تقي زاده
Les frappes israéliennes au Liban pourraient constituer des crimes de guerre (ONU)
Un rapporteur spécial des Nations Unies a condamné les frappes israéliennes meurtrières contre des véhicules civils au Liban, malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis novembre 2024, affirmant que de telles attaques pourraient constituer des crimes de guerre.
« À moins qu’il n’existe des preuves convaincantes que ces objets civils aient des objectifs doubles (militaires) […] les frappes sont illégales », a estimé Morris Tidball-Binz, rapporteur spécial de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires. « Les meurtres résultant de ces attaques (..) s’apparentent, à mon avis, à des crimes de guerre », a-t-il ajouté dans une déclaration écrite.
Ces propos ont été tenus le jour même où une personne a été tuée lors d’une frappe de drone israélienne sur une voiture à Khirbet Selm, une ville située dans le sud du Liban. L’attaque a également fait plusieurs blessés, selon l’Agence nationale de presse officielle.
Une cimenterie a en outre été gravement endommagée par les raids de jeudi soir dans le sud.
En réaction à l'attaque aérienne meurtrière, le président Joseph Aoun a dénoncé « une politique systématique » d’Israël « visant à détruire les infrastructures productives ».
Le ministre libanais des Finances, Yassin Jaber, s'exprimant depuis Washington, a appelé les États-Unis à faire pression sur Israël pour qu'il respecte le cessez-le-feu.
L'ancien ministre de l'Intérieur, Bassam Mawlawi, a, quant à lui, qualifié la situation de « très dangereuse ».
Une source des services de renseignements de l'armée libanaise, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a ultérieurement identifié la victime comme étant Hassan Marouf Rahhal, membre du mouvement de résistance Hezbollah.
Dans un communiqué, l'armée israélienne a prétendu que l'individu visé avait participé aux efforts du Hezbollah de rétablir ses capacités militaires dans la région de Khirbet Selm, dans le sud du Liban.
L’Iran n’est engagé qu'envers l'État de droit, et non la coercition (Araghchi)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a souligné que l'Iran n’est engagé qu’envers « l'État de droit, et non la coercition », en commentant l'expiration légale prévue de toutes les restrictions nucléaires imposées à la République islamique.
Le premier diplomate iranien a exprimé ces remarques vendredi 17 octobre dans un message publié sur X.
Il a précisé que le samedi 18 octobre marquerait la date d'expiration de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a approuvé l'accord nucléaire de 2015 entre l’Iran et d'autres pays, imposant ainsi des restrictions à l'Iran.
Mohamed Ali Nafti présente la vision tunisienne lors du sommet des non-alignés à Kampala
Lors de la réunion ministérielle du Mouvement des non-alignés à Kampala, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a réaffirmé la position constante de la Tunisie en faveur de la coopération Sud-Sud. Il a aussi réitéré l’engagement de la Tunisie pour la cause palestinienne.
Dans son discours prononcé le 15 octobre, lors de sa participation à la réunion ministérielle du Mouvement des non-alignés, tenue dans la capitale ougandaise, Kampala, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a mis en exergue l’importance d’élaborer une vision commune afin de renforcer la solidarité entre les pays du Mouvement.
Nafti a aussi réaffirmé l’attachement de la Tunisie aux principes du Mouvement des non-alignés et son engagement dans ses activités, définis par la conférence de Bandung en 1955, puis celle de Belgrade en 1961.
Le ministre tunisien des Affaires étrangères a exprimé la vision de son pays concernant les défis politiques, économiques et de développement qui se posent aux pays du Mouvement des non-alignés, fondé sur le renforcement de la coopération Sud-Sud, l’établissement de relations équitables dans le cadre de la coopération Nord-Sud et la révision du système financier mondial selon une approche nouvelle, juste et globale.
Le plus haut responsable de la sécurité iranienne rencontre Poutine et transmet le message du Leader
Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Ali Larijani, a rencontré le président russe Vladimir Poutine à Moscou, lui transmettant un message direct du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei. Larijani, qui est également conseiller du Leader, s’est rendu en Russie jeudi matin.
Les deux parties ont discuté d’une série de questions, notamment les relations bilatérales, la coopération économique, les développements régionaux et les affaires internationales.
La semaine dernière, Poutine a déclaré que les autorités israéliennes lui avaient demandé de transmettre un message à l’Iran indiquant qu’elles ne cherchaient pas de nouvelle confrontation avec l’Iran et souhaitaient apaiser les tensions.
« Nous poursuivons nos contacts avec Israël et recevons des signaux de la part des responsables israéliens demandant que cela soit transmis à nos amis iraniens qu’Israël a l’intention de résoudre davantage la question, et n’est intéressé par aucune forme de confrontation », a-t-il déclaré lors du sommet Asie centrale-Russie à Douchanbé jeudi.
Les tensions entre l’Iran et Israël se sont intensifiées après que le régime d’occupation a lancé une agression non provoquée contre l’Iran le 13 juin, déclenchant une guerre de 12 jours.
Le régime a assassiné de hauts commandants et des scientifiques nucléaires, et a également tué des centaines de civils à travers le pays. Les États-Unis sont également intervenus en bombardant trois sites nucléaires iraniens, en violation du droit international.
La guerre des 12 jours a pris fin le 24 juin, après que des frappes iraniennes de représailles écrasantes ciblant les positions israéliennes et américaines ont forcé Israël à cesser son agression et à conclure un cessez-le-feu unilatéral.
L'Iran alerte sur les menaces persistantes pour la stabilité régionale malgré le cessez-le-feu à Gaza
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a averti que malgré un cessez-le-feu fragile à Gaza, l’expansionnisme israélien et la possession par Israël d’armes de destruction massive demeurent des sources majeures d’instabilité et d’insécurité dans la région.
Dans une note intitulée « Le Mouvement des non-alignés (MNA) dans un paysage mondial en mutation », Araghchi a réitéré les positions de principe et cohérentes de l’Iran, notamment « son soutien indéfectible à la cause palestinienne et son opposition catégorique aux sanctions coercitives qui violent la souveraineté des États ».
Araghchi a souligné la « fragile opportunité de paix » suite au cessez-le-feu négocié par les États-Unis à Gaza après une « campagne génocidaire » qui a tué plus de 67 000 Palestiniens.
Il a identifié « l’expansionnisme israélien, associé à la possession par Israël d’armes de destruction massive » comme une source majeure d’instabilité et d’insécurité régionale.
Israël a subi une défaite honteuse contre l'Iran lors de la guerre des 12 jours (Al-Houthi)
Le leader de la résistance yéménite Ansarallah a salué le soutien indéfectible de la République islamique d'Iran et ses sacrifices pour la défense de la cause palestinienne.
Dans une allocution télévisée jeudi 16 octobre, le leader d’Ansarallah , Abdelmalik al-Houthi, a déclaré que l'Iran avait sacrifié ses commandants, dont le lieutenant-général Qassem Soleimani, pour soutenir la cause palestinienne.
Le général Soleimani, héros international et figure clé de l'Axe de la Résistance, a été assassiné le 3 janvier 2020 à Bagdad lors d'une frappe de drone autorisée par le président américain Donald Trump.
« La République islamique d'Iran, avec une remarquable détermination face à tous les défis et pressions, qui ont même conduit à la guerre, a agi pour soutenir et défendre ce Front [de la Résistance] », a-t-il déclaré, faisant référence à l'agression américano-israélienne contre l’Iran en juin.
Israël, a-t-il ajouté, « a essuyé une défaite honteuse lors de la guerre des 12 jours contre l'Iran et a reçu des coups sévères et douloureux ».
Entre le 13 et le 24 juin, Israël et les États-Unis ont mené une agression meurtrière contre l'Iran, qui a été contrée par les opérations de représailles réussies de la République islamique.
Le leader de la résistance yéménite a averti qu’Israël et les États-Unis, complices de tous les crimes du régime sioniste, « représentent un danger » pour la région.
Les armes avancées des puissances mondiales ont échoué face à l'Iran (G. Fadavi)
« C’est grâce à l’alliance de la foi, de l’expérience et des technologies locales que l’Iran a réussi à vaincre les puissances mondiales durant la guerre de 12 jours, malgré leurs armements avancés », indique le commandant adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
Le général de brigade Ali Fadavi a souligné que les puissances mondiales avaient déployé des technologies militaires inédites contre la République islamique d’Iran pendant la guerre, mais que l’Iran en était sorti victorieux.
« Dans cette guerre, toutes les capacités matérielles et scientifiques du monde ont été mobilisées ; nombre des technologies et équipements employés étaient inédits. Pourtant, nos capacités étaient élevées – le CGRI et les forces volontaires du Bassidj sont entrés en action – et Dieu a fait en sorte que tout se termine pour le mieux », a-t-il souligné.
Le 13 juin, Israël a lancé une agression flagrante et non provoquée contre l’Iran, déclenchant une guerre de 12 jours qui a coûté la vie à au moins 1 064 personnes dans le pays, dont des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils.
Les États-Unis sont également entrés en guerre en bombardant trois sites nucléaires iraniens, en violation grave du droit international.
En réponse, les forces armées iraniennes ont ciblé des sites stratégiques dans les territoires occupés ainsi que la base aérienne d’al-Udeid au Qatar, la plus grande base militaire américaine en Asie de l’Ouest.
Le général Fadavi a ajouté qu’environ 60 % des martyrs de la guerre étaient membres du CGRI, rendant hommage à leur sacrifice qui avait ouvert la voie à la lourde défaite de la coalition ennemie.
« La victoire de la guerre de 12 jours a démontré que la Révolution islamique a atteint un stade où elle peut défier toutes les puissances mondiales grâce à ses avancées scientifiques et technologiques, mais aussi grâce à sa foi et à sa résistance. C’est l’accomplissement de la promesse divine selon laquelle la victoire des nations croyantes est certaine », a-t-il souligné.
Le 24 juin, l’Iran, grâce à ses opérations de représailles réussies contre le régime israélien et les États-Unis, a réussi à imposer l’arrêt de l’attaque terroriste.
Araghchi : le Mouvement des non alignés soutient l'Iran contre la décision de l'E3 de rétablir les sanctions de l’ONU
Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que les États membres du Mouvement des non-alignés (MNA) ont manifesté leur soutien à la République islamique d’Iran en s’opposant à une mesure européenne pour rétablir les sanctions de l’ONU contre Téhéran.
Abbas Araghchi a fait ces remarques dans une interview avec l’IRIB à Kampala, la capitale ougandaise, où s’est tenue la 19e réunion ministérielle à mi-mandat du Bureau de coordination du Mouvement des non-alignés du 15 au 16 octobre.
Cette démonstration de soutien survient moins d’un mois après l’activation par le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France (le groupe E3) du mécanisme dit de « snapback » destiné à rétablir l’ensemble des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU précédemment levées dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015, dont les États-Unis se sont retirés en 2018.
Il est important de noter que conformément à la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui avait entériné le Plan global d’action conjoint (PGAC), toutes les restrictions liées au programme nucléaire iranien devaient expirer définitivement le 18 octobre 2025.
L'Iran convoque l'ambassadeur de Pologne pour des allégations infondées
Le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade de Pologne à Téhéran pour protester contre les fausses allégations du ministre polonais des Affaires étrangères, Radosław Sikorski, contre Téhéran.
Mardi, lors d’un déplacement à Londres, Sikorski a présenté au Parlement britannique « un drone de fabrication iranienne » qui, selon lui, serait utilisé par la Russie dans sa guerre en cours en Ukraine, et a appelé à un soutien continu à Kiev.
Le chef du bureau de représentation de la Pologne à Téhéran, Marcin Wilczek, a été convoqué jeudi par Mahmoud Heidari, assistant du ministre iranien des Affaires étrangères et directeur général des Affaires méditerranéennes et d’Europe de l’Est au ministère iranien des Affaires étrangères.
Au cours de la réunion, Heidari a protesté contre l’implication du ministre polonais des Affaires étrangères dans un « show anti-iranien » au Parlement britannique, et a rejeté les déclarations « indiscrètes » et les allégations « infondées » de celui-ci.
Il a également exprimé ses regrets quant à la répétition de tels stéréotypes erronés, avant de faire part au diplomate polonais de la vive protestation de l’Iran.
Wilczek a, pour sa part, déclaré que Varsovie souhaitait renforcer ses relations avec Téhéran et qu’il transmettrait d’urgence les protestations de l’Iran à son pays.
L’Iran et la Russie ont rejeté à plusieurs reprises les allégations selon lesquelles Téhéran aurait fourni à Moscou des drones, des missiles balistiques et des technologies connexes destinés à la guerre en Ukraine.
Le président iranien met en garde contre les complots des ennemis visant à semer la discorde entre les nations musulmanes
Le président iranien Massoud Pezeshkian affirme que les ennemis cherchent toujours à semer la discorde entre les États musulmans pour les affaiblir, faisant référence à la récente flambée de violence entre le Pakistan et l’Afghanistan.
M. Pezeshkian a tenu ces propos, mercredi 16 octobre, lors d'une réunion où il éclaircissait la position de l'Iran concernant les tensions entre ses deux pays voisins musulmans qui se situent à l’Est iranien.
Il a souligné que les pays musulmans rejettent les conflits et les désaccords, qui sont dus aux complots des ennemis et du sionisme international.



















