تقي زاده
IMAM HUSSEIN ET SON FRÈRE HAZRAT ABUL-PHAZL ABBAS
Après le martyr D'Al Kassim (as) L'Imam Hussein resta longtemps sans rien dire, le regard impénétrable, le cœur glacé. Abbas (as) s'approcha :
- Mon Maître, c'est maintenant à mon tour de marcher au combat, comme ont fait tous les autres avant moi
L'Imam Hussein ne répondit qu'après un moment, d'une voix douce :
- Oui, vraiment, c'est à Dieu que nous appartenons, et c'est à Lui que nous devons retourner !
Depuis sa plus tendre enfance, Abbas vouait une dévotion sans pareille à son frère Hussein. Un jour torride d'été, dans la Mosquée de Koufa, alors que lui-même était tout enfant, il avait vu que Hussein avait les lèvres sèches. Il en avait conclu qu'il devait avoir très soif. IL était alors sorti en courant de la Mosquée, et était revenu aussi vite qu'il l'avait pu avec un récipient plein d'eau fraîche, pour l'offrir à son frère. Dans sa course, Il avait éclaboussé ses vêtements, qui ruisselaient d'eau. De sa chaire, l'Imam Ali son père l'avait vu, et tant de dévouement lui avait fait monter les larmes aux yeux. Plus tard, lorsque l'Imam Ali, mortellement blessé, avait réuni autour de lui ses enfants, il les avait tous confiés à la garde de son fils aîné, Hassan. Tous sauf un, Abbas. Celui-ci, alors âgé de douze ans, ne comprenant pas pourquoi il était exclu de cette mesure de sollicitude, avait éclaté en sanglots. L'Imam Ali lui avait alors dit d'approcher. Il avait pris sa main qu'il avait placée dans celle de Hussein, en disant :
- Hussein, je te confie cet enfant. Il me représentera le jour de ton Martyre, et il donnera sa vie pour ta défense et celle des tiens, mieux que je ne le fasse moi-même si j'étais encore en vie ce jour-là.
Puis l'Imam Ali s'était tourné vers Abbas et lui avait dit avec tendresse:
- Abbas, mon enfant. Je connais ton amour sans bornes pour ton frère Hussein. Bien que tu sois trop jeune pour que l'on te parle de cela le jour où cet événement se produira ne considère aucun sacrifice trop grand pour Hussein et ses enfants.
Aussi, l'Imam Ali(as) prit la main de Zeinab(as) et la plaça dans celle de Al Abass et lui dit:
-Mon fils Abass, voici Zeinab, je te la confie, tu sera son protecteur...
- Soukeina s'approcha de son oncle Abbas. Une outre vide à la main. Derrière elle tous les autres enfants s'étaient rassemblés. Ils pleuraient, ils gémissaient, tant la soif les torturait. Soukeina tendit son outre à Abbas:
- Mon oncle, je sais que tu feras tout ce que tu peux pour nous apporter de l'eau. Même si tu ne peux remplir qu'une seule outre, au moins pourrons-nous mouiller un peu nos gorges desséchées!
Abbas prit l'outre plate, et demanda à l'Imam Hussein la permission d'aller chercher de l'eau pour les enfants. Ceux-ci le suivirent jusqu'à l'extrême limite du camp, et tant qu'ils purent voir sa silhouette, ils restèrent là, sans bouger.
- Son épée dans une main, l'étendard de l'Imam Hussein dans l'autre, et l'outre attachée sur son dos, le fidèle Abbas s'élança à bride abattue. Arrivé au bord du fleuve, il chargea les soldats qui se trouvaient là, et les mit en fuite. L'instant d'après il était dans l'eau jusqu'à mi-jambe ; l'instant suivant l'outre était remplie d'eau fraîche. Il recueillit dans sa main un peu du précieux liquide, pour le porter à sa bouche et apaiser la soif qui ne lui laissait pas de répit ; mais, se ressaisissant, il rejeta l'eau promptement. Comment pourrait-il en avaler une seule goutte alors que Soukeina et les enfants se mourraient de soif ? Comment pourrait-il oublier que son Maître Hussein n'avait rien bu depuis trois jours ?
- Son outre pleine, Abbas se remit en selle, avec une seule pensée: apporter aussi vite que possible cette eau aux enfants qui l'attendaient dans la poussière brûlante. En le voyant galoper vers le campement,
- les soldats de Yazid se dirent que si l'Imam Hussein pouvaient se désaltérer si peu que ce fut, il serait difficile de le vaincre. Alors ils se ruèrent à sa poursuite. Abbas se battit comme se battait son noble père, l'Imam Ali, le Lion de Dieu. La faim et la soif terribles ne l'empêchaient pas de semer l'effroi dans les rangs ennemis.
Puisqu'il n'était pas possible de venir à bout d'un tel adversaire en le combattant de front, les hommes de Yazid lancèrent sur lui une grêle de flèches.
Abbas n'avait plus qu'un souci : protéger coûte que coûte l'outre et la porter intacte au campement. Un ennemi perfide, jaillissant tel un diable de derrière une dune de sable, porta un coup terrible tranchant net sa main droite. En un éclair Abbas saisi son épée de la main gauche, serrant l'étendard contre sa poitrine.
Le lion devenu infirme, les poltrons s'enhardirent. Ils vinrent plus près. Encore plus près. Un coup d'épée blessa profondément le bras gauche. Abbas serra l'outre entre ses dents, coinça l'étendard entre sa poitrine et sa monture, et força le barrage. IL n'était plus habité que par la pensée de Soukeina et des enfants, qui avaient mis en lui tous leurs espoirs. Dans une prière silencieuse, il supplia Dieu de l'épargner le temps de mener à bien sa mission.
Mais cela ne devait pas être une flèche transperça l'outre qui se vida en peu d'instants. Une autre se ficha dans l'œil du héros désemparé par l'échec de son entreprise. Un coup mortel fut asséné à Abbas par derrière, avec une massue de fer. IL chancela et tomba sur le sable brûlant. Sentant la mort approcher à grande pas, Abbas appela Mon Frère Hussein que la Paix soit sur toi, c'était la première fois qu'il l'appelait mon frère car il lui disait mon maître ... Comme en réponse à son cri de détresse, il sentit sa présence à ses côtés. IL ne voyait rien qu'un brouillard rougeâtre car un œil avait été percé d'une flèche, et l'autre était noyé de sang. IL ne pouvait voir,
L'imam (as)se dépêcha en courant vers son frère .. tous les autres martyrs il allait à leur chevet avec son cheval .. mais cette fois ci il courrait sur les pieds tant ce cri l'avait brisé..??
Sur le chemin il ramassa quelque chose et l'embrassa puis le mit dans son vêtement..
Puis un peu devant, il ramassa quelque chose d'autre l'embrassa et le mit dans son vêtement..on regarda et on vit que c'était les Saintes Mains de Sayidna Abul Fadhl Al Abass (as)
Al Abass (as) il sentit son Maître s'agenouiller près de lui, et soulever sa tête, et la poser sur ses genoux. Aucun d'eux ne parla pendant plusieurs secondes car tous deux étaient brisés par l'émotion. A la fin, l'Imam Hussein rompit le silence, parlant d'une voix entrecoupée de sanglots:
- Abbas mon frère, comment t'ont-ils traité...
- Tu es venu, mon Maître! Je craignais de ne pouvoir te dire adieu, mais Dieu merci tu es venu! Abbas laissa glisser sa tête sur le sable, cette scène se répétait 3 fois .. et à chaque fois Tendrement l'Imam Hussein reprenait dans ses mains sa tête et la remetait sur ses genoux, lui demandant pourquoi il l'avait retirée.
- Mon Maître! Quand toi, tu rendras ton dernier soupir, personne ne sera près de toi pour prendre ta tête sur ses genoux, ni pour te réconforter. C'est pourquoi il vaut mieux que ma tête repose sur le sable lorsque je rendrai l'âme, tout comme ce sera le cas pour toi-même. Et puis je suis ton serviteur et toi tu es mon Maître, et il n'est pas convenable que je pose ma tète sur tes genoux. L'Imam Hussein regardait le visage de ce frère si dévoué, et il ne pouvait retenir ses sanglots.
- Mon Maître, je voudrais exprimer mes dernières volontés. Quand je suis venu au monde, ton visage est la première chose que j'ai vue, et je voudrais pouvoir le contempler encore à l'heure de rendre l'âme. Mon deuxième souhait est que tu ne ramènes pas mon corps au campement. J'avais promis à Soukeina de lui rapporter son outre pleine d'eau, et je n'ai pu tenir ma promesse. Je n'ose donc pas me trouver en sa présence, même après ma mort. Et puis depuis ce matin tu as subi tant d'épreuves, ô mon Maître, que je ne veux pas que tu épuises tes forces en transportant mon corps. Enfin je ne veux pas que tu laisses Soukeina venir jusqu'ici. Je sais quelle affection elle éprouvait pour moi. Me voir dans cet état pourrait la tuer
- Abbas, je te promets de respecter tes dernières volontés. Mais moi aussi je veux te demander une faveur. Depuis ton enfance tu m'appelles, ton Maître. Au moins une fois appelle-moi ton frère !
-L'Imam Hussein nettoya le sang qui aveuglait l'œil resté valide. Les deux frères échangèrent un long regard d'adieu. Abbas murmura:
- Mon frère ! Mon frère ! Et avec ces mots il rendit le dernier soupir.
L'Imam Hussein s'effondra:
- O Abbas ! Qui nous défendra désormais, Soukeina et moi ?
On Raconta que après le martyr de Abul Fadhl Al Abass(as) l'Imam Al Houssein (as) Était effondrer, avait le dos casser, brisé .. courber ...
Comment annoncer a sa soeur Zaynab que Al Abass est tomber en martyr ??? Zaynab
Était très attacher a Abass..
Il s'avanca vers les tentes, Sayida Zeinab le ragarda dans les yeux, il la fuyait du regard...
Elle lui dit :
- Houssein où est Abass ???
Il ne répondit pas..
elle commencait a sangloter :
-Houssein où est Abass ??
Il était trop difficile pour lui de lui annoncer la nouvelle de vive voix .. il avait peur pour elle ..qu'elle ne puisse le supporter ..
L'imam s'approcha de la tente d'Al Abass, et frappa de son épée le support qui tenait la tente..et la tente s'écroula a terre... Zaynab s'écroula elle aussi a terre en même temps que la tente ..c'est ainsi qu'il (as) leur annonça que Qamar Bani Hashim(La Lune Des Bani Hashim) reconnu pour sa grande beauté) est tomber en martyr...
Les femmes crièrent et sanglotèrent :
- Ya Abaaassss ...
À TOI KARBALÂ
KARBALÂ …*
*- Terre comme toi, aucune ne sera ..*
*-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-*
*- Tragédie, comme toi, l’humanité ne vivra ..*
*-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-*
*- Souffrance, comme toi, personne ne sentira ..*
*-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-^-*
*- Regrets, comme toi, nul autre n’aura …*
*KARBALÂ …*
*- Jeunesse, comme la tienne, aucune ne sera ..*
*- Amitié, comme la tienne, plus forte n’existera.*
*- Femmes comme les tiennes, l’ISLÂM n’aura ..*
*- Élite, comme la tienne sur terre, ne se formera …*
*KARBALÂ …*
*- Martyres comme les tiens, le monde ne verra.*
*- Foi, comme la tienne, nul autre n’exaltera ..*
*- Bravoure, comme la tienne, l’homme ne montrera ..*
*- Sacrifices, comme les tiens, l’humanité ne fera …*
*KARBALÂ …*
*- Tyrannie, comme la tienne, nul n’exercera ..*
*- Oppression, comme la tienne, nul ne subira ..*
*- Atrocité, comme la tienne, nul n’exécutera ..*
*- Peine, comme la tienne, nul ne ressentira …*
*KARBALÂ …*
*- Patience, comme SAJJAD, nul ne tiendra ..*
*- Chagrin, comme SAKINA, nul n’éprouvera ..*
*- Fermeté, comme Zainab, nul n’exposera ..*
*- Larmes, comme Soughra, nul ne versera …*
*KARBALÂ …*
*- Courageux, comme ABBAS jamais ne sera ..*
*- Fidèle, comme HABIB, nul se présentera ..*
*- Principes, comme AKBAR, personne ne protègera ..*
*- Respect, comme ASGHAR, personne n’arborera ..*
*- Victoire comme HUSSEIN, nul ne connaîtra …*
*Cœur et raison pour HOUSSEYN ..*
*- Que nous a fait Hussayn ibn Ali ??*
*- Que le monde devienne fou de lui ..*
*- Les uns, prêts à se sacrifier, les autres, à assassiner ..*
*- Nous aurait-il donc ensorcelé ??*
*- Le verdict du cœur est sans appel ..*
*- N’écoute pas la flûte de Ray ..*
*- Car tu n’en goûteras pas le raisin ..*
*- Ni même n’en sentiras-tu le Parfum ..*
,*- Vile ÂME instigatrice du mal ..*
*- Que ne fais-tu taire ce sifflement ..*
*- Qui m’invite en murmurant ..*
*- À dissimuler le sain jugement ..*
*- L’Histoire n’est plus la même, avant et après lui ..*
*- Les gens eux-mêmes n’ont plus le choix ..*
*- Victorieux, repenti, déçu ou trahi ..*
*- Tu es avec, ou contre lui ..*
*- Leur outre est vide, et la nôtre déborde ..*
*- Leurs épées peinent à étouffer la voix ..*
*- De ceux qui ont dévolu leur choix ..*
*- Sur un chevalier décapité, mais droit ..*
*- « Quel secret, se cache derrière KARBALÂ ? »*
*- Le MARTYRE de répondre à l’assoiffé ..*
*- « Viens boire l’eau, qu’ils t’ont refusée » ..*
*- Ne vois-tu pas le héros te tendre sa dextre ..*
*- Qu’importe que l’ennemi s’acharne ..*
*- Il n’atteindra qu’au plus, les rives de l’Euphrate ..*
*- Reprend de cette main bénie l’étendard ..*
*- Arme toi de Patience, et cours vers la victoire ..
Hadith du Jour
*"Ô Abu Dharr, une réunion réformer/vertueuse est meilleure que d'être seul et être seul est meilleur qu'une mauvaise réunion.*
*dire le bien est meilleur que le silence et le silence est meilleur que dire le mal."*
*Conseil à Abu Dharr.*
"Allah 'Aza wa Jal dit : "L'avare, c'est celui qui est avare avec le Salam.""
"L'initiateur du Salam est le plus proche des gens pour Allah et Son Messager."
Il dit aussi : "Rasulallah (Sallallah alayhi wa alihi) a dit :
"(Initier) le Salam est volontaire, et la réponse (au Salam) est une Obligation.""
"Celui qui dit "Al-Salam alaykum", alors ce sera dix bonnes actions. Celui qui dit "Al-Salam alaykum wa Rahmatullah", alors c'est vingt bonnes actions. Celui qui dit "Al-Salam alaykum wa Rahmatullah wa Barakatuh", alors c'est trente bonnes actions.""
Al-Kafi.
N'est-ce pas que le sionisme veut démembrer la Russie? Pourquoi ne pas lui rendre la pièce de sa monnaie?
Il y a quelques semaines, le ministre russe des Affaires étrangères dénonçait le sionisme pour n'être qu'une création nazie au service des intérêts de l'empire, ceci pour élucider le pourquoi de la présence de l'agent sioniste Zelensky à la tête de l'Ukraine. La Russie peut-elle démanteler le régime sioniste? L'affaire de l'agence juive que la Russie vient de fermer définitivement pousse à une réponse affirmative, car qu'est-ce que c'est que « l'enveloppe de Gaza », sinon une petite Russie sioniste et traître à la Grande Russie? La récente opération de Gaza a prouvé à quel point « l'enveloppe de Gaza » peut servir le plan d'un éclatement de l'entité.
Suite au retrait de l’armée israélienne de la bande de Gaza après une résistance massive des Gazaouis, le régime sioniste a procédé à créer une « zone tampon » le long des frontières terrestres avec la bande de Gaza, et des dizaines de colonies à proximité de la bande de Gaza, désormais connue sous le nom d' « enveloppe de Gaza », y sont restées. Actuellement, 50 colonies se situent à environ 40 kilomètres autour de Gaza.
Le nombre de colons dans « l'enveloppe de Gaza » est passé de 42 000 personnes en 2009 à 55 000 personnes en 2019, et cela montre une croissance de 30,6 % dans cette zone occupée.
Passé pour être dans le viseur de l'Iran le putschiste Bolton parle...
L'ancien conseiller américain à la sécurité a estimé que la politique de Biden enverrait un message de faiblesse à l'Iran, que Téhéran exploiterait en sa faveur.
John Bolton, l'ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, a déclaré que son pays avait été "pratiquement mis à genoux à Vienne" en ce qui concerne la relance de l'accord nucléaire, baptisé également le Plan global d’action commun (PGAC).
Poutine prêt à frapper l'US Army...
Le 2 août, l’aviation russe a violemment frappé les positions des terroristes a al-Tanf à Homs passant par la zone de déconfliction autoproclamée US. Hier, les Russes s’en sont pris aux terroristes pro-Erdogan a Raqqa. Le moment du clash final s’approche-t-il ? Mais quelles sont les zones encore occupées par les forces US ?
Le 10 août, des avions de combat des Forces aérospatiales russes (VKS) ont effectué une série de frappes aériennes sur la cachette des cellules de Daech dans la région centrale de la Syrie.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, plus de 13 frappes aériennes ont ciblé des grottes à la périphérie de la ville de Resafa, dans la campagne du sud de Raqqa, où les terroristes de Daech se sont réfugiés. Le groupe de surveillance basé à Londres n'a signalé aucune victime à la suite des frappes.
"La Résistance gagne en puissance contre un Israël qui périclite"
En réponse à une lettre de M. Ziad al-Nakhleh, secrétaire général du Mouvement du Jihad islamique palestinien, le Leader de la Révolution islamique d'Iran, l'Ayatollah Khamenei, a qualifié la résistance et le courage du Jihad islamique de réussite. Il a su neutralisé la fourberie du régime sioniste et élevé son rang au sein de l’axe de la Résistance, a-t-il estimé.
L'Ayatollah Khamenei a mis l'accent sur l'intégrité des groupes palestiniens et souligné que « l'ennemi usurpateur s'affaiblit et la Résistance palestinienne se renforce. »
Voici le texte de la lettre du Leader de la Révolution islamique :
Au nom de Dieu
J'ai reçu votre honorable lettre. Que Dieu vous bénisse et que la victoire finale de la nation palestinienne fière et opprimée soit imminente.
Les récents événements vous ont comblé d'honneurs et le rang du mouvement du Jihad islamique palestinien s'en est trouvé glorifié au sein de l'axe de la Résistance. De par votre courageuse et votre résistance, vous avez su neutraliser le mensonge politique du régime usurpateur.
Vous avez prouvé que chaque branche de la Résistance, à elle seule, peut écraser l'ennemi. Votre jihad à Gaza et le soutien des forces de la Résistance à votre mouvement ont témoigné de l'union du Jihad islamique au peuple palestinien face à l'ennemi pervers et trompeur.
Tous les efforts des groupes palestiniens dans toute la Palestine devraient viser à maintenir cette union. L'ennemi usurpateur s'affaiblit et la Résistance palestinienne se renforce, et Il n'y a de force et de puissance qu'en Dieu. Nous sommes toujours avec vous. Que la paix soit sur vous.
Seyyed Ali Khamenei, le 11 août 2022
Dans sa lettre, Ziyad al-Nakhalah a souligné la présence étendue des combattants palestiniens, en particulier du mouvement du Jihad islamique et de la branche militaire de Saraya al-Quds, dans toute la Palestine, en particulier à Gaza et en Cisjordanie. « Avec la présence des bataillons de résistance du Jihad, pas un jour ne se passe sans affrontements en Cisjordanie avec le régime sioniste », a-t-il noté.
Décrivant la situation à Gaza, le Secrétaire général du Jihad islamique a évoqué la résistance puissante de cette région contre le régime d'occupation. A propos des trois jours d’affrontements, il a indiqué : « Nous avons baptisé ces affrontements "Wahda al-Sahaat" pour souligner l'unité de notre nation contre l'ennemi qui essaie de détruire cette alliance de toutes ses forces et via tous les stratagèmes. »
Ziyad al-Nakhalah a souligné que dans cette guerre, tout le territoire palestinien occupé était à la portée des missiles de la résistance du Jihad islamique. « Cette bataille a perturbé les estimations du régime sioniste de telle manière qu'il a été contraint d'exiger un cessez-le-feu au bout de trois jours et de se soumettre aux conditions exigées par la Résistance », a-t-il déclaré.
Le Secrétaire général du Jihad islamique a précisé que le plan de l'ennemi consistait à diviser les forces de la Résistance : « Ils ont annoncé que la cible de la guerre était uniquement le Jihad islamique, mais le Jihad islamique, grâce à sa lutte puissante et courageuse, a suscité l'étonnement et le soutien de toutes les forces de résistance de la région et du monde. Il a été approuvé et soutenu par la nation palestinienne et l’ensemble des forces de Résistance, avec à leur tête, le mouvement Hamas. »
Ziyad al-Nakhalah a qualifié cette réalisation de la Résistance de « prélude à de plus grandes victoires » de la nation palestinienne dans l'avenir, et a remercié le mouvement du Hezbollah pour son rôle, sous la direction de Seyyed Hassan Nasrallah, ainsi que l’Iran pour son soutien et ses approbations, sous la direction et grâce aux conseils du Guide suprême de la Révolution islamique.
« Sans votre soutien et votre résistance continus, cette victoire et les victoires passées n'auraient jamais été acquises », a-t-il noté dans sa lettre.
Al-Akhbar: le satellite iranien lancé par la Russie agit sur la navigation missile
Le satellite iranien Khayyam a été lancé et mis en orbite ce mardi 9 août 2022 depuis la station spatiale Baïkonour au Kazakhstan. En raison de son poids important (600 kg), son lancement a été pris en charge par l'Agence spatiale russe à l'aide de la fusée Soyouz.
Le satellite Khayyam n'est pas le premier satellite iranien lancé par la Russie ; en 2005, le satellite Sina-1 avait également été lancé par l'Agence spatiale russe.
Une heure après le lancement, Khayyam s'est séparé du missile porteur et s'est installé sur une orbite circulaire à une distance de 500 km de la Terre.
Quand tous les calculs sont faussés
Qu'est-ce qui pourrait avoir bien poussé le commandant en chef de l'Africom à prendre la plume et à écrire précipitamment un long article en soutien de l'alliance "renforcée" Israël/Maroc alors même que cela fait deux ans que les accords d'Abraham ont été signés et que tout au long de cette période, les médias mainstream n'ont cessé de bassiner nos oreilles en parlant de supposés bienfaits de cet accord. Le quotidien régional Rai al Youm à son point de vue.
Dans ce contexte, l’auteur fait référence aux conseils donnés par un haut-gradé américain à l’administration Biden, qu’il appelle à prendre au sérieux le danger des partenaires irano-russo-américain de l’Algérie dans la région.
Pour commencer, Rai al-Youm écrit qu’un haut général américain appelle l'administration Biden à étendre la coopération sécuritaire entre Israël et le Maroc pour contrer ce qu’il appelle « l'influence maligne » de la Chine, de la Russie et de l'Iran à travers l'Algérie en Afrique. Il conseille de renforcer la capacité militaro-industrielle de Rabat et de moderniser l’armée marocaine dans les manœuvres du « Lion d'Afrique » et propose une feuille de route pour une situation qui va au-delà du « leadership stratégique dans la région ».
QUI EST L'IMAM AL'HUSSAYN ? ( 2 )
QUI EST L'IMAM AL'HUSSAYN?(2)
*«Je ne me rendrai jamais à vous comme un soumis, ni ne me résignerai jamais comme un esclave».*
*Son appartenance familiale*
*Conscients de cette place de choix qu'al-Hussayn occupai dans le coeur et la pensée du Prophète sawas et dans sa famille,* *les Musulmans ne pourront pas ne pas sentir qu'à travers son assassinat, c'était le sang du Prophète qui fut répandu si injustement et si tragiquement dans la terre de Karbalâ',* *comme nous le verrons plus loin.* *Ils ne cesseront jamais de penser à ce crime impardonnable perpétré contre la famille du Prophète ne pourra se réparer que par le rétablissement des principes l'Islam pour lesquels l'Imam al-Hussayn s'était soulevé, et une révolte permanente contre ceux qui persistaient à dévier ces principes.*
*De là les révolutions successives, dont ce d'al-Tawwâbine(17),* *contre le régime ommayyade, auteur ce crime.* *Le sang d'al-Hussayn sera ainsi le volcan qui ébranlera les piliers de l'Etat Omayyade et détruira son entité.*
*Malgré toutes les tentatives perfides des Omayyades de justifier l'assassinat d'al-Hussayn et de déformer la noble cause pour laquelle il se battait,* *l'attachement des Musulmans au petit-fils du Prophète alla grandissant après son martyre.* *Car, comment auraient-ils pu se détacher de lui,* *s'ils voulaient rester attachés au Message de leur religion, alors qu'ils savaient que ce martyr faisait partie des Ahl-ul-Bayt (la famille du Prophète) que le Coran leur ordonne d'aimer:*
*«Dis: " Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre affection envers les proches"*.*(18) A celui qui accomplit une telle action, nous répondrons par quelque chose de plus beau encore». (Coran, XLII, 23);*
*et dont il souligne la purification:*
*«Ô vous, les gens de la Maison! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement».* *(Coran, XXXIII, 33);*
*et qu'il associe au Prophète:*
*«Si quelqu'un te contredit après ce que tu as vécu en fait de science,* *dit: "Venez! Appelons nos fils(19) et vos fils,* *nos femmes et vos femmes, nous ferons alors une exécration réciproque en appelant une malédiction de Dieu sur les menteurs"».* *(Coran, III, 61)*
*Les Racines du Mal*
*Après l'assassinat du troisième calife, 'Othman Ibn 'Affân, les Musulmans prêtèrent serment d'allégeance à l'Imam 'Ali et le désignèrent pour diriger les affaires de l'Etat.* *Toutefois, Mu'âwîyah Ibn Abi Sufiyân, gouverneur de Syrie refusa la désignation de l'Imam 'Ali et fit scission en se proclamant Calife de la Province de Syrie.*
*Lorsqu'on se penche sur cette période difficile de l'histoire de l'Islam, on remarque que l'Imam 'Ali avait à faire face à trois blocs politiques:*
*1- Le parti Omayyade, dirigé par Mu'âwîyah Ibn Abi Sufiyân.*
*2- Le bloc des Khârijites (scissionnistes) qui firent sécession dans l'armée de l'Imam 'Ali après s'être révoltés contre lui.*
*3- Le bloc de Â'ichah et de Talhah et al-Zubair Ibn al-'Awâm.*
*Après une période de guerres et de conflits entre l'Imam 'Ali et ces partis, ce dernier a pu venir à bout du mouvement de de Â'ichah et de Talhah et al-Zubair lors de la célèbre bataille d'Al-Jamal qui s'est déroulée à Basrah.* *Il a pu vaincre également l'armée du* *Mu'awiyah dans la bataille de Çiffine qui a débouché sur un arbitrage et des négociations que l'Imam 'Ali a fini par refuser, ayant constaté que Mu'âwîyah avait bel et bien recouru à une ruse de guerre et à une machination politique visant à diviser son armée.* *En effet, une partie de cette armée avait refusé l'arbitrage et s'était mutinée. La mutinerie a conduit l'Imam 'Ali à livrer bataille aux sécessionnistes (la Bataille d'al-Nahrawân) qui furent vaincus et dispersés.*
*Dans ce climat de confrontation, de guerres sanglantes et de conflits, un groupe de Khârijites ont élaboré un plan pour l'assassinat de Mu'âwîyah, de 'Amr Ibn al-'Âç et de 'Ali Ibn Abi Tâlib.* *Ils ont mis leur plan à exécution, pour ce qui concerne le dernier nommé.* *Ainsi, un jour, alors que l'Imam 'Ali faisait sa prière de l'Aube à la Mosquée de Kûfa, 'Abdul Rahmân Ibn Muljim le frappa d'un coup d'épée empoisonnée sur la tête. C'était le 19 Ramadân de l'an 40 Hégirien.* *Il mourra en martyr, après deux jours d'agonie, des suites de sa blessure, le 21 Ramadân.*
*Avec cet assassinat la Umma perdit le plus cher de ses hommes, le modèle exemplaire de ses avant-gardes, le porte-drapeau des Musulmans.*
*Après le martyre de cet homme politique et d'Etat, de cet homme de doctrine et de principes, l'équilibre social et politique du mouvement de la* *Umma et de sa pensée fut rompu, le Message commença à être vidé de son contenu, et la Tradition du* *Prophète et de ses successeurs, bafouée. Le "Califat Bien* *Dirigé"(20) qui présidait* *jusqu'alors à la destinée de la Umma et qui s'efforçait de maintenir et de poursuivre la Tradition du* *Prophète, s'éclipse et s'effondra sous les martellement des coups que lui assénaient des hommes avides de pouvoir personnel, pour céder la place au parti omayyade qui ne s'embarrassait de rien pour s'imposer aux Musulmans.*
*Al-Hassan n'était pas homme à céder au chantage.* *Sachant qu'il avait la légalité et la légitimité pour lui, il ne pouvait guère donner l'impression d'abdiquer de son plein gré.* *Les Musulmans lui ayant prêté serment d'allégeance, son devoir était d'assumer le Califat et ses responsabilités.* *Aussi mobilisa-t-il ses armées et engagea-t-il un combat acharné contre les dissidents que commandait Mu'âwîyah.*
*Ce dernier sachant qu'il ne pouvait pas compter seulement sur la force armée pour vaincre le Calife légitime, le petit-fils du Prophète, fidèle à lui-même et fort de l'expérience perfide qu'il avait acquise lorsqu'il se mutina contre la légitimité du quatrième successeur officiel du Prophète, l'Imam 'Ai, étala la carte maîtresse de sa stratégie: la ruse et la corruption.* *Il se mit à la recherche d'hommes et de commandants attachés aux artifices matériels de ce bas-monde,* *dans l'armée légitime de l'Imam al-Hassan. Il leur offrit pots-de-vin et commissions,* *et leur fit des promesses de promotion. Le virus de la corruption produisit ses effets vénéneux.*
*Constatant que la trahison, les défections, la désinformation et la falsification des données de la situation, pourraient entraîner les* *Musulmans dans une guerre fratricide interminable, et soucieux de préserver l'unité de la Umma face aux menaces grandissantes de l'ennemi extérieur (les Romains),* *l'Imam al-Hassan décida d'arrêter l'effusion de sang, en attendant des jours meilleurs et des circonstances plus favorables et plus sereines pour rétablir la vérité, la légitimité et la légalité islamiques.*
*Il accepta ainsi de conclure un traité de paix avec Mu'âwîyah, prévoyant le retour à la légalité après la mort de celui-ci, au respect des prescriptions du Coran et de la Tradition du Prophète et de ses successeurs, les quatre Califes Bien Dirigés.*
*(21) Le traité comportait grosso modo les clauses et les articles suivants:*
*2- Le Califat après Mu'âwîyah(23), reviendra à al-Hassan ou à son frère al-Hussayn s'il venait à lui arriver quelque chose.(24)*
*3- Personne parmi les habitants de Médine, de Hejâz et d'Irak, n'a le droit de faire aucune réclamation concernant des faits accomplis(25) à l'époque du père d'al-Hassan (l'Imam 'Ali).(26)*
*4- Les employés de Mu'âwîyah doivent s'abstenir d'injurier de leurs tribunes, l'Imam 'Ali.*
*5- Tout le monde doit se sentir en sécurité où qu'il se trouve dans la terre de Dieu, Le Très-Haut.*
*6- Mu'âwîyah n'a pas le droit de disposer des biens se trouvant dans la trésorerie de Kûfa.* *Ces biens doivent rester à la disposition de l'Imam al-Hassan.*
*7- Mu'âwîyah ne doit pas faire montre de haine envers al-Hassan et son frère al-Hussayn, ni porter préjudice à leurs partisans, leurs adeptes, leurs biens, leurs enfants et leurs femmes.*
*Ainsi le Califat Bien-Dirigé a pris fin avec cette cession du Califat de l'Imam al-Hassan Ibn 'Ali en faveur de Mu'âwîyah. A la suite de cet acte de cession, al-Hassan retourna à Médine, après s'être chargé des fardeaux du Califat pendant les six mois qui avaient suivi le martyre de son père, l'Imam 'Ali.*
*Mais l'encre du Traité de réconciliation était à peine sèche, que Mu'âwîyah déclara qu'il ne respecterait guère ses engagements.*
*«... J'ai promis des choses à al-Hassan, dit-il à ses amis, et je lui en ai accordé d'autres. Mais je les foule toutes de mes pieds, et je ne respecterai rien des promesses que je lui ai faites...»(27)*
*Alors que al-Hassan et al-Hussayn s'aient retirés officiellement de la scène politique,* *Mu'âwîyah et ses acolytes accentuèrent leur hostilité (dont les racines remontaient aux premiers jours de l'Islam) à l'égard des partisans des Ahl ul-Bayt(28). La répression reprit de plus belle et le calvaire des Musulmans ne cessa de s'aggraver...* *jusqu'au décès de l'Imam al-Hassan des suites de son empoisonnement .(29.)



















