تقي زاده
France : Macron autorise toutes les entreprises israéliennes à participer au salon Milipol
Le président français, Emmanuel Macron, autorise « l’ensemble des entreprises israéliennes qui le souhaitent » à participer au salon parisien Milipol sur la sécurité intérieure, la surveillance et l’armement, qui se tiendra du 18 au 21 novembre.
« Compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain suite au cessez-le-feu », le chef de l’État a « décidé de permettre à l’ensemble des entreprises israéliennes qui le souhaitent de participer au salon Milipol », a indiqué la présidence française, jeudi 13 novembre. La mesure intervient alors qu’Israël poursuit ses attaques meurtrières à Gaza, bafouant le cessez-le-feu.
Ce feu vert accordé par Macron a suscité de vives protestations en France. « Il est inacceptable que des entreprises israéliennes viennent faire du commerce en France sur des technologies et du matériel testés sur les Palestiniens à Gaza ou en Cisjordanie », a dénoncé le député de La France insoumise (LFI) Thomas Portes, qui avait interpellé le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, sur le sujet.
L’Association France Palestine Solidarité a également dénoncé la décision, déclarant : « Le gouvernement oublie que l’accord de trêve, violé par ailleurs + de 100 fois, n’efface en rien le fait qu’Israël a commis un génocide à Gaza ! »
Israël lance une nouvelle série de frappes aériennes sur le sud du Liban en violation de la trêve
Le régime sioniste ne cesse de violer l'accord de cessez-le-feu avec le Liban. Les forces israéliennes ont lancé une nouvelle série de raids aériens, frappant plusieurs quartiers résidentiels dans le sud de ce pays.
Les chaînes d'information libanaises el-Nashra et al-Manar ont rapporté jeudi 13 novembre que les avions de guerre israéliens avaient bombardé des villages libanais à Bint Jbeil ainsi que la périphérie de la ville de Tayr Falsayh, dans le district de Tyr, dans le sud du Liban.
L'Agence d'information nationale libanaise a, par la suite, indiqué que les chasseurs israéliens avaient également bombardé la zone d'al-Khanouk, dans la municipalité d'Aitaroun, district de Nabatiyeh, au moyen de missiles air-sol.
Ces attaques ont fait des victimes et causé d'importants dégâts aux infrastructures civiles de la région.
Plus tard dans la journée, un drone israélien a ciblé un véhicule, dans le district de Nabatiyeh, blessant au moins une personne.
La frappe a eu lieu dans une zone densément peuplée, au moment où les élèves quittaient l'école.
Selon des médias locaux, un avion de combat israélien a largué une bombe flash sur la plage de Naqoura, dans le sud du Liban.
Des témoins ont, par ailleurs, fait état de salves de mitrailleuses à la périphérie de la municipalité de Kfar Chouba.
Mercredi soir, l'artillerie israélienne a aussi bombardé la ville frontalière de Mays al-Jabal, dans sud du Liban.
Les tensions s'intensifient au sud du Liban depuis plusieurs semaines, après que l'armée israélienne a multiplié ses raids aériens quasi quotidiens en territoire libanais.
En dépit d’un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, Israël poursuit ses attaques quasi quotidiennes contre le sud et l'est du Liban et mataient son occupation sur cinq localités qu'il juge stratégiques dans le sud de ce pays.
France : les députés ont adopté la suspension de la réforme des retraites
Le 12 novembre, les députés ont adopté la suspension de la réforme des retraites de 2023 lors de l’examen du PLFSS 2026. Cette mesure, soutenue par le PS et le gouvernement, reporte l’application du report d’âge à 64 ans, mais divise la gauche.
Les parlementaires ont validé le 12 novembre un gel temporaire de la réforme Borne sur les retraites, qui fait l’objet de contestations. Évitant son application immédiate pour des millions de futurs retraités et ouvrant la voie à un dialogue social avant 2028, les socialistes font valoir une victoire, contestée par La France Insoumise.
La suspension, inscrite à l’article 45 bis du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, reporte jusqu’au 1er janvier 2028 la hausse progressive de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, ainsi que l’allongement de la durée de cotisation. Adoptée par une large majorité, incluant le PS, les élus macronistes, le RN et une partie des députés Liot, elle concerne initialement les retraités de droit commun, avant d’être élargie aux carrières longues et catégories actives via un amendement gouvernemental. Selon le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou, « le temps de la suspension doit être utile au dialogue social ».
Le coût estimé de ce report est de 300 millions d’euros en 2026 et 1,9 milliard en 2027, financés par une hausse de la CSG sur le patrimoine. La suite du vote s’annonce chaotique. Faute de temps, près de 400 amendements restaient à examiner à minuit, les débats sur le PLFSS se sont achevés sans scrutin global sur l’ensemble du texte, transmis tel quel au Sénat conformément à l’article 47-1 de la Constitution.
Le colloque sur la Palestine annulé par le Collège de France finalement organisé dans un autre lieu
Le colloque international « Palestine et Europe : poids du passé et dynamiques contemporaines », initialement prévu au Collège de France, se tient finalement les 13 et 14 novembre au Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (Carep).
Cette décision fait suite à l’annulation controversée de l’événement par le Collège de France, officiellement motivée par la polémique entourant sa tenue.
« Notre colloque se tiendra, comme prévu, les 13 et 14 novembre prochains », avait annoncé le Carep sur les réseaux sociaux. « Nous tenons à remercier les intervenants d’avoir confirmé leur venue en France et leur participation, ainsi que les nombreux universitaires, chercheurs et étudiants, qui ont exprimé leur attachement à la liberté académique et à l’indépendance de la recherche », a-t-il ajouté.
Le Carep a précisé que la réorganisation s’était avérée particulièrement complexe en raison du calendrier, et que ses locaux du 13ᵉ arrondissement ne permettraient malheureusement pas d’accueillir l’ensemble du public prévu. Pour pallier cette limitation, l’institut a assuré que l’événement serait diffusé en direct et intégralement enregistré.
L’Iran et la Chine renforcent leurs liens et sont prêts à promouvoir leur coopération stratégique
L’Iran et la Chine ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer leurs relations bilatérales et de promouvoir une coopération élargie, conformément aux accords conclus entre les deux pays.
Cette position a été exprimée lors d’une rencontre jeudi entre l’ambassadeur iranien en Chine, Abdolreza Rahmani Fazli, et le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Miao Deyu.
Le diplomate iranien a souligné que Téhéran se tenait prêt à renforcer sa coopération globale avec Pékin dans différents secteurs, se référant à l’important consensus établi au plus haut niveau entre les deux gouvernements.
Cette déclaration intervient alors que les deux pays élaborent des plans pour promouvoir leur coopération, à l’approche du 55e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques.
Le plan de Trump pour Gaza sert les intérêts stratégiques d'Israël, dénonce le Jihad islamique palestinien
Le mouvement Jihad islamique palestinien affirme que le plan en 20 points de Donald Trump que le président américain prétend viser à mettre fin au génocide perpétré par le régime israélien à Gaza, sert en réalité les intérêts stratégiques de Tel Aviv.
Le porte-parole du Jihad islamique Mohammed al-Hajj Musa a fait ces déclarations mercredi au journal Palestine Today concernant la proposition qui avait été transmise fin septembre.
« La proposition de Trump est vague et sert les objectifs stratégiques de l'occupation », a-t-il déclaré.
Le Hamas, principal mouvement de résistance à Gaza, et le régime israélien sont parvenus à un accord lors de pourparlers indirects en Égypte début octobre, visant à mettre en œuvre la première phase du plan.
Conformément à l'accord, le Hamas doit libérer tous les captifs israéliens restants à Gaza et transférer le contrôle du territoire à un organe technocratique palestinien.
Des images satellites attestent la destruction de plus de 1 500 bâtiments à Gaza depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu
Plus de 1 500 bâtiments ont été détruits par l’armée israélienne à Gaza depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu le mois dernier, selon des images satellites publiées mercredi.
Les clichés analysés par BBC Verify montrent que des quartiers entiers situés dans les zones sous contrôle israélien, au-delà de la « ligne jaune » à Gaza, ont été entièrement rasés depuis le 10 octobre.
Avant l’accord de cessez-le-feu, des photos de la zone d’Abasan Al-Kabira, à Khan Younès, dans le sud de Gaza, montraient encore des habitations intactes entourées de jardins, d’arbres et de vergers.
De nouvelles images satellites prises à Rafah, Jabalia et Gaza-Ville après le cessez-le-feu révèlent une augmentation nette du nombre de bâtiments détruits et de zones réduites en ruines.
« Le nombre réel de bâtiments détruits pourrait être beaucoup plus élevé, certaines zones n’étant pas couvertes par les images satellites utilisées par BBC Verify », précise la chaîne.
Les syndicats de presse italiens appellent le gouvernement et l’UE à faire pression sur Israël pour permettre l'accès des médias à Gaza
En Italie, les syndicats de presse et les organisations ont appelé le gouvernement et l'Union européenne à faire pression sur le régime de Tel-Aviv pour permettre un accès immédiat et sans restrictions des journalistes à Gaza.
Des représentants de la Fédération nationale de la presse italienne (FNSI), du Conseil national de l'ordre des journalistes (ODG) et du groupe Justice et Paix au Moyen-Orient ont tenu une conférence de presse conjointe à l'Association de la presse étrangère à Rome, ce mercredi, pour appeler à une action rapide en vue de faire pression sur le régime israélien.
Ils ont demandé au gouvernement italien et à la Commission européenne d'aider à lever le blocus empêchant les journalistes internationaux d’accéder à Gaza et de mettre fin aux restrictions imposées à la presse en Cisjordanie occupée et à Qods-Est.
Gianni Giovannetti, représentant du groupe Justice et Paix au Moyen-Orient a déclaré que près de 300 journalistes ont perdu la vie à Gaza depuis le début de la campagne génocidaire israélienne le 7 octobre 2023.
Une statue de Shapur Ier à Téhéran en l’honneur de l'esprit inébranlable de la nation iranienne
Le 7 novembre 2025, la place Enqelab de Téhéran s’est transformée en une scène vibrante de fierté nationale et de commémoration historique, alors que des milliers de citoyens se rassemblaient pour l’inauguration d’une nouvelle statue imposante.
La sculpture monumentale, intitulée « À genoux devant l’Iran », représente le roi sassanide Shapur Ier triomphalement monté sur son cheval, dominant la figure agenouillée de l’empereur romain Valérien, qui tend la main vers le ciel dans un geste de soumission et de supplication.
Plus qu’une simple création artistique, cette installation incarne un message politique fort de fierté nationale et de résistance, s’inscrivant dans le contexte des tensions géopolitiques actuelles.
Rythmée par des mélodies héroïques et une multitude de drapeaux iraniens, la cérémonie a rassemblé familles, jeunes, artistes et représentants de la ville. Tous ont participé à un acte collectif d’affirmation culturelle, créant un pont entre une victoire historique du passé et les défis contemporains.
Échos de Naqsh-e Rostam : une victoire antique pour un peuple moderne
La statue est une reconstitution de l’un des bas-reliefs rupestres les plus importants de l’histoire de l’Antiquité iranienne, situé à Naqsh-e Rostam, près de Persépolis.
Cette œuvre originale immortalise la bataille décisive d’Édesse en 260 après J.-C., un moment charnière où l’armée sassanide sous Shapur Ier remporta une victoire éclatante sur les légions romaines.
La bataille aboutit à la capture sans précédent d’un empereur romain en exercice, Valérien, un événement qui provoqua une onde de choc dans le monde classique et marqua l’apogée de la puissance iranienne.
Ce bas-relief antique, sculpté dans une falaise sur ordre du roi victorieux, était conçu comme une déclaration de pouvoir destiné à traverser les âges, un témoignage pétrifié de la suprématie sassanide face à son rival impérial humilié.
L’œuvre dépeint Shapur dans la plénitude de son autorité impériale, tandis que Valérien, couronne romaine sur la tête, est saisi pour l’éternité dans une posture de vaincu.
En transplantant cette œuvre emblématique au cœur de la capitale moderne, la statue crée un pont tangible à travers dix-sept siècles, affirmant que les leçons et l’héritage de ce triomphe antique restent d’une actualité brûlante.
? ?? La cérémonie d’inauguration de la statue « Les agenouillés » débute sous les applaudissements enthousiastes des Iraniens pic.twitter.com/y7NldvhgAc
— Press TV Français (@fr_presstv) November 7, 2025
La campagne « Vous vous agenouillerez devant l’Iran » : un message de défi
L’inauguration de la statue est la pièce maîtresse d’une campagne culturelle et politique plus vaste, explicitement nommée d’après le slogan « Vous vous agenouillerez à nouveau devant l’Iran ».
Cette phrase est directement tirée d’un message public du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, et inscrit l’œuvre d’art dans la lignée d’une prise de position politique contemporaine.
Les responsables de la municipalité de Téhéran, qui ont organisé l’événement, ont établi un lien explicite entre la statue et les récents événements, en particulier l’agression militaire israélienne de douze jours contre l’Iran survenue en juin 2025.
Mehdi Mazhabi, directeur de l’Organisation d’embellissement de Téhéran, a déclaré que la statue exprime artistiquement l’histoire de la résistance de la nation iranienne, affirmant que le peuple iranien a prouvé à maintes reprises qu’il ne céderait jamais aux pouvoirs oppressifs.
Davoud Goudarzi, le maire adjoint de Téhéran, a fait écho à ce sentiment, déclarant que la statue représente le fait que toute entité cherchant à violer l’Iran ou son peuple a finalement été contrainte de s’agenouiller.
Cette œuvre agit comme une forme de guerre psychologique et politique, offrant une réponse publique et durable aux pressions extérieures tout en servant de symbole pour renforcer le moral de la population nationale.
Tradition historique continue : la représentation monumentale de la victoire dans la culture iranienne
L’érection de cette statue s’inscrit dans une tradition profondément ancrée dans la civilisation iranienne, une pratique remontant aux époques antique et islamique qui consiste à utiliser l’art monumental pour célébrer la victoire et incarner la souveraineté.
Les rois sassanides eux-mêmes étaient maîtres dans cet art, gravant leurs exploits militaires et leurs investitures royales dans la roche vivante sur des sites comme Naqsh-e Rostam et Taq-e Bostan.
Ces bas-reliefs tenaient lieu de chroniques officielles, créés pour défier le temps et être exposés au regard de tous, afin de transmettre leur puissance et leur piété tant à leurs sujets qu’à leurs rivaux.
Cette pratique s’est poursuivie après l’avènement de l’islam, les dynasties musulmanes iraniennes ornant leurs palais, leurs mosquées et leurs places publiques de faïences, de peintures et de calligraphies complexes célébrant les succès militaires et représentant des héros légendaires du Shahnameh - cette épopée perse magistrale de Ferdowsi - comme Rostam.
La statue moderne de Shapur Ier s’inscrit dans une continuité symbolique directe avec les traditions de représentation du pouvoir de la Perse antique. Par son implantation dans un rond-point urbain majeur de Téhéran, cette œuvre monumentale actualise une fonction intemporelle : formuler un récit de résilience nationale et adresser un avertissement aux adversaires contemporains.
L’installation de la statue s’est accompagnée d’une riche tapisserie de symboles complémentaires qui fusionnaient la mythologie antique et l’iconographie révolutionnaire moderne.
Les immenses banderoles déployées lors de la cérémonie représentaient non seulement Shapur, mais aussi des figures militaires contemporaines tuées en martyr lors de combat, telles que le défunt commandant en chef du CGRI, le général Qassem Soleimani ainsi que le commandant de la Force aérospatiale du CGRI le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, établissant un lien direct entre leur martyre et la victoire de l’ancien roi.
Aux côtés de représentations de conflits modernes, les héros légendaires du Shahnameh, tel le redoutable Rostam, étaient figurés en train de terrasser leurs adversaires.
Cette juxtaposition délibérée tisse une continuité historique, suggérant que l’esprit de Shapur et de Rostam habite toujours les soldats de la République islamique.
? ?? L’Iran dévoile la statue de l’empereur romain Valérien agenouillé devant l’ancien roi iranien Shapur Ier, symbole de la résistance historique et de la fermeté de la nation iranienne pic.twitter.com/DdU7loBZqJ
— Press TV Français (@fr_presstv) November 7, 2025
Archétype de l’arrogance : des ennemis antiques à l’adversaire moderne
Pour saisir toute la profondeur symbolique de la victoire de Shapur, immortalisée par cette nouvelle statue, il est essentiel de comprendre la représentation de son captif, l’empereur Valérien. Elle s’inscrit dans un archétype historique récurrent : celui de l’hybris impériale précipitée vers une chute catastrophique face à la résistance du monde iranien.
L’histoire de Valérien forme une trilogie classique de défaites aux côtés du roi lydien Crésus et du triumvir romain Marcus Licinius Crassus, tous connus pour leur immense richesse et leur statut aristocratique qui engendraient une confiance suffisante et inébranlable en leurs propres prouesses militaires.
Crésus, tristement célèbre pour avoir envahi l’Iran suite à une mauvaise interprétation d’un oracle, fut vaincu par Cyrus le Grand. Des siècles plus tard, Crassus, l’un des hommes les plus riches de l’histoire, envahit à son tour l’Iran en quête d’une gloire militaire à la hauteur de sa fortune, mais subit une défaite cuisante à Carrhes.
L’empereur Valérien répéta alors cette même folie, menant une vaste armée romaine en Iran avec une confiance stratégique excessive, pour finalement être capturé par Shapur Ier.
La statue de Téhéran immortalise l’apogée de cette arrogance particulière : le moment de la défaite et de l’humiliation totales de Valérien, où, selon les récits persans et historiques, il fut contraint à une vie de servitude en tant que marchepied personnel du roi sassanide.
Cette transformation d’un puissant empereur romain en un symbole permanent d’échec et de honte absolus est au cœur du message de la statue.
Il sert d’archétype historique directement transposé dans un contexte moderne, avertissant les adversaires contemporains comme les États-Unis et le régime sioniste que leur arrogance supposée les conduira à la même position à genoux que Valérien.
Cette puissante métaphore visuelle de la soumission forcée trouve un parallèle supplémentaire avec Donald Trump. Un lien thématique évident se dessine dans la projection d’une richesse immense, d’une invincibilité illusoire et d’une hostilité envers l’Iran.
Le point commun entre Crésus, Crassus, Valérien et cet analogue moderne est la chute spectaculaire d’un individu puissant dont les excès et l’arrogance, dirigés contre l’Iran, ont transformé son image publique, passant du succès à l’infamie et au déshonneur.
Les ministres iranien et russe des A.E. plaident pour une coopération régionale renforcée
Lors d’un entretien téléphonique ce mercredi, les ministres des Affaires étrangères d’Iran et de Russie ont échangé leurs points de vue sur les derniers développements régionaux et internationaux, la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs et la coopération de l’Iran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Ils ont surtout souligné la poursuite de la coordination et la coopération entre l’Iran, la Russie et la Chine dans ce droit-fil.
Le chef de la diplomatie iranienne a évoqué les récents conflits entre l’Afghanistan et le Pakistan. Il a souligné l’importance d’instaurer la paix et la stabilité dans la région et a appelé au renforcement de la coopération et du dialogue entre les pays de la région.
Les deux hauts responsables ont appelé à la poursuite du dialogue entre les deux États amis afin de résoudre les différends par des moyens politiques et diplomatiques, dans l’intérêt de la stabilité et de la sécurité régionales.
Les deux hommes ont discuté des tentatives de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, de la France de lancer une campagne anti-iranienne au Conseil de sécurité de l’ONU et au Conseil des gouverneurs de l’AIEA, mais aussi des plans américains et certains pays européens au Conseil de sécurité concernant la Palestine, ainsi que la présentation d’un projet de résolution visant à instaurer une tutelle internationale pour les populations de Gaza et de Palestine.
Le chef de la diplomatie iranienne a affirmé que de tels projets contredisent les principes d’indépendance et le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et ne peuvent aboutir à un résultat positif.
Pour sa part, Sergueï Lavrov a fait part de la disponibilité de la Russie à poursuivre les consultations bilatérales et régionales et a souligné l’importance de la coopération entre les pays de la région pour le maintien de la sécurité collective.
Les deux parties ont également échangé leurs points de vue sur la coopération de l’Iran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), faisant référence à la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs, et ont insisté sur la nécessité de poursuivre la coordination et la coopération entre l’Iran, la Russie et la Chine dans ce domaine.




















