تقي زاده
Les exportations françaises de blé affectées par la crise diplomatique entre Paris et Alger
La tourmente diplomatique entre la France et l'Algérie s’étend désormais au secteur économique et aux échanges commerciaux, avec la perte d’un marché d’exportation de blé français vers le pays maghrébin, causant un sérieux revers économique au secteur agroalimentaire, selon un rapport de la Commission des affaires économiques.
Un rapport enregistré à la présidence de l’Assemblée nationale française le 5 novembre, établi par la Commission des affaires économiques, a indiqué la perte d’un marché d’exportation de blé français tendre vers l’Algérie, estimé à une moyenne de 5 millions de tonnes de blé par an depuis 2018.
La « fermeture totale » des importations algériennes de cette denrée en 2023 et 2024, qui « représentait 50 % de nos exportations de blé il y a encore six ans », indique le rapport, démontre que « les tensions géopolitiques et la recomposition des marchés imposent aux exportateurs français d’explorer de nouveaux marchés, pour lesquels le risque est peu maîtrisé ».
L'armée israélienne attaque plusieurs villes en Cisjordanie simultanément aux massacres de Gaza
Les forces israéliennes ont attaqué les colonies d’Al-Yalamoun, Deir Abu Daif, Umm al-Toot, Al-Tayba et Jalboun, situées à l’est et à l’ouest de Jénine, en Cisjordanie. Parallèlement, plusieurs Palestiniens ont été tués ou blessés lors des attaques menées par les forces d’occupation dans la bande de Gaza.
Une unité de l’armée d’occupation israélienne a attaqué la ville d’Al-Bireh en Cisjordanie et s’est déployée autour de l’hôpital du Croissant-Rouge palestinien et du bâtiment municipal de la ville.
Lors de l’attaque, les forces d’occupation ont ouvert le feu et lancé des grenades assourdissantes. Aucun blessé ni aucune arrestation n’ont été signalés pour le moment.
À Qods occupée, les forces d’occupation sionistes parties du point de contrôle de Qalandiya avec plusieurs véhicules militaires, ont attaqué la ville de Kafr Aqab, dans le nord. Au cours de cet assaut, les occupants ont tiré à balles réelles sur les gens et lancé des grenades assourdissantes.
Les États-Unis s’isolent de plus en plus (ministre colombienne des Affaires étrangères)
La ministre colombienne des Affaires étrangères, Rosa Villavicencio, a condamné les offensives militaires américaines dans les Caraïbes, mettant l’accent sur le fait que les États-Unis s’isolent de plus en plus.
« Tandis que les peuples de la région s’unissent, l’administration américaine se trouve de plus en plus isolée. C’est une interprétation claire de ce qui se passe ici », a-t-elle déclaré, vendredi 7 novembre, lors d’une interview exclusive accordée à la chaîne Blu Radio.
Lors de cette interview, elle a évoqué le sommet des pays membres de la Communauté des États latino-américains et caraïbes (CELAC) et l’Union européenne (UE), qui se tient du 7 à 10 novembre à Santa Marta, en Colombie.
Dans la foulée, la cheffe de la diplomatie colombienne a souligné que cet événement envoie un message fort d’unité contre l’impérialisme et les interventions unilatérales des États-Unis.
« Le fait que nous soyons réunis ici, avec tant d’acteurs issus non seulement des gouvernements, mais aussi de la société civile, des universitaires, des jeunes et des femmes, constitue un message fort, car l’idée dominante était que cela n’arriverait pas et que ce serait un échec », a-t-elle affirmé, estimant que c’est tout le contraire qui se produit.
En outre, elle a fait part de nombreux défis avec lesquels la Colombie est aux prises, tout en précisant que le pays est en mesure de les surmonter. Selon ses termes, ces épreuves renforceront la cohésion nationale.
Ailleurs dans ses remarques, Rosa Villavicencio a affirmé que le président colombien, Gustavo Petro, envisage de se rendre à New York, en janvier 2026 afin de participer aux réunions du Conseil de sécurité des Nations unies, et ce, malgré l’intensification des tensions avec les États-Unis.
La Russie travaille à un possible test nucléaire sur ordre de Poutine (Lavrov)
Samedi 8 novembre, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que la Russie travaille à un possible test nucléaire sur ordre donné la semaine dernière par le président russe Vladimir Poutine, a rapporté l’agence de presse russe TASS.
« Quant à l’instruction donnée par Vladimir Poutine lors de la réunion du conseil de sécurité du 5 novembre, il a été accepté de la mettre en œuvre et elle est en cours d’élaboration », a indiqué le chef de la diplomatie russe.
Cette évolution tombe après que le président américain Donald Trump a annoncé le jeudi 30 octobre, que Washington allait reprendre ses essais nucléaires.
« En raison des programmes d’essais menés par d’autres pays, j’ai demandé au secrétaire à la Guerre de commencer à tester nos armes nucléaires sur un pied d’égalité », a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.
Le Yémen a démantelé un vaste réseau d’espionnage conjoint des Etats-Unis, d’Israël et de l’Arabie saoudite
Les services de sécurité yéménites ont découvert et neutralisé un réseau d’espionnage travaillant pour les services de renseignement américain, israélien et saoudien.
Le ministère yéménite de l’Intérieur a annoncé samedi par communiqué le démantèlement, au terme d’une vaste opération de sécurité baptisée « Leur complot n’aboutira à rien », d’un réseau d’espionnage affilié à une chambre d’opérations conjointe de l’agence de renseignement américaine (CIA), le Mossad israélien et l’agence de renseignements d’Arabie saoudite.
Le communiqué indique que le « centre d’opérations » de ce réseau était basé en Arabie saoudite, d’où il coordonnait plusieurs cellules autonomes opérant sur le territoire yéménite. Ces cellules auraient reçu un équipement de surveillance avancé et bénéficié de formations dispensées par des officiers américains, israéliens et saoudiens.
Cet important acquis en matière de sécurité a été réalisé à la suite d’une opération d’enquête, de surveillance et d’observations ; une action qui a permis de déjouer les plans de l’ennemi et leurs méthodes opérationnelles.
D’après le communiqué, les agents d’espionnage collectaient des informations sur des infrastructures sensibles, notamment des sites de production d’armes, des bases militaires et des zones de lancement de missiles balistiques et de drones. Ces espions suivaient également des responsables politiques et militaires yéménites, indique le texte.
« La création d’une chambre d’opérations conjointe et le recrutement de plusieurs espions dans le contexte de l’intensification des agressions de l’ennemi contre le Yémen visaient à entraver le soutien à Gaza », précise le communiqué.
Les pays de l’AES accéléreront la création d'une armée conjointe
Les ministres de la Défense du Burkina Faso, du Niger et du Mali rendront opérationnelle la Force unifiée de l’AES dans les plus brefs délais pour se doter d’une force régionale autonome capable de contrer la menace terroriste du JNIM et de Daech au Sahel.
À l’issue de la rencontre tenue le 7 novembre entre le président nigérien Abdourahamane Tiani et les ministres de la Défense des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) à Niamey, la décision a été prise de finaliser la création de la Force unifiée, dont la mission est de renforcer la coopération militaire entre ces trois pays alliés, rapporte l’agence de presse africaine (APA).
Les ministres de la Défense du Mali Sadio Camara, du Burkina Faso Célestin Simporé et du Niger Salifou Mody ont fait part de leur décision de passer à la vitesse supérieure pour rendre opérationnelle la Force unifiée de l’AES.
La normalisation des relations avec le régime israélien est hors de question (Nabih Berri)
Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a déclaré que la normalisation des relations diplomatiques entre le Liban et le régime d’occupation d’Israël n’est pas même sujette à discussion.
« Ceux qui envisagent la normalisation doivent comprendre que cela est impossible. Je reste engagé envers ma position concernant le mécanisme de négociation ; un mécanisme qui inclut toutes les parties : le Liban, Israël, les États-Unis, la France et les Nations unies », a affirmé M. Berri dans une interview accordée au quotidien arabophone Asharq al-Awsat, basé à Londres.
Il a précisé que des experts civils pouvaient être consultés si nécessaire, comme cela avait été le cas lors de la délimitation de la « Ligne bleue » — ligne de démarcation séparant le Liban des territoires occupés par Israël et du plateau stratégique du Golan — en mai 2000.
M. Berri a mis l’accent sur le fait qu’« aucune menace ni frappe aérienne israélienne ne parviendra à modifier notre position ».
Les remarques du président du Parlement libanais ont été formulées alors que le mouvement de résistance Hezbollah a appelé jeudi à une unité nationale afin de faire face aux violations israéliennes dans le sud du Liban, rejetant fermement toute négociation politique avec Tel-Aviv.
France : une députée réclame la libération des militants pro-palestiniens
Quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue après les incidents survenus, jeudi 6 novembre au soir, à la Philharmonie de Paris, lors du concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël dirigé par Lahav Shani.
Des militants pro-palestiniens ont interrompu à plusieurs reprises la représentation, dénonçant la présence en France d’un ensemble étroitement lié au régime israélien en pleine guerre contre Gaza. Des fumigènes ont été allumés dans la salle, provoquant trois interruptions successives du concert.
Selon plusieurs sources concordantes, des spectateurs se sont interposés, entraînant quelques tensions avant que les activistes pro-palestiniens ne soient évacués. Le parquet de Paris a confirmé la mise en garde à vue de quatre personnes.
Des milliers de Téhéranais ont assisté à l’inauguration d’une statue incarnant la fierté nationale
Des milliers de Téhéranais ont assisté à une cérémonie spéciale pour dévoiler une statue symbolisant la force, l'unité et l'identité nationale du pays.
La statue « À genoux devant l’Iran » a été dévoilée vendredi soir sur la place Enqelab, à Téhéran, en présence du maire, de responsables municipaux, d’artistes et de citoyens, transformant la place en un lieu de rassemblement culturel et artistique animé.
Durant la cérémonie, une musique héroïque a résonné et les participants ont agité des drapeaux iraniens, témoignant d'un esprit de fierté et de solidarité nationale.
La présence de familles, de jeunes et d’artistes et de chanteurs de renom tels que Parvaz Homay, Mostafa Ragheb et Garsha Rezaï a conféré à l’événement une atmosphère unique.
L’inauguration a révélé une sculpture saisissante illustrant la fermeté de l’Iran face à ses ennemis. Cette œuvre symbolique retrace des siècles de résistance et de dignité iraniennes.
Les aveux publics de Trump prouvent le rôle direct de Washington dans l’agression israélienne contre l’Iran
Les aveux publics du président américain, Donald Trump, mettent au grand jour l’implication directe de Washington dans l’agression israélienne contre l’Iran en juin, a déclaré le représentant permanent de l’Iran auprès de l’ONU, qui tient les deux parties pleinement responsables des morts de civils, des destructions massives et des attaques contre des sites nucléaires protégés pendant la guerre des 12 jours.
Reconnaissant une nouvelle fois le rôle des États-Unis dans la guerre des 12 jours, Trump a déclaré, jeudi 6 novembre, aux journalistes : « Israël a attaqué en premier. Cette attaque a été très, très puissante. J’en étais pleinement responsable. »
Le représentant permanent de l’Iran auprès des Nations Unies, Amir Saïd Iravani, a adressé, vendredi 7 novembre, une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU, indiquant que les propos de Trump fournit des « preuves claires et irréfutables » de la responsabilité des États-Unis en matière de gestion, d'orchestration et de commandement des attaques qui ont tué de nombreux commandants militaires de haut rang, des scientifiques nucléaires et des civils en Iran.



















