تقي زاده

تقي زاده

La 32ème Conférence internationale de l'unité islamique débute à Téhéran sous le slogan «Al-Qods; axe de l’unité de la Umma (la communauté islamique) ».

Les événements du monde islamique, en particulier la cause palestinienne, la crise en Syrie et la situation au Yémen sont les principaux thèmes de cet événement international.

Les participants à ce forum de trois jours discuteront, entre autres, du thème de la Palestine, au sein de trois commissions distinctes intitulées "La Palestine et l'Accord du siècle", "La Palestine et le saint Al-Qods" et "La Palestine et le droit de retour". 

La conférence a débuté samedi par un message de l'ayatollah Nasser Makarem Shirazi, éminent juriste religieux iranien, qui a exhorté l'ensemble de la communauté musulmane à être attentive aux complots hachés par les ennemis afin de créer des divisions parmi les adeptes de cette religion divin
 
La note avertit que "l'unité ne sera pas atteinte tant que les causes de la discorde n'auront pas été éliminées".

Plus de 300 intellectuels et dirigeants musulmans de plus de 100 pays du monde entier sont venus dans la capitale iranienne pour assister à la conférence, organisée par le Forum mondial sur la proximité des écoles de pensée islamiques, qui se tient en Iran depuis l'année 1990.
 
Cette conférence a lieu lorsque le Moyen-Orient, à majorité musulmane, se trouve dans une situation fragile en raison des crises qui ont frappé certains pays de la région, notamment la Syrie, le Yémen et la Palestine.

La Syrie, sur le point de reprendre le contrôle de tous les territoires occupés par des terroristes, est aux prises avec une présence militaire étrangère illégale. Le Yémen, déchiré par une campagne militaire menée par l'Arabie saoudite, est au bord de l'une des pires famines depuis des décennies. Et la bande de Gaza qui lutte pour survivre à un siège meurtrier imposé par Israël depuis plus de dix ans vit les pires situations humanitaires.

Les États-Unis, cherchent à faire régner l'instabilité dans la région, a déclaré le porte-parole des bataillons du Hezbollah irakien, Jafar al-Hosseini selon qui les Américains favorisent l'infiltration des derniers éléments du groupe terroriste Daech depuis la Syrie vers les frontières irakiennes.

Le coup de pouce américain aux terroristes prend forme, cette fois encore, sous différentes mesures pour dominer les zones frontalières stratégiques entre l'Irak et la Syrie. Des mesures prises sans que les autorités irakiennes en soient informées, rapporte la chaîne d'information Al Mayadeen.

Les terroristes de Daech empruntent une zone sécurisée par les militaires américains sur les frontières syro-irakiennes pour les FDS (Forces démocratiques syriennes) un groupement local à dominante kurde soutenu par Washington, pour s’infiltrer dans la région frontalière d’al-Malhah sur le sol irakien, ajoute Al Mayadeen, en référence aux sources qui ont également fait état des opérations des Unités de mobilisation populaire ( Hachd al-Chaabi), visant à nettoyer les lieux de la présence des daechistes. Pendant ce temps, les États-Unis tentent de s’emparer des zones frontalières stratégiques entre l'Irak et la Syrie à l’insu des autorités irakiennes.

La télévision irakienne a rapporté que des actes provocateurs des forces américaines contre les Hachd al-Chaabi, à l'ouest d’Al-Anbar, pourraient conduire à une montée de tension aux frontières irako-syriennes.

Les commandants militaires irakiens sur le terrain ont mis en garde à maintes reprises contre de tels agissements déstabilisateurs et déclaré qu’ils ne resteraient pas les bras croisés face aux tentatives de la résurgence de Daech dans la région.  

Selon les commandants irakiens, les chances des FDS sur les zones frontalières avec l'Irak sont minces. 

Pour les observateurs, les États-Unis cherchent à créer une force de dissuasion sur les régions occidentales de l'Irak, ce qui a amené les forces irakiennes à y déployer davantage d'équipements militaires.

Pour le président russe, le retrait de Washington du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) ne resterait pas sans réponse.

Le président russe, Vladimir Poutine a déclaré, mercredi 21 novembre, que son pays ne serait pas entraîné dans une nouvelle course aux armements, et promis une réponse « inévitable » et « appropriée » au retrait des États-Unis du FNI.

Bien que le retrait des États-Unis du Traité ABM sur la limitation des systèmes antimissiles balistiques soit une « erreur stratégique » du Pentagone, la Russie reste toujours ouverte au dialogue avec les Américains sur l’interdiction de missiles de moyenne portée, a fait savoir Vladimir Poutine lors d'un discours tenu à l’occasion d’une réunion avec des responsables gouvernementaux à Sotchi. Le traité est l’un des éléments essentiels du désarmement nucléaire.

Ce traité est d'une importance majeure a estimé le président russe qui exige des États-Unis d'assumer leur retrait. 

« Ce n'est rien d'autre qu'une nouvelle course aux armements», a-t-il insisté, tout en soulignant que les systèmes antimissiles balistiques russes étaient plus efficaces que les complexes américains.

Poutine a prévenu que la menace russe ne serait pas « creuse ».

« J'aimerais vous rappeler que, lorsque les États-Unis se sont retirés unilatéralement du traité ABM, nous avons dit honnêtement et franchement que nous riposterions et nous l’avons fait».

Réfutant les dires sur une nouvelle course aux armements du Kremlin, il a précisé que la Russie était aujourd'hui, en possession de nouvelles armes « invincibles », hypersoniques ou sous-marines et de fabrication locale qui sont aptes à contrer toute nouvelle menace américaine.

Poutine a également appelé les autorités gouvernementales et militaires russes à « prendre des mesures strictes» pour répondre au retrait de Washington de l'accord ABM.

Il a insisté sur le fait que son programme est axé sur le « développement équilibré » des forces navales, terrestres et aériennes russes.

Poutine, mettant l’accent sur la modernisation des équipements militaires russes, a déclaré s'attendre à ce que les forces russes, avec leur expérience des opérations en Syrie, adoptent de nouvelles techniques militaires pour ainsi se former davantage.

Le président russe a exprimé l'espoir que le « bon sens » et la « responsabilité mutuelle » formeront la base du dialogue entre les deux parties sur la stabilité stratégique et le renforcement du système de sécurité collective, qui est nécessaire depuis longtemps.

Le président américain, Donald Trump, a accusé la Russie, le 27 octobre, d'avoir violé  le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), signé en 1987 entre les États-Unis et l’ex-Union soviétique, menaçant de retirer son pays de l’accord.

Commentant l'éventuelle intention de Moscou de déployer des bases militaires en Libye, sur l'exemple de la Syrie, Sergueï Lavrov a déclaré que « tout parallèle avec la Syrie » était illégitime avant de rappeler que la présence militaire russe en Syrie était « entièrement conforme aux normes du droit international ».

Il ne convient pas de faire une mise en parallèle entre la Syrie et la Libye a précisé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov : « Tout parallèle avec la Syrie est illégitime. La présence militaire russe en Syrie est entièrement conforme aux normes du droit international, elle s'est faite à l'invitation des autorités légitimes de ce pays. En Libye, il faut encore rétablir la structure étatique », a indiqué Sergueï Lavrov dans une interview accordée à l'agence de presse italienne AGI qui l'avait questionné pour savoir si Moscou n'avait pas l'intention de mettre en place des bases militaires en Libye, comme celles implantées en Syrie.

Dans ce contexte, le chef de la diplomatie russe a fait allusion à la conférence internationale de Palerme sur le processus de paix en Libye qui avait été l'occasion d'examiner, avec le Premier ministre libyen, Fayez el-Serraj, dont le gouvernement siège à Tripoli (ouest), et le maréchal Khalifa Haftar qui contrôle la partie orientale du pays, les moyens de préserver la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Libye. 

Le roi jordanien Abdallah II et le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed ont participé, mardi 20 novembre, à une cérémonie organisée au palais al-Husseiniya à Amman au cours de laquelle la division des forces de réaction rapide jordaniennes a été baptisée « Force Ben Zayed ».

Le prince héritier des Émirats arabes unis était, mardi 20 novembre, à Amman où le monarque lui a réservé un accueil chaleureux.

L’agence de presse jordanienne Petra a annoncé que le roi Abdallah II et Mohammed ben Zayed avaient participé ensemble à une cérémonie organisée au palais al-Husseiniya à Amman, au cours de laquelle la division des forces de réaction rapide jordaniennes a été baptisée « Force Ben Zayed ». Le roi Abdallah a également remis à Mohammed ben Zayed la médaille Al-Hussein, la distinction non militaire la plus prestigieuse en Jordanie. Cet événement suscite des questions à propos du rôle de cette force, notamment après le réchauffement des relations entre Amman et Abou Dhabi.

Quelles seront les missions de la Force Ben Zayed ?

Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm, revient sur le sujet pour souligner que l’armée et les institutions militaires s’inscrivent généralement hors des cérémonies diplomatiques.

« Les Forces de réaction rapide jordaniennes pourraient se faire impliquer dans les conflits en Libye d’autant plus que la Jordanie ne cache pas son soutien aux Émirats arabes unis et au maréchal Haftar. Une implication jordanienne dans les conflits au Yémen s’annonce très peu probable, du moins, à ce stade ».

La Jordanie entrera-t-elle en jeu au profit de Haftar ?

En 2011, la Jordanie en a eu l'expérience avec la Libye, souligne Nasser Joudeh, ministre des Affaires étrangères de l'époque qui précise que six pilotes de l’aviation jordanienne s'étaient alors rendus en Libye dans le cadre des forces de l’OTAN. Selon d’autres sources, les forces terrestres jordaniennes ont beaucoup contribué à la libération de Tripoli, capitale libyenne.

Par ailleurs, le quotidien britannique The Guardian a révélé, en 2016, un document secret faisant part d’une rencontre entre Abdallah II et des élus du Congrès américain. Le document démontre que la Jordanie a acheminé, en 2016, ses forces spéciales pour lutter contre Daech en Libye et empêcher les terroristes de s’emparer des puits de pétrole.

Abdallah II a même confirmé la présence de ses militaires en Libye pour prêter main-forte aux forces spéciales britanniques SAS, indique le quotidien.

Abdel Bari Atwan s’est ensuite attardé sur les relations amicales qu’entretiennent la Jordanie et le maréchal Haftar en faisant allusion aux ballets diplomatiques des délégations jordaniennes en Libye.

« Le maréchal Haftar n’a pas pris part à la récente conférence de Palerme, en Italie. Or, il a participé à une réunion qui a eu lieu en marge de cette conférence en l’absence de la Turquie et du Qatar, car ladite réunion était dans le cadre des projets de Ben Zayed visant à marginaliser les Turcs et les Qataris ».

Les médias israéliens ont rapporté que le président russe Vladimir Poutine avait proposé à Israël et aux États-Unis un accord prévoyant que l’Iran retire ses forces de Syrie en échange d’un assouplissement des sanctions américaines contre Téhéran. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a rejeté ce rapport, le mercredi 21 novembre.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a divulgué cette offre lundi, lors d’une session à huis clos de la commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset, a annoncé la Chaîne 10 de la télévision israélienne qui, néanmoins, ne précise pas quand Poutine aurait proposé à Netanyahu de négocier un tel accord, sachant que les deux hommes s’étaient très brièvement entretenus en marge du Forum sur la paix qui a eu lieu du 11 au 13 novembre à Paris.

Exercices militaires conjoints hostiles, possible déploiement des militaires saoudo-émiratis à Deir ez-Zor, transfert de Daech en Afghanistan et leur amoncellement près des frontières iraniennes, il était bien temps que le CGRI met en garde les États-Unis contre leurs agissements qui pourraient leur coûter bien chers. Le commandant des forces aérospatiales du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a affirmé, mercredi 21 novembre, que les bases américaines en Afghanistan, aux Émirats et au Qatar ainsi que les drones et les avions US se trouvent en ligne de mire de l'Iran. 

Le général Amir-Ali Hajizadeh, commandant des forces aérospatiales du CGRI ©Fars

Interviewé lors d'un programme télévisé, le général Amir-Ali Hajizadeh a affirmé que les bases américaines dans les pays voisins sont toutes à la portée des missiles balistiques iraniens, en soulignant que certaines de ces bases se situent à une distance de 300 à 400 km de la frontière, dont la base aérienne al-Oudeid (Qatar), la base aérienne d’al-Dhafra (Émirats arabes unis) et la base aérienne de Kandahar (Afghanistan).

« D'une manière très précise, nous savons dans quel hangar de la base de Kandahar se trouve un drone furtif RQ170 des forces américaines », a déclaré le commandant des forces aérospatiales du CGRI avant d’ajouter : « Si ces bases constituaient avant des menaces pour nous, elles sont aujourd’hui des cibles potentielles ».

Le général Hajizadeh a précisé que les missiles balistiques du CGRI sont également dotés d’un dispositif d’autodestruction qui s’active en cas de dysfonctionnement technique, ce qui prive l'ennemi de toute possibilité de mener de collecte d'infos et d'opérations d'espionnage. 

Des centaines de nouveaux militaires américains ont été déployés dans les régions du nord-est de la Syrie, à la frontière avec l’Irak et la Turquie, en coordination avec le PKK.

Saleh Haji Abdollah, membre du conseil municipal de la ville de Raqqa, a annoncé que les dix derniers jours, plus de 500 nouveaux effectifs de l’armée américaine ont été déployés dans les zones contrôlées par les milices kurdes, dans le nord de la Syrie.

Ces nouveaux effectifs viennent d’Irak et d’al-Tanf, dans le sud de la Syrie. Ils stationnent désormais à Kobané et dans le village d’al-Yaarubiyah dans le gouvernorat d’Alep.

En outre, plus de 3 000 miliciens kurdes auraient été transférés de Deir ez-Zor et Raqqa au nord de la Syrie, pour anticiper d’éventuelles opérations contre les troupes kurdes, à l’est de l’Euphrate.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait auparavant annoncé le lancement d’opérations militaires contre l’organisation terroriste YPG/PKK à l’est de l’Euphrate.

Des soldats des Forces démocratiques syriennes à Ain Issa, près de Raqqa, en Syrie, le 6 novembre 2016. ©AFP

En 2016, en dépit de l’opposition de la Turquie, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont reçu une aide substantielle des États-Unis, en armements mais aussi en soutien aérien, à leurs opérations sur le terrain. Washington a prétendu que ses armements pouvaient être récupérés à n’importe quel moment.

Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, bras armé du Hamas, ont diffusé des photographies des personnes qui avaient l’intention de mener des opérations à Khan Younès.

Le bras armé du Hamas, tout en diffusant les photos des auteurs des opérations avortées à Khan Younès dans la bande de Gaza, a demandé aux habitants de cette région de lui envoyer toute information sur ces personnes dont ils disposent.

Les Brigades Izz al-Din al-Qassam ont baptisé Hadd al-Seif (« le tranchant de l’épée ») les opérations menées pour déjouer la mission des commandos israéliens. Elles ont appelé les Palestiniens à leur envoyer toute information dont ils pourraient disposer sur les personnes figurant sur ces photos.

L’ennemi avait planifié des opérations d’envergure afin de porter des coups durs à la Résistance dans la bande de Gaza. Nour Baraka, un commandant qui est tombé en martyr, s’était rendu sur place pour empêcher que cela ne se produise, est-il dit dans le communiqué des Brigades al-Qassam.

« Lors d’affrontements, Nour Baraka est tombé en martyr. Le véhicule israélien a tenté de prendre la fuite et, pour l’y aider, les avions de combat sont intervenus. Les combattants des Brigades al-Qassam ont poursuivi ce véhicule jusqu’à la barrière frontalière de la bande de Gaza en lui infligeant de lourds dégâts », a ajouté le communiqué.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié mercredi de "vaines et absurdes" les dernières sanctions du Trésor américain contre neuf entités et responsables iraniens, russes et syriens. 

"Ces sanctions vaines, absurdes et inefficaces (...) ne vont assurément jamais réussir à produire le résultat escompté", a indiqué le ministère.

"Tôt ou tard, ils vont se rendre compte de la futilité de leurs manigances", a-t-il ajouté.

Le Trésor américain avait affirmé que "le gouvernement iranien, en coopération avec des sociétés russes, fournit des millions de barils de pétrole au gouvernement syrien".

"La Syrie, en échange, facilite le mouvement de centaines de millions de dollars vers la Force Qods des Gardiens de la Révolution (armée d'élite iranienne) pour qu'elle les transfère au Hamas et au Hezbollah", avait-il suggéré dans un communiqué.