تقي زاده

تقي زاده

samedi, 23 décembre 2017 23:36

Le rôle historique du Sahifa

Les musulmans de l’époque de l’Imam Zayn ul-‘Ābédine (psl), en dehors du domaine politique et militaire, furent confrontés à deux dangers majeurs contre lesquels il fallait prendre des mesures radicales :

 

1- Le premier de ces dangers est né de l’ouverture des musulmans face aux cultures diverses, à des normes législatives et à des situations sociales différentes. Ces confrontations furent causées par le mixage entre les musulmans et les peuples qui se convertissaient en masse à la religion d’Allâh. Le besoin d’un fondement scientifique confirmant l’identité intellectuelle et la personnalité législative particulière des musulmans, en s’aidant du Coran et de la Sunna, se fit alors sentir. Il fallait aussi un mouvement intellectuel et un « savoir-faire religieux » qui permettent d’ouvrir l’horizon intellectuel des musulmans afin qu’ils puissent porter le flambeau du Coran et de la Sunna. Cela devait se faire sous l’égide de l’autorité suprême de la religion à son époque ; le grand dignitaire clairvoyant, entreprenant et diligent qui arrive à en déduire ce qui est utile face à chaque nouvelle situation pouvant surgir à tout moment.

Il fallait ancrer la charia islamia et semer les graines de l’Idjtihad (produire tous les efforts possibles afin de déduire le décret d’Allâh pour chaque question liée à la vie religieuse, politique, économique, sociale… et pouvant concernant la communauté musulmane, qui puisse représenter les principes de la jurisprudence islamique). C’est exactement ce que l’Imam Ali ibn al-Hussein Zayn ul-‘Ābédine a fait en constituant un cycle de cours dans le mausolée du Prophète Mohammad (pslf) à Médine suite à son retour de Karbalā.

 

2- Quant à l’autre danger, il découlait du mouvement de relâchement qui domina la société musulmane. Car ce genre de mouvement expose la sociétés à l’emprise des délices du monde matériel, à l’excès dans les jouissances de cette vie limitée, mais aussi à la mort de la conscience des valeurs morales, des liens spirituels avec Allâh, de la croyance en l’au-delà et des objectifs lumineux que ces liens peuvent placer devant l’homme. Tout cela s’était déjà produit dans la société de l’époque. Il suffit de lire le livre Al-Aġāniécrit par Abul Faradj al-Is,fahāni pour réaliser plus clairement cette amère vérité.

L’Imam Ali ibn al-Hussein vit bien ce danger et commença à y remédier. Il adopta la supplication comme fondement du traitement et le S&ahifa en fut le fruit grandiose. Ce grand Imam put, grâce aux capacités dont il disposait – une éloquence unique ; superbe pouvoir d’expression, mais aussi une clairvoyance de source divine -, illustrer clairement les relations de l’homme avec son Seigneur, son amour pour le Créateur et sa dépendance envers Lui ainsi que la concrétisation de toutes les valeurs morales, les droits et les devoirs qu’expriment les principes cités plus haut.

L’art de s’adresser à Allâh est fin et délicat, il exige un niveau très élevé de crainte, de politesse et de maîtrise. C’est ce qui manque à l’homme éloigné de l’école des prophètes. Les prophètes ont été envoyés pour initier à cet art, enseigner comment il faut s’adresser à la source de la perfection et comment exposer son besoin à Celui dont tous ont besoin, tandis que Lui n’a besoin de personne. Dans les pages des Écritures passées, on trouve des repères analogues, tels que dans les Psaumes de la Bible, auxquels on a parfois abusivement assimilés le S&ah$ifa. Nous savons que cette assimilation n’est pas du tout exacte pour différentes raisons dont :

 

- Pour commencer, les psaumes qui nous sont parvenus aujourd’hui contiennent des éléments non attribuables à un prophète quel qu’il soit, et ils ont par ailleurs un aspect tribal limité géographiquement.

- De plus, les psaumes ne nous sont pas parvenus dans leur langue originale, ce qui a causé la perte de la majeure partie des finesses de ce texte. Ce n’est pas le cas du S&ahifa, provenant de l’un fils de l’école du Saint Coran, et n’utilisant en outre que les formes et les styles de la supplication.

Les formes et les styles adoptés, mis à part le fait qu’ils constituent la meilleure réponse, permanente, à l’un des besoins les plus essentiels de l’homme (la supplication), jouaient un autre rôle important : après l’évènement de ‘Āchourā, les survivants de cet horrible massacre découvrirent le vrai visage des autorités qui se proclamaient les califes successeurs du Prophète Mohammad (pslf). La responsabilité suprême et la direction des affaires reposaient normalement sur les épaules de l’Imam de l’époque : Ali ibn al Hussein (psl). C’est lui qui était habilité à ces tâches. Yazid se proclama être le calife du Prophète Mohammad (pslf) et son successeur. Walid ibn ‘Abdul Malik surveillait très attentivement toutes les activités de l’Imam. Dans un environnement particulièrement hostile, où tout était sujet à surveillance, la transmission de quelques supplications ne pouvait pas engendrer les soupçons des agents des autorités au pouvoir. De cette façon, la protection des trésors de science et de sagesse était assurée.

Ainsi, l’Imam Ali ibn al-Hussein put, grâce aux aptitudes et aux capacités qui lui avaient été données, créer dans la société musulmane une atmosphère spirituelle qui contribuait à renforcer l’homme musulman contre les tentations fortes de la vie terrestre et matérielle et ainsi mieux le rattacher à son Seigneur. Mais aussi, cela raffermissait les valeurs spirituelles du fidèle musulman afin qu’il demeure aussi constant lors de l’aisance et de l’abondance nouvelles qu’il l’avait été à l’époque de misère et de carence du début de l’appel à l’Islam.

Sameh Choukri, ministre égyptien des Affaires étrangères, a démenti les informations diffusées par les médias arabes selon lesquelles la Russie aurait joué le rôle de médiateur entre l’Égypte et la Turquie lors de la récente visite au Caire du président russe.

« Il n’y a eu aucun changement dans les relations turco-égyptiennes. Bien que nous ayons toujours mis l’accent sur la nécessité de diminuer les tensions, cependant, la non-ingérence dans les affaires intérieures égyptiennes en est la condition », a souligné Sameh Choukri cité par le site d’information Misrawi.

« Certes, ces derniers jours, je vois que la situation a plus ou moins changé. J’entends de temps à autre des déclarations de la partie turque qui souhaite se rapprocher de nous. La Turquie doit renoncer à ses ingérences dans les Affaires intérieures de l’Égypte. C’est dans l’intérêt des deux pays », a-t-il poursuivi.

Le président russe Vladimir Poutine (G) et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi se serrent la main, le 11 décembre 2017, au Caire. ©AFP

« Le président russe, Vladimir Poutine, s’était rendu, au Caire pour affirmer la poursuite des coopérations bilatérales et signer le contrat de construction de la centrale nucléaire d’El-Dabaa », a-t-il ajouté.

Après sa rencontre en Syrie avec Bachar al-Assad, Vladimir Poutine s’est rendu au Caire et a rencontré son homologue égyptien, al-Sissi. En Turquie, il s’est entretenu avec son homologue Recep Tayyip Erdogan ; et depuis lors, on assiste à la circulation d’une rumeur selon laquelle Poutine tente de jouer le rôle de médiateur entre la Turquie et l’Égypte.

Le président islamiste évincé d’Égypte, Mohamed Morsi, est assis dans une cage défendue au palais de justice de l’Académie de police au Caire, le 8 mai 2014. ©AP

Depuis le renversement du gouvernement de l’ancien président égyptien Mohamed Morsi, issue de la confrérie des Frères musulmans, les relations entre les deux pays se sont détériorées. À l’époque, la Turquie a vivement condamné la destitution de Morsi. Sa Chute a amorcé les tensions dans les relations entre les deux pays.

Simultanément à l’appel des groupes de la Résistance palestinienne de poursuivre leur mouvement de contestation contre la décision de Donald Trump sur Qods, les militaires israéliens ont imposé le couvre-feu dans certaines villes de la Cisjordanie.

Selon Fars News, Israël a imposé le couvre-feu à l’entrée des villes de Ramallah et al-Bireh en Cisjordanie.

Les militaires israéliens ont fermé jusqu’à la prochaine notification les portes septentrionales de Ramallah et d’al-Bireh, rapporte Al Jazeera.

Entre temps, les groupes nationalistes et islamiques à Ramallah ont réclamé la tenue d’une « semaine de la colère » dans les prochains jours.

 

Ils ont demandé aux Palestiniens d’intensifier leurs protestations et affrontements avec les militaires occupants près du poste de contrôle de Beit El.

Suite à la décision de Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, la situation est devenue très tendue dans les territoires palestiniens notamment en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Les groupes palestiniens ont lancé la troisième Intifada en protestation contre cette décision de Trump et les affrontements ont déjà fait 9 morts et 699 blessés côté palestinien.

Après le veto américain d’une résolution du Conseil de sécurité sur le statut de Qods, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté à l’unanimité, jeudi 21 décembre, une résolution en condamnation de la décision de Washington au sujet du statut de Qods.

Le Hamas, le chef de l’église catholique à Qods ainsi que l’ONU, les uns après les autres condamnent la décision de la Maison-Blanche de reconnaître Qods comme capitale d’Israël.

Affirmant que la violence n’a pas garanti le retour à la paix pour Israël, Michel Sabbah, le chef de l’église catholique en Terre sainte, a dit : « La paix reste le seul recours entre les Palestiniens et Israël. »

« La guerre se riposte par la guerre de la part de ceux à qui celle-ci s’impose. Si les Israéliens tuent, pour y riposter, les Palestiniens n’ont qu’à recourir aux moyens aussi violents. La Palestine réclame tous ses citoyens en vie, la paix est la seule arme qui pourrait résoudre les conflits entre les Palestiniens et Israël », a poursuit le Patriarche latin de Qods cité par la chaîne Al-Mayadeen.

Ces propos interviennent alors que les brigades Izz al-Din al-Qassam, branche militaire du Mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas), viennent de déclarer : « Notre arme est notre fierté. C’est celle-ci qui assure la sécurité du peuple palestinien ainsi que la cause de la Palestine. »

La décision controversée du président américain Donald Trump de reconnaître Qods comme étant capitale d’Israël, annoncé le 6 décembre 2107, a provoqué des scènes de conflits consécutifs entre les Palestiniens et le régime d’Israël.

Par ailleurs, en dépit des menaces de Trump de couper les fonds aux pays qui tentent de votre contre les USA, 128 pays ont voté en faveur de la résolution condamnant la reconnaissance par la Maison-Blanche de Qods comme capitale d’Israël, au cours d’une session à l’assemblé générale de l’ONU.

Le Botswana a riposté au « harcèlement » de l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Nikki Haley, pour sa position menaçante à l’égard des pays membres en ce qui concerne leur vote sur le statut de Qods.

S’exprimant lors d’une session d’urgence sur le statut de Qods le 21 décembre, Haley a averti que les États-Unis « se souviendront de ce jour ».

Le gouvernement du Botswana a riposté, dans un communiqué, à la lettre « pas ordinaire » de Nikki Haley au sujet du vote à l’Assemblée générale sur le statut de Qods.

La veille du vote, elle avait mis en garde, dans une lettre, certains pays pour la plupart pauvres et faibles sur le plan économique et dépendant des aides américaines, contre les conséquences de leur vote favorable à la résolution antiaméricaine de l’ONU.

Nikki Haley à l’Assemblée générale, le 21 décembre 2017. (Capture d’écran) ©UN

Dans une partie de cette lettre, Haley a déclaré : « Le président suivra attentivement ce vote et m’a demandé de surveiller les pays qui ont voté contre nous. »

Le Botswana, dans un communiqué de presse, a déclaré que cette lettre portait un message menaçant et grossièrement inapproprié, dont le but était de saper la souveraineté du Botswana en tant que pays indépendant, et démontre également une « nouvelle forme sans précédent de diplomatie ».

Le communiqué de presse indique que « le Botswana ne sera pas intimidé par de telles menaces et exercera son droit souverain et votera selon ses principes de relations extérieures, qui affirment que Qods est une question de statut final, qui doit être résolue par des négociations dans le sens des résolutions des Nations unies ».

Le Botswana a encouragé les autres pays membres de l’ONU à soutenir la résolution rejetant la décision des États-Unis de reconnaître Qods comme capitale d’Israël.

Lors de la réunion du jeudi 21 décembre à l’ONU, 193 pays, dont le Botswana, ont voté en faveur de la résolution anti-Trump. Seuls 9 pays s’y sont opposés.

 

Des juges d'instruction français enquêtent sur la vente par la société société Nexa Technologies (ex-Amesys) de matériel de cybersurveillance au régime du président égyptien Al-Sissi pour l'aider à traquer ses opposants, ont annoncé vendredi la FIDH et une source judiciaire. 
 

Cette information judiciaire pour "complicité d'actes de torture et de disparition forcée", confiée en novembre au pôle crimes contre l'humanité à Paris, fait suite à une plainte de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et de la Ligue des droits de l'Homme (LDH).

Amesys est déjà au coeur d'une autre enquête pour avoir fourni du matériel similaire à la Libye sous le régime Kadhafi.

"En ouvrant une information judiciaire, le parquet de Paris reconnaît la gravité des faits allégués, permettant aux associations de se constituer parties civiles et ouvrant la possibilité à des victimes égyptiennes de se constituer parties civiles et venir témoigner en France", ont relevé la FIDH et la LDH dans un communiqué commun.

Selon le Cairo Institute for Human Rights Studies, une ONG qui soutient leur démarche, cette vague répressive s'est notamment concrétisée par "plus de 40.000 prisonniers politiques en détention en Egypte" sous le régime Al-Sissi.

"C'est le premier dossier ouvert en France en compétence universelle qui concerne l'Egypte", s'est félicité auprès de l'AFP Me Clémence Bectarte, une de leurs avocats.

"On sait que l'arme de la surveillance, présentée comme un outil de lutte contre le terrorisme islamiste en Egypte, est en réalité destinée à surveiller les opposants et toutes les voix contestataires", a-t-elle ajouté.

La plainte des deux ONG s'appuyait sur une enquête du magazine Télérama qui révélait en juillet la vente, en mars 2014, par d'ex-dirigeants d'Amesys, opérant derrière deux nouvelles entités, d'"un système d'écoutes à 10 millions d'euros pour lutter - officiellement - contre les Frères musulmans, l'opposition islamiste en Egypte.

Appelé "Cerebro", ce programme permet de traquer en temps réel les communications électroniques d'une cible, à partir d'une adresse mail ou d'un numéro de téléphone par exemple. Il s'agit d'une version actualisée de celui vendu en 2007 par Amesys, à l'époque filiale de Bull, au régime libyen de Mouammar Kadhafi.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a prolongé de trois ans le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) qui est chargé de poursuivre les auteurs d'un attentat perpétré à Beyrouth en février 2005, a dit son porte-parole vendredi. 
 
Le mandat a été prolongé jusqu'au 1er mars 2021, ou jusqu'à ce que le jugement des affaires soit prononcé si celui-ci intervient à une date antérieure, a indiqué le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric, dans un communiqué.

Établi à La Haye, aux Pays-Bas, le TSL est un tribunal indépendant qui a été créé à la demande du gouvernement libanais pour organiser les procès des personnes accusées d'avoir perpétré l'attentat du 14 février 2005 à Beyrouth qui a coûté la vie à 22 personnes, dont l'ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri.

Le secrétaire général a réaffirmé l'engagement des Nations unies de soutenir les travaux du tribunal dans la lutte contre l'impunité pour des crimes aussi graves, et de s'assurer que les responsables soient traduits en justice.
La Turquie a exhorté jeudi la communauté internationale à ne pas se "vendre" pour "une poignée de dollars" après que le président américain Donald Trump eut menacé de couper des aides financières avant un vote aux Nations unies sur Jérusalem. 
 
"J'en appelle au monde entier : surtout, ne vendez pas votre volonté (démocratique) pour une poignée de dollars. Les dollars reviendront, mais une volonté qui a été vendue jamais ne reviendra", a lancé le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d'un discours à Ankara.
 
 
Ces propos surviennent à quelques heures d'un vote à l'Assemblée générale des Nations unies sur une résolution condamnant la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d'Israël.

Mercredi, M. Trump a évoqué une possible suppression des aides financières américaines aux pays qui voteraient en faveur de ce texte. "Laissez-les voter contre nous, nous économiserons beaucoup, cela nous est égal", a-t-il dit.

"Aujourd'hui, le +berceau de la démocratie+ cherche des volontés à vendre pour des dollars. Monsieur Trump, vous n'arriverez pas à acheter la volonté démocratique de la Turquie contre des dollars. Notre décision est claire", a déclaré le président turc.

M. Erdogan est l'un des plus véhéments critiques de la décision annoncée le 6 décembre par le président américain Donald Trump de reconnaître la Ville sainte comme la capitale d'Israël.

Il a notamment convoqué la semaine dernière à Istanbul un sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à l'issue duquel les 57 membres de cette organisation panislamique ont proclamé Jérusalem-Est "capitale" de l'Etat palestinien", et pressé les autres pays à faire de même.

"Mon voeu, c'est que (les Etats-Unis) n'arriveront pas à obtenir le résultat qu'ils souhaitent. Je m'attends à ce que le monde donne une bonne leçon à l'Amérique, c'est ce que j'espère", a poursuivi M. Erdogan jeudi.

Le texte de résolution soumis à l'Assemblée générale jeudi est proposé par le Yémen et la Turquie au nom du groupe des pays arabes et de l'OCI.

Israël a annexé la partie orientale de Jérusalem, dont elle a pris le contrôle pendant la guerre de 1967, puis voté une loi faisant de la Ville sainte sa capitale "indivisible". Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale et les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est comme la capitale de leur futur Etat.

Les chasseurs de l’armée israélienne ont bombardé un complexe militaire à Quneitra, dans les hauteurs du Golan. Le raid aérien israélien n’a causé aucune perte en vie humaine.

« Les chasseurs israéliens ont frappé un complexe militaire à Quneitra, situé dans les hauteurs du Golan. Cependant, l’agression aérienne n’a fait aucune perte », a fait savoir Elnashra. Selon le site libanais, les avions de combat israéliens ont tiré vendredi 22 décembre des missiles sur un quartier à Quneitra, sans qu’ils puissent infliger des pertes à l’armée syrienne.

Ce raid est survenu à un moment où les forces armées syriennes, épaulées par ses alliés, ont pu couper le pont de communication de Beit-Jinn et Moqr al-Mir dans le Rif-ouest de Damas.

L’armée syrienne et les forces alliées ont réussi à récupérer les régions d’al-Tamathiyat et d’al-Hangharat à l’est de la ferme de Beit Jinn où ils ont tué et blessé plusieurs terroristes. La domination de l’armée syrienne sur une grande partie de la localité de Beit Jinn empêche désormais les terroristes de communiquer avec ceux de Maghar al-Mir.

Selon certains rapports, l’armée russe, alliée du gouvernement syrien, est en train de faire sortir progressivement ses troupes du sol syrien.

Le commandant du Corps des Marines, le général Robert Neller, a déclaré, jeudi 21 décembre 2017, aux troupes en Norvège qu’il y aurait « une guerre à venir ». Le commandant américain les a par la suite exhortés à s’y préparer.

Le commandant du Corps des Marines US, le général Robert Neller, prenant la parole jeudi dernier parmi un parterre des marines stationné en Norvège, a évoqué une hypothèse de guerre à venir.

Des soldats des Marines US. (Photo d'archives)

« J’espère que je me trompe, mais il y aurait prochainement une guerre », a déclaré Neller aux forces des Marines US, déployées en Norvège, lors de la visite d’une base militaire américaine dans ce pays. « Vous devez toujours être prêts face à l’éventualité d’une guerre », a-t-il affirmé.

En riposte à l’hypothèse présentée par le commandant américain, l’analyste Anthony Monteiro a déclaré vendredi à Sputnik :

« Indépendamment du fait que la guerre éclate ou non, son discours sur la possibilité réelle d’une guerre avec la Russie » reconnaît « ce que beaucoup d’entre nous disent depuis plusieurs années : nous sommes dans une guerre froide en ce moment. »

Selon l’analyste russe, la nouvelle guerre froide sera plus périlleuse que la précédente, puisqu’il n’y a aucun pacte entre Washington et Moscou pour endiguer une erreur qui pourrait se traduire par une autre guerre mondiale.

« Les États-Unis ont déplacé des armes nucléaires en Pologne et en Roumanie », a noté l’universitaire, « et ils sont beaucoup plus proche de la Russie qu’ils ne l’ont jamais été ».

Le déploiement de 330 Marines américains sur le sol norvégien a débuté en janvier dernier. Moscou a déclaré à l’époque que la décision allait au rebours de la politique norvégienne sur le déploiement des bases militaires étrangères sur son sol.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, avait réagi en octobre 2016 à la présence militaire US sur le territoire norvégien, ainsi :

« Nous pensons que cela contredit la politique norvégienne de ne pas stationner des bases militaires étrangères en temps de paix sur son territoire. »

Selon la diplomate russe, cela « n’est pas à coup sûr bénéfique au maintien de la stabilité et de la sécurité en Europe du Nord ».