
تقي زاده
La semaine de l'unité islamique , l’unité et l’autorité de l’Umma islamique (tiré des points de vue d'Imam Khomeini et Imam Khamenei)
« Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-
Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre Maître, Le Prophète, Ab-al-Qassem Al-Mustafa Muhammad, et à sa descendance pure, ses compagnons élus et ceux qui les suivent, jusqu'au Jour du Jugement dernier !
Je tiens à féliciter, l’anniversaire de la naissance du Prophète de la Miséricorde - Le dernier prophète, Muhammad ibn Abdullah sawas, à tous les musulmans et tous les gens libres dans le monde - musulmans et non-musulmans - à l'occasion de l'anniversaire du Saint Prophète, ce soleil éclatant qui brilla à l’époque des mensonges et de l’ignorance et qui a illuminé le monde.
Le Noble Prophète (s) est né selon les sources sunnites et certains sources chiites, le 12 du mois Rabiol-awal et selon la majorité des sources des adeptes de l'École d'Ahlulbayte, les chiites , le 17 Rabiol-awal.
L’intervalle entre ces deux dates a été proclamée comme, La Semaine de l’unité par l’Imam Khomeiny (paix à son âme), le fondateur de la révolution islamique d’Iran, dans le but de préserver l’unité et l’union entre les musulmans, qui est très important à notre époque. Imam Khomeini disait l'unité peut déjouer les complots de l’arrogance mondiale contre le Oumma islamique.
L’ennemi a mis en œuvre des plans d’action pour neutraliser le message d’unité, ils ont demandé aux mercenaires et à leurs laboratoires d’idées, de produire des idées pour faire échouer la grande politique de l’imam Khomeini et sa proposition magnifique et divine.
Un des effort qu'ils ont déployé, a été la création des groupes terroriste takfiris. À noter ,, le takfiri (ou le takfiriste) est un musulman qui accuse un autre musulman d'être mécréant. Il rejette tous les autres courants de l'islam qui ne sont pas en accord avec ses dogmes et principes, en les considérant comme hérétiques et se permet de les tuer et massacrer. C'est inacceptable.
Nous voyons aussi le résultat de l’ignorance, du fanatisme et du désaccord qui est apparu sous forme de groupes takfiri-terroristes qui, organisés par les puissances arrogantes, attaquent pour la vie des musulmans et des hommes innocents.
Ce sont les ennemis de l'Islam qui ont créé le groupe meurtrier de « Daech ». Les Américains l'ont bien reconnu.
Ils ont ordonné à leurs mercenaires dans la région - les gouvernements qui suivent leurs ordres – de financer Daech, leur ont acheté des armes et leur ont fourni toutes sortes d'équipements et de munitions. C'est un exemple de ce qu'ils ont fait.
Ils ont créé des laboratoires d’idées et des groupes terroristes, et ont mis en colère et poussé des gens mal informés qui ne voulaient pas entrer dans ce jeu, à s’insulter les uns les autres.
Dans la question des mouvements takfiris, le principal crime a été commis par les autorités Américains et les autorités Saoudiens qui les ont suivis, ont donné de l'argent et ont aidés et soutenus les groupes terroristes.
Nous pouvons vraiment dire qu'aujourd'hui, l'humanité souffre plus que jamais des inégalités, des guerres, du bellicisme et du matérialisme.
Ce que font les tyrans mondiaux en utilisant la science et les technologies humaines - entraînant discriminations, inégalités et bellicisme - est plus grave.
Les musulmans doivent s’unir sur leurs points communs et déjouer les complots des ennemis, particulièrement les partisants d'Ahlulbayte, doivent prouver qu’ils suivent l’exemple des saints Imams(AS) comme l’a dit l’Imam Reza(AS): « Agissez de sorte que les gens en vous voyant, voient comment Dja’far Ebn Mohamad éduquait ses disciples »
De la même façon que l’islam a située l’union au cœur de son programme, les musulmans du monde doivent, dans toutes les situations, agir sur la base des orientations divines et ne donner l’occasion en aucun moment donner au Satan d’intervenir entre eux.
Un retour vers le parcours du Prophète Muhammad (PSL)
Pourtant, un retour sur le parcours du Prophète Muhammad (PSL) permettrait de voir, sous plusieurs aspects, comment cette religion qui naquit au 7ème siècle a toujours été source de dynamisme et facteur de changement façonnant aujourd’hui la vie de plus d’un milliard d’individus sur cinq continents. Evoquant la personnalité de Muhammad (PSL), on se rend compte de l’extraordinaire manière dont la religion qu’il a professée a su épouser les contours de diverses cultures, unir dans leur diversité des peuples aux traditions différentes et rapprocher des contrées éloignées aux conditions socio-historiques variées.
Nous nous limiterons, donc, à une simple re-visite des étapes de sa vie en nous arrêtant surtout sur les conséquences de cette prédication et de ce message sur le cours de l’Histoire. Malgré les désaccords et les divergences de vues, la naissance du Sceau des prophète ce 22 juin 570 (ou 571 d’après d’autres sources) à la Mecque marquera les esprits pour toujours.
Directeur du Timbuktu Institute, Enseignant chercheur Centre d’étude des religions de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal
La relation d'Imam al-Hassan (as) avec le Prophète (saw)
*Ils étaient fiers de leurs enfants mais les embrasser ou montrer de l'affection à leur égard n'était pas quelque chose qu'on entendait en Arabie.*
*Le Prophète (saw) exhibait son amour pour Imam al-Hassan (as), pas seulement par amour pour lui mais aussi pour que les autres voient et se servent d'exemple.*
*Par exemple, à chaque fois qu'il passait devant la maison de sa fille, il s'arrêtait dehors et clamait:*
*"Oh famille du Prophète! Où est la fleur de mon coeur, al-Hassan?" A ces mots, Imam al-Hassan (as) se précipitait hors de la maison et le Prophète le serrait dans ses bras devant ses compagnons et disait: "Je l'aime et Allah aime celui qui l'aime."*
*D'autres fois, le Prophète (saw) se promenait en portant Imam al-Hassan (as) sur les épaules ou sur le dos.*
*Les compagnons voyaient le Prophète (saw) agir ainsi et ils disaient à Imam al-Hassan (as):* *"Oh fils! Que tu es béni de pouvoir monter un tel destrier!"*
*Le Prophète (saw) répondait alors:* *"Non, que je suis béni de porter un tel cavalier!" Tous ces actes et propos montrent l'importance d'Imam al-Hassan (as).*
*Une fois, le Prophète (saw) était en position de sujood lorsqu’Imam al-Hassan (as) vint et monta sur son dos.* *Le Prophète (saw) prolongea son sujood aussi longtemps qu'Imam al-Hassan (as) était sur son dos.*
*Le Prophète (saw) se reférait à Imam al-Hassan (as) en disant: "C'est le maître des jeunes du Paradis; c'est la fleur de ma vie."*
2 HADITHS DU VÉNÉRÉ PROPHÈTE (SAWAS)
La première migration (hijrat)
La première migration (hijrat)
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*Les mesures hostiles prises par les Quraichites, les dirigeants de La Mecque contre les musulmans furent telles qu'ils leur rendirent impossible de résister à une pareille pression et de vivre à la Mecque. Face à la véhémence croissante de l'opposition farouche mecquoise,*
*pour ne plus être harcelés et en quête d'un asile en but d'y célébrer l'office divin et d'y pratiquer leur liturgie, un certain nombre de musulmans durent quitter leur ville natale et s'expatrier en Abyssinie.*
*Cet événement est connu, dans l’histoire de l’Islam, comme la première migration (hijrat).*
*Mais les païens de la Mecque ne les laissèrent pas tranquilles et les poursuivirent. Ils dépêchèrent alors une délégation auprès du Négus le souverain d'Abyssinie.*
*En lui offrant des cadeaux précieux, les envoyés demandèrent l'extradition des réfugiés musulmans. En réponse, le Négus déclara que ces expatriés s'étaient réfugiés auprès de lui et qu'il ne pourrait pas les expulser sans avoir vérifié leur croyance. Après s'être entretenu à Djafar-ibn-Abitâlib, Le porte-parole des immigrés musulmans, il fut convaincu du bien-fondé de la cause de l'Islam, et fortement impressionné, notamment en ce qui concernait l'attitude des musulmans envers Jésus Christ et sainte Vierge Marie. Le Négus dit aux musulmans: «La source de cette Lumière (de l'Islam) est la même que celle du Message de Jésus.*
*Je ne vous livrerai jamais aux païens. Par Dieu, Jésus n'eut pas si grande estime auparavant». Ce qui ne plut pas du tout à ces ministres. Malgré eux, en vénérant les musulmans et leur idéologie religieuse, il refusa les cadeaux des Quraichites. Les musulmans expatriés, sous la protection du Négus, célébrèrent librement leur liturgie. Quand le Prophète quitte la Mecque et émigre à Médine, la plupart des musulmans émigrés en Abyssinie retournent alors en Arabie pour se rendre à Médine.*
*(Sayyed Mujtaba Moussavi Lâri, La dernière mission divine, traduit par F. khodaparasti, Fondation of Islamic C. p. w, 1936)*
Notre bien-aimé, Prophète (sawas)
*Imam Al-Houseyn bin ‘Ali* a dit:
*–J’ai demandé à mon père quelle était la conduite du Prophète [ﷺ] avec ceux qui s’asseyaient avec lui.*
*Il* répondit :
*–Le Messager de Dieu [ﷺ] était toujours souriant,de nature* *accommodanteet était bienveillant.*
?*Il n’était ni rustre, ni dur, ni* *crieur, ni grossier, ni dénigreur, ni difficile.*
?*Il ne prêtait guère attention à ce qui n’avait pas d’intérêt.*
*On ne désespérait pas de lui et il ne décevait pas.*
?*Il y a trois choses dont il s’abstenait*:
-*la contradiction,*
-*l’excès[d’argent ou de paroles], et ce qui ne le regardait pas.*
?*Il s’est abstenu de même de trois choses, pour ce qui concerne les gens :*
-*il ne critiquait ni dénigrait personne ;*
-*il ne cherchait à dévoiler l’intimité de personne ;*
-*il ne parlait que pour ce dont on espère une rétribution divine.*
*Lorsqu’il parlait, les assistants restaient totalement silencieux ; on aurait dit que les oiseaux étaient sur leurs têtes.*
*Lorsqu’il se taisait, ils parlaient alors.*
*Ils ne s’opposaient jamais en sa présence.*
*Quand l’un d’entre eux s’exprimait, ils restaient silencieux jusqu’à ce qu’il termine*.
*Leur propos auprès de lui restait (attractif) comme celui du premier d’entre eux à avoir parler*.
*Il riait en même temps que leur rire et s’étonnait en même temps que leur étonnement.*
*Il prenait patience avec les étrangers lorsque leur langage et leurs demandes semblaient rudes, et ses Compagnons les faisaient venir [Ils souhaitaient profiter des questions que posaient les bédouins venant à Médine].*
*Il (ﷺ)* disait : *Lorsque vous voyez quelqu’un demander à ce qu’on réponde à sa nécessité, assistez-le !*.
*Il n’acceptait d’éloge que de quelqu’un qui marquait ainsi un geste réciproque au sien.*
*Il ne coupait la parole à personne, sauf en cas de transgression où il l’interrompait alors en l’interdisant ou en se levant.
Les drones iraniens font peur à Israël!
Le Wall Street Journal a mis en garde contre les progrès de l'Iran dans le domaine des drones dans des allégations qui ont été démenties à plusieurs reprises par les responsables iraniens :
« Une attaque meurtrière contre un pétrolier par des drones chargés d'explosifs. Des avions sans pilote lancés depuis la bande de Gaza frappent des quartiers israéliens. Frappes contre des raffineries et des pipelines saoudiens et sur des bases abritant des troupes américaines en Irak. Derrière cette vague d'attaques, des responsables de la défense américains, européens et israéliens disent : l'Iran et ses alliés à travers le Moyen-Orient. Ils disent que la capacité en développement rapide de Téhéran à construire et à déployer des drones change l'équation de la sécurité dans une région déjà à fleur de peau. »
Les drones eux-mêmes sont souvent fabriqués avec des composants largement disponibles utilisés sur le marché en constante croissance des drones commerciaux et par des amateurs, selon les responsables américains, européens et israéliens. Certains imitent les conceptions des drones militaires israéliens et américains, souligne l’article du WSJ.
« Développer une arme nucléaire prendrait des années. Avec des drones, quelques mois seulement », a déclaré un responsable ayant requis l’anonymat au Wall Street Journal. « Les drones ont changé l'équilibre des pouvoirs au Moyen-Orient. »
Le WSJ a prétendu que « la délégation iranienne aux Nations unies à New York n'a pas répondu à une demande de commentaire sur les accusations selon lesquelles le pays serait à l'origine de la vague d'attaques de drones ».
Les ingénieurs de Téhéran s'appuient sur des composants importés pour créer des véhicules aériens capables de frapper avec précision des cibles à longue distance et de changer rapidement de direction pour éviter les défenses aériennes et les radars, déclarent les responsables de la sécurité européens et du Moyen-Orient qui ont étudié les épaves des drones.
« Ces dernières années, Mile Hao Xiang Technology, dont le DLE-111 est vendu sur le site de commerce électronique chinois Alibaba pour 500 $, a également exporté ses moteurs vers des fabricants américains d'avions miniatures radiocommandés, selon les registres des douanes. L'Iran a également trouvé d'autres moyens d'obtenir une technologie sophistiquée. Une sonde de l'ONU sur des drones à ailes delta, qui ont des ailes triangulaires, a découvert qu'un composant clé avait été fabriqué en Suède. Le composant a été expédié à Téhéran via une société indienne de commerce de produits alimentaires avant d'être assemblé sur des drones. Un drone iranien utilisé dans la guerre syrienne est également fortement basé sur le Hermes 450 israélien. Les responsables israéliens soupçonnent que l'Iran a reçu un modèle Hermes de l'allié libanais de Téhéran, le Hezbollah, après son crash au Liban », a écrit le Wall Street Journal.
Un responsable israélien a déclaré que les États-Unis et d'autres pays occidentaux sous-estimaient les risques du programme de drones iranien et les a appelés à prendre des mesures plus agressives. « Il pourrait très bien y avoir une situation où ils deviennent plus audacieux, plus courageux et moins dissuadés », a déclaré le responsable.
Dans ce droit fil, le journal israélien The Jerusalem Post a exprimé son inquiétude concernant le développement et les progrès du programme de drones iranien et il a écrit : « Le programme de drones de l'Iran, contrairement à son programme nucléaire, n'est pas confidentiel. L'Iran est ouvertement fier de ses capacités de drones. Les drones iraniens sont une menace émergente au Moyen-Orient. »
The National Interest a récemment rapporté que l'Iran pourrait utiliser ses drones pour cibler la base d'al-Harir au Kurdistan irakien ; où les forces américaines sont présentes.
« Nous savons que les drones iraniens peuvent effectuer des attaques de précision avec un ensemble de coordonnées préprogrammées. Les drones iraniens peuvent être destructeurs. Ils peuvent attaquer les aéroports, les installations pétrolières, les pétroliers et les défilés militaires », a écrit The National Interest.
Le Washington Post a rapporté en avril que l'Iran avait utilisé l'un de ses drones pour cibler un hangar de la CIA à l'aéroport d'Erbil.
« Les drones sont des outils intéressants car ils peuvent être transportés ou assemblés à différents endroits. L'Iran a également déployé des drones sur la base T-4 en Syrie et les a utilisés pour cibler Israël en février 2018 et en mai dernier », a ajouté le journal.
« La question fondamentale est de savoir ce qui se passera lorsque l'Iran disposera d'un grand nombre de drones. L'Iran a exporté ses capacités de drones, notamment Ababil, Mohajer et Shahed, vers la bande de Gaza, l'Irak, le Yémen, la Syrie et même le Venezuela, et certains de ces drones sont des drones kamikazes et peuvent toucher des cibles et exploser lors d'une attaque suicide. En raison de la puissance destructrice des drones utilisés par l'Iran, les États-Unis, l'Arabie saoudite et Israël doivent se concentrer sur la défense de zones clés et stratégiques. Les drones sont capables d'attaquer n'importe où ; Des pétroliers aux installations de gaz et de pétrole », a poursuivi le Washington Post.
La capacité de l'Iran est claire. La question est de savoir si les ennemis de l'Iran disposeront également de suffisamment de systèmes radar, d'armes et de missiles pour frapper les drones iraniens dans un avenir proche, et s'ils peuvent ou pas prédire quelles zones seront les prochaines cibles attaquées par les drones iraniens…
Carnage à Kunduz: le Leader réagit
Le nombre de victimes de l'attaque terroriste de Daech contre la mosquée Seyedabad à Kunduz est passé à 150 morts et 200 blessés.
Des sources sanitaires dans la province de Kunduz ont déclaré que le bilan des morts d'un attentat-suicide contre la mosquée de Sayedabad dans la capitale provinciale vendredi était passé à plus de 150 morts et environ 200 blessés.
Un médecin de l'hôpital de Kunduz l'a confirmé dans un entretien au quotidien Ettelaat-e-Rooz. Parmi les victimes de cette attaque figurent des enfants.
Les corps des victimes ont été enterrés aujourd'hui. L'attentat-suicide contre la mosquée Seyedabad a eu lieu vendredi à midi lors de la prière du vendredi. Daech a revendiqué l'attaque, affirmant qu'elle visait la Grande Mosquée des chiites.
Dans ce droit fil, le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a souligné, dans un message, le châtiment des auteurs de ce crime horrible et la prévention de la répétition de telles tragédies.
Voici le texte intégral du message du Leader de la Révolution islamique :
Au nom de Dieu
L'incident tragique de l'explosion dans la mosquée du district de Khanabad de la province de Kunduz, qui a entraîné la mort d'un grand nombre de fidèles, nous a attristés.
On attend des responsables du pays voisin et frère de l'Afghanistan qu'ils punissent les auteurs sanguinaires de ce grand crime et prennent les mesures nécessaires pour empêcher que de telles tragédies ne se reproduisent.
Je demande à Dieu Tout-Puissant, miséricorde et exaltation pour les martyrs de cet incident et un prompt rétablissement pour les blessés, ainsi que patience et paix pour les survivants.
Par ailleurs, les talibans ont déclaré qu'ils ne coopéraient pas avec les États-Unis dans la lutte contre l'extrémisme en Afghanistan.
« Les talibans combattront l'extrémisme, y compris Daech, en Afghanistan de manière indépendante et ne coopéreront pas avec Washington à cet égard », a déclaré à l'Associated Press, Soheil Shahin, le représentant des talibans auprès des Nations unies.
Il a souligné que « les talibans sont capables, à eux-seuls, de combattre et d'éliminer Daech en Afghanistan ».
Une délégation américaine doit rencontrer de hauts responsables talibans dans la capitale qatarie Doha samedi et dimanche matin, a rapporté Reuters, citant un responsable américain.
La délégation américaine est composée du département d'État, des agences de renseignement américaines et de la Force d'assistance étrangère, et devrait consulter les talibans sur la sortie en toute sécurité des citoyens américains restants en Afghanistan.
Le gouvernement américain affirme que des dizaines de citoyens américains restent toujours en Afghanistan et n'ont pas pu quitter le pays.
Abou Kamal: un drone US abattu!
Sabereen News a rapporté que le drone américain menait une mission hostile contre les forces de la Résistance avant d’être abattu par les systèmes de brouillage des groupes de résistance. La source a ajouté que le drone avait visé une position vacante de la Résistance irakienne avant d’être abattu.
Cela intervient alors que des sources médiatiques ont rapporté ce matin qu’un drone avait attaqué des positions de la Résistance irakienne dans la région frontalière syrienne d’Abou Kamal.
Un drone non identifié a ciblé des groupes de résistance irakiens dans la ville frontalière, mais les Hachd al-Chaabi et les responsables irakiens n’ont ni confirmé ni démenti le rapport.
Les véhicules et les camions des Hachd al-Chaabi aux alentours d’Abou Kamal sont souvent ciblés par des drones non identifiés, et Washington prétend que les drones américains n’y sont pour rien.
Les troupes américaines stationnées dans le nord-est de la Syrie ont envoyé un convoi logistique dans la région simultanément à un exercice en cours dans le plus grand gisement de gaz à la périphérie de Deir ez-Zor.
« L’armée américaine a renforcé sa présence militaire à la périphérie de la province de Deir ez-Zor, en envoyant un convoi logistique de 60 véhicules dans le champ pétrolier d’al-Omar et le champ gazier de Conoco, tout en bénéficiant d’un soutien aérien en provenance d’Irak. Ce convoi contient des armes et des munitions », ont annoncé des sources irakiennes à l’agence de presse russe Sputnik.
Les sources ont déclaré que les États-Unis et les Forces démocratiques syriennes, les forces armées alliées de Washington continuent de consolider leurs positions militaires dans les zones où les tribus arabes s’y opposent.
Ces sources ont également déclaré que les forces américaines avaient également mené des exercices aux environs du champ gazier de Conoco au nord-est de Deir ez-Zor, qu’elles occupaient comme base militaire illégale. Les forces US ont utilisé de l’artillerie et des hélicoptères dans leurs exercices, et le bruit des coups de feu a été entendu dans toute la zone pendant plus de deux heures.
Le champ gazier de Conoco, qui est occupé par les États-Unis et leur sert de base militaire, est le plus grand champ gazier de Syrie et a été construit en 2005 par la Compagnie gazière syrienne et la société américaine ConocoPhillips. Actuellement, la quantité de gaz produite dans ce champ est de 10 millions de mètres cubes par jour.
Il est à noter que les forces américaines utilisent les champs de pétrole et de gaz dans les banlieues de Deir ez-Zor et Hassaké comme bases militaires sous prétexte de combattre Daech et dans le même temps, les ressources de ces champs sont exportées vers des marchés voisins tels que le marché du Kurdistan irakien et d’autres zones, dont la région d’Idlib occupée par les terroristes du Front al-Nosra, et ce alors que la Syrie est constamment confrontée à une crise de carburant.
L’armée américaine et les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont également lancé une frappe aérienne à al-Shifa, ciblant des habitations civiles. Au cours de l’opération, ils ont arrêté un certain nombre de jeunes et les ont emmenés dans un lieu inconnu.
Des témoins ont déclaré que l’opération s’inscrivait dans le cadre de la politique répressive des forces américaines et de leurs alliés contre les tribus arabes de la région qui s’opposent à la présence des forces américaines et de leurs alliés.
USA: pire que l'arsenal du Hezbollah?
Depuis quelques heures déjà, plus exactement depuis que le MAE iranien a quitté le Liban pour la Syrie, l'enjeu pour l'axe US/Israël qui a lamentablement perdu la bataille des mers face au Hezbollah, dès lors qu'il s'est gardé de s'en prendre aux "pétroliers iraniens" transitant du pétrole pour le Liban puisque Nasrallah l'avait bien mis en garde contre toute erreur de calcule, n'est plus l'arsenal balistique de la Résistance,
ni ses missiles tactique même si un analyste et historien comme Yossi Halvey qui vient de publier un article où il reconnait que l'ère des guerres israélienne en territoire ennemis est bel et bien révolu et que la prochaine guerre se déroulera en plein d'Israël, veuille faire croire le contraire. Certes Halevy a raison quand il évoque "le conflit qui commencera à Gush Dan à Eilat pour s'étendre ensuite au reste d'Israël" et ce, "non seulement par le biais de 250 000 missiles qui seront quotidiennement tirés à raison de 3000 unités pour jour contre les villes, les villages les aéroports, les ports, les systèmes de contrôle à distance, des bases de l'armée"," un conflit total qui nous balancera à la figure toutes ces ruines que nous avons causés à l'Irak, à la Syrie, au Liban, à la Libye et au Yémen", mais cette analyse a désormais l'air totalement décalée. Pourquoi?
Vendredi à Beyrouth, l'Iran, à titre d'allié du Liban au sein de l'axe de la Résistance a proposé son assistance au secteur d’électricité au Liban : Amir Abdollahian est même allé jusqu'à faire un pari en soulignant qu'il ne fallait que "huit mois pour que les ingénieurs iraniens construisent deux centrales électriques propres à alimenter la totalité du Liban, deux centrales, dont l'une érigée dans le sud du Liban se connecterait aux lignes de haute tension que la Jordanie d'Abdellah II dit vouloir charger à l'intention du Liban.
Evidemment, cela fait une grosse différence car si le roi Abdellah II de Jordanie qui a appelé la semaine dernière au téléphone et au bout de dix ans de rupture le président Assad pour lui exprimer son respect et sa volonté à déclencher un nouveau départ dans les liens stratégiques de part et d'autre maintenant que Deraa est pacifié, ce respect et cette volonté de reprise ne l'empêcheront guère à s'opposer à ce que les F-16 israéliens frappent la Syrie comme ils viennent de le faire cette nuit après un répit de plus d'un mois. Ainsi, une électricité en partance de la Jordanie, vers le Liban et qui passerait par le territoire syrien est bien, mais sa sérénité dépendrait du bon vouloir d’Israël à moins que la Syrie devienne plus offensive que défensive, c'est à dire qu'elle dissuade balistiquement Israël. Ceci renvoie à une question bien plus épineuse concernant le Liban à savoir les capacités d'un Etat à s'imposer.
Vendredi à Beyrouth, Ami Abdollahiyan est allié un peu dans ce sens quand il a proposé de remettre sur les rails le secteur de l'électricité. Juste après son départ pour Damas , c'est à dire ce samedi, deux principales centrales électriques libanaise ont cessé de fonctionner puisque le fiole leur manque; si certains y ont vu un écho aux propos du porte parole du département d'Etat Ned Price qui jurait ses bons dieux vendredi pour convaincre les Libanais que " le pétrole iranien n'est pas une solution" et que " le Hezbollah fait là un coup de pub", d'autres ont jugé cette coupure générale d'"électricité comme étant un déclic pour faire rallier davantage de Libanais à cette ligne "souverainiste" que suit assidûment et depuis près de 3 ans le Hezbollah, soit depuis qu'il participe directement à la gestion de l'Etat. Et là prend tout son sens, cette seconde partie de la proposition du chef de la Diplomatie iranienne Amir Abdollahian :
"l'Iran est prêt à reconstruire le port de Beyrouth". Pour la partie américaine et surtout israélienne, cette offre veut dire beaucoup de chose : elle signifie que les choses sont allés si loin avec le Hezbollah que ce dernier peut protéger une présence permanente des sociétés de reconstruction iranienne à Beyrouth, sous le nez et la barde d'un axe US/Israël qui le 4 août 2020 a provoqué le débâcle du port, entre autre pour l'éliminer totalement de l'équation énergétique et transitaire en Méditerranée, où la Chine cherche insatiablement où poser les jalons de sa route de la soie. Cela veut dire que ce corridor maritime Iran-Syrie-Liban prend peu à peu corps et qu'il s'établisse dans la durée.
The Guardien fait un constat cuisant : en imposant au Liban le blocus qui soit, l’Occident a servi la cause du Hezbollah car il a été la seule partie au Liban à prouver sa capacité de gestion étatique, en temps de crise, ce que la mémoire collective libanaise n'oubliera jamais. Les USA espéraient voir les Libanais se rendre aux bureaux de vote, dans le cadre des législatives, alors qu’ils sont privés de courants d’eau et d’électricité, qu’ils souffrent des problèmes économiques et que leurs hôpitaux et écoles sont fermés faute de carburant et voter contre la Résistance mais les pétroliers iraniens sont arrivés pour régler la crise d’hydrocarbure et voici qu’une explosion sociale qui risquait de se produire, a perdu sa raison d’être.
L’importation du carburant iranien a brisé le monopole des petites sociétés libanaises qui étaient financées par des hommes d’État liés à l'Occident et a ouvert droit à une contribution du Hezbollah dans les domaines d’agriculture, d’industrie et de tourisme en fournissant du carburant à des usines, des hôtels, etc. Cela s'appelle l'étatisation d'un pays qui fonctionnait jusqu'ici suivant un régime clanique voulu par l'Occident. Puisque les Libanais sont convaincus que c’est le Hezbollah et ses alliés qui les ont aidés à sortir de la crise, ce serait difficile de les dissocier de cette idée, une idée qui pourrait aller trop loin, faire émerger l'Iran puis la Chine voire la Russie sur le rivage de Beyrouth.