
تقي زاده
« Puissance constante 2025 » : les missiles de croisière iraniens Nassir, Qadir et Qader détruisent des cibles
Dans le cadre de l’exercice Puissance constante 2025, les systèmes de missiles et les unités navales de la marine iranienne ont frappé et détruit avec succès leurs cibles de surface en mer en utilisant les missiles de croisière Qadir et Nassir, ainsi que le missile de croisière antinavire de moyenne portée Qader. Les trois missiles de croisière ont été tirés simultanément depuis le navire lance-missiles Genaveh et le destroyer Sabalan.
La marine iranienne a lancé, jeudi 21 août, un exercice naval majeur de missiles de deux jours, baptisé Puissance constante 2025, dans le nord de l’océan Indien et la mer d’Oman.
Lors de principales phases de cet exercice militaire, différents types de missiles de croisière de différentes portées ont atteint avec succès leurs cibles dans le nord de l’océan Indien et la mer d’Oman, après avoir été tirés depuis des navires de surface de la marine.
À noter que Qader est un missile de croisière antinavire de moyenne portée, indétectable par radar, doté d’une puissance destructrice élevée et d’une précision de ciblage remarquable, conçu pour frapper les navires et les cibles côtières. Dévoilé en août 2011, il dispose d’une portée de 300 kilomètres et figure parmi les missiles les plus puissants et précis de la marine iranienne.
Qadir est également un missile de croisière antinavire longue portée, échappant aux radars, doté d’une puissance destructrice et d’une précision de ciblage élevée, destiné à attaquer les navires. Le missile Nassir présente les mêmes caractéristiques, mais il s’agit d’un missile de croisière à courte portée.
L’exercice implique un large éventail de capacités navales, notamment des navires de surface et sous-marins, des unités aériennes, des plateformes de missiles côtiers et maritimes, ainsi que des systèmes de guerre électronique.
Le porte-parole de l’exercice, l’amiral Abbas Hassani, a déclaré mercredi qu’une large gamme de missiles de croisière à guidage de précision, de courte, moyenne et longue portée, seraient testés pour frapper et détruire des cibles de surface.
L’exercice, a-t-il ajouté, a pour objectif de renforcer la préparation au combat, d’améliorer les capacités de planification et de commandement, et d’illustrer la capacité de dissuasion.
Téhéran : Les sanctions US contre les juges de la CPI sont une « complicité flagrante dans les crimes de guerre israéliens »
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé la décision des États-Unis d’imposer une nouvelle série de sanctions contre des membres de la Cour pénale internationale (CPI), estimant que la mesure atteste de la complicité de Washington avec le régime israélien dans la campagne militaire sanglante contre les Palestiniens.
« L’imposition par les États-Unis de sanctions à quatre autres juges de la CPI (de nationalités canadienne, sénégalaise, fidjienne et française) pour avoir traité les crimes atroces commis par Israël constitue non seulement une attaque sans précédent contre la justice, mais une complicité flagrante dans les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le génocide en Palestine », a écrit Esmaïl Baghaï dans un message publié jeudi sur son compte officiel sur la plateforme de médias sociaux X.
« Cette dernière attaque contre les juges de la CPI incarne un abus de pouvoir flagrant et accorde à Israël une impunité absolue, autorise le régime à commettre de nouvelles atrocités et met gravement en péril la paix et la sécurité internationales », a-t-il affirmé.
Selon Baghaï, une illégalité aussi flagrante met à nu la véritable essence de « l’ordre fondé sur des règles » : un cadre sans loi destiné à servir leurs caprices au mépris total de toute règle reconnue de droit international ou d’éthique humaine.
Les atrocités commises à Gaza marquent l’histoire par leur cruauté (Al-Houthi)
Le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, Abdelmalik al-Houthi a condamné les crimes israéliens contre les Gazaouis, soulignant que les atrocités commises à Gaza marquent l’histoire par leur cruauté.
Dans un discours télévisé, jeudi 21 août, le leader d’Ansarallah est revenu sur la situation catastrophique qui prévaut à Gaza, conséquence de la guerre et du blocus imposés par Israël.
« On estime que des centaines de personnes ont été tuées sous les bombardements ou à cause de la faim, et des milliers d’autres ont été blessées lors des attaques israéliennes au cours de cette semaine », a-t-il déploré.
« 250 000 enfants palestiniens sont confrontés à une mort imminente à cause de la malnutrition », a-t-il ajouté.
Selon le leader d’Ansarallah, l’ampleur des souffrances subies par la population de Gaza est inimaginable et les atrocités commises à Gaza marquent l’histoire par leur cruauté.
De même, le leader de la Résistance yéménite a dénoncé le bombardement des tentes des réfugiés palestiniens situées près de l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa.
Al-Houthi a également évoqué la mort tragique d’une fillette palestinienne, Amina Al-Mufti, tuée par un tir direct alors qu’elle allait chercher de l’eau dans le camp de réfugiés Jabalia, dans le nord de Gaza. « Ce crime met au grand jour la nature criminelle du régime israélien », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la Cisjordanie, al-Houthi a mis en garde contre le projet du régime israélien d’y construire de nouvelles colonies dans le but de couper le nord de cette région du centre et du sud et de séparer la ville de Qods de la Cisjordanie.
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Plus loin dans ses remarques, le leader d’Ansarallah a condamné les attaques continues des sionistes contre la mosquée Al-Aqsa et la profanation de ce lieu saint des musulmans. À l’occasion de l’anniversaire de l’incendie délibéré de cette mosquée, 21 août, il a mis en garde contre les tentatives d’Israël visant à expulser des Palestiniens et à établir le soi-disant « Grand Israël ».
L'Iran condamne la politique belliciste des États-Unis à l'égard du Venezuela
L’Iran a condamné les menaces des États-Unis d’utiliser la force contre la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale du Venezuela, mettant en garde contre les conséquences dangereuses de l’aventurisme de Washington pour la paix et la sécurité de la région des Caraïbes.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a publié une déclaration jeudi, quelques jours après que l’armée américaine a déployé trois destroyers lance-missiles et environ 4 000 militaires au large du Venezuela.
L’administration du président américain, Donald Trump, a également doublé à 50 millions de dollars la récompense pour l’arrestation du président vénézuélien, Nicolas Maduro, que les Américains accusent d’être l’un des plus grands « narcotrafiquants » du monde, une accusation rejetée par Caracas.
Dans sa déclaration, le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que les actions américaines, qui sont une continuation des politiques interventionnistes et illégales de Washington envers la nation vénézuélienne, violent la Charte des Nations unies qui interdit l’usage de la force ou des menaces contre des États indépendants, et indiquent le mépris de l’administration américaine pour les règles et normes fondamentales du droit international.
La déclaration a également mis en évidence les principes fondamentaux de la Charte des Nations unies, à savoir le respect du droit des nations à déterminer leur propre destin et l’interdiction du recours à la force contre des pays indépendants.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a également exprimé sa solidarité avec le peuple et le gouvernement vénézuéliens et a souligné la nécessité urgente pour le Conseil de sécurité et le secrétaire général de l’ONU de se préoccuper de la situation potentiellement dangereuse dans les Caraïbes.
La puissance de défense, principal bouclier de l'Iran contre les menaces
Le chef d’état-major des forces armées, le général de division Abdolrahim Moussavi, a souligné la nécessité de continuer à renforcer la puissance de défense et la force de dissuasion de l’Iran comme seul moyen de protéger le pays contre les menaces extérieures.
Dans un message envoyé ce jeudi au ministre de la Défense, le général de brigade Aziz Nassirzadeh, à l’occasion de la Journée nationale de l’industrie de défense, il a déclaré que les « réalisations remarquables et honorables » de l’industrie de défense iranienne au cours des dernières années – dont certaines ont été dévoilées lors de la résistance sacrée contre l’agression israélo-américaine en juin dernier – illustrent la fierté de la nation, sa foi inébranlable et son autosuffisance en matière militaire.
« Les événements dans la région et dans le monde, ainsi que les leçons à tirer de la guerre des 12 jours, montrent une fois de plus que la seule façon de protéger le pays des menaces étrangères est de maintenir la stratégie du renforcement de la puissance de défense, de la force de dissuasion et la modernisation des systèmes et des armements militaires en employant nos connaissances et les nouvelles technologies », a noté le général Moussavi.
Il a également loué les efforts du ministère de la Défense qui œuvre pour le développement de la puissance défensive de la République islamique d’Iran.
« L’Iran, un pôle régional de dissuasion »
Ce jeudi, le ministère iranien de la Défense a d’ailleurs publié une déclaration commémorant la Journée nationale de l’industrie de défense.
La conception et la production de diverses armes et équipements militaires adaptés aux besoins de défense ont renforcé l’autonomie du pays dans ce secteur. Son ascension vers les sommets de l’autonomie et de la force l’a transformé en « un pôle régional de puissance défensive et de dissuasion », lit-on dans le communiqué.
« La puissance étonnante des missiles iraniens, les contre-attaques de nos forces armées lors de la guerre des 12 jours ont fait comprendre à l’ennemi qu’il pourrait recevoir une gifle encore plus forte en cas d’un regain d’aventurisme ou d’une erreur de calcul dans la région. »
Personnalités politiques africaines: « La France est le vrai prédateur»
Après la récente réunion à la Maison-Blanche entre Donald Trump et les principaux dirigeants européens, le président Emmanuel Macron a accordé, mardi 19 août, une interview exclusive à TF1-LCI. Les propos du président français à l’encontre de la Russie – qu’il a dépeinte comme « un prédateur, un ogre à nos portes » – ont vivement fait réagir des personnalités politiques africaines, qui perçoivent dans ces accusations françaises un descriptif du comportement de Paris à l’égard de leur continent.
« C’est l’hôpital qui se moque de la charité », a réagi auprès de RT Serge Espoir Matomba, fondateur et Premier secrétaire du parti Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS), après la diffusion de l’interview d’Emmanuel Macron.
« Quand on sait ce que la France a fait en Afrique, quand on sait ce que la France a mené comme combats et dominations en Afrique, on a envie de se poser la question : “qui est le vrai prédateur ?” », a poursuivi cet homme politique et entrepreneur camerounais, renvoyant notamment à la lettre adressée cet été par Emmanuel Macron à son homologue camerounais Paul Biya.
Une lettre rendue publique mi-août, dans laquelle le locataire de l’Élysée reconnaît qu’« une guerre » a eu lieu au Cameroun entre 1955 et 1971 et au cours de laquelle « les autorités coloniales et l’armée française ont exercé plusieurs types de violences répressives dans certaines régions du pays ».
France : le soutien politique au mouvement «Bloquons Tout » s’élargit
Le soutien politique au mouvement « Bloquons tout » s’élargit. Après La France insoumise, ce sont désormais Les Écologistes et le Parti communiste français qui annoncent leur appui à la mobilisation prévue le 10 septembre, contre les mesures d’austérité envisagées par le gouvernement.
Par voie de plusieurs déclarations publiques ces derniers jours, les dirigeants de gauche ont exprimé leur volonté de participer à l’appel citoyen né sur les réseaux sociaux et qui invite à mettre le pays à l’arrêt dès le 10 septembre. La France insoumise, par un texte publié dans la Tribune Dimanche, avait été la première à appeler ses militants à « se mettre immédiatement au service des collectifs locaux » porteurs du mouvement.
Le mouvement « Bloquons tout » se structure autour d’une opposition frontale au projet de budget 2026 défendu par François Bayrou, qui prévoit 44 milliards d’euros d’économies. Plusieurs groupes citoyens dénoncent un plan jugé injuste, aggravant la précarité et s’attaquant aux services publics.
Selon Le Monde, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, a déclaré soutenir la mobilisation de la rentrée, tout en mettant en garde contre toute tentative de récupération partisane. Léa Balage El Mariky, porte-parole du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, estime que le 10 septembre pourrait être « le point de départ d’une mobilisation plus large ».
Du côté du Parti socialiste, une évolution semble aussi se dessiner, selon le quotidien français. Si la direction n’a pas encore formellement appelé à participer à la journée du 10 septembre, le secrétaire général Pierre Jouvet a affirmé que « rien n’est à retenir » du projet de budget présenté par François Bayrou et que celui-ci mérite une « censure directe et immédiate ».
L'Iran et l'Égypte condamnent le plan israélien d'occupation de Gaza et déplacement des Gazaouis
L'Iran et l'Égypte ont fermement condamné les plans « illégaux et criminels » d'Israël visant à occuper militairement la ville de Gaza et à déplacer de force ses habitants.
Lors d'une conversation téléphonique mercredi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et son homologue égyptien, Badr Abdelatty, ont exprimé leur profonde inquiétude face à la poursuite du génocide à Gaza par le régime israélien.
Les deux ministres ont souligné l'importance de mettre fin immédiatement au génocide à Gaza et la nécessité d'envoyer de l'aide humanitaire aux habitants affamés du territoire assiégé.
Macron dénonce «des propos abjects» de Neyanyahu qui l'accuse de nourrir l’antisémitisme
Le bureau de la présidence française a vivement critiqué, mardi, les propos du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, selon lesquels la reconnaissance par Emmanuel Macron de l’État de Palestine encouragerait l’antisémitisme en France.
L’Élysée a qualifié ces accusations d’« abjectes » et « erronées ».
Dans un communiqué, le bureau de la présidence française a affirmé que la République protège et protégera toujours ses compatriotes de confession juive, ajoutant que la lettre envoyée par Netanyahu à Macron « ne restera pas sans réponse ».
« La période exige gravité et responsabilité, pas amalgames et manipulations », a encore indiqué l'Élysée.
Pour la Russie, l’activation du mécanisme de « snapback » par les États Européens est fondamentalement illégale
Un haut diplomate russe a catégoriquement rejeté la tentative du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne d’invoquer le mécanisme de « snapback » prévu par la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui avait entériné l’accord nucléaire de 2015 entre l’Iran et les grandes puissances, dont le trio européen.
Mikhaïl Oulianov, représentant permanent de la Fédération de Russie auprès des organisations internationales à Vienne, a exprimé cette position mercredi sur X (anciennement Twitter).
Il a rappelé que les pays eux-mêmes avaient violé d’une manière flagrante la résolution pendant longtemps, et qu'ils étaient donc juridiquement empêchés d'activer le mécanisme qui rétablit les sanctions du Conseil de sécurité contre la République islamique d'Iran.