
تقي زاده
Le 20 du mois safar ou Arbaeen
Au nom Allah le plus miséricordieux
Nous somme le 20 du mois safar ,en l`an 61 Hijir ,ce jour-là ,le petit group de la famille de Imam Hussein ,prisonnier de guerre injuste , sont retourne de syrie ,le capital ,au Karbala(40 jour après le tragédie de Achoura , ça s`Apple Arbaeen) ,ils ont visité le tombeau de maitre martyre imam Hussein et sa familles ,on peut imaginer le grand chagrin ,par ailleurs le grand compagnon du prophète(psl),Jaber abdellah Ansari a visiter également le même jour ,le tombeau de Imam Hussein as . Ce fut la première ziyarat faite à l'Imam Hussein (as).
Cette visite pieuse est conseillée.
Le Messager de Dieu(p) a dit : « Hussein(p) fait partie de moi-même et moi-même je fais partie de Hussein. Que Dieu aime celui qui aime Hussein ».
La commémoration du quarantième jour de l’anniversaire de son martyre se présente pour qu’on se rappelle à travers elle la personnalité de l’Imâm al-Hussein(p), la personnalité de l’Imâm réformateur, sauveur et dirigeant islamique qui a affirmé la dignité sur la voie du Massage.
En mettant le Message devant la Nation et ses contenus doctrinaux, culturels et légaux, il voulait l’inciter à ne pas s’incliner devant l’illégalité. La présence de l’Imâm al-Hussein(p) dans toutes les épisodes de cette histoire, son rayonnement dans toutes les ténèbres de l’histoire, continuent de s’imposer sur toute raison qui raisonne, sur tout cœur qui aime et sur l’action qui s’élance, qui relève le défi et qui confronte le défi.
Il voulait lutter contre l’ignorance qui gisait dans les cerveaux des gens. Comme son Grand-père(p), il souffrait en voyant la haine nourrie par eux et la déviance qui dirigeait leur vie.
Comme son Grand-père(p), il portait le Message et disait : « Seigneur ! Dirige mon peuple sur le droit chemin car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Comme son Grand-père qui souffrait pour ceux qui n’ont pas été ouverts à l’Islam, il souffrait pour ceux qui soutenaient le khalife Yazid et Ibn Ziyâd et qui gagneront l’Enfer à cause de ce soutien.
Il a dit : « Je ne me suis pas soulevé de gaîté de cœur ni par arrogance. Je me suis soulevé pour réformer la Nation de mon grand-père, le Messager de Dieu. Celui qui m’accepte ne fait qu’accepter le vrai. Et c’est à Dieu que revient la rétribution pour le vrai ». Comme les prophètes, al-Hussein(p) a donc appelé à la réforme et il voulait ordonner le convenable et interdire le blâmable.
L’armée ennemie a demandé à al-Hussein(p) de s’incliner devant l’illégalité et de se soumettre à ceux qui ont mis la main sur le commandement des Musulmans. Il leur a donné la réponse suivante : « Non par Dieu ! Je ne me soumettrai pas à vous comme un humilié ni ne me baisserai devant vous à la manière des esclaves…on nous fait choisir entre deux choses : Entre la mort et l’humiliation. Loin de nous l’humiliation ! Dieu, Son Prophète et les croyants ne l’acceptent pas pour nous ».
Al-Hussein(p) a donc pris position pour le Message de l’Islam, pour sa dignité et sa liberté, pour tout ce que l’Islam propose dans ces domaines. Il a consacré toute sa révolution, toute son action, tous ses sacrifices et son martyre à la consolidation de l’Islam.
Cette grande commémoration avec laquelle nous vivons al-Hussein(p) en tant qu’Imâm, en tant que bien-aimé et en tant que dirigeant, continue de renouveler en nous la foi en l’Islam. Elle nous incite à le défendre et à refuser l’oppression et l’arrogance.
L’écho de ce cri de refus et de défi qu’a lancé l’Imam Al-Husayn, à la face de la puissance déviationniste omeyyade avant de tomber en martyr, retentit encore dans la vallée de Tûfûf , comme il a toujours retenti dans les oreilles de toutes les générations qui se sont succédé depuis son assassinat. Il n’a cessé d’agiter toutes les phases de l’histoire, comme un tourbillon qui moissonne les tyrans, ou un volcan qui fait trembler les trônes des injustes, en réveillant toutes les consciences libres et en galvanisant l’esprit révolutionnaire et de jihad missionnaire chaque fois que la déviation et les forces du mal poussent à l’excès leur arrogance.
Depuis son martyre, des millions et des millions de Musulmans se sont rendus à sa tombe pour se rappeler que la sauvegarde du Message et de la Sunna (la Tradition du Prophète) exige parfois le sacrifice de soi, même si l’on a toutes les possibilités de l’éviter.
Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de révoltes, de soulèvements et de révolutions qui ont éclaté en ayant pour moteur et agent galvanisateur, la mémoire de la Révolution d’Al-Hussayn, l’exemple de son sacrifice, de sa foi, et de ses principes.
L’Imam Al-Hussayn rappelant les qualités requises pour le dirigeant musulman:
"J’en jure par ma religion: L’Imam ne peut être que celui qui gouverne selon le Livre, qui établit, l’équité qui a pour religion la Religion Vraie, qui s’en tient scrupuleusement aux prescriptions de Dieu... "
(Nous constatons le long d`histoire, les musulmanes ont pris comme exemple la voie de Hussein, ils se sont combattu l`injustice, ils n`ont pas accepté le faux hadith inventer par bani-ommayade, qu`il faut obéir et accepter les gouverneurs même si il est tyran et injuste. L`exemple à notre époque est la révolution de peuple Iranienne, le peuple de l`Egypte, Tunisie, Yémen, Bahreïn,…)
IL est naturel dès lors que tous les régimes héréditaires - des Omeyyades. Les Abbassides,...- qui se sont imposés à l’Umma depuis l’assassinat ignoble d’Al-Hussayn aient tout fait pour que le récit de ce crime odieux et de ce "Soulèvement noble et rayonnant", ne fût pas porté à la connaissance des masses, et qu’il n’occupât pas la place primordiale qui lui revient légitimement dans l’histoire du Message. C’est ce qui expliquerait sans doute pourquoi la tragédie d’Al-Husayn, les causes et les effets de son Soulèvement, qui n’ont jamais cessé d’émouvoir des dizaines de millions de Musulmans dans les quatre coins du monde, sont relativement ignorés ou partiellement et improprement connus par d’autres musulmans dans beaucoup de régions de la planète, et ce, bien que des dizaines de grands historiens, biographes et écrivains, anciens et contemporains - allant de l’imam Ahmad Ibn Hanbal à Abbas Mahmoud Al-Aqqãd, d’Ibn Kathir à Aboul A’lã al-Mawdoudî - se soient penchés sur le double aspect de ce sujet, les uns pour mettre en évidence l’atrocité de la tragédie, les autres pour souligner les différentes péripéties de l’événement historique.
إن لقتل الحسين حرارة في قلوب المؤمنين لا تبرد أبدا
Le Noble Prophète (S) dit : " Assurément, il existe dans les cœurs des Mu'minin (croyants), en respect au martyre d'Al-Hussayn (AS), une ardeur qui ne s'apaise nullement ".
قَال الامامُ الحُسین علیه السّلام "اِن الله جَلّ ذِکرُهُ ما خَلَقَ العِبادَ اِلا لِیَعرِفوهُ فَاِذا عَرَفُوهُ عَبَدُهُ، فاِذا عَبَدُوهُ اِستغنوا بِعِبادَتِهِ عَن عبادةِ ما سِواهُ"L’Imam Al- Hussayn, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit:
"En effet, Dieu a donné l’existence à tous ses serviteurs afin qu’ils Le connaissent et L’adorent. Dès lors qu’ils L’adorent, ils n’ont pas besoin de l’adoration d’autrui."
Safinat ul-Bihãr/Vol.2/P.180
قَال الامامُ الحُسین علیه السّلام "اَللهمَ اِنَکَ اَقرَبُ مَن دُعی، وَ اَسرَعُ مَن اَجابَ، وَ اَکرَمُ مَن عَفا، وَاَوسَعُ مَن اَعطی، وَ اَسمَع ُ مَن سّئل، یا رَحمن َ الدنیا و الاخرة ِ وَ رَحیمهما"L’Imam Al- Hussayn, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit:
"Ô mon Dieu! Tu es véritablement l’être le plus proche que l’on puisse invoquer, le plus prompt à répondre à nos besoin, Celui qui accorde le plus le pardon, le plus généreux et le meilleur de ceux qui entendent nos demandes. Ô le clément de ce monde et de l’autre monde, Tu as développé ta miséricorde dans deux mondes."
Du’a Arafah de imam Hussein p
ARBAEEN
Arbaeen: C'est l'anniversaire du quarantième jour du Martyre de l'Imam al-Hussain (p).Ce jour est le 20 du mois de Safar et tombe cette annee le 03 JAN 2013.
C'est aussi le jour anniversaire du retour de sa famille ,les captifs de Karbala,de Damas à Médine après la Tragédie de Karbalâ', survenue le 10 Muharram.
Ce jour marque aussi l'anniversaire de la venue du Compagnon du Prophéte (as) , Jâber Ibn Abdullâh al-Ançârî, à Karbalâ', pour visiter la sainte tombe de l'Imam al-Hussain (p), le premier à avoir effectué cette visite depuis l'assassinat du petit-fils du Prophète(as). Il est donc très recommandé de se rendre ce jour à Karbalâ', auprès de sa tombe.
Selon l'Imam al-Hassan al-'Askarî (p), le père de l'Imam al-Mahdî (p), les signes du bon croyant sont au nombre de cinq :
"L'accomplissement de 51 rak'ah de prière (17 obligatoires et 34 surérogatoires) par jour,
la visite pieuse du tombeau de l'Imam al-Hussain, le jour anniversaire du Quarantième (al-Arba'în),
le port d'une bague à la main droite,
le frottement du front sur le sol (lors de la prosternation)
et la prononciation à haute voix du Basmalah (Bism-illâh ar-Rahmân ar-Rahîm)".
De plus, d'apres l'Imam Jafar as-Sadiq (as), réciter la ziyarat du 40 ieme jour et ensuite faire 2 rakas.
Pour telecharger cette ziyarat ou pour plus d'informations:
http://www.duas.org/safar/arbaeen.htm#Why_Arbaeen_
Mette-vous sur " Ziyarat - MP3 " en haut a gauche, bouton droit de la souris et cliquez sur "enregistrer sous"
S.Nasrallah pour une stratégie nationale pour exploiter le pétrole
Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a appelé l'Etat libanais à finaliser une stratégie nationale visant à garantir une bonne exploitation des ressources pétrolières récemment découvertes au large de la Méditerranée.
Dans un discours prononcé via un écran géant devant des dizaines de milliers de participants à la commémoration du quarantième jour de l'Achoura à Baalbeck, Sayed Nasrallah a demandé à la population libanaise de faire avorter le projet de division, et d'épargner au pays les répercussions de la guerre en Syrie.
Sur le dossier syrien, il a insisté sur un traitement purement humanitaire de l'affaire des déplacés syriens et palestiniens, rejettant toute politisation de cette question.
Son éminence n'a pas omis d'aborder l'affaire des pèlerins libanais toujours enlevés en Syrie, reprochant à l'Etat libanais de ne pas dépoyer les efforts sérieux nécessaires pour obtenir leur libération.
Voici les idées prinicpales du discours de Sayed Hassan Nasrallah:
Que la paix de Dieu soit sur vous. Que la paix soit sur l’âme du prophète Mohammad, de l’Imam Hussein, de sa famille, et de ses compagnons. Je salue les habitants de la Békaa et des autres villes libanaises pour leur participation à la commémoration de ce deuil, et je salue notamment ceux qui ont parcouru plusieurs kilomètres à pieds et pendant plusieurs heures pour exprimer leur amour pour le petit-fils du prophète. Vous avez toujours tenu à votre engagement aux côtés de l’imam Hussein et vous avez offert toutes sortes de sacrifices. En l’an 61 de l’Hégire, les femmes et les enfants captifs sont passés par cet itinéraire. A travers votre passage sur la même route, vous dites au monde entier que cette voie restera vivante et capable d’assurer à la nation sa gloire.
A la vue de votre détermination, et du rassemblement des millions de pèlerins aux mausolées de l’Imam Hussein et d’Abul Fadl elAbbas nous réalisons bien qui sont les victorieux. C’est la logique de Sayeda Zeinab qui l'a emporté sur celle de Yazid (fils de Mouawiya); c’est le projet de l’Islam qui a vaincu l’obscurantisme. Le sang a vaincu l’épée à Kerbala, et le convoi de Sayeda Zeinab et des autres femmes a vaincu la tyrannie de Yazid. Nous remercions pleinement le prophète, son petit-fils et ses compagnons pour avoir protégé le Message divin jusqu’à nos jours. C’est à travers ce message que nous réalisons aujourd’hui nos victoires et nos gloires.
Marcher en direction de Kerbala malgré les menaces de mort proférées par les takfiris poussés par les Etats-Unis est une preuve du grand amour réservé à l’imam Hussein dans les cœurs des fidèles pakistanais, iraniens, irakiens, libanais ou de toutes les autres nationalités. Je dis aux criminels qui tuent ces visiteurs : changez votre démarche parce qu’elle ne parviendra jamais à faire fléchir les croyants.
C’est la même démarche adoptée à l'encontre les chrétiens dans le monde arabe. Qui a autorisé les explosions contre les églises pour empêcher les chrétiens de célébrer le Nouvel an ? Vous imposez une nouvelle religion par les tueries et les décapitations, et cette mesure ne réussira jamais. Donc, je vous conseille de changer de démarche.
Rejet catégorique de tout appel à la division
Nous passons actuellement par une période très délicate. Il n'y a plus de place pour le dialogue, le discours diffamatoire occupe le premier plan des chaines satellitaires. Les sensibilités confessionnels sont à leur plus haut niveau. On entend partout le discours de la division. On cherche à diviser le monde arabe. Mais nous réitérons notre rejet catégorique de tout appel à la division de n’importe quel pays arabe et nous insistons sur la nécessité de préserver l’unité des pays arabes, du Yémen, de l'rak, en passant par la Syrie jusqu’à l’Arabie Saoudite. On doit veiller à épargner à la région le danger de la division. De même pour le Liban, nous réitérons notre position opposée au projet de la division, et les Libanais sont invités aussi à défendre l’intégrité territoriale de leur pays.
Au Liban, le gouvernement a empêché le débordement de la crise syrienne
Le Liban est un pays largement affecté par les événements qui ont lieu dans son entourage, notamment en Syrie en raison de sa proximité géographique. La Békaa et le Nord Liban sont les deux régions les plus touchées par la crise en Syrie.
Dès les premiers jours de cette crise, il y a eu deux logiques au Liban. La première appelait à distancier le Liban de tout ce qui se déroule en Syrie, et la deuxième voulait à tout prix entrainer le Liban dans les événements en cours. Dès le début, nous étions en faveur de la première position au moment où d’autres ont incité la population à s’entretuer. Sachez que la position de notre camp politique et du gouvernement actuel a empêché le débordement de la crise syrienne au Liban.
Si l’autre camp était au pouvoir, le Liban aurait fait partie de la guerre en Syrie.
Nous appelons tous les Libanais à l’unité et à la patience. Les dignitaires religieux, les politiciens et tous les responsables sont appelés à protéger la paix civile et la stabilité du Liban. Les institutions libanaises sont également appelées à empêcher les gens qui sèment la division de mener à bien leur projet.
Pour un traitement humanitaire du dossier des déplacés
Au sujet des déplacés- les familles syriennes, palestiniennes ou les familles libanaises résidant en Syrie- il s’agit d’un sujet sérieux. On avance le chiffre de 200000 réfugiés et certains disent que les déplacés sont encore plus nombreux. Il faut traiter cette question d’un point de vue humanitaire. Toutes les familles déplacées doivent recevoir le soutien et l’aide nécessaires. Il ne faut point politiser l’affaire, et on ne peut point fermer les frontières libanaises avec la Syrie, malgré les répercussions humaines, économiques, sécuritaires ou sociales sur le pays.
Nous avons besoin d’une position gouvernementale sur cette affaire et d’une coopération de la part de la population. Nous devons héberger ces familles et assumer nos responsabilités envers elles. Certes, la solution réelle du dossier des déplacés réside dans le règlement de la cause essentielle de la crise, et dans le déploiement des efforts pour trouver une solution politique à la crise syrienne. Ceux qui empêchent le dialogue en Syrie portent la responsabilité du sang qui coule jour et nuit dans ce pays. Ceux qui prônent l’option des combats, de l’effusion du sang et du déplacement de la population vers le Liban sont responsables de la crise en Syrie. L’Etat libanais doit dire à la communauté internationale, à la Ligue arabe et à toutes les autres instances que la crise en Syrie a des répercussions dangereuses sur la situation au Liban à tous les plans. La politique de distanciation ne mène nulle part.
L'Etat libanais doit négocier avec les ravisseurs des pèlerins
Concernant le dossier des Libanais enlevés en Syrie. Nous, au Hezbollah, avons gardé dernièrement le silence pour que nos positions ne soient pas exploitées négativement. Mais malheureusement, certaines parties accusent le Hezbollah d’inciter les familles des fidèles enlevés à descendre dans les rues. Franchement, je considère que les efforts de l’Etat, pas seulement du gouvernement, ne sont pas sérieux. J’appelle l’Etat libanais à négocier avec les ravisseurs pour mener à bien ce dossier. Qu’un responsable libanais soit chargé par l’Etat pour aller en Turquie discuter avec les ravisseurs, et que l’Etat demande aux pays influents sur les groupes armés, à savoir le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie qui soutiennent et arment les rebelles à faire pression pour régler l’affaire.
J’appelle toujours les familles des kidnappés à compter sur les efforts de l’Etat mais je demande aussi à l’Etat de faire un travail sérieux sur ce dossier. Sinon, que l’Etat nous fasse part de son impuissance et dans ce cas nous assumerons notre responsabilité.
Pour une stratégie nationale pour une bonne exploitation du pétrole
Passons à un dossier très important qui promet de régler les crises économiques du Liban : les ressources pétrolières et gazières découvertes au large de la Méditerranée. J’espère que cette richesse reste une grâce et ne devienne point une malédiction pour ce pays. J’ai lu quelque part que la guerre en Syrie est due en premier lieu à la grande découverte faite dans notre mer, afin de s’accaparer les ressources pétrolières.
Si nous parvenons à régler la crise économique au Liban, dont par exemple le développement des régions rurales et la crise des salaires du secteur public, le Liban réalisera un exploit inouï.
Malheureusement, l’ennemi israélien est sur le point d’entamer le pompage du gaz et du pétrole alors qu’au Liban, les débats ne finissent pas. Il faut donc traiter ce dossier sérieusement, loin de toute politisation. Le pétrole appartient à tous les Libanais, ce n’est pas un privilège pour tel ou tel parti politique.
L’Etat doit aussi trouver une solution à une question urgente, celle des menaces proférées contre les compagnies pétrolières ou contre le pays. Il faut donc parvenir à une stratégie nationale pour la protection des ressources pétrolières.
Sachez qu’Israël a augmenté les effectifs maritimes et a décrété de nouvelles lois parallèlement à l’exploitation des ressources pétrolières pour protéger le processus du pompage.
De notre côté, nous sommes prêts à assumer toutes les responsabilités dans ce dossier pour permettre aux Libanais de profiter de cette richesse. Mettons à part la polémique sur les armes et intéressons-nous à cette question primordiale.
Les pressions sur le Hezbollah seront vaines
Nous sommes conscients des pressions américaines et israéliennes qui seront exercées sur la résistance cette année, pour inscrire le Hezbollah sur la liste européenne des organisations terroristes, et empêcher toute activité de la résistance en Amérique Latine. Même dans les pays arabes, des efforts sont déployés pour diaboliser le Hezbollah. Mais je vous assure que ces pressions seront vaines. La force de notre position découle des leçons tirées de Kerbala, notamment de la position de l’Imam Hussein qui avait dit : « Si on me donne à choisir entre la mort et l’humiliation, je crierai haut et fort : Loin de nous l’humiliation ».
Enfin, et depuis la place de l’imam Moussa Sadr et de Sayed Abbas Moussaoui, nous réitérons notre engagement à défendre toujours la voie de l’imam Hussein, quels que soient les sacrifices. Et notre appel restera pour toujours : « A tes ordres imam Hussein ! »
Que la paix soit sur l’imam Hussein, sur le fils de Hussein, sur sa descendance, et sur ses compagnons. Et que la paix de Dieu soit sur vous.
Le dernier jour des manœuvres "Velayat-91"
Le porte-parole des manœuvres navales "Velayat-91", le contre-amiral Amir Rastgari, a déclaré que la Marine iranienne a atteint tous ses objectifs dans ces exercices. / Des drones US, en mission d'espionnage
Le contre-amiral Rastgari a affirmé qu'avec le retour des unités de surface de différentes catégories, les navires, les destroyers, les hélicoptères et les avions engagés dans ces exercices, les opérations anti-déploiements ont été lancées, aujourd'hui (mercredi).
"Les exercices navales d'échange de carburant et de nourriture d'un navire à un autre, d'un navire à un hélicoptère et d'un navire à 2 autres navires et un hélicoptère, seront organisés en même temps", a-t-il ajouté.
Le porte-parole des manœuvres a indiqué que, lors de ces opérations, des tactiques de communication seront effectuées et les forces de l'unité spéciale, les fusiliers marins regagnent le lieu de leur déploiement d'avant les manœuvres.
En fin, le contre-amiral Rastgari a souligné que le message principal des manœuvres "Velayat-91" était l'instauration de la sécurité dans la région du golfe Persique et le renforcement de la sécurité dans le détroit d'Ormuz, la mer d'Oman et le nord de l'océan Indien pour les bateaux commerciaux.
Les manœuvres navales "Velayat-91" commencé le 28 décembre 2012, termineront aujourd'hui, après six jours d'exercices dans une zone d’un million de kilomètres carrés, dans la zone stratégique du détroit d'Ormuz, de la mer d'Oman, de l'océan Indien, du golfe d'Aden et du détroit de Bab al-Mandab.
Le porte-parole des opérations au QG des manoeuvres militaires "Velayat 91" vient de le révéler :
"plus de 30 avertissements ont été lancés, au cours des exercices, aux drones de reconnaissance étrangers, qui voulaient s'approcher de la zone des opérationel". "Il en va de même des bâtiments et des sibmersibles des forces extrarégionales présentes dans la région, qui ont tenté, à plusieurs reprises, de s'approcjher des zones de combats. Les navires cherchaient à évaluer la puissance de frappe et l'opérationnalité de nos unités", a dit le contre-amiral Amir Rastegari.
"Les drones furtifs des puissances étrangères n'ont, toutefois, pas pris trops de risques, et aux premiers avertissements, ils s'éloignaient". "Ce que les pays étrangers présents dans notre région cherchent est simple :
ils veulent connaître notre puissance balistique, la précision et la puissance de nos radars, ou encore comprendre l'ordre et l'arrangement de nos troupes".
Ingérence dans la région: L'Iran dément les allégations
L'Iran a démenti les allégations de certains pays qui revendiquent l'intervention de Téhéran dans la région.
"Il s’agit d’allégations, totalement, infondées, d’autant plus que la stratégie de l'Iran vis-à-vis de tous les pays de la région, repose sur l’amitié, la bonne coexistence et le respect mutuel", a souligné le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, chargé des affaires de l'Afrique et des pays arabes, Hossein Amir Abdollahian.
"Malheureusement, les blindés et les forces militaires de ceux qui avancent de telles allégations, sont dans les rues des villes de Bahreïn ou bien soutiennent, ouvertement, les terroristes, en Syrie", a-t-il ajouté.
Hossein Amir Abdollahian a, ensuite, dénoncé la répression et le massacre des Bahreïnis, ainsi que le recours à des gaz toxiques, à leur encontre. "La prétention, selon laquelle l’Iran se serait ingéré, dans les développements, à Bahreïn, est infondée et fausse ; c’est une insulte au peuple bahreïni", a réitéré Amir Abdollahian.
"Tout comme pour la Syrie, le règlement négocié est l’unique issue à la crise sévissant à Bahreïn. La persistance d’une telle situation, à Bahreïn, est, non seulement, une violation flagrante des droits de l’Homme, mais encore, elle met en danger la sécurité de toute la région", a fait remarquer Amir Abdollahian.
US ne doit pas intervenir dans les relations d'Iran avec les pays de l'Amérique latine
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Ramin Mehmanparast, a déclaré que la relation d'Iran avec les pays de l'Amérique latine est selon les respects et les intérêts mutuels.
Lors de sa conférence de presse, aujourd'hui, Ramin Mehmanaparast, a réagi à la nouvelle loi votée par le Congrès des Etats-Unis, selon laquelle les actions de la République islamique en Amérique latine devront être analysées.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a, aussi, souligné les actions récentes de la Turquie en Irak qui ont abouti a des protestations dans ce pays et a affirmé que les problèmes régionaux n'ont que la solution régionale, et surtout les nations puissantes comme l'Iran, l'Egypte, l'Irak, la Turquie et certaines autres, pourront établir la sécurité de la région avec leur coopération.
"La séparation des pays régionaux est une politique qui fournit les intérêts du régime sioniste", a-t-il ajouté.
En réaction à l'outrage fait par certains médias occidentaux aux valeurs sacrées et à la Noble Prophète (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) de l'islam, il a réclamé la traduction en justice des auteurs et exigé de l'Organisation de Coopération islamique OCI d'élaborer une convention pour empêcher de tels actes, à l'avenir.
L'hebdomadaire français Charlie Hebdo voudrait publier, le 2 janvier 2013, une biographie illustrée du Prophète Mahomet (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). Après les caricatures de priphète Mahomet, publiée en février 2006, l’hebdomadaire Charlie Hebdo s’est encore fait remarqué en novembre 2011 par une nouvelle Une provocatrice, intitulée "Charia Hebdo". Dernier dérapage en date : l’hebdomadaire publie, le 19 septembre 2012, de nouvelles caricatures de prophète Mahomet dans un numéro intitulé Intouchables 2.
Décès de l’ayatollah Modjtaba Tehrani
L’ayatollah Modjtaba Tehrani, l’un des doctes chiites et le grand professeur de morale islamique, est décédé dans la nuit du mardi à mercredi.
Mahdi Kalhor, frère du feu ayatollah, a confirmé cette nouvelle dans l’interview avec l’agence de presse Mehr.
L’ayatollah Tehrani est né en 1312 de l’année solaire à Téhéran. Il faisait partie des professeurs du hawzah de Téhéran.
Le docteur Ismaïli, médecin de l’ayatollah Tehrani, a confirmé le décès de ce savant chiite dans l’interview avec Alborz news.
L'Iran annonce des négociations sur le nucléaire en janvier
L'Iran a accepté des négociations en janvier avec le groupe P5+1 sur son programme nucléaire mais la date et le lieu de la rencontre n'ont pour l'instant pas été fixés, indique l'un des négociateurs iraniens dans ce dossier, vendredi.
"Nous avons accepté que ces négociations aient lieu en janvier, mais pour le moment nous n'avons pas finalisé les détails", a indiqué le négociateur iranien Saïd Jalili lors d'une visite en Inde.
Selon Reuters, un porte-parole de Catherine Ashton, haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, a précisé qu'aucune date n'avait été fixée pour le prochain tour de table.
Manifestation au Yémen contre les bombardements de drones
Des dizaines d'hommes armés issus de tribus locales ont manifesté vendredi dans le sud du Yémen contre des bombardements aériens effectués par des drones et responsables, selon eux, de la mort de nombreux civils.
Un drone a tué jeudi à Redaa au moins trois activistes présumés d'Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa). Il s'agissait du cinquième bombardement de ce type en dix jours dans la région.
Un participant à la manifestation organisée devant le siège de l'administration locale à Redaa a déclaré qu'au moins sept civils avaient été tués dans les derniers raids aériens.
"Si les autorités ne mettent pas fin aux attaques américaines, alors nous occuperons les institutions gouvernementales dans la ville", a-t-il dit.
Selon Reuters, les autorités yéménites ne précisent jamais qui ordonne et qui effectue ces bombardements aériens.
Lors d'une visite aux Etats-Unis en septembre, le président Abd Rabbou Mansour Hadi s'est publiquement prononcé en faveur de l'utilisation des drones.
Les Etats-Unis considèrent Aqpa comme la branche la plus active et la plus menaçante d'Al Qaïda.
Comment le New York Times efface les crimes d’Israël?
Trois récents articles effacent de l’histoire les crimes majeurs commis par Israël.
Dans un article du 13 décembre 2012 intitulé “le Hamas gagne du Prestige à Gaza, mais l’Argent est un vrai Problème ,” Steven Erlanger explore les raisons de la pauvreté de plus en plus écrasante à Gaza. Pas une seule fois dans ce texte de 1300 mots Erlanger ne fait même mention du blocus israélien de Gaza, ni des bombardements de 2008 et 2012 comme facteurs de cette pauvreté (et surtout pas comme sa cause principale).
Au contraire, Erlanger présente une longue liste de développements régionaux (l’affaiblissement du régime Assad en Syrie, les sanctions contre l’Iran) et il insiste sur des décisions prises par le Hamas (de nouvelles taxes et des frais nouveaux), qui laisseraient les Palestiniens de Gaza non seulement dans une pauvreté accrue, mais aussi plus mécontents que jamais du Hamas. “Les Gazaouis reconnaissent qu’il y a davantage d’ordre ici,” explique Erlanger , “plus de constructions et moins de détritus. Mais beaucoup de gens en ont assez du fardeau que représente le financement du Hamas et, implicitement, de sa branche armée.”
Pas de blocus
Dans la limite même où le récent massacre israélien est tout simplement pris en compte, ce sont les roquettes du Hamas qui sont encore une fois accusées du malheur de Gaza. Comme pour étayer l’argument, un boucher de 43ans dit à Erlanger, “la situation se délite régulièrement à Gaza.” Un autre habitant de Gaza ajoute “c’est une vie de dépression et de privations que nous menons.”
Erlanger n’inclut pas le mot “blocus” dans son analyse, il le fait seulement dans une liste de problèmes que subissent actuellement les Palestiniens de Gaza : “pauvreté, mauvaise gestion, blocus, chômage, liberté de mouvement restreinte,” en citant Mkhaimar Abusada. Et le blocus, parmi toutes ces autres conditions, est implicitement attribué au Hamas, pas à Israël : “s’il n’arrive pas à résoudre ces problèmes,” conclut Abusada, “ le Hamas se retrouvera dans la même position qu’avant la guerre.” Alors qu’ Abusada, spécialiste en sciences politiques à l’Université Al-Aqsa, connait très certainement l’origine de cette situation, l’endroit où Erlanger place sa citation laisse penser que même Abusada fait porter la responsabilité sur le Hamas.
Quoi qu’il en soit, Erlanger n’offre aucune idée de ce que peut avoir de totalement dévastateur un blocus aérien, terrestre et maritime (sans même parler des deux dernières attaques militaires) sur ce territoire densément peuplé.
Un lecteur non informé pourrait aisément conclure que ce blocus est quelque chose dont le Hamas est responsable, et non une forme impérialiste de punition collective imposée aux Palestiniens par Israël. Et non quelque chose qui est directement responsable de la pauvreté de Gaza et de la “liberté de mouvement restreinte .”
C’est donc le Hamas qui, selon le New York Times, est responsable des problèmes de Gaza. Israël n’y est pour rien.
Pas de Nakba
Un article du Times sur les réfugiés palestiniens en Syrie publié trois jour après l’histoire d’ Erlanger sur
Selon le New York Times, il n’y a pas de blocus de Gaza, pas d’ occupation de la Cisjordanie et la Nakba (le nettoyage ethnique de la Palestine en 1948) n’a jamais existé.
Gaza, rend obscures les raisons qui ont fait que les Palestiniens sont devenus des réfugiés (“A Syrian airstrike kills Palestinian refugees and costs Assad support,” 16 December 2012).
En tout juste ۸ mots, le Times absout Israël de toute responsabilité dans le nettoyage ethnique de centaines de milliers de Palestiniens afin de faire de la place pour un Etat juif.
Relatant la récente attaque par le régime syrien du camp de Yarmouk à Damas, où vivent des milliers de réfugiés palestiniens, le Times explique que les Palestiniens qui s’y trouvent sont des “réfugiés du conflit entre Israël et leurs ascendants.” La Nakba, le péché originel du sionisme et de l’Etat d’Israël, est ainsi délayée dans l’ obscurité. Elle est transformée en quelque chose qu’elle n’est pas, où le déplacement forcé de tout un groupe de gens par un autre devient un conflit entre deux parties a priori égales, qui a évidemment fait fuir un tas de Palestiniens.
Le journal, bien entendu, n’en vient pas à expliquer que, alors que la Résolution 194 des Nations unies accorde spécifiquement aux Palestiniens de Syrie (comme à ceux du Liban, de Jordanie et d’ailleurs) le droit de retourner chez eux dans ce qui est maintenant Israël, le gouvernement israélien a toujours, parfois avec violence, nié ce droit.
Pas d’ occupation
Un article publié le jour suivant, sur ce qu’on appelle la zone E1 à l’est de Jérusalem en Cisjordanie occupée, ne mentionne pas que cette zone et le territoire plus vaste dont elle fait partie sont, pour le droit international, un territoire palestinien actuellement sous occupation israélienne (Steven Erlanger, “West Bank land, empty but full of meaning,” 17 December).
Reprenant les récentes déclaration israéliennes sur la construction de colonies dans la zone E۱, Erlanger reproduit le vieux mythe sioniste dans le texte : cette terre est “vide” et deux parties se la disputent aujourd’hui. “E۱ [est] une portion de la Cisjordanie qui est vide pour la plus grande partie,” écrit Erlanger. Et la “ bataille ” pour E۱ “parle de différences apparemment insurmontables, d’ hostilité et de méfiance entre Israéliens et Palestiniens,” selon Erlanger.
Ainsi, la Cisjordanie palestinienne occupée, avec toutes les colonies illégales, les routes réservées aux juifs, les points de contrôle israéliens, les incursions militaires israéliennes et les démolitions par Israël des maisons palestiniennes, est réduite à un territoire que deux groupes différents revendiquent avec la même légitimité. C’est quand Erlanger écrit vers la fin de son article que EI est “en grande partie terre d’état” qu’il s’approche un tant soit peu d’une mention de l’occupation.
Mais ceci, comme le “blocus” de Gaza, sans qu’il l’identifie ou l’explique, est beaucoup trop vague pour qu’un lecteur non averti comprenne quel “Etat” contrôle cette terre, dans quelles conditions et au détriment des droits, de la vie et de la souveraineté de qui.
Alors, voici le tableau : pas de blocus, pas de Nakba, et pas d’ occupation. Un reportage comme ceux-ci est au mieux illusoire et au pire délibérément trompeur. Dans tous les cas, le New York Times sert les intérêts d’Israël en maintenant le public américain dans l’ignorance quant à la véritable nature de l’occupation israélienne.
Il est facile de comprendre pourquoi tant d’Américains trouvent la situation si confuse en apparence, quand ceux qui la rapportent sont eux-mêmes emplis de confusion sur les réalités fondamentales en termes d’histoire, de géographie et de politique.