تقي زاده

تقي زاده

Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a prononcé ce lundi 13 septembre un discours au sujet des évolutions au Liban et dans la région. Seyyed Hassan Nasrallah s’est félicité de la création du nouveau gouvernement, appelant par la même occasion à la tenue des élections législatives à la date prévue. Nasrallah a ensuite évoqué la question de « l’envoi des pétroliers en provenance d’Iran », ce qui constitue, tout comme il l’a indiqué, le sujet principal de son discours.

Le secrétaire général du Hezbollah a affirmé : « Nous avions envisagé deux destinations pour les pétroliers transportant des produits pétroliers : le Liban ou la Syrie. Pour éviter d’exposer le gouvernement libanais aux sanctions, nous avons décidé que la Syrie soit la destination à priori du pétrolier iranien, afin que les conteneurs puissent par la suite arriver au Liban. »

Depuis que l'Algérie a décidé de suspendre le transfert de son gaz en Afrique par Maroc interposé, qu'elle a refusé de renouveler son contrat en ce sens, quitte à dire un grand" NON" à toutes les médiations, celles des Emiratis, des Saoudiens entre autres,  Israël a bien compris que des manoeuver de destabilisation genre en,voyer des agents séparatistres mettre le feu en Kabylie, ou, pousser le Maroc à distribuer des cartes dune Algérie amputé de son nord .. sont loin de faire fléchir la volonté d'Alger de barrer la route de l'Afrqiue à Tel-Aviv qu'elle qu'il en soit le coût. Au fait à mesure que le temps passe,  l'offensive africaine des Algériens contre l'entité prend de l'ampleur allant de l'effacement des dettes des voisins du Sahel jusqu'aux mesures économiques incitatives destinées à booster le commerce algéro afrcain.

Ce sont de loin des phénomènes guerriers au sein de la Résistance : en moins d'une semaine Ansarallah a intensifié son offensive au sud de Maarib, gagné du terrain à Hajja, repoussé la coalition à Taez, pris pour cible de ses missiles tactiques, et ce, pour la première fois depuis 2017, le port occupé par les Emiratis à Mocha et au terme d'une très subtile opération de renseignement focalisée sur l'Est yéménite à Mahra puis à Mukalla, a fini par mener la vie dure aux forces britanniques cibles de manifs de sit-in et de protestations contre les forces qui débarquées dans l'est du pays, non loin des frontières omanaises croyaient pouvoir tranquillement espionner la Résistance via des câbles sous-marins. Ajoutons à cette longue liste d'exploits la puissante attaque aux drones et aux missiles contre Ras Tanura, cœur portuaire et pétrolier de l'Est saoudien avec ses 20 000 employés anglais et américains, ses centaines de firmes occidentales dont Halliburton et Schlumberger.

 
mardi, 14 septembre 2021 11:58

Ont-ils déjà franchi les frontières nord?

Deux des quatre combattants palestiniens qui ont défié plus de 60 ans de mythe d’invulnérabilité sécuritaire d’Israël courent toujours et chaque heure qu’ils passent hors Gilboa c’est l’étau qui se resserre sur l’entité : en liberté...

En « liberté », les deux combattants où qu’ils soient, incitent les foules en Cisjordanie ou à Gaza et pire pour Israël à Qods ou encore en Palestine historique. Morts, ils embraseront toutes les prisons même si 500 « détenus du Jihad islamique » ont été rapatriés pour empêcher des émeutes. Bref, c’est l’irréparable qui a été commis et le pire dans tout cela c’est que Qods, la Palestine historique et Ramallah suivent pas à pas Gaza. Et dire que l’entité a cherché à contrer cette vague croissante en accusant les Palestiniens de Nazareth d’avoir trahi les « évadés » !

Il y a unanimité dans les médias sionistes qui mettent en garde contre l'aggravation de la situation en Cisjordanie et dans la bande de Gaza en cas de toute action contre les Palestiniens qui se sont évadés de la prison de Gilboa. 

Suite à l'arrestation, la semaine dernière, de quatre des six prisonniers palestiniens qui se sont évadés de la prison de Gilboa, les responsables de la sécurité israélienne disent craindre que les évadés ne mènent des attaques et se montrent inquiets des conséquences que cet échec pourrait entraîner, a rapporté l’agence de presse iranienne Tasnim, citant les médias israéliens.

Selon les médias, les responsables de la sécurité israélienne craignent que les deux prisonniers en liberté ne planifient une attaque ou que les autres prisonniers palestiniens ne parviennent à distraire les forces israéliennes dans les opérations de poursuite des deux prisonniers.

Les médias ont souligné que si les prisonniers fugitifs étaient tués par les forces de sécurité, une nouvelle vague d'attaques violentes pourrait éclater en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ; en particulier, la récente guerre de Gaza a clairement montré à l’appareil sécuritaire israélien que le Hamas a réussi à connecter la Cisjordanie et Gaza.

Les médias sionistes ont réitéré que toute opération sanglante et meurtrière contre ces prisonniers conduirait à une explosion de la situation sur les deux fronts.

En cas d’une confrontation directe avec l’Iran, Riyad se trouvera dans une situation bien pire qu’Israël.

Aujourd'hui, le Hezbollah dispose d'un arsenal de 130 000 missiles de précision et de longue portée. Il possède également des missiles de type Fateh, Fajr et même Scud. De son côté, l’Iran a développé son propre arsenal de missiles dans une géographie plus large, en particulier en Syrie, ce dernier abritant des missiles iraniens à moyenne portée ainsi que des usines d'assemblage de missiles iraniens. 

La capacité de l’Iran en matière de missile est telle qu’il est en mesure de cibler directement ses ennemis dans la région, s'il le souhaite. En attendant, Israël est confronté à un défi majeur notamment en raison de sa superficie peu vaste, de son manque de profondeur stratégique, de l'emplacement de ses infrastructures de base et de ses installations pétrolières, électriques et hydrauliques, et même de ses dépôts d'armes chimiques.

Dans la nuit de 11 à 12 septembre, à peine deux jours après une tonitruante frappe du CGRI contre le QG des agents kurdes du Mossad à Chouman, dans le nord kurde de l’Irak et ce, au terme d’une opération bien complexe qui a duré plusieurs heures et qui a impliqué outre l’artillerie à Fajr-5 C, des drone de reconnaissance et d’attaque tout comme des missiles tactique sol-sol de courte portée, soit un cocktail extraordinairement efficace puisque selon les médias kurdes, il a réussi à pulvériser  un camp d’entrainement de terroristes de PEJAC, ses stocks d’armes et de munitions, ses unités de télécommunication, puis de mettre sens dessus dessous un plan d’infiltration massif en territoire iranien puisque l’axe US/Israël croyait que l’actualité afghane et le spectre de Daech-K (Khorassan, NDLR) avaient distrait les iraniens de leurs frontières orientales et qu’il jugeait le moment propice pour faire saigner le flanc ouest iranien, Erbil a une fois de plus tremblé et les troupes US/Israël avec !

Moins d’un mois après l’arrivée des troupes britanniques au Yémen, leur mission secrète dans la province d’al-Mahra (est) a été révélée. Il a été déterminé que la tâche de ces forces ne se limitait pas à soutenir l’armée saoudienne ou à fournir une assistance logistique, mais aussi à mener des activités d’espionnage dans les réseaux de télécommunication du pays.

La divulgation des informations sur le but principal de la mission des forces britanniques au Yémen intervient alors que la coalition saoudienne et le gouvernement démissionnaire d’Abd Rabbo Mansour Hadi, malgré tous leurs efforts au cours des dernières années n’ont pas été en mesure d’utiliser les télécommunications yéménites pour traquer des commandos houthis.

Quelques semaines après l’arrivée des forces britanniques dans la province d’al-Mahra sous prétexte de poursuivre les auteurs de l’attaque du 29 juillet contre le navire israélien Mercer Street visé au large des côtes d’Oman, elles ont procédé à effectuer une série d’actions conduisant à la fermeture d’un certain nombre de ports d’al-Mahra, mais il a été révélé que ces forces cherchaient à mener des activités d’espionnage au Yémen.

Des sources locales ont rapporté : « Ces dernières semaines et sans présenter aucune justification, les forces britanniques n’ont pas autorisé les pêcheurs de la province d’al-Mahra à travailler dans les eaux intérieures et les zones côtières de Nastoun, Qashn et Sihout. Cette récente mesure britannique a suscité la colère des habitants et a renforcé la position du Comité du sit-in d’al-Mahra, qui a récemment organisé des manifestations contre la présence de la Grande-Bretagne et de l’Arabie saoudite. »