
تقي زاده
Pour une majorité de Français, la démocratie fonctionne de moins en moins bien
Près de huit Français sur dix (77 %, +14) pensent que la démocratie fonctionne de moins en moins bien dans le pays, ce qui traduit une nette détérioration de la perception du système en deux ans, selon un sondage Ipsos-Sopra Steria publié lundi.
Pour 3 % seulement (-1 par rapport à une précédente enquête de février 2014), le système fonctionne «de mieux en mieux» et 20 % (-13) estiment que «cela ne change pas vraiment».
Plus de la moitié des Français interrogés (57 %) pense que la démocratie ne fonctionne «pas très bien» ou «pas bien du tout», contre 43 % d’un avis contraire, selon cette enquête pour l’Institut Montaigne, Sciences Po et Le Monde.
Si 68 % d’entre eux estiment que la démocratie «est le meilleur système politique» (-8 par rapport à février 2014), pour 32 % (+8) au contraire «d’autres systèmes politiques peuvent être aussi bons». 33 % se disent «favorables» ou «plutôt favorables» à un régime «autoritaire», contre 67 % d’un avis contraire.
Parmi les personnes qui ont le sentiment que la démocratie fonctionne mal, 74 % citent comme principales raisons des «élus trop souvent corrompus», les élections qui «ne changent rien» (70 %) et «trop d’insécurité, de zones de non droit» (67 %). Pour 65 %, les préoccupations des citoyens ne sont pas prises en compte et pour 62 %, ces dernières sont mal représentées.
Ceux qui déclarent que la démocratie fonctionne bien mettent pour leur part en avant «des élections libres» (64 %), «l’éducation gratuite et accessible» (62 %), «un système de protection sociale important» (55 %) et les libertés individuelles «assurées» (50 %).
Près de 8 Français interrogés sur 10 (78 %) estiment par ailleurs que les partis politiques constituent un frein à l’amélioration de la situation, devant les syndicats (62 %), les médias (57 %), les intellectuels (44 %) et les chefs d’entreprise (40 %).
Enfin, si 42 % des Français pensent que la démocratie fonctionne mieux en Allemagne, ce n’est le cas que de 32% en ce qui concerne le Royaume-Uni et 20 % pour les Etats-Unis.
Enquête réalisée en ligne du 21 au 25 octobre auprès de 1.002 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Présidentielle 2016: les Américains se rendent aux urnes
Aux États-Unis, les premiers bureaux de vote ont ouvert mardi 8 novembre. Les Américains élisent leur 45e président.
Avant l'ouverture des bureaux de vote, quelque 42 millions d'Américains avaient déjà voté grâce au vote anticipé.
La candidate démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump ont mis finalement un terme à 511 jours de rivalités, marqués d’une violence sans précédent.
Selon les derniers sondages, Hillary Clinton devrait remporter les élections avec 45,4 % des votes contre 42.2 % pour Donald Trump.

Pour remporter le scrutin, le futur locataire de la Maison blanche doit obtenir 270 grands électeurs et selon le dernier sondage du quotidien USA Today, la candidate démocrate semblait assurée d’en avoir 263, contre 180 pour Donald Trump.
Selon une compilation de sondages, effectuée par le site RealClearPolitics, Hillary Clinton est en tête de 3 points. Mais les deux candidats sont au coude à coude dans plusieurs Etats-clés, notamment la Floride et la Caroline du Nord.

L'enquête « States of the Nation » de Reuters/Ipsos estime à 90 % la probabilité d'une victoire de la démocrate, accordant à l'ancienne secrétaire d'État 303 grands électeurs probables contre 235 pour Donald Trump. Il faut réunir au moins 270 grands électeurs (sur 538) pour être élu à la Maison blanche.
Une autre question qui préoccupe les responsables américains est le taux de participation. En 2012, 62 % des Américains s'étaient déplacés pour glisser leurs bulletins dans les urnes.
Les résultats devraient être connus mercredi 9 novembre dans la matinée.
Irak: la province de Ninive comptent 37.000 réfugiés
Selon le ministère irakien des migrants, le nombre de déplacés dans la province de Ninive s’élève à près de 37.000 depuis le début de la bataille de Mossoul.
Le ministre irakien des migrants, Jassem Mohammad al-Jaff, a annoncé, mardi 8 novembre, que le nombre de déplacés dans la province de Ninive et la localité d’al-Hawaïja s'élevait à environ 37.000 depuis le début de l'offensive de Mossoul, selon Sumaria News.
Ce mardi, les instances relatives à ce ministère ont accueilli 1.823 déplacés dans les quartiers d’al-Mahlabiyeh, Qaraj, Haï al-Samah et Mossoul dans la province de Ninive et la localité d’al-Hawaïja dans la province de Kirkouk. Ils ont été transférés dans les camps de réfugiés d’Hassan Cham (est) et de Debaga (sud-est).
Le ministère irakien a également fait part du retour de 2.103 déplacés dans les localités libérées à Ninive.
Le 17 octobre, le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi, a ordonné le commencement des opérations pour la libération de Mossoul. Depuis, des dizaines de villages et de villes ont été repris des mains de Daech.
Renouement difficile entre Moscou et Washington
Le porte-parole du Kremlin a déclaré que la réanimation des relations bilatérales entre Moscou et Washington dépendrait du comportement de la partie américaine.
Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a déclaré que l’amélioration des relations bilatérales entre Moscou et Washington dépendrait de la volonté politique des deux parties notamment du côté américain.
La Russie est prête à franchir le premier pas pour réparer les dommages infligés aux relations bilatérales dans la mesure où les États-Unis montrent la même volonté, a-t-il indiqué.
Moscou suit de près les élections présidentielles américaines parallèlement aux autres événements importants du monde. Cependant, son attention est essentiellement portée sur l’ordre du jour.
Entretien Mogherini/De Mistura sur la Syrie
Dans la ligne des négociations internationales pour résoudre la crise syrienne, Federica Mogherini et Staffan de Mistura ont évoqué, mardi 8 novembre, les toutes dernières évolutions en Syrie.
Federica Mogherini, haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, et Staffan de Mistura, émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, se sont rencontrés à Bruxelles et ont discuté à propos des négociations menées par l'UE avec l'Iran et l'Arabie saoudite sur la question syrienne, rapporte le communiqué publié par le bureau de la haute représentante de la politique étrangère de l'UE.
Le communiqué ajoute que la responsable européenne a mis Staffan de Mistura au courant des résultats de sa visite en Iran et en Arabie saoudite et ses entretiens avec les autorités des deux pays sur l'avenir de la Syrie.
La représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères s'est rendue fin octobre à Téhéran et à Riyad, dans le cadre d'une tournée dans le Moyen-Orient.
Lors de sa visite en Iran, elle a rencontré le Président Hassan Rohani, le ministre des Affaires étrangères ainsi que le président du Parlement iranien.
La partie kurde des forces irakienne ont pris Bachiqa, près de Mossoul, à Daech
Les peshmergas avaient lancé lundi l'assaut sur cette ville après l'avoir attaquée depuis le nord.
Nos forces sont en train de ratisser la ville et de la déminer, a précisé M. Yawar. Le matin, il y avait des terroristes cachés dans des maisons, ils voulaient prendre la fuite (...) 13 d'entre eux ont été tués, a-t-il poursuivi, ajoutant que cinq autres avaient été blessés à l'intérieur de tunnels souterrains.
Mais il reste des poches de résistance extrémiste, souligne le colonel Dilshad Mawlud, un responsable média des peshmergas.
Il y a une partie (de la localité) avec des kamikazes et des snipers, a-t-il indiqué. Aujourd'hui nous menons des opérations de ratissage maison par maison. Les combattants de Daech se déplacent dans des tunnels.
Environ 5% de la localité se trouve toujours sous contrôle de Daech, précise pour sa part le général Sayyed Hajjar.
Une journaliste de l'AFP se trouvant à la périphérie de Bachiqa a pu voir mardi trois raids aériens menés sur la localité et entendre des tirs à l'intérieur, ainsi qu'une explosion que les peshmergas ont attribuée à un attentat suicide.
Rejet du takfirisme par les religieux sunnites irakiens
« Le prophète de l’islam (as) a toujours conseillé la paix et la tolérance. Dans les pays arabes et occidentaux, les chrétiens, les juifs et les musulmans vivaient en paix mais la situation est devenue inquiétante. Nous devons rejeter ceux qui autorisent le meurtre au nom de la religion. Certains prétendent que les religieux sunnites ne manifestent pas leur opposition alors que ce n’est pas le cas. Nous espérons que cette réunion aura pour résultat, la paix la sécurité et la tolérance dans toutes les sociétés », a-t-il dit.
L’Ayatollah Taskhiri, conseiller du Guide suprême de la révolution islamique d’Iran, a déclaré que toutes les religions apportaient un message de paix et de sécurité.

«Un terroriste n’a aucune religion et les conflits sont les messages du diable. Nous devons comme le recommande le Coran, discuter de manière raisonnable», a-t-il dit.
John Onaiyekan, évêque catholique, cardinal nigérian puis archevêque d'Abuja depuis 1992, a déclaré que le dialogue conduisait à la paix et qu’il fallait trouver des solutions aux conflits.
« Toutes les religions ont un bon bilan et beaucoup font des efforts pour l’instauration de la paix et si certains le considèrent comme du temps perdu, il faut leur assurer que ces réunions sont des pas positifs qui exigent des réalisations concrètes », a-t-il dit.
Le cardinal John Bryson Chane de la cathédrale de Washington, a déclaré que les efforts de l’Iran avaient contribué en 2010, à la création de l’Association islamique et chrétienne

« Le Président iranien en 2006, avait demandé que nous organisions des réunions en Iran pour l’union des chrétiens et des musulmans. Nous avons eu jusqu’ici, plusieurs réunions à Téhéran, Washington, Rome et Beyrouth qui devraient avoir des effets concrets dans nos sociétés. Dans la situation actuelle, nous avons la lourde responsabilité de travailler pour la paix », a-t-il dit.
Le cheikh Jaafar al-Mohajer, directeur du centre « Baha al-din al-Ameli » de Beyrouth, a déclaré que la situation actuelle était le résultat de l’abandon de la religion et du choix du sécularisme.

« Le sécularisme a mis les gens au bord du précipice et causé de nombreux problèmes dans le monde, comme l’injustice dans la répartition des richesses, que les intellectuels doivent résoudre. La course aux armements est devenue prioritaire dans certains pays par rapport à la lutte contre la pauvreté et la faim. Les chrétiens et les musulmans dont les prophètes étaient du coté des pauvres et des opprimés, doivent travailler ensemble pour lutter contre ces injustices », a-t-il dit.
Cette réunion organisée par le Centre international de dialogue interreligieux, qui rassemble des représentants d’Iran, d’Irak, du Nigéria, des États-Unis, de Suisse, d’Italie, de l’inde, de France, d’Angleterre, de Hong Kong et du Vatican, se déroule au Centre de la culture et des relations islamique de Téhéran et poursuivra ses travaux jusqu’au 9 novembre 2016
Les raisons de la cessation des frappes aériennes britanniques en Irak
Londres a mis un terme à ses raids aériens contre Daech en soutien à la coalition internationale en Irak, a fait part le quotidien britannique Daily Telegraph.
Revenant sur les causes de ce retrait britannique, le quotidien a prétendu qu’une panne technique dans le système électronique des avions britanniques les avait contraints à cesser leurs opérations dans le cadre de la lutte anti-Daech en Irak.
Selon Londres, il s’agit d’un souci technique inédit et le risque d’incendie était grand si le problème était négligé.
La mission des avions britanniques en Irak se limitait à des « alertes précoces », précise le journal et à la collecte d'informations avant le lancement des opérations.
Moscou dénonce le « carnage médiéval » organisé par la coalition US à Mossoul
La diplomatie russe affirme que la population civile est la première victime de l’opération menée à Mossoul par la coalition conduite par les États-Unis, et dénonce le blackout médiatique total entourant les événements.
« Les actions de la coalition dirigée par les États-Unis à Mossoul sèment la mort parmi les civils, et ses membres n'ont mis au point aucun plan afin d'alléger leur douleur », estime la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.
« L'opération anti-terroriste menée par les plus grandes puissances du XXIe siècle a dégénéré en carnage médiéval dont la première victime est la population civile », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Les civils trouvent la mort suite aux tirs aussi bien des terroristes que des forces opposées, qui plus est la coalition n'a mis au point aucun plan de sauvetage comme des couloirs humanitaires ou un système d'évacuation de la population. Qui plus est, la coalition a instauré un « blackout médiatique total ».
« Il n'y a aucune clarté sur ce qui se passe : nous ne savons pas si les forces de la coalition avancent ou reculent, dans quelle mesure la tactique utilisée est efficace, quelles sont les pertes de la coalition, combien de sorties aériennes ont été réalisées et par qui ? » a-t-elle indiqué.
Et d'ajouter qu'on pourrait croire que l'ordre a été donné de supprimer toute couverture médiatique des opérations alliées.
L'offensive sur Mossoul, engageant les militaires irakiens et les forces kurdes soutenus par l'aviation de la coalition, a été lancée dans la nuit du 16 au 17 octobre. Selon l'Organisation internationale pour les migrations, en deux semaines de l'opération plus de 16.500 personnes ont dû quitter leur foyer.
Une bonne action,La Marche d’Arba'în
Nous avons été témoin de l'injustice et de l'oppression faite par les terroristes prenant les vies de personnes innocentes. Nous avons été profondément touchés par l'assassinat et l'effusion de sang qui ont eu lieu par les mains des hommes partout dans le monde. les vrais musulmans considèrent les commandes du Coran sont à la recherche d'alliance.
Les musulmans peuvent représenter aux mécreans , l'autorité et l'unité et la foi en leur croyances religieuse. la Marche d’Arba'în est une Excellente occasion pour arriver au cettes buts.
La recommandation de la visite de la tombe de l’Imam Hussein pendant l’Arbaïn a fait que les chiites, chaque année des différents coins de l’Irak et autre pays en direction de Karbala. Cette marche menée en général à pied est l’une des plus grandes manifestations et procession religieuses à travers le monde.
Cette population peux décourager les ennemis.
La Marche d’Arba'în Peut-être soit fatigant , mais sans aucune doute elle a nombreux avantages.
Comme Allah dit dans le Coran: " Car ils n'éprouveront ni soif, ni fatigue, ni faim dans le sentier d'Allah, ils ne fouleront aucune terre en provoquant la colère des infidèles, et n'obtiendront aucun avantage sur un ennemi, sans qu'il ne leur soit écrit pour cela une bonne action."[1]
Note:
[1] Coran (9:120) ذَٰلِكَ بِأَنَّهُمْ لَا يُصِيبُهُمْ ظَمَأٌ وَلَا نَصَبٌ وَلَا مَخْمَصَةٌ فِي سَبِيلِ اللَّـهِ وَلَا يَطَئُونَ مَوْطِئًا يَغِيظُ الْكُفَّارَ وَلَا يَنَالُونَ مِنْ عَدُوٍّ نَّيْلًا إِلَّا كُتِبَ لَهُم بِهِ عَمَلٌ صَالِحٌ ۚ