تقي زاده

تقي زاده

À peine arrivé à Paris hier vendredi 9 novembre, le président américain, Donald Trump a dénoncé sur Twitter les propos "très insultants" de son homologue français, Emmanuel Macron sur la création d'une armée européenne. Mais quel crime de lèse majesté a commis le président français pour que l'Américain se mette à ce point en colère? Emmanuel Macron a eu l'outrecuidance de réclamer une "armée européenne". L'intéressé n'avait pourtant pas osé aller jusqu'au bout de son idée et expliquer la nature des relations de cette armée européenne avec l'OTAN. Et pourtant le président Trump a décidé de réagir, humiliant via son tweet à la fois la France et son président. 

"Le président Macron vient de suggérer que l'Europe construise sa propre armée pour se protéger contre les États-Unis, la Chine et la Russie", a tweeté Donald Trump au moment même où Air Force One atterrissait près de Paris. "Très insultant! Mais peut-être que l'Europe devrait d'abord payer sa part à l'OTAN que les États-Unis eux subventionnent largement !", a ajouté le président américain.

Mardi 6 novembre, sur la radio française Europe1, Emmanuel Macron a déclaré que l'Europe ne pourrait pas se défendre sans "une vraie armée européenne". "On ne protégera pas les Européens si on ne décide pas d’avoir une vraie armée européenne" avait-il plaidé. "Face à la Russie qui est à nos frontières et qui a montré qu’elle pouvait être menaçante (…) on doit avoir une Europe qui se défend davantage seule, sans dépendre seulement des États-Unis et de manière plus souveraine", avait poursuivi le président français dont le pays est bien plus largement menacé par les Etats-Unis que par la Russie. 

 

S'exprimant lors d’un programme diffusé par la chaîne Al-Mayadeen, Wafiq Ibrahim, analyste libanais des affaires régionales, a déclaré que l'Iran avait réussi à former des coalitions qui étaient considérées comme une force-clé contre l'influence américaine dans la région: « le rôle de l’Iran dans la région a touché celui des États-Unis et d'Israël, et l'Iran, malgré toutes les sanctions demeure un puissant État. »

« L'Occident s'efforce de remplacer la République islamique d’Iran par un régime semblable à celui du Shah mais l'unité sociale en Iran qui se révèle de plus en plus durant les crises que traverse le pays, ne laissera jamais ce genre de projet se réaliser. Avec ses coalitions régionales et son unité nationale, l’Iran fait peur aux États-Unis. La bataille qu’a lancé l’Amérique, elle n’est pas seulement contre l’Iran mais contre toute la région en réalité » a-t-il ajouté.

Ibrahim a ensuite rappelé que la Russie et la Chine resteraient toujours aux côtés de l'Iran.

Évoquant le meurtre de Jamal Khashoggi, l’analyste libanais a déclaré que les États-Unis restaient silencieux sur l’affaire et tentaient coûte que coûte sauver la peau de la dynastie Saoud de laquelle ils entendaient soutirer encore quelques temps de l’argent.

Ibrahim a souligné aussi que les coalitions de la Résistance ne seraient pas affectées par les sanctions américaines imposées à l'Iran.

«Le plan américain pour résoudre la crise palestinienne, appelé "Deal du siècle" ne pourra jamais fonctionner ; les Palestiniens le rejettent en bloc », a-t-il rappelé.

L’offensive ayant conduit à la libération des otages de Soueïda est la première opération commando de l’armée syrienne contre l’occupant américain et ses supplétifs dans les zones frontalières entre la Syrie et l’Irak. Alors qu’aucune victime n’est à déplorer du côté de l’armée syrienne, l’opération s’est soldée par la mort de huit terroristes, dont des ressortissants étrangers, l’arrestation d’un autre et la destruction de trois véhicules leur appartenant.

Lors des opérations, l’armée syrienne a libéré au total 19 femmes et enfants druzes qui avaient été enlevés cet été par le groupe terroriste Daech dans la province de Soueïda, dans le sud de la Syrie, a rapporté hier l’agence syrienne SANA, qui a livré un rapport détaillé sur l’opération contre les positions des terroristes à Humaymah, au nord-est de Palmyre.

 

Des dizaines de Jordaniens ont réclamé vendredi l’annulation d’un accord sur le gaz signé par leur gouvernement pour importer du gaz d’Israël.

Cela s’est produit lors d’une marche organisée par le syndicat professionnel d’Amman vers le siège du Premier ministre dans le quartier d’al-Dawar al-Rabe, à Amman.

Les manifestants ont levé des banderoles portant les slogans tels que « le gaz venant de l’ennemi est le prolongement de l’occupation et porte atteinte à la souveraineté jordanienne ».

Le gouvernement jordanien a signé, récemment, un accord avec le régime occupant d’Israël pour importer du gaz naturel du gisement offshore du Levant, ce qui a provoqué une controverse en Jordanie sur sa légalité et la satisfaction du peuple jordanien à l’égard d’un tel accord.

 

Un autre navire russe a été photographié naviguant en direction de l'est de la Méditerranée cette semaine alors que Moscou continue à rassembler en Méditerranée orientale sa plus imposante force navale depuis le déploiement du porte-avions Kuznetsov fin 2016.

Selon Moscou, pas moins de 25 bâtiments de combats appuyés par d’importantes forces aériennes, sont mobilisés. Des manœuvres qui se concentrent au large de la Syrie, visant à soutenir et protéger le gouvernement syrien contre d’éventuelles frappes occidentales.

Depuis que les terroristes retranchés à Idlib multiplient les attaques contre les positions de l'armée syrienne et de ses allés, quitte à malmener la zone démilitarisée et que la Turquie, malgré ses efforts, semble plutôt fermer les yeux, Moscou croit n'avoir d'autre choix que de passer à l'action. Une armada de navires russes équipés de missiles de croisière s’est récemment dirigée vers la Méditerranée orientale, ont rapporté des observateurs régionaux.

Plus récemment, la frégate de l’amiral Grigorovich a été photographiée par l’observateur de la marine turque, Yoruk Isik, naviguant dans le détroit du Bosphore et en route vers l’est de la Méditerranée.

Comme indiqué par Isik, l'amiral Grigorovich est armé de missiles Kalibr SS-N-27 et de torpilles DTA-53 de 533 mm et il s’ajoute à la série de navires russes déjà déployés dans la Méditerranée orientale.

Cette décision russe intervient alors que les terroristes du nord-ouest de la Syrie ont refusé de quitter les zones démilitarisées conformément à un accord russo-turc.

L’armée syrienne et ses alliés ont averti à plusieurs reprises les terroristes du nord-ouest de la Syrie, les mettant en garde contre la violation de cet accord russo-turc de Sotchi signé le 17 septembre. Cependant, ces avertissements n’ont pas eu l’effet escompté et les terroristes ont attaqué les positions de l’armée dans plusieurs régions du nord-ouest du pays, provoquant de violents affrontements au quotidien.

En réaction, la marine russe a rapidement renforcé ses forces dans l’est de la Méditerranée et a commencé à frapper les positions des Daech dans le sud de la Syrie.

L’opération de l’armée russe coïncide avec l’offensive actuelle de l’armée syrienne contre les terroristes de Daech dans la région d’Al-Safa, dans le sud de la Syrie.

Des substances chimiques ont été transférées par les terroristes du Front al-Nosra et du Parti du Turkestan dans les zones démilitarisées de la province syrienne de Hama.

Les terroristes du Front al-Nosra et du Parti du Turkestan (Al-Qaïda)  ont évacué quatre capsules contenant du gaz chlore de Jisr al-Chogour et les ont transférées dans le Rif de la province de Hama, dans l’ouest de la Syrie.

Les agissements suspects des groupes terroristes opérant dans le Nord syrien laissent penser que ces derniers envisagent de lancer une attaque chimique, ont rapporté les sources informées à Sputnik.

Conservées dans les dépôts d’armes du Front al-Nosra à proximité d’un hôpital à Jisr al-Chogour dans le gouvernorat d’Alep (nord-ouest de la Syrie), quatre capsules contenant du gaz chlore ont été transférées par Tahrir al-Cham, groupe terroriste composé notamment d’éléments du Front al-Nosra, et le Parti du Turkestan dans les régions d’al-Ziyarah et d’al-Mansourah dans le nord du gouvernorat de Hama, qui font partie des zones démilitarisées en vertu de l’accord conclu entre les présidents turc et russe le 17 septembre.

Le général Ali Nassiri, commandant de l'unité chargée de la sécurité du CGRI, a déclaré que le Pentagone avait déplacé ses bateaux et ses navires de la région, car il craignait les missiles surface-mer de l’Iran.

Qualifiant de « révolution importante et précieuse de l’histoire », la Révolution iranienne de 79, le général Nassiri a déclaré qu'aucune des autres révolutions de l'histoire du monde ne pouvait se comparer à cette dernière : "Aucune des révolutions du monde n'a réussi à être autant une source d'inspiration. La révolution iranienne a initié des changements importants partout dans le monde."

Le général Nassiri a décrit la révolution islamique en Iran comme une révolution qui a puisé ses source dans "l’Islam" et dans « le soulèvement de l’Achoura ». Ce qui a été d'ailleurs selon lui, la raison principale de sa pérennité.

Le général Nassiri a souligné que la révolution islamique dont le défunt Imam Khomeiny (que son âme repose au Paradis) était l’architecte, avait conduit à l'échec de la politique anti-iranienne de l'Amérique.

Nassiri a rappelé aussi la guerre Iran-Irak imposée depuis l'Occident aux deux nations irakienne et irakienne et les précieux enseignements de l'Imam Khomeiny  qui ont permis à l'Iran de s'en sortir de cette guerre après 8 années de souffrance et avec la tête haute.

À cet égard, il a rappelé que selon les équations avancées depuis l’étranger, la République islamique n'était censée avoir les conditions pour surmonter une guerre de huit ans éclatée au lendemain de son avènement car les ennemis pensaient que la révolution islamique n'était toujours pas enracinée et qu'elle était facilement ébranlable.

« Les huit années de la défense sacrée ont donné au monde entier une leçon de résistance, de courage et de foi ».

Le responsable du CGRI a souligné aussi que la défense sacrée avait encouragé les autres victimes des politiques impérialistes de l'Amérique à se soulever avant de rappeler que notre pays était seul durant ces 8 années d'injustice.

« Et c’est ainsi qu’après la Défense sacrée, la stratégie de l'ennemi a changé face à l'Iran » a expliqué Nassiri.

Le général Nassiri s’est félicité aussi de voir que 40 ans après la Révolution de 79, des combattants issus de la jeune génération émergent et suivent le chemin de leurs prédécesseurs.  

Il a souligné que l'ennemi tentait aujourd’hui de nous porter atteinte depuis nos frontières avec les pays voisins, une équation selon lui encore plus difficile que celle de l’époque de la guerre Iran-Irak.

Quant à la nouvelle guerre économique lancée contre nous, le général Nassiri a précisé : « Selon le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khameneï, l’Iran islamique ne doit jamais oublier la nature malveillante de ses ennemis.»

Qualifiant de puissance « fragile » et « vulnérable » les États-Unis, il a poursuivi : « Washington  tente de faire du mal à l'Iran via l’arme de la guerre psychologique ».

« Le Pentagone a déplacé ses navires militaires et ses bateaux de la région parce qu’il craint la réaction de Téhéran et les missiles iraniens surface-mer après la réimposition des sanctions illégales par Trump", a-t-il expliqué.

Le commandant du CGRI a souligné aussi la nécessité de prêter attention à la culture de la résistance avant de conclure: « Selon le Leader de la Révolution islamique, tous les Iraniens devraient œuvrer pour le développement du pays. »

 

Le chef de la Commission de l’énergie atomique de la Jordanie a déclaré que les armes nucléaires israéliennes représentaient un très grand danger pour la région du Moyen-Orient.

Le responsable de la Commission de l’énergie atomique de la Jordanie a en effet réaffirmé que le programme d’armement nucléaire d’Israël représentait un sérieux danger pour la sécurité régionale et qu’il était la plus grande source de la prolifération des armes nucléaires dans le Moyen-Orient.

 

Dans le dernier rapport trimestriel du Lead Inspector General for Overseas Contigency Operation (LIG-OCO) sur l’état d’avancement de l’opération dite « Inherent Resolve », nom de code de l’intervention de l’armée américaine contre Daech en Syrie et en Irak, il est écrit que le Pentagone ne détient aucune preuve valable qui prouverait que les forces iraniennes et leurs alliés auraient attaqué les positions américaines en Syrie.

Le rapport s’est largement concentré sur l’Iran, le mentionnant 105 fois en 130 pages. Cependant, tout en accusant Téhéran de représenter une menace croissante pour les forces américaines, le rapport admet que le ministère de la Défense n’a « aucun document » qui prouverait que des troupes iraniennes ou des milices alliées à l’Iran ont réellement attaqué les États-Unis en Syrie.

Contrairement à l’Iran et à la Russie, la présence des États-Unis en Syrie est illégale. Damas a, à plusieurs reprises, condamné la présence américaine et demandé le retrait des troupes US de son territoire.

Pourtant, Washington n’a fait que changer de position : tantôt, Donald Trump a annoncé au mois de mars le retrait des forces américaines de Syrie, tantôt, son conseiller à la sécurité nationale John Bolton a déclaré en septembre que les troupes des États-Unis ne quitteront pas la Syrie tant que les troupes iraniennes seront déployées à l’étranger.

L’Iran va maintenir sa présence militaire en Syrie malgré les pressions insistantes des États-Unis, a affirmé l’attaché militaire iranien à Damas, Abolqassem Alinejad.

En vertu d’un accord de coopération militaire signé lors de la visite à Damas du ministre iranien de la Défense Amir Hatami, l’Iran s’est engagé à soutenir le président syrien Bachar al-Assad face aux groupes de l’opposition. 

Walid al-Mouallem, ministre syrien des Affaires étrangères, a déclaré à ce sujet que les conseillers militaires iraniens travaillaient aux côtés de l’armée syrienne et que la propagande des médias occidentaux quant à une présence strictement militaire de l’Iran en Syrie était mensongère.

Contrairement aux États-Unis, à la Turquie et à la France, la présence iranienne a reçu l’aval du gouvernement syrien.

 

Dans la bande de Gaza, les balles des militaires israéliens ont fait un mort et plusieurs blessés parmi les Palestiniens.

Dans l’après-midi de ce jeudi 8 novembre, un citoyen palestinien est tombé en martyr et plusieurs autres ont été blessés sous les balles israéliennes près de la barrière séparant la bande de Gaza des territoires occupés par Israël. Les forces d’occupation ont empêché l’entrée des ambulances sur les lieux, a rapporté le site Palestine al-Youm.