
تقي زاده
L'Iran condamne l'Australie pour avoir expulsé son ambassadeur et met en garde contre des contre-mesures
L’Iran a fermement condamné la récente décision de l’Australie d’expulser son ambassadeur, affirmant que cette décision « injustifiée » est contraire aux normes traditionnelles des relations diplomatiques entre les deux pays.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a fait ces remarques dans un communiqué publié mardi, après que Canberra a décidé d’expulser l’ambassadeur de Téhéran à la suite des allégations d’attaques contre des sites juifs.
« Le ministère des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran considère avec regret que la demande du gouvernement australien visant l’ambassadeur et plusieurs diplomates iraniens de quitter le pays est injustifiée et contraire à la tradition des relations diplomatiques entre les deux pays », a-t-il déclaré.
Le ministère a également rejeté les allégations selon lesquelles la République islamique d'Iran serait à l’origine de deux « attaques antisémites » en Australie, s’engageant à prendre les mesures réciproques appropriées.
Vers la partition de la Syrie ? Le régime israélien souffle sur les braises
Dans le cadre de la poursuite des agressions et ingérences du régime sioniste, le conseiller au Conseil de sécurité intérieur de l’entité israélienne, Anan Wahabi, a prétendu que le processus de sécession de la province de Soueïda dans le sud de la Syrie a déjà commencé.
À l’antenne de i24News, ce mercredi 27 août, Anan Wahabi a lancé que toute séparation nécessite « un soutien, une reconnaissance internationale ainsi qu’un cheminement vers l’indépendance », avançant que Soueïda avait déjà franchi la première étape de ce processus.
En faisant référence à ce qu’il a qualifié d’« attaque barbare » dans le sud de la Syrie, le responsable israélien a déclaré que tous les dirigeants de cette région savent que la Syrie ne reviendra jamais ce qu’elle était.
L'entrée des inspecteurs de l'AIEA en Iran a été décidée par le Conseil suprême de sécurité nationale
Le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé mercredi que le Conseil suprême de sécurité nationale a autorisé les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à effectuer des visites de contrôle au pays pour le remplacement du combustible à la centrale de Bouchehr, précisant que ce retour ne signifie pas une reprise totale de la coopération dans la mesure où aucun accord définitif n’a été conclu.
« Aucun texte définitif n’a encore été approuvé concernant le nouveau cadre de coopération avec l’AIEA et des échanges sont en cours », a affirmé Abbas Araghchi.
Le chef de la diplomatie iranienne a évoqué les commentaires des responsables de l’AIEA concernant l’entrée des inspecteurs de l’agence en Iran : « La loi approuvée par le Parlement a rapporté la coopération avec l’Agence à la décision du Conseil suprême de sécurité nationale. Par conséquent, conformément à la loi, toutes les demandes de l’Agence sont soumises au Conseil suprême de sécurité nationale avant leur approbation. »
« Des décisions ont maintenant été prises concernant le remplacement du combustible de la centrale de Bouchehr, qui doit être fait sous la surveillance des inspecteurs de l’AIEA. Tout type de coopération se fera dans le cadre de la loi parlementaire qui sert les intérêts de la nation iranienne. »
Concernant l’objet de la réunion d’aujourd’hui avec les membres de la Commission de sécurité nationale et de politique étrangère du Parlement, M. Araghchi a fait savoir : « Aujourd’hui, il y a eu un bon échange au sujet de l’accord entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, des négociations nucléaires avec les Européens, des négociations avec l’Agence, du snapback et sa prolongation ; les députés ont fourni des commentaires utiles. »
La Russie présente un projet de résolution au Conseil de sécurité pour empêcher l'activation du snapback
La Russie a présenté un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU pour empêcher l'activation du mécanisme dit de « snapback » qui rétablirait les sanctions du Conseil contre l'Iran.
S’exprimant mardi devant les journalistes, le premier représentant permanent adjoint de la Russie auprès des Nations Unies, Dmitri Polyanski, a déclaré : « Cette proposition vise à proroger la résolution 2231. »
Le trio européen composé du Royaume-Uni, de la France et de l'Allemagne – alliés des États-Unis dans le cadre de l'accord nucléaire de 2015 entre l'Iran et les autres pays – semble ressentir l’urgence d'activer le mécanisme dit de « snapback » qui rétablirait les sanctions du Conseil contre l'Iran alors que la résolution 2231 approche de sa date d’expiration, le 18 octobre.
«Pur réflexe colonial»: l'envoyé de Trump critiqué pour ses propos racistes à l'encontre des journalistes libanais
Les insultes racistes proférées par un envoyé régional américain à l’encontre de journalistes libanais ont suscité un déluge de critiques de la part de nombreux internautes, notamment des militants anticoloniaux et des personnalités libanaises de premier plan.
Tom Barrack, envoyé spécial du président américain Donald Trump pour la Syrie et ambassadeur en Turquie, a provoqué, mardi 26 août, une vague d’indignation après avoir demandé aux journalistes, qui tentaient de lui poser des questions lors d’une conférence de presse à Beyrouth, de « se taire » et de cesser d’être « bestiaux ».
« Taisez-vous un instant… au moment où la situation deviendra chaotique, bestiale, nous partirons », a-t-il dit. « Agissez de manière civilisée ».
Le responsable a prétendu que la situation en Asie de l'Ouest — où les agressions israéliennes et américaines ont causé la mort de centaines de personnes et semé un chaos généralisé — résultait de l'attitude "bestiale" qu’il avait également imputait aux journalistes.
Emmanuel Macron exhorte Benjamin Netanyahu à sortir de sa «fuite en avant meurtrière» à Gaza
Emmanuel Macron estime que les « accusations d'inaction » portées par Benjamin Netanyahu envers la France en matière de lutte contre l'antisémitisme constituent une « offense » pour le pays « tout entier ».
Le président français appelle le Premier ministre israélien à sortir de sa « fuite en avant meurtrière » à Gaza et à « cesser l'illégale et injustifiable recolonisation de la Cisjordanie ».
En effet, Macron a répliqué mardi au Premier ministre israélien, affirmant qu'il a « offensé la France toute entière » en l'accusant d'« inaction » en matière de lutte contre l'antisémitisme.
« Ces accusations d'inaction face à un fléau que nous combattons de toutes nos forces sont inacceptables et offensent la France toute entière », écrit Emmanuel Macron dans une lettre rendue publique par Le Monde. Le président français estime que cette lutte « ne saurait être un sujet d'instrumentalisation ».
Layalatul-Mabitte
e du mois Rabiol Awal, nous commémorons un événement majeur de l'histoire de l'islam. L'événement de Laylatul-Mabitte
C'était l'époque où le Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut) s'apprêtait à émigrer de La Mecque à Médine. Ses ennemis avaient encerclé sa maison, déterminés à le piéger.
Cette nuit-là, un événement extraordinaire se produisit : le jeune Ali ibn Abi Talib (sur lui la paix et le salut) décida de s'allonger sur le lit du Prophète, risquant sa vie pour le protéger. C'était un acte de soumission totale, un sacrifice que Dieu Tout-Puissant a choisi d'immortaliser dans le Coran :
« Parmi les hommes, il en est qui vendent leur vie pour obtenir l'agrément de Dieu. Et Dieu est Miséricordieux envers Ses serviteurs. » (Sourate Al-Baqarah, 2:207).
Cette scène nous enseigne qu'un sacrifice sincère pour Dieu ne s'oublie jamais. La pureté d'intention et l'esprit de martyre d'Ali (sur lui la paix et le salut) deviennent un guide pour chaque croyant sur le chemin de la foi.
Pourquoi l'Imam Al-Hasan (paix sur lui) n'a-t-il pas agi comme l'Imam Al-Husayn (paix sur lui) ?
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#Question : Pourquoi l'Imam Al-Hasan (paix sur lui) n'a-t-il pas agi comme l'Imam Al-Husayn (paix sur lui) ?
Certaines personnes comparent les actions de l'Imam Al-Hasan (paix sur lui) qui a conclu un accord de paix avec Muawiya, et celles de l'Imam Al-Hussein (paix sur lui) qui a refusé de conclure un accord avec Yazid. Elles se demandent : si le traité était la bonne option, pourquoi l'Imam Al-Hussein (paix sur lui) n'a-t-il pas accepté de négocier avec Yazid ? Et si le refus du traité était la bonne option, pourquoi l'Imam Al-Hasan (paix sur lui) a-t-il conclu un accord avec Muawiya ?
1. Si nous croyons que les deux Imams, Al-Hasan et Al-Husayn (paix sur eux), sont infaillibles, nous devons accepter que ce qu'ils ont fait est correct, même si nous ne comprenons pas la sagesse ou l'intérêt derrière leurs actions.
2. Les circonstances entourant l'Imam Al-Hasan (paix sur lui) étaient complètement différentes de celles entourant l'Imam Al-Husayn (paix sur lui) ; il n'est donc pas approprié de faire une comparaison entre les deux. Parmi Les gens considéraient Muawiya comme un compagnon du Prophète(sawas), et il n'y avait pas de justification pour refuser son autorité à leurs yeux, étant donné que Muawiya avait été gouverneur de la Syrie sous les califats d'Omar et d'Othman pendant deux décennies. En revanche, Yazid n'était pas considéré comme un compagnon, mais était connu pour sa débauche, ses péchés flagrants et son manque de scrupules. Son règne n'a pas bénéficié de la légitimité accordée par des figures comme Abdullah ibn Omar et Abdullah ibn Zubair.
Et d'après Najy al-Hadrami, qui a voyagé avec Ali (qu'Allah soit satisfait de lui) en tant que porteur de sa purification, lorsqu'ils sont passés près de Naynawa en route pour Siffin, Ali a dit : « Sois patient, Abu Abdullah, sois patient, Abu Abdullah, près de l'Euphrate. » Je lui ai demandé : « Qu'est-ce qui se passe ? » Il répondit : « Un jour, je suis entré voir le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui et sa famille) et je l’ai trouvé en larmes. J'ai dit : 'Ô Prophète d'Allah, quelqu'un t'a-t-il contrarié ? Pourquoi tes yeux sont-ils en larmes ?' Il a dit : 'Gabriel (paix sur lui) est venu me voir et m'a annoncé que Hussein serait tué près de l'Euphrate.' Il a ajouté : 'Souhaites-tu que je te laisse sentir la terre de son tombeau ?' J'ai dit : 'Oui.' Alors il a tendu la main, a pris une poignée de terre et me l'a donnée, et mes yeux ont immédiatement débordé de larmes. » (Majma' al-Zawa'id 9/187, al-Haythami a dit : « Rapporté par Ahmad, Abu Ya'la, al-Bazzar et al-Tabarani, et leurs transmetteurs sont fiables. »)
Ces deux hadiths et d'autres montrent clairement que le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui et sa famille) a approuvé et accepté leurs actions. Sinon, il leur aurait reproché leurs actes et les aurait avertis des conséquences.
Zyàrat du Saint Prophète (saww)
Zyàrat du Saint Prophète (saww) -
زِيَارةَِ سَيِّدِنا رسَُولَ اللَّهِ
Zyàrat du Saint Prophète Mohammad (s.a.w.w.)
Si tu te rends, avec la Volonté de Dieu Très-Elevé, à Médine, dans la ville du Prophète(s) alors fais la douche de la ziyârat. Et si tu veux entrer dans sa Mosquée, arrête-toi à la porte et demande l’autorisation d’entrer. Entre par la porte de [l’Ange] Gabriel et avance le pied droit au moment d’entrer. Ensuite dis 100 fois :
اللَّهُ أكَْبََرُ
Puis, tu pries deux raka‘ats en l’honneur de la mosquée puis tu passes dans la noble pièce [la tombe]. Quand tu y arrives, pose la main dessus, embrasse-la et dis :
As-salâmou ‘alayka yâ rasoûla-llâhi.
الَسَّلامُ عَلَيْكَ يَا رسَُولَ اللَّهِ
Que la Paix soit sur Toi, ô Messager de Dieu !
As-salâmou ‘alayka yâ nabiyya-llâhi.
الَسَّلامُ عَلَيْكَ يَا نَبِيَّ اللَّهِ
Que la Paix soit sur Toi, ô Prophète de Dieu !
As-salâmou ‘alayka yâ Mouham-mada bna ‘abdi-llâhi
.الَسَّلامُ عَلَيْكَ يَا مُحَمَّدَ بْنَ عَبْدِ اللَّهِ
Que la Paix soit sur Toi, ô Mohammed fils d’Abdallah !
As-salâmou ‘alayka yâ khâtama-n-nabiyyîna.
ا لَسَّلامُ عَلَيْكَ يَا خَاتَمَ النَّبِيِّينَ
Que la Paix soit sur Toi, ô Sceau des Prophètes !
أشَْهَدُ أنََّكَ قَدْ بَلَّغْتَ الرسَِّالَةَ وَأقََمْتَ الصَّلَاةَ وَآتَيْتَ الزَّكَاةَ
Ashhadou annaka qad ballaghta-r-risâlata, wa aqamta as-salâta, wa âtayta az-za-
kâta,J’atteste que tu as transmis le Message, que tu as fait tes prières, que tu as payé la Zakât,
وَ أمََرْتَ بِالْمَعْرُوفِ وَنَهَيْتَ عَنِ الْمُنْكَرِ وَعَبَدْتَ اللَّهَ مُخْلِصَاً حَتَّىأتََاكَ اليَقِينُ
wa amarta bi-l-ma‘roûfi wa nahayta ‘ani-l-mounkari, wa ‘abadta-llâha moukhlisann, hattâ atâka-l-yaqînou.
que tu as ordonné le bien et que tu as interdit le mal, et que tu as adoré Dieu avec loyauté jusqu’à ce que la certitude [la mort] t’ait atteint.
فَصَلَوَاتُ اللَّهِ عَلَيْكَ وَرَحْمَتُهُ وَعَلََى أهَْلِ بَيْتِكَ الطَّاهِرِينَ .
Fa-salawâtou-llâhi ‘alayka wa rahmatouhou wa ‘alâ ahli baytika at-tâhirîna.
Que les prières de Dieu soient sur toi ainsi que Sa Miséricorde, et sur les gens purs de ta maison.
Puis, arrête-toi au niveau du pilier avancé, sur le côté droit de la tombe, en face de la Qiblah, l’épaule gauche du côté de la tombe, et l’épaule droite du côté de la tribune, qui est l’endroit de la tête du Prophète(s) et dit :
أشَْهَدُ أنَْ لََا إلِهَ إلَِاَّ اللَّهُ وَحْدَهُ لََا شََرِيكَ لَهُ
Ashhadou an lâ ilâha illâ-llâhou, wahdahou lâ sharîka lahou.
J’atteste qu’il n’y a point de divinité autre que Dieu, uniquement Lui,
point d’associé à Lui.
Wa ashhadou anna Mouham-madann ‘abdouhou wa rasoûlouhou.
وَأشَْهَدُ أنََّ مُحَمَّداً عَبْدُهُ وَرسَُولُهُ
J’atteste que Mohammed est son serviteur, son Messager.
وَأشَْهَدُ أنََّكَ رسَُولُ اللَّهِ وَأنََّكَ مُحَمَّدُ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ
Wa ashhadou annaka rasoûlou Allâhi, wa annaka Mouhammadou bnou ‘abdi-llâhi. J’atteste que tu es le Messager de Dieu et que tu es Mohammed, le fils d’Abd-Allah.
وَأشَْهَدُ أنََّكَ قَدْ بَلَّغْتَ رسَِالَاتَِ رَبِّكَ وَنَصَحْتَ لأُمَّتِكَ وَجَاهَدْتَ فِِي سَبِيْلِ اللَّهِ حَتَّى أتََاكَ الْيَقِيْنُ بِالْحِكْمَةِ وَالْمَوْعِظَةِ الْحَسَنَةِ
Wa ashhadou annaka qad bal-laghta risâlâti rabbika, wa nasahta li-oummatika wa jâhad-ta fî sabîli-llâhi hattâ atâka-l-yaqînou, bil-hikmati wa-l-maw‘izhati-l-hasanati,
J’atteste que tu as transmis les messages de Ton Seigneur, que tu as conseillé ta communauté, que tu as combattu sur le chemin de Dieu, avec sagesse et bonnes exhortations, jusqu’à ce que la certitude [la mort] t’ait donné,
وَأدََّيْتَ الَّذِي عَلَيْكَ مِنَ الْحَقِّ وَأنََّكَ قَدْ رَؤُفْتَ بِالْمُؤْمِنِينَ
wa addayta-l-lazhî ‘alayka mina-l-haqqi wa annaka qad ra’oufta bi-l-mou’minîna
وَغَلُظْتَ عَلََى الْكَافِرِينَ
wa ghalouzhta ‘alâ-l-kâfirîna
que tu as accompli ton devoir et que tu as été bon avec les croyants et sévère avec les mécréants.
فَبَلَّغَ اللَّهُ بِكَ أفَْضَلَ شََرفَِ مَحَلِّ الْمُكَرمَِّينَ
Fa-ballagha-llâhou bika afzala sharafi mahalli-l-moukarramîna.
Alors Dieu t’a fait atteindre la plus noble place de ceux qui sont honorés.
الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي اسَْتَنْقَذَنَا بِكَ مِنَ الشِِّّركِْ وَالضَّلالَةِ
Al-hamdou li-llâhi al-lazhî astanqazhanâ bika mina-sh-shirki wa-z-zalâlati. Louange à Dieu qui nous a sauvés de l’associationnisme et de l’égarement grâce à toi !
اللَّهُمَّ فَاجْعَلْ صَلَوَاتِكَ وَصَلَوَاتِ مَلَائِكَتِكَ الْمُقَرَّبِينَ وَأنَْبِيَائِكَ الْمُرسَْلِينَ وَعِبَادِكَ الصَّالِحِينَ وَأهَْلِ السَّمََاوَاتِ وَالأَرضَِينَ
Allâhoumma, fa-j‘al salawâtika wa salawâti malâ’ikatika-l-mouqarrabîna wa anbiyâ’ika-l-moursalîna wa ‘ibâdika-s-sâlihîna wa ahli-s-samâwâti wa-l-arazîna, Mon Dieu, place Tes Prières et celles de Tes proches Anges, de Tes Prophètes Messagers, de Tes serviteurs purs, des habitants des cieux et des terres,
وَمَنْ سَبَّحَ لَكَ يَا ربََّ الْعَالَمِينَ مِنَ الأَوَّلِينَ وَالآخِرِينَ
wa man sabbaha laka, yâ rabba-l-‘âlamîna, mina-l-awwalîna wa-l-âkhirîna, et de tous ceux qui Te glorifient, ô Seigneur des mondes, des premiers aux derniers,
عَلََى مُحَمَّدٍ عَبْدِكَ وَرسَُولِكَ وَنَبِيِّكَ وَأمَِينِكَ وَنَجِيِّكَ وَحَبِيبِكَ وَصَفِيِّكَ وَخَاصَّتِكَ وَصَفْوَتِكَ وَخِيََرتَِكَ مِنْ خَلْقِكَ
‘alâ Mouhammadinn ‘abdika wa rasoûlika, wa nabiyyika, wa amînika, wa najiyyika, wa habîbika, wa safiyyika, wa khâssatika, wa safwatika, wa khiyaratika min khalqika.
sur Mohammed, Ton serviteur, Ton Messager, Ton Prophète, Ton Fidèle, Ton Confident, Ton Bien-Aimé, Ton Ami sincère, Ton Elite, Ton Elu, la meilleure de Tes créatures.
اللَّهُمَّ أعَْطِهِ الدَّرَجَةَ الرفَِّيعَةَ وَآتِهِ الْوَسِيلَةَ مِنَ الْجَنَّةِ وَابْعَثْهُ مَقَاماً مَحْمُوداً يَغْبِطُهُ بِهِ الأَوَّلُونَ وَالآخِرُونَ
Allâhoumma a‘tihi ad-darajata ar-rafî‘ata wa âtihi al-wasîlata mina-l-jannati wa ab‘aç-hou maqâmann mahmoûdann yagh-bitouhou bihi al-awwaloûna wa-lâkhiroûna.
Notre Dieu, donne-lui le degré élevé et accorde-lui le moyen (al-wasîlat) du Paradis, en-voie-lui une station élogieuse que les premiers et les derniers lui envient.
اللَّهُمَّ إنَِّكَ قُلْتَ : }وَلَوْ أنََّهُمْ إذِْ ظَلَمُوا أنَْفُسَهُمْ جَاؤُوكَ فَاسْتَغْفَرُوا اللَّهَ وَاسْتَغْفَرَ لَهُمْ الرسَُّولُ لَوَجَدُوا اللَّهَ تَوَّاباً رَحِيمَاً{
Allâhoumma innaka qoulta : wa law annahoum, izh zhalamoû anfousahoum, jâ’oûka fa-stagh-faroû-llâha wa-staghfara lahoum ar-rasoûlou, la-wajadoû-llâha taw-wâbann rahîmann.
Mon Dieu, Tu as dit : {Si ces gens qui se sont fait tort à eux-mêmes, venaient à toi en implorant le pardon de Dieu et que le Messager demandait le pardon pour eux, ils trouveraient Dieu revenant à eux et leur faisant miséricorde}(4 : 64).
وَ إنِِِّّي أتََيْتُكَ مُسْتَغْفِرا تَائِباً مِنْ ذُنُوبِِّي وَإنِِِّّي أتََوَجَّهُ بِكَ إلََِى اللَّهِ رَبِِّّي
Wa innî ataytouka, moustaghfirann tâ’ibann min zhounoûbî, wa innî atawajjahou .
وَ رَبِّكَ ليَغْفِرَ لِِي ذُنُوبًِِّي
bika ilâ-llâhi, rabbî wa rabbika, li-yaghfira lî zhounoûbî.
Et moi, je suis venu à toi, implorant le pardon, me repentant de mes péchés et par toi, je m’adresse à Dieu, mon Seigneur et Ton Seigneur pour qu’Il pardonne mes péchés.
Si tu as un besoin, alors place la tombe pure derrière tes épaules, face à la Qiblah, lève les mains et présente ton besoin. Il est plus apte à être satisfait avec la volonté de Dieu (Très-Elevé).
-Ibn Qûlaweh a rapporté, selon une chaîne de transmission considérée de Mohammed fils de Mas‘ûd qui dit : « J’ai vu l’Imam JafarJafar as-Sâdeq aboutir à la tombe du Prophète(s), poser la main dessus et dire :
أ سَألَُ اللَّهَ الَّذِي اجَتَبَاكَ وَ اخَتَاركََ وَ هَدَاكَ وَ هَدَى بِكَ أنَ يُصَلِِّّيَ علیک
As’alou-llâha al-lazhî ajtabâka wa akhtâraka wa hadâka wa hadâ bika an yousalliya ‘alayka.
Je demande à Dieu qui t’a préféré et choisi, qui t’a guidé et a guidé
[les autres] par toi, de prier sur toi.
Puis il(p) ajouta:
}إنَِّ اللَّهَ وَ مَلََأئِكَتَهُ يُصَلُّونَ عَلََى الَّنَبِيِّ يَا ايَُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا صَلُّوا عَلَيهِ وَ سَلِّمُوا تَسلِيمَاً{.
Inna-llâha wa mala’ikatahu yusallûna ‘alâ-n-nabiyyi, yâ ayyuhâ-l-ladhîna âmanû sallû ‘alayhi wa sallimû taslîmann.
{Oui ! Dieu et Ses Anges prient sur le Prophète, ô vous qui croyez, priez sur lui et saluez beaucoup.}(33 : 56)
-Sheikh [al-Kafa‘amî] dit in al-Misbâh : « Quand tu as fini l’invocation auprès de la tombe, va à la tribune, essuie-la de la main, accroche-toi aux deux piliers qui sont en bas. Essuie ton visage et tes yeux car en cela, il y a une guérison pour les yeux. Reste debout à cet endroit, loue Dieu, fais Son Eloge et demande ton besoin.
Car le Messager de Dieu(s) a dit : « Il y a entre ma tombe et ma tribune, un des jardins du Paradis et ma tribune est à une des portes du Paradis. »
Ensuite, tu vas à la station du Prophète(s) et tu y pries ce que tu veux. Multiplie les prières dans la Mosquée du Prophète car la prière en cet endroit équivaut à mille prières. Si tu entres dans la mosquée ou si tu en sors, prie sur le Prophète(s). Prie dans la maison de Fâtimah(p) et va dans la station de
Gabriel(p) qui est au-dessous de la gouttière, qui était l’endroit où il(p) demandait l’autorisation au Messager de Dieu(s) et dis
: أسَْألَُكَ أيَْ جَوَادُ ، أيَْ كَرِيمُ، أيَْ قَرِيبُ ، أيَْ بَعِيدُ ، أنَْ تَردَُّ عَلَِّيَّنِعْمَتَكَ
As’alouka ay jawâdou, ay karîmou, ay qarîbou, ay ba‘îdou, an taroudda ‘alayya ni‘mataka.
Je te demande, ô plein de Largesse, ô Très-Généreux, ô Très-Proche, ô Très-Loin, de me renvoyer Tes Bienfaits.
Trump et l’Ukraine: les Européens entre humiliation et impuissance
Par Ghorbanali Khodabandeh
Les rencontres s’enchaînent à un rythme effréné sur la guerre en Ukraine. Dans la foulée du sommet Trump-Poutine en Alaska, Zelensky fut convoqué à la Maison Blanche avec les dirigeants européens, eux-mêmes encadrés par le secrétaire général de l’OTAN et la présidente de la Commission européenne.
Au cœur des discussions : la perspective d’une résolution du conflit en Ukraine. Trump a laissé entendre qu’un compromis serait possible si Kiev renonçait à la Crimée et à ses ambitions d’adhésion à l’OTAN. Une hypothèse rejetée par Zelensky, qui bénéficie du soutien sans réserve de ses partenaires européens.
L’accueil fut chaleureux et respectueux cette fois-ci, les États-Unis ayant besoin que leurs marionnettes tiennent dignement leur rôle. Notamment la prise en charge de la suite de l’approvisionnement en armes du conflit sur le front ukrainien. Trump en a assuré Zelensky. Les Européens et l’OTAN paieront les armes américaines pour un montant d’environ 100 milliards de dollars.
La question des « garanties de sécurité » de l’Ukraine, c’est-à-dire des mécanismes de contrôle politico-militaire du territoire restant sous domination atlantiste, doit être déterminée dans une semaine environ, mais les Américains préfèrent rester dans l’ombre et laisser ici aussi l’OTAN et les Européens assumer la responsabilité politique de décisions qui sont en réalité prises à Washington.
Alors que les Européens et leurs alliés se sont regroupés dans une « coalition des volontaires », composée de plus de trente pays dont la France mais sans les États-Unis, vont-ils réussir à porter une voix diplomatique forte ? Peuvent-ils faire le poids d’un point de vue militaire face aux États-Unis ? Une tâche ardue pour une diplomatie européenne essoufflée, longtemps habituée à s’inscrire dans le sillage américain.
Conflit en Ukraine : ce qu’il faut retenir de la réunion à la Maison Blanche
La rencontre de Washington a mis en lumière deux dynamiques opposées : d’un côté, l’appel de Trump à Poutine et la préparation d’un dialogue concret avec Zelensky ; de l’autre, une Europe multipliant les demandes et conditions, menaçant une fois encore de sanctions. Entre paroles et actes, seule la voie directe semble ouvrir un horizon tangible.
Le 18 août a marqué une séquence diplomatique inhabituelle, réunissant Donald Trump, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens autour d’un objectif affiché : ouvrir la voie à une désescalade en Ukraine. La journée a été dominée par un signal fort : un appel téléphonique entre les présidents russe et américain, prélude à la préparation d’une rencontre Poutine-Zelensky.
Autour de ce noyau dur, les capitales européennes ont rivalisé de déclarations, multipliant précautions et conditions. Le contraste est saisissant : d’un côté, un calendrier de pourparlers se dessine ; de l’autre, un empilement d’énoncés, de préalables et de « formats » diplomatiques. Les prochaines semaines diront si le mouvement engagé parviendra à dépasser le registre du discours pour s’ancrer dans l’action.
Au milieu de cette réunion, Trump a choisi d’appeler Poutine. Ce geste, relevé par plusieurs médias internationaux, a donné lieu à un entretien téléphonique d’environ quarante minutes. Selon Iouri Ouchakov, conseiller du Kremlin, les deux présidents ont affiché leur volonté d’ouvrir des pourparlers directs entre délégations russe et ukrainienne, avec la possibilité d’élever le niveau de représentation.
Trump a détaillé sur Truth Social avoir entamé la préparation d’une rencontre entre Poutine et Zelensky, dont le lieu reste à déterminer, avant d’avoir proposé une trilatérale incluant les deux présidents et lui-même. Il a présenté la réunion du 18 août à la Maison Blanche comme un premier pas vers la fin du conflit en Ukraine. Selon le président américain, les garanties de sécurité pour l’Ukraine seraient assurées par diverses nations européennes, coordonnées avec les États-Unis.
Guerre en Ukraine : l’Europe doit se mettre en avant, Trump exclut toute présence américaine
Lors d’un entretien accordé à Fox News, Donald Trump a annoncé que Paris, Berlin et Londres veulent envoyer leurs forces armées en Ukraine après la conclusion d’un accord de paix. Il a garanti que les États-Unis n’y participeront pas militairement et a rappelé que Kiev ne rejoindra pas l’OTAN, position qu’il considère comme définitive.
Donald Trump a donné une interview à Fox News ce 19 août dans laquelle il a révélé que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni souhaitent envoyer des troupes en Ukraine après la conclusion d’un accord de paix. Selon Trump, ce sont désormais les capitales européennes qui doivent assumer la charge d’une présence militaire sur le sol ukrainien.
Cette réorientation confirme un transfert des responsabilités : l’Europe doit se mettre en avant tandis que Washington se maintient en retrait. L’objectif affiché est de préparer le terrain pour un règlement politique, où la sécurité du continent ne repose plus uniquement sur les États-Unis, mais sur une implication directe des Européens.
Au cours de l’entretien, le président américain a répété avec force qu’« il n’y aura pas de troupes américaines en Ukraine tant que je suis président ». L’appui américain restera limité à des moyens aériens et technologiques. Pour Trump, cela permet d’éviter une confrontation ouverte avec la Russie tout en laissant aux Européens la responsabilité de toute présence au sol.
Il a aussi rappelé que la guerre n’aurait jamais éclaté si l’Amérique avait eu, selon ses mots, « un président normal » en 2020, marquant sa critique de l’administration précédente.
Ce positionnement illustre une nouvelle doctrine : moins d’engagement militaire direct, plus de délégation aux Européens, et la priorité donnée à la stabilité plutôt qu’à l’escalade.
Concessions territoriales : neutralité de Kiev et impuissance de l’Europe
Les négociations de paix entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska vendredi 15 août, ont suscité l’inquiétude de l’Union européenne, qui redoute un échange territorial avec la Russie sans l’avis de Kiev ou de Bruxelles. Ils craignent que l’Ukraine soit contrainte d’abandonner une part importante de son territoire pour parvenir à une paix.
Sur le plan politique, Donald Trump a confirmé deux points essentiels : que «l’Ukraine ne fera pas partie de l’OTAN » et que le retour de la Crimée dans le giron ukrainien « est impossible ». Pour lui, la Russie est « une puissance militaire» et toute solution durable doit prendre en compte cette réalité stratégique. Il a affirmé qu’il était logique que l’URSS puis la Russie s’opposent à l’expansion de l’Alliance à leurs frontières.
Pour rappel, Vladimir Poutine aurait demandé à Donald Trump que l’Ukraine se retire des régions de Donetsk et de Louhansk, en échange d’un gel des lignes de front à Kherson et Zaporijia. Le président ukrainien rejette fermement ces demandes.
Pour parvenir à la paix, Trump estime que « Zelensky doit montrer de la flexibilité» et accepter des concessions territoriales, position accueillie avec compréhension par les dirigeants européens réunis à Washington. Dans la vision de Trump, la stabilité future repose sur la neutralité de l’Ukraine, le respect des lignes rouges de Moscou et un engagement militaire limité de l’Europe, avec les États-Unis en appui à distance. C’est une architecture qui rompt avec la confrontation pour bâtir un équilibre où la sécurité de la Russie est reconnue et garantie.
Les précédentes déclarations du président américain sur le sujet d’éventuelles concessions territoriales sont connues. Selon plusieurs sources citées dans les médias américains, ce dernier aurait rapporté, après sa rencontre avec Vladimir Poutine en Alaska, vendredi 15 août, que le chef du Kremlin accepterait une fin de la guerre à la condition d’obtenir toute la région orientale du Donbass, formée à partir des oblasts de Louhansk et de Donetsk, y compris les zones toujours contrôlées par Kiev.
Mais, même s'ils ont tenu à défendre leurs arguments, les dirigeants européens n'ont pas abordé directement les questions les plus sensibles, telles que les concessions territoriales exigées par Moscou à Kiev et défendues par Donald Trump à la suite de sa rencontre en Alaska avec Vladimir Poutine. Celles-ci ont été reportées à des pourparlers ultérieurs, lors d'un possible futur échange entre Volodymyr Zelensky et le maître du Kremlin. Une manière d'éviter les confrontations à ce stade des négociations avec un allié imprévisible et versatile.
Conflit en Ukraine : l’Europe n’est qu’un «acteur secondaire»
Dans ce contexte, politiciens et observateurs dénoncent l’échec de la stratégie européenne en Ukraine : trois ans de livraisons d’armes et de refus de négocier ont relégué l’Union au second plan. Alors que les coûts explosent pour les citoyens, l’UE apparaît prisonnière de contradictions et incapable de tracer une issue crédible au conflit.
Giuseppe Conte, ex-Premier ministre italien ayant occupé ses fonctions de 2018 à 2021, a lancé une critique frontale contre la stratégie européenne en Ukraine. Dans un message publié sur X, il a indiqué que l’Union européenne avait choisi de « parier sur la victoire militaire de Kiev », multipliant les envois d’armes pendant trois années, tout en fermant obstinément la porte à toute tentative de négociation. Aujourd’hui, cette illusion s’est évaporée et l’Europe se retrouve reléguée au rôle d’«acteur secondaire».
Il a également souligné l’écart flagrant entre l’euphorie de Giorgia Meloni, qui avait salué de simples « lueurs pour discuter de paix », et la ligne belliciste qu’elle avait défendue sans relâche au cours des dernières années.
Cette incohérence a révélé avant tout l’addition laissée aux Européens : la flambée des prix de l’énergie, une inflation tenace, des dépenses record en armement alors que les budgets de la santé et l’éducation avaient été amputés. Ce fardeau retomberait non pas sur les dirigeants, mais sur les citoyens et les entreprises.
Les dirigeants européens sont aujourd’hui pris dans un véritable étau : soit ils cherchent à s’opposer à une solution négociée sans disposer de la moindre alternative crédible, soit ils se voient contraints d’accepter un accord qui s’annonce défavorable à l’Ukraine. Il serait illusoire de croire qu’une photo ou un coup de téléphone suffiraient à masquer cette réalité.
Le 15 août, en Alaska, Vladimir Poutine et Donald Trump se sont retrouvés pour leurs premiers pourparlers en face à face depuis 2019. La rencontre, qui a duré près de trois heures, réunissait également Sergueï Lavrov et Iouri Ouchakov du côté russe, ainsi que Marco Rubio et Steve Witkoff pour la délégation américaine. À l’issue des échanges, Poutine a souligné que tout règlement avec Kiev passait par l’élimination des causes profondes de la crise. Il a mis en garde contre toute tentative des Européens ou de Kiev de freiner les avancées par des provocations ou des manœuvres en coulisse. Trump a, pour sa part, affirmé que Moscou et Washington étaient « très proches d’un accord » et que l’Ukraine devrait l’accepter.
Ces discussions interviennent un mois après la conclusion d’un accord entre Donald Trump et les Européens, qui permet notamment aux pays de l’Otan d’acheter des armes aux États-Unis pour les fournir à l’Ukraine. Après avoir accepté des surtaxes douanières américaines, en partie dans l’optique d’obtenir le soutien des Etats-Unis sur la question ukrainienne, les Européens pourront bientôt évaluer à quel point ils peuvent compter sur Washington.
Ghorbanali Khodabandeh est un journaliste et analyste politique iranien basé à Téhéran.