تقي زاده

تقي زاده

« L’Iran et la Russie sont résolus à contrer les sanctions unilatérales des États-Unis. Par contre, les Européens n’ont pris aucune mesure pratique face aux sanctions anti-iraniennes de Washington », a fait savoir l’ambassadeur de Russie en Iran.

L’ambassadeur russe à Téhéran Levan Jagarian a souligné que l’Iran et la Russie, partageant de nombreux intérêts communs, sont tous les deux dans un même bateau. S’attardant sur le mécanisme européen après le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, il a souligné que rien de bon ne s’était passé et que les promesses des Européens n’ont pas été tenues.

« Ils auraient dû dévoiler leur paquet de mesures avant la restauration du deuxième train de sanctions US contre l’Iran, mais sans résultat. Lors des consultations avec la partie russe, les Européens ont annoncé avoir tenté de présenter un véhicule financier « Special Purpose Vehicle » (SPV), mais ils n’ont pas encore précisé de date pour son entrée en vigueur », a-t-il indiqué.    

 

La Russie a déclaré que son avion de combat furtif Su-57 serait équipé de missiles hypersoniques qui avec une porté de 1 200 milles et similaires au missile hypersonique Kinzhal, était (serait) capable d’atteindre une vitesse de Mach 10.

Conformément au programme d'armement de la Russie pour 2018-2027, les chasseurs russes de cinquième génération « Su-57 » seront équipés de missiles hypersoniques, capables de vaincre toutes les systèmes de défense antiaérienne américaine, a déclaré à TASS News une source de l'industrie de la défense russe.

Les missiles en question devront être une version plus petite du Kinzhal pour s’adapter au Su-57.

Un avion-espion américain a été repéré, ce samedi 8 décembre, près des frontières syriennes, en train de voler près des bases aérienne et navale de la Russie en Syrie.

Al-Masdar News a signalé que ce vol de reconnaissance avait eu lieu après que le ministère russe de la Défense a déclaré fin octobre que l’avion américain Poséidon 8 contrôlait manuellement les drones qui ont mené une attaque massive contre la base aérienne russe de Hmeimim, en Syrie.

Un avion américain de patrouille maritime et de lutte anti-sous-marine Poseidon P-8A a effectué un vol de reconnaissance près de la côte syrienne où se trouvent la base aérienne Hmeimim des Forces aérospatiales russes et la base de la marine russe à Tartous, selon l’IntelSky.

L’avion portant le numéro 168848 a quitté vendredi la base aérienne de Sigonella en Sicile et a survolé pendant plus de trois heures les eaux internationales de la Méditerranée orientale, le long de la côte syrienne.

 

 

Israël est prêt à élargir son action contre les tunnels du Hezbollah, quitte à passer « de l’autre côté de la frontière » si cela s’avère nécessaire, a affirmé vendredi le ministre israélien des Renseignements, Yisraël Katz, alors que l’armée israélienne poursuivait son opération à la frontière avec le Liban, lancée mardi.

« Si nous pensons que pour contrecarrer les tunnels, nous avons besoin d’opérer de l’autre côté (au Liban, ndlr), alors nous opérerons de l’autre côté de la frontière », a estimé Katz à Radio Tel-Aviv.

Parallèlement et selon des informations rapportées par l’Agence nationale de l’information (ANI, officielle) du Liban, deux des excavatrices utilisées par l’armée israélienne dans le cadre de son opération « Bouclier du Nord » ont franchi la ligne de démarcation technique proche de la ligne bleue, accompagnées d’une patrouille et de deux véhicules militaires. L’ANI rapporte qu’une de ces deux excavatrices est allée jusqu’à dépasser la ligne bleue de 100 mètres. Vers 17h, les travaux d’excavation se sont terminés et tous les véhicules se sont repliés vers le territoire israélien.

Israël avait lancé mardi une opération baptisée « Bouclier du nord » pour démanteler des tunnels d’attaque attribués au Hezbollah.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prétendu que le Hezbollah envisageait de faire passer par les tunnels des brigades entières pour « s’emparer d’une partie des territoires, procéder à des enlèvements et à l’assassinat des Israéliens ». Il a également tenté de faire croire que les tunnels du Hezbollah dans la bande de Gaza sont plus grands que ceux du Hamas, d’où peuvent circuler des voitures et des motos.

Par ailleurs, selon une autre dépêche, l’ambassadrice libanaise auprès des Nations unies, Amal Mudallali, a déposé une plainte auprès de cette institution, contre le piratage par Israël du réseau téléphonique de son pays dans le cadre de l’opération « Bouclier du Nord ».

Amal Mudallali au siège de l’ONU, le 25 janvier 2018. (Twitter)

Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations unies, Mudallali a déclaré que Beyrouth condamnait avec la plus grande fermeté la campagne politique et diplomatique menée par le régime sioniste.

Le Liban condamne en effet l’action de Benjamin Netanyahu qui a emmené jeudi dernier des diplomates basés en Israël à la frontière avec le Liban pour leur montrer les tunnels souterrains, les exhortant à condamner et à sanctionner le mouvement libanais pour ses « agissements agressifs ».

« Cette campagne est accompagnée par un certain nombre d’actes extrêmement graves, dont le plus récent est qu’Israël a violé le réseau de communication libanais en piratant le réseau téléphonique et en envoyant des messages enregistrés à des habitants du sud du village de Kafr Killa, les mettant en garde contre des explosions imminentes sur le territoire libanais susceptibles de mettre leur vie en danger », indique la lettre.

L’ambassadrice libanaise auprès des Nations unies a ensuite appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à « prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face à cette campagne systématique menée par Israël et aux violations persistantes de la souveraineté libanaise qui constituent une menace pour la sécurité et la stabilité de la région tout entière ».

Le président du Conseil des relations étrangères aux États-Unis, Richard N. Haass a fait allusion aux évolutions rapides en cours en Europe et à l'effondrement de la situation dans certains pays importants du Continent vert, qualifiant ces événements de « répétition de l'histoire ».

Selon l’agence de presse iranienne Fars, alors que certains pays européens font face à des protestations sociales notamment en France où la capitale est depuis quelques semaines le théâtre d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, le président du Conseil des relations étrangères américaines a publié un tweet dans lequel il a reconnu que l’Europe était devenue la région la plus instable au monde.

Les États-Unis menacent Israël d’un gel de ses transactions s’il se mettait à vendre des F-16 « optimisés » à la Croatie. 

Israël et la Croatie ont convenu en effet d’un accord d’armement, d’un montant de 500 millions de dollars, pour la vente d’avions de combat F-16 fabriqués aux États-Unis, mais rénovés et modernisés par Israël.

L’affaire n’est pas allée sans provoquer la colère des États-Unis qui, eux aussi, « se battaient pour remporter “cet appel d’offres”. ».

Ankara demande à Washington de renoncer aux postes d’observation en Syrie alors que le représentant spécial américain pour la Syrie, James Jeffrey, tente de persuader les autorités turques de l’utilité de leur mise en place. 

Jeffrey était à Ankara vendredi pour la troisième réunion du groupe de travail turco-américain sur la Syrie, au cours de laquelle les deux « alliés » sont convenus d’accélérer « d’ici la fin de l’année » la mise en œuvre de la feuille de route sur Manbij, une région du nord de la Syrie contrôlée par les YPG et où se trouvent des soldats américains. Jeffrey s’est entretenu avec le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar ainsi qu’avec les responsables du Renseignement turc.

Le représentant spécial américain pour la Syrie, James Jeffrey.

Le ministre turc de la Défense avait déjà vivement critiqué le 24 novembre la mise en place de ces postes d’observation à l’Est de l’Euphrate, annoncée quelques jours auparavant par Washington, qui visent à rassurer la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), épine dorsale des Forces démocratiques syriennes (FDS).

Interrogé par les journalistes, James Jeffrey a souligné le renforcement des relations turco-américaines en vue de résoudre la crise en Syrie en affirmant que « le soutien des USA aux Kurdes syriens est tactique et provisoire ».

Il a assuré que le modèle suivi à Manbij avec la Turquie peut être un modèle qui pourrait apporter la paix dans l’ensemble de la Syrie.

Quant à l’instauration des postes d’observation à l’est de l’Euphrate, elle « a pour objectif de garantir la sécurité dans la région, y compris celle de la Turquie. Le but est d’empêcher les tirs de harcèlement en direction de la Turquie », a-t-il indiqué.

Les médias proches du Parti de la justice et du développement (AKP) ont vivement critiqué cette initiative des États-Unis et réaffirmé que le général Hulusi Akar avait exigé, lors d’un entretien houleux avec James Jeffrey, l’arrêt immédiat de ce projet qui est en cours de réalisation. 

En outre, un groupe d’étudiants nationalistes turcs se sont rassemblés devant le ministère des Affaires étrangères de leur pays en signe de protestation contre le soutien des USA aux milices kurdes qui opèrent dans le nord de la Syrie et pour dénoncer aussi la visite de James Jeffrey en Turquie.

Sous l'impulsion de l'ambassadrice américaine sortante, Nikki Haley, l'Assemblée générale de l'ONU est appelée jeudi à voter une résolution condamnant les tirs de roquettes vers Israël du mouvement islamiste palestinien Hamas, sans garantie toutefois qu'une majorité suffisante permettra son adoption.
Si le texte est approuvé, il s'agira de la première condamnation par l'ONU du Hamas, une organisation qui dirige la bande de Gaza depuis 2007. Pour son projet, la diplomate américaine a obtenu, après un léger ajout de langage, un rare soutien unanime de l'Union européenne.

Le vote est prévu à partir de 20H00 GMT. Des manoeuvres pourraient toutefois enrayer l'un des derniers faits d'armes à l'ONU de Nikki Haley qui a récemment annoncé quitter ses fonctions en fin d'année.

Ce serait alors "perdant-perdant" pour tout le monde, résume sous couvert d'anonymat un spécialiste du dossier.

Selon des diplomates, Nikki Haley, soutien inconditionnel d'Israël, semble avoir fait de cette condamnation du Hamas "une affaire très personnelle". "Elle veut partir (de l'ONU) avec quelque chose", estime l'un d'eux.

"Personne à Washington ne lui demandait d'adopter une résolution sur le sujet", ajoute un autre diplomate. "Le consensus actuel (là-bas) est plutôt de considérer que les Nations unies ne servent à rien et que ce n'est pas une condamnation de l'Assemblée générale qui va résoudre le problème".


- "Bazar" -

Lors des négociations, l'Union européenne qui réclamait le rappel des paramètres de paix ,solution à deux Etats, frontières de 1967, Al-Qods (Jérusalem)..., n'a pu obtenir que l'ajout dans le texte d'une vague mention espérant une solution s'appuyant sur "les résolutions pertinentes de l'ONU" mais sans préciser lesquelles.

Alors que les Palestiniens entendaient mardi amender le texte pour détailler ces résolutions - en incluant notamment celles sur la fin de l'occupation israélienne, le statut d'Al-Qods (Jérusalem-Est) ou la solution de deux Etats dans les frontières reconnues en 1967 -, les Européens ont réussi mercredi à les convaincre de prévoir une résolution séparée, selon des diplomates.
 
En échange, l'Union européenne s'est engagée à la soutenir comme elle a promis de le faire pour le texte américain, a-t-on précisé de mêmes sources.

Pour les Palestiniens, relève un diplomate, vouloir l'adoption d'un amendement à un texte pour ensuite tenter de faire échouer l'approbation de ce dernier était une stratégie "un peu tortueuse".

Car les Palestiniens pourraient réclamer une majorité des deux tiers pour que le texte de Nikki Haley soit considéré comme adopté. Cette règle des deux tiers supplante celle de la majorité simple dès lors que le sujet est jugé "important".

Pour les Américains, ce n'est "pas génial" non plus, poursuit la même source diplomatique. Avec la règle des deux tiers, ils risquent de ne pas avoir de majorité, même s'ils pourraient toujours "crier victoire" en soulignant avoir une majorité de pays en leur faveur.

"Sur le fond, tout cela est très peu lisible", déplore le spécialiste du dossier en parlant de "bazar".

Cerise sur le gâteau de la complexité, une lettre inédite du chef du Hamas, Ismail Haniya, à la présidence de l'Assemblée générale de l'ONU pour se plaindre de la démarche américaine, n'est jamais arrivée à destination.

Remise le 28 novembre au représentant de l'ONU à Gaza, la missive a été transmise comme le veut la procédure au seul pouvoir légitime reconnu par les Nations unies, à savoir l'Autorité palestinienne. Cette dernière l'a toujours en mains, selon une source onusienne.
Les sanctions américaines "injustes" contre l'Iran relèvent du "terrorisme économique", a affirmé samedi le président Hassan Rohani lors d'une conférence régionale à Téhéran.
"Les sanctions américaines injustes et illégales contre (...) l'Iran constituent un exemple clair de terrorisme", a déclaré M. Rohani dont le discours était retransmis à la télévision.
 
Le président iranien s'exprimait lors d'une conférence sur la lutte contre le "terrorisme" à laquelle participent les présidents des parlements d'Afghanistan, de Chine, du Pakistan, de Russie et de Turquie.

"Le terrorisme économique vise à créer la panique dans l'économie d'un pays et à faire peur à d'autres Etats" pour les empêcher d'investir dans le pays visé par les sanctions, a ajouté M. Rohani.

"Nous faisons face à un assaut global qui ne menace pas seulement notre indépendance et notre identité mais aussi qui cherche à rompre nos relations de longue date" avec d'autres pays, a-t-il dit encore.

Les Etats-Unis, ennemis de l'Iran, ont quitté unilatéralement en mai l'accord sur le nucléaire iranien, conclu en 2015 à Vienne entre Téhéran et plusieurs grandes puissances.

L'administration de Donald Trump a par la suite rétabli des sanctions américaines, notamment contre le secteur énergétique.

Le respect iranien de l'accord nucléaire signé entre l'Iran et les six puissances mondiales dont les Etats-Unis est toujours déclaré par l'AIEA.
Une exposition de photos s'est tenue à Istanbul en Turquie, sur "La vie à Qods" avec pour but de présenter les divers aspects de la vie dans cette ville. 
Cette exposition d’une semaine, a été inaugurée le 6 décembre 2018, et a reçu un accueil chaleureux du public et notamment du public arabe. 

Cette exposition qui vise à présenter les aspects de la vie dans la ville de Qods, montre les œuvres de 50 photographes de Qods, notamment Ata Jaber, Ayad Tawil, Mohammad Dewik, Fayaz Abou Mileh et Mostafa Kharuf, est située à la salle « Jamal Rashid Rey » du quartier Shishli d’Istanbul, sous la supervision du centre culturel Younes Amré et de la municipalité d'Istanbul. 

Selon les organisateurs de l'exposition, les photos présentées décrivent les aspects religieux, sociaux, politiques, culturels, économiques et humains de la ville de Qods.

Raha Ourmoumju, responsable du centre culturel « Younis Amre » à Qods, a déclaré que la ville de Qods avait une importance pour tous car elle est la capitale de la Palestine et du monde de l’islam, et que musulmans et chrétiens étaient tous victimes de l’occupation des sionistes. 

Ayad Al-Tawil, photographe, a déclaré que les photos avaient été prises entre 2012 et 2018. 

برگزاری نمایشگاه عکس «زندگی در قدس» در استانبول

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