute la décision du président américain Donald Trump d'inclure le Corps de gardiens de la révolution islamique (CGRI) dans la liste des organisations terroristes prétendument étrangères, et a assuré que le magnat de New York "Il ne sait pas ce qu'il fait."

L’ayatollah Movahedi Kermani a rappelé que Trump lui-même avait avoué dans sa carrière à la présidence que les Etats-Unis Il a créé le groupe armé taliban et le groupe terroriste Takfiri EIIL (Daesh) et a affirmé que tout le monde, en particulier les peuples de l'Asie occidentale, savent déjà que les États-Unis c'est "la mère du terrorisme".
"USA Il a soutenu les groupes terroristes Daesh, le Front Al-Nusra (soi-disant le Front Fath Al-Sham) et Ahrar Al-Sham dans la région, mais l'IRGC a empêché les États-Unis matérialiser ses objectifs, il est donc ridicule de croire que Washington est antiterroriste et que le CGRI soit une organisation terroriste ", a-t-il souligné.


L’imam de la prière de vendredi à Téhéran a qualifié la mesure américaine d’inutile, renforçant encore l’unité des forces révolutionnaires iraniennes de nombreux gouvernements et même certains analystes nord-américains.

Parmi les facteurs de la colère du président américain, le clerc a souligné l'augmentation de l'influence spirituelle des corps de garde iraniens en Asie occidentale et la "défaite scandaleuse" du sommet anti-Iran organisé par les États-Unis à Varsovie (capitale de la Pologne) en février.

"Ces deux problèmes ont rendu fou Trump, car il voit qu'après avoir dépensé environ 7 000 milliards de dollars, il doit entrer en Irak avec suspicion et en secret", a-t-il conclu.

À la suite de la décision de la Maison Blanche, le Conseil suprême de sécurité nationale iranien a catalogué "le régime américain en tant que gouvernement parrain du terrorisme "et déclaré" groupe terroriste "au Commandement central des États-Unis (Centcom) et à toutes ses forces associées, pour" responsabilité de l'exécution des directives terroristes de Washington en Asie occidentale ".

Un projet d’attentat a été mis en échec ce 12 avril par la police algérienne qui, « en coordination avec les éléments de l’Armée nationale populaire », a démantelé « un groupe terroriste lourdement armé ».

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) d’Algérie vient d’annoncer dans un communiqué qu’elle a fait échouer un projet d’attentat terroriste, a indiqué Alg24.

Selon le communiqué, « les services de la police, en coordination avec les éléments de l’Armée nationale populaire, ont démantelé un groupe terroriste lourdement armé qui voulait commettre des attentats, profitant des manifestations massives ».

 

Le général Andrey Nikolaevich Serdyukov est devenu le commandant du groupe militaire russe en Syrie, a rapporté le quotidienKommersant le 12 avril, citant des sources bien informées.

Selon les informations parvenues au journal, le général Serdyukov, commandant des troupes aéroportées, a commencé à exercer ses fonctions le 10 avril. Il portera une attention particulière à la tâche consistant à définir les conditions de la création d’une patrouille conjointe turco-russe dans la zone de désescalade d’Idlib.

Les sources citées par le Kommersant confirment que l’accord de zone démilitarisée a été saboté de facto par les groupes terroristes opérant dans la région, en premier lieu Hayat Tahrir al-Cham (ex-Front al-Nosra) et ses alliés.

Néanmoins, le rapport citant des sources militaires assure que la Russie ne mènera aucune opération terrestre dans la région et qu’elle n’assistera pas non plus l’armée syrienne dans le lancement d’une offensive sur Idlib.

Une ancienne haute autorité des Nations unies a affirmé que la panne d'électricité au Venezuela a été causée par le virus destructeur « Nitro Zeus ». 

L’adjoint exécutif du président vénézuélien a rencontré à Caracas Giuseppe Arlacchi, ancien sous-secrétaire général des Nations unies et ancien président du programme de lutte contre la drogue des Nations unies de 1997 à 2002.

samedi, 13 avril 2019 08:48

Kim, le leader de tous les Coréens

Kim Jong-un consolide son pouvoir alors que la Corée du Nord vient de se doter d’un nouveau président. Choe Ryong a été nommé président du Présidium de l’Assemblée populaire suprême de Corée du Nord, ont rapporté vendredi les médias officiels.

Une évolution politique des plus significatives de ces dernières années au sommet du pouvoir nord-coréen vient en effet de se produire. L’Assemblée populaire suprême de Corée du Nord a désigné le président du pays lors de sa première réunion après les élections.

Le leader Kim Jong-un a de nouveau été élu à la présidence de la Commission des affaires publiques du Parti des travailleurs. Il a par ailleurs reçu un titre supplémentaire de la part de l’Assemblée législative du pays. Le nouveau titre est « le représentant suprême de tous les Coréens », titre qui lui avait été attribué par un décret spécial au mois de février, mais qui ne vient d’être révélé que ce vendredi.

Les médias coréens parlent désormais de Kim comme « le représentant suprême de tous les Coréens ».

Dans une photo d’archive prise le 26 juillet 2013, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un (C) se tient à côté du membre permanent du comité du Parti des travailleurs de la Corée, Choe Ryong-hae (à gauche). ©AFP

Choe Ryong a été nommé président du Présidium et président du pays en remplacement de Kim Yong-nam, a rapporté aussi Associated Press.

Selon des rapports produits par d’autres médias, les représentants de l’Assemblée populaire suprême auraient également discuté du budget 2018 et approuvé le budget de 2019.

La chaîne de télévision israélienne TV 13 a révélé de sérieux différends existant entre le service d’espionnage, le Mossad, et le Conseil de sécurité de ce régime, en ajoutant que les responsables du Mossad avaient menacé Benjamin Netanyahu en lui disant qu’ils allaient révéler au public l’identité de son agent secret opérant dans les pays arabes.  

Selon le rapport, les autorités du Mossad auraient menacé de révéler l’identité de cet agent à la suite d’un grave conflit les opposant à ce dernier.

L’individu en question, surnommé le Maouz, aurait été le vice-président du Conseil de sécurité du régime israélien, une personne que Netanyahu aurait chargée secrètement de développer les liens entre Tel-Aviv et les gouvernements arabes.

Les responsables de l’administration Trump prétendaient que les réserves pétrolières du monde sont plutôt bonnes et que cette situation facilitait la réduction à zéro des exportations pétrolières de l’Iran. Mais les évolutions du marché et l’augmentation du prix du pétrole ont montré tout le contraire.

Le site CNBC News fait en effet état de l’échec de Trump dans sa tentative de stopper les exportations pétrolières de l’Iran.

« Trump a l’intention de réduire les explorations du pétrole brut de l’Iran, mais le marché du pétrole ne va pas dans son sens », redit le site.

 Aujpurd’hui, sur les marchés mondiaux, le prix de chaque baril de pétrole Brent de la mer du Nord vient de dépasser les 71 dollars, en s’approchant des 72 dollars.

Le Brent de la mer du Nord s’est en effet négocié aujourd’hui sur les marchés mondiaux à 71,59 dollars le baril, avec une hausse de 76 cents par rapport à hier. Et le prix du pétrole américain a connu aussi une hausse de 73 cents pour arriver à 64,41 dollars le baril.

Selon le site de l’organisation des pays explorateurs de pétrole (OPEC) aussi, chaque baril s’échangeait à 70,41 dollars hier sur les marchés.

Reuters a également rapporté que ce sont les signes de stabilisation de la croissance économique chinoise, associés à la dévaluation du dollar sur le marché mondial, qui justifient la hausse du prix du pétrole.

Le vendredi de la semaine dernière, le prix du brut de Brent avait connu une baisse de 0,42 % pour arriver à moins de 70 dollars le baril, plus précisément 69,11 dollars. Le prix du pétrole West Texas Intermediate a connu aussi une baisse de 0,21 %, pour s’établir à 61,97 dollars.

En effet, il y a tout juste un mois, le haut représentant du président Trump pour l’Iran avait déclaré lors d’une grande conférence sur l’énergie que les conditions du marché du pétrole permettaient d’écraser les exportations iraniennes sans provoquer une flambée des prix. Depuis lors, le coût du brut a bondi de 12 % et, comme nous venons de le dire, le Brent international s’échange à plus de 70 dollars le baril.

La raison principale de cette montée des prix est simple : le marché se resserre. Cela signifie que l’offre excédentaire mondiale de brut s’épuise, amenant l’équilibre entre l’offre et la demande et mettant le marché face au risque de basculer dans une pénurie.

En choisissant de reconduire Netanyahu à son poste, les Israéliens ont opté pour la confrontation. Netanyahu a promis d’annexer la Cisjordanie, d’occuper Gaza, d’en liquider la population puis d’en faire autant au Golan. Pour la première fois depuis le début des 54 semaines de manifestations, des milliers de manifestants font marche vers les frontières des territoires occupés contre la « normalisation ». Un chapitre nouveau vient de s’ouvrir dans leur lutte contre Israël.

À l’appel du Haut Conseil national de la Marche du grand retour, les habitants de la bande de Gaza ont massivement participé à la Marche du grand retour avec pour mot d’ordre : « Tous ensemble face à la normalisation des relations ».

« Le seul moyen d’avancer est de poursuivre les manifestations jusqu’à la défaite totale du blocus », a affirmé ce Conseil.

L’opération des cellules dormantes de Daech, forces supplétives des États-Unis, destinée à assassiner le responsable des communications de l’Organisation Badr dans le nord de la province irakienne de Salaheddine, a échoué.

Selon le site d’information iranien Mashregh News, le nord de la province de Salaheddine a été le théâtre d’une opération des forces du bataillon 31 de mobilisation populaire dans la région d’al-Asmada, dans la banlieue nord de Baïji, contre les cellules dormantes de Daech.

Les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) ont, ces derniers jours, réussi à identifier un siège d’éléments secrets de Daech et à enregistrer une quantité considérable d’équipements militaires et d’armes.