Les présidents républicain George Bush Jr, et démocrates Barack Obama et Joe Biden ont détruit la liberté d’expression en Occident. Tous trois sont parvenus à faire des principaux médias des soutiens de leur idéologie commune. En deux décennies, la presse a fermé les yeux sur tout ce qui contredit les discours officiels de Washington et s’est convertie à ses inepties. Le jacksonien Donald Trump a fait du rétablissement de la liberté d’expression l’axe de sa campagne de 2024. Il est pour le moment le seul candidat à se positionner ainsi.

تقي زاده
Après Bush, Obama et Biden, rétablir la liberté d’expression en Occident

Le candidat Donald Trump a prononcé, jeudi 15 décembre 2022, son premier discours électoral. Il a désigné comme sa priorité le rétablissement de la liberté d’expression aux États-Unis alors que les révélations d’Elon Musk (Twitter Files) et celles de l’America First Legal Foundation attestent que toute l’information est manipulée.
On peut penser ce que l’on veut de M. Trump, d’autant qu’il fait l’objet d’une campagne mondiale de diffamation depuis son élection en 2016 nous empêchant d’évaluer correctement son action, mais force est de constater que, depuis le 11 septembre 2001, il pose les bonnes questions.
« Si nous n’avons pas la liberté d’expression, alors nous n’avons tout simplement pas un pays libre. C’est aussi simple que cela », a-t-il déclaré au début de sa vidéo. « Si ce droit le plus fondamental est autorisé à périr, alors le reste de nos droits et libertés s’effondrera comme des dominos. Un par un, ils s’abîmeront ».
Il a réitéré qu’il fallait distinguer
le droit des plate-formes à l’immunité des contenus s’ils se contentent de les véhiculer sans en prendre connaissance,
de leur responsabilité s’ils se permettent de les noter ou d’en censurer. Dans ce second cas, ils doivent encourir des poursuites judiciaires au même titre que les auteurs des messages qu’ils diffusent.
« Ces dernières semaines, des rapports explosifs ont confirmé qu’un groupe sinistre de bureaucrates de l’État profond, de tyrans de la Silicon Valley, d’activités de gauche et de médias d’entreprise dépravés ont conspiré pour manipuler et faire taire le peuple américain », a déclaré M. Trump.
« Ils ont collaboré pour supprimer des informations vitales sur tout, des élections à la santé publique (…) Le cartel de la censure doit être démantelé et détruit et cela doit se produire immédiatement », a t-il poursuivi.
1- LE 11-SEPTEMBRE 2001
Le mensonge généralisé a débuté en Occident avec la description des attentats du 11-Septembre 2001 aux États-Unis [1]. Dès les premières minutes de l’évènement, des médias, sans mener d’enquête et en l’absence de revendication, ont désigné le coupable. Plus tard dans la journée, une journaliste de la BBC a assuré que la Tour 7 venait de s’écrouler alors qu’on la voyait en arrière plan durant encore quelques minutes.
Ce jour-là, si certains journalistes états-uniens ont décrit avec plus de pertinence et d’esprit critique ce qu’ils voyaient, un seul homme a osé dire à la télévision que ce que racontaient les autorités était faux. C’était le promoteur immobilier Donald Trump pour qui les deux premières Tours ne pouvaient s’être écroulées sous l’effet des avions qui les avaient percutées. Il savait d’autant mieux ce qu’il affirmait qu’il employait à l’époque les architectes qui avaient construit le World Trade Center.

Donald Trump fut assez avisé pour expliquer que les autorités devaient avoir des motifs de sécurité nationale pour cacher la vérité au public. Six mois plus tard, je n’ai pas eu le même habileté en publiant le best seller mondial L’Effroyable imposture.
De cette période, je me souviens d’une journaliste d’une grande revue états-unienne venue m’interviewer à Paris. Lorsque je lui faisais remarquer que, si les avions avaient fait tomber les tours, elles ne se seraient pas effondrées sur elles mêmes comme lors d’une démolition contrôlée, mais latéralement, elle me répondit qu’elle n’avait pas d’opinion parce qu’elle n’était pas experte en la matière. Je me souviens aussi du rédacteur en chef d’un très grand magazine US qui me téléphona pour m’expliquer qu’il ne pouvait rien publier, mais qu’il me soutenait.
Une chape de plomb venait de s’abattre sur l’Occident. Les années qui ont suivi avec le « remodelage du Moyen-Orient élargi » n’ont été qu’une longue suite de mensonges. On a présenté une opération du Pentagone comme une suite d’interventions contre des dictatures ou dans des guerres civiles. Washington détruisait des peuples pour la bonne cause. On n’a pas renâclé à prétendre que l’Iraq disposait de la troisième force militaire du monde et d’armes de destruction massive ; que Mouamar Kadhafi et Bachar el-Assad étaient des dictateurs, etc.
Ces événements furent le début du Fact Checking. Des médias aux ordres assuraient doctement des choses invraisemblables. Le quotidien Le Monde publia des calculs absurdes assurant que tout était clair et logique. Puis vinrent les insultes. Ceux qui réfléchissaient furent qualifiés de « complotistes » et accusés d’être idéologiquement des extrémistes. Deux grands journalistes publièrent un livre sur commande pour assurer que, s’il n’y avait pas de débris d’un Boeing au Pentagone, c’était que l’avion s’était écrasé en « piquet horizontal » (sic) [2]. Toutes ces absurdités furent répétées à l’envie.
2- LA CAMPAGNE DE 2016 CONTRE LES JACKSONIENS
Le débat que j’avais initié mondialement fut particulièrement long à débuter aux États-Unis. Il aura fallu, qu’en 2004, un intellectuel réputé, David Ray Griffin, décide d’écrire un livre pour réfuter mes allégations et découvre avec stupeur que j’avais raison.

En 2016, par surprise, Donald Trump s’empara du Parti républicain et fut élu à la présidence des États-Unis. La presse aux ordres a interprété cette élection comme une victoire du populisme sur la raison. Mais pourquoi donc le peuple US suivait-il un tel homme sinon parce qu’il refusait le mensonge dominant ?
Donald Trump étant investi par le Parti républicain, mais n’étant pas républicain pour autant, une vaste campagne bipartisane fut organisée pour détruire son image [3]. Elle débuta avant même qu’il n’accède à la Maison-Blanche. Elle fut orchestrée au plan international par David Brock et couta au moins 35 millions de dollars.
Pour la première fois, la presse occidentale décrivait le président élu des États-Unis comme un raciste et appelait à l’éliminer avant qu’il ne fasse trop de dégâts. Durant quatre ans, aucune de ses décisions importantes ne furent relayées dans la presse, uniquement des bruits de couloir sur les chamailleries au sein de son équipe. Avez-vous entendu parler du décret présidentiel excluant la CIA du Conseil de Sécurité ou de l’arrêt du financement des jihadistes ?
On a présenté la politique étrangère du président Trump comme la folie inconséquente d’un seul homme alors qu’il agissait dans la lignée d’une école de pensée, celle du président Andew Jackson. Mais avez-vous entendu parler de lui autrement que comme un raciste ?
3- L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE ÉTATS-UNIENNE DE 2020
L’élection présidentielle de 2020 est aussi importante que les attentats du 11-Septembre. La relation qui en est faite n’a aucun rapport avec l’évènement. Le problème n’est pas de savoir qui a triché, ni comment, mais de constater qu’elle n’est pas transparente. Les scrutins de plus de la moitié des votants ont été dépouillés sans répondre aux exigences de transparence d’une démocratie.

Le monde entier a assisté à une élection opaque dans un pays qui prétendait être un exemple de démocratie. Ce que Donald Trump a qualifié de « vol » n’en est peut-être pas car nul ne connaît le résultat réel de ce scrutin. Toujours est-il que cette opacité a abouti à la prise du Capitole par des manifestant pacifiques après que la police ait intentionnellement balancé l’un d’entre eux de plusieurs mètres de haut pour le tuer.
4- LA PANDÉMIE DE COVID-19 DE 2020-21
Lors de la pandémie de Covid-19, les administrations Biden et van der Leyen ont volontairement trompé leurs administrés. Il ont en pleine connaissance de leurs mensonges diffusé des chiffres faux et prétendu que :
Les « vaccins anti-Covid » (ARN messager) protègent de la transmission du virus (ce que les fabricants n’ont jamais affirmé).
Les « vaccins anti-Covid » (ARN messager) sont recommandés pour les femmes enceintes.
Les « vaccins anti-Covid » (ARN messager) protègent les enfants (alors qu’ils ne contractent qu’exceptionnellement cette maladie).
Les « vaccins anti-Covid » (ARN messager) n’ont pas d’effets secondaires notables quels que soient l’âge et la condition des patients (alors qu’ils provoquent de graves accidents cardiaques chez des hommes de moins de 40 ans).
Il n’existe pas d’autre remède efficace contre la Covid-19 que les vaccins occidentaux (alors que bien d’autres États ont utilisé des médicaments au premier stade de la maladie ou mis au point leurs propres vaccins).

Certains interprètent ces intoxications comme de l’incompétence, d’autres comme de la corruption par les laboratoires pharmaceutiques. Peu importe : dans un cas comme dans l’autre, l’Occident s’est enfoncé dans le mensonge parce que ses moyens de communication sont censurés.
L’ORGANISATION DE LA CENSURE D’ÉTAT
Les documents de Twitter (Twitter Files) révélés par son nouveau propriétaire, Elon Musk, et les e-mails de l’agence de Santé publique états-unienne (CDC) obtenus par l’association trumpiste America First Legal Foundation [4] attestent que l’administration Biden a secrètement contrôlé et occasionnellement censuré l’ensemble des messages échangés sur Facebook, Twitter, YouTube, Instagram, Whatsapp et Hello partout dans le monde. Pour ce faire, Washington a disposé de complicités étrangères. Le président Biden a lui-même mis en place une agence de censure, le « Conseil de gouvernance de la désinformation » (Disinformation Governance Board) [5]. Certes, il l’a officiellement dissoute face aux critiques, mais elle poursuit son action sous un autre nom.

Cette agence se consacre à censurer les informations sur les « nationalistes intégraux » ukrainiens [6] et sur les crimes du régime de Zelensky [7]. Elle nous intoxique sur les actions de la Russie et de la Chine, de sorte que nous ne percevons pas le basculement du monde contre l’Occident.
Force est de constater que la progression du populisme est avant tout une réponse populaire à l’extension de la censure d’abord aux USA, puis dans tout l’Occident. La liberté d’expression, et donc la démocratie, est morte, tuée par ceux qui avaient la responsabilité de la protéger.
Les efforts de Donald Trump, s’ils sont couronnés de succès, rétabliront la liberté d’expression, mais pas la démocratie. Il est trop tard. Le monde a changé. Durant ces 20 dernières années, l’égalité minimum entre les citoyens a disparu : les écarts de revenus ont été multipliés par plus de 1000 et les classes moyennes ont partiellement été ruinées.
Dans ces conditions, un nouveau régime politique doit être inventé et il ne pourra se construire dans l’intérêt de tous que si chacun dispose de la liberté d’expression.
[1] « Tout donne aujourd’hui raison à Thierry Meyssan », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 31 août 2021.
[2] L’effroyable mensonge. Thèse et foutaises sur les attentats du 11 septembre, Guillaume Dasquié et Jean Guisnel, La Découvert ( 2002).
[3] « Le dispositif Clinton pour discréditer Donald Trump », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 28 février 2017.
[4] « Comment l’information sur la Covid-19 a été censurée mondialement sur les réseaux sociaux », Réseau Voltaire, 17 décembre 2022.
[5] « L’Occident renonce à la liberté d’expression », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 8 novembre 2022.
[6] « Qui sont les nationalistes intégraux ukrainiens ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 15 novembre 2022.
[7] « Volodymyr Zelensky et l’ethnopolitique », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 13 décembre 2022.
La Russie et la Chine partagent des stratégies pour saper l'OTANn, selon un haut diplomate américain
La Russie et la Chine vont organiser des exercices navals conjoints du 21 au 27 décembre en mer de Chine orientale, a déclaré lundi le ministère russe de la Défense. L'occasion de faire une démonstration de force face aux provocations américaines et japonaises.
Des bombardiers H-6 chinois « s'entraînent » à couler des porte-avions américains pendant que la Russie et la Chine commencent des exercices de guerre massifs près du Japon.
Iran : les principaux auteurs de l’attentat d’Izeh sont capturés ou tués
L'Iran porte un coup fatal au groupe terroriste qui était derrière l'attaque meurtrière d'Izeh, dans la province du Khouzestan, au sud-ouest du pays.
Mardi 20 décembre, deux terroristes ont été tués et deux autres capturés lors d’une opération conjointe du ministère du Renseignement, du Corps des gardiens de Révolution islamique et de la force de l’ordre de la République islamique.
Dans un communiqué publié ce mardi 19 décembre, le bureau des relations publiques du CGRI a annoncé que l'opération avait été lancée plus tôt dans la journée par les agences de renseignement, dont l'organisation du renseignement du CGRI et le ministère du Renseignement.
BRICS : Lula et Poutine discutent des relations stratégiques entre le Brésil et la Russie
Le président brésilien Lula da Silva et le président russe Vladimir Poutine ont discuté de l'importance du groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud); ils pourraient se rencontrer en personne selon certaines sources proches du dirigeant brésilien.
Les présidents russe et brésilien ont évoqué l'importance des BRICS, du renforcement des relations bilatérales et de l'augmentation des échanges. En outre, ils pourraient se rencontrer en personne à un moment donné, a écrit Sputnik en langue espagnole.
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La consommation d’énergie allemande à son plus bas niveau depuis la réunification
La consommation d'énergie de l'Allemagne en 2022 a diminué de 4,7% par rapport à l'année dernière, atteignant son plus bas niveau depuis la réunification du pays, selon les données préliminaires du groupe d'études de marché de l'énergie AG Energiebilanzen (AGEB). Pourtant les économies de gaz sont inférieures au niveau nécessaire pour éviter les pénuries, a averti l’Agence fédérale des réseaux (Bundesnetzagentur).
Les prix élevés dus à la crise énergétique ont entraîné des économies à court terme pour les consommateurs et des investissements dans l'efficacité énergétique ayant un impact à moyen et long terme, ainsi que des réductions de production liées aux prix dans certains secteurs économiques, a déclaré l'AGEB.
Des températures plus élevées ont également contribué à réduire la consommation d'énergie, car le besoin de chauffage a diminué. Dans le même temps, les émissions de CO2 liées à l'énergie devraient diminuer de 1% par rapport à 2021. Ceci en dépit d'une augmentation des émissions provenant de l'utilisation supplémentaire de houille et de lignite - provoquée pour aider le pays à remplacer la diminution et finalement l'arrêt des approvisionnements en gaz russe, en particulier dans le secteur de l'électricité - car la réduction globale de la consommation d'énergie signifiait de plus grandes économies de CO2.
Leader: l'attaque terroriste dans le sud de l'Iran apporte une honte supplémentaire aux Américains hypocrites et diaboliques
Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayyed Ali Khamenei, a déclaré que l’attaque terroriste dans le sanctuaire de Shah Cheragh, dans le sud de l’Iran, a été gravée dans l’Histoire de l’Iran.
Un certain nombre de familles des martyrs de l’attentat terroriste du sanctuaire sacré de Shah Cheragh à Chiraz, ont rencontré le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei, dans la matinée du mardi 20 décembre 2022. Ce qui suit est l’extrait du discours de l’Ayatollah Khamenei lors de cette rencontre.
« Le massacre de pèlerins est différent d’autres actes terroristes et apporte une honte supplémentaire à l’ennemi. Outre Daech comme auteur de l’attentat terroriste de Shah Cheragh, les principaux souteneurs et créateurs de Daech (les États-Unis et…) sont également complices de ce crime. En paroles, ils défendent les droits de l’homme, mais créent en pratique de dangereux groupes terroristes.
L’incident terroriste tragique perpétré dans le sanctuaire sacré de Shah Cheragh (AS) a attristé les cœurs, mais il a été gravé dans l’Histoire de l’Iran. Ceux impliqués, en coulisses, dans cet acte maléfique, à savoir les Américains qui ont créé Daech, devraient être dénoncés. »
Dans son discours devant les familles des martyrs de l’attentat terroriste du sanctuaire de Shah Cheragh à Chiraz, l’Ayatollah Khamenei a soulevé des lacunes dans les travaux médiatiques et artistiques ayant pour thème des questions relatives à l’histoire, aux événements de la Révolution islamique et aux crimes perpétrés par les ennemis. Évoquant un « manque de connaissance suffisante auprès de la jeune génération sur les incidents du passé, notamment les crimes commis par les Monafeghine » [« hypocrites », formule courante pour appeler le groupuscule terroriste « Organisation Mojahedin-e Khalq, OMK], le Leader de la Révolution islamique a exhorté les instances culturelles, artistiques et médiatiques du pays à prêter plus d’attention à cet incident tragique et à d’autres affaires historiques.
Un terroriste lourdement armé a attaqué le sanctuaire de Shah Cheragh à Chiraz, le 26 octobre, juste avant la prière du soir, tuant 15 pèlerins, dont une femme et deux enfants, et en blessant au moins 40 autres personnes.
L’agresseur a ouvert le feu sans discernement sur les pèlerins à l’intérieur du sanctuaire, selon le commandant de la police de la province du Fars. Il a été blessé et placé en garde à vue par des agents de sécurité, mais il a ensuite succombé à ses blessures. Peu de temps après, Daech a revendiqué cet acte terroriste.
Les USA adoptent la stratégie de « guerre d'Ukraine » avec la Chine
Le Sénat américain a récemment adopté un projet de loi visant à armer Taiwan à partir des stocks de l'armée américaine, tout comme ce fut le cas avec l'Ukraine.
Les dispositions prises pour Taïwan dans le projet de loi, le National Defense Authorization Act (ou NDAA), adopté jeudi 15 décembre et qui prévoie de porter le budget de la défense à 858 milliards de dollars (806 milliards d’euros), soit 45 milliards de dollars au-dessus du montant proposé par le président Joe Biden, marquent l'un des plus grands changements de politique des États-Unis en faveur de la défense de Taïwan depuis des décennies, selon un rapport du Wall Street Journal (WSJ).
La législation oblige le gouvernement américain à accélérer le transfert d'armes à Taïwan en pleine crise en Ukraine.
Pour la première fois, la législation bipartite a alloué jusqu'à 10 milliards de dollars de financement et de subventions pour les armes sur cinq ans, offrant une voie supplémentaire pour transférer des armes en dehors des ventes militaires directes à Taïwan.
Vladimir Poutine fixera les objectifs militaires russes pour 2023
Le Kremlin a annoncé, mardi 20 décembre, que Vladimir Poutine fixerait les objectifs militaires de la Russie pour 2023 lors d’une réunion qui serait tenue mercredi.
Selon Ria Novosti, la réunion se tiendra au Centre national de gestion de la défense et se concentrera sur les activités des forces armées russes.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mardi que la situation dans quatre anciennes régions d'Ukraine ayant voté pour le rattachement à la Fédération de Russie était « extrêmement compliquée ». Poutine a également exhorté les agences de sécurité russes à rester vigilantes face aux nouvelles menaces et défis.
La Chine met en garde contre tout contact officiel entre l’UE et Taïwan
La Chine a fermement mis en garde l’Union européenne (UE) contre l’établissement de tout contact officiel avec le Taipei chinois, exhortant le bloc à « agir avec prudence » pour éviter de nuire aux relations Chine-UE.
Lors d’une conférence de presse mardi, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré que Pékin « s’oppose fermement aux échanges officiels de toute forme » entre l’UE et Taipei.