تقي زاده

تقي زاده

Le vice-secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques chargé des affaires intérieures a déclaré que la Conférence de l'Unité islamique sera tenue du 15 au 17 décembre à Téhéran. L'ouverture de la conférence aura lieu dans la salle des leaders islamiques dans la capitale iranienne.
 
Pendant la semaine de l'Unité, la section de l'Iran du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques suivent ses activités en deux parties. Nous avons organisé la fête de l'Imamat du vénéré l'imam Mahdi (que Dieu hâte son apparition) dans la mosquée de Jamkaran dans laquelle l'ayatollah Araki a pris un discours, a déclaré Sayed Hamed Alam al-Hoda, vice-secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.

Pendant la semaine de l'Unité islamique, en majorité dans les provinces frontalières et sunnites, les séminaires et les fêtes régionales ont lieu en coopération de la Section de l'Iran du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques. Dans ces séminaires régionaux les professeurs et les élites académiques participent, a-t-il indiqué.

Un autre programme planifié par la Section de l'Iran du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques et la direction du mausolée du vénéré l'imam Reza (As) est un séminaire sous le nom de l'''Imam Reza, mot clé de la solidarité et l'unité de l'umma islamique'', a-t-il ajouté.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Bahram Qassemi, a exprimé samedi ses condoléances au Gouvernement de l'Iran et du Nigeria pour l'incident tragique dans un marché Madagali ville dans le nord de l'Etat nord-est du peuple de l'Adamaoua.

"La République islamique d'Iran a toujours condamné le terrorisme partout dans le monde et a souligné la nécessité d'une coopération pour faire face à des groupes terroristes", a déclaré Qassemi.

Jusqu'à présent, aucun groupe armé n'a revendiqué la responsabilité de l'attaque, bien que le groupe Takfiri Boko Haram des attaques systématiques contre les civils et les forces de sécurité de façon nigériane. Depuis l'armée a réussi à contrôler Madagali Nigeria, Boko Haram dernier bastion de l'Adamaoua, les insurgés se concentrent sur des attaques contre des cibles faciles.

L'Armée de terre iranienne débute de vastes exercices militaires dans le sud-est de l'Iran. 

Les manœuvres en question ont été lancées en présence du général de brigade Kiomars Haidari, commandant des forces terrestres de l’armée de la République Islamique d’Iran.

Le général de brigade Kiomars Haidari, commandant des forces terrestres de l’armée de la République Islamique d’Iran.(Archives)

"Au premier jour de ces exercices, des unités d'intervention rapide de l'armée débarqueront dans des zones d'opérations et ce, dans le plus court délai et via la terre et l'air", a annoncé de son côté le général de brigade Kamal Payambari, porte-parole du QG des opérations.

Le général Payambari a énuméré les objectifs de cet exercice militaire : la mise à l'épreuve des dernières tactiques de combat, de la puissance et de l'agilité à réagir aux menaces extérieures, ainsi que la mise à l'épreuve de la disponibilité des forces terrestres à agir dans des conditions extrêmes. De nouveaux armements vont également être employés au cours de ces exercices.  

Ces manœuvres militaires vont durer trois jours et elles vont s'étendre dans les régions du sud-est du pays. L'Armée de l'air appuiera largement des unités de terre.

Ces exercices se déroulent sur fond d'intenses combats qui se déroulent aux portes de l'Iran, en Irak et en Syrie. 

Le leader des chiites nigérians a été transféré en compagnie de sa femme vers un lieu inconnu, juste après sa libération de la prison. 

Selon des rapports des médias et des activistes des réseaux sociaux, Cheikh Zakzaky et son épouse ont été transférés par les forces de sécurité qui se sont refusées à tout commentaire.

Le site web "newsdiaryonline.com" [un site anglophone nigérian] a confirmé les rapports, se référant aux déclarations attribuées au porte-parole du Mouvement islamique du Nigéria, Ibrahim Moussa. Début décembre, la cour suprême fédérale de Nigeria avait ordonné la libération inconditionnelle du cheikh mais à peine quelques jours plus tard, les autorités de la province de Kaduna ont exigé de nouvelles poursuites à son encontre pour ce qu'elles ont qualifié d'"atteinte aux lois". 

Cette province dont est issu Cheikh Zakzaky a décrété illégal le mouvement politique qu'il dirige à savoir le mouvement islamique du Nigeria. 

Une vague de répression anti-chiite s'est déclenchée au Nigeria en décembre 2015 avec l'assaut donné par l'armée contre le village à majorité chiite de Zakiya. 350 chiites ont été massacrés et le cheikh Zakzaky a été arrêté, et ses trois fils, tués.

L'attaque a servi à intensifier la répression des chiites et du mouvement politique pacifiste dont ils se réclament, MIN. 

Au mois de novembre l'armée, largement influencée par des mouvements wahhabites, s'en est prise aux processions chiites de l'Arbaïn, tuant près de 100 fidèles. L'armée a détruit de nombreux bâtiments appartenant à cette communauté. 

"Au lieu de mettre en œuvre le verdict de la justice, les forces de sécurité ont à nouveau kidnappé notre leader religieux", a regretté Ibrahim Moussa, porte-parole du MIN en ajoutant: "Nous souhaitons informer l'opinion publique et la communauté mondiale de cette démarche illégale du gouvernement nigérian, lequel sera responsable de tout ce qui arrivera au cheikh Zakzaky et à son épouse."

dimanche, 11 décembre 2016 10:34

L'armée syrienne essaie de protéger Palmyre

Les combattants de Daech sont parvenus aux portes de la ville antique de Palmyre (centre de la Syrie) et étaient engagés vendredi dans des combats contre les troupes syriennes. Ils y avaient été chassés, il y a neuf mois.
 
Les insurgés, qui menaient ces derniers jours une offensive près de cette ville classée au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco, "ont progressé jusqu'à atteindre les portes de la ville", a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur d'ONG britannique prorebelles.


"Il y a de violents combats au sol et dans le même temps l'armée de l'air syrienne mène des frappes contre les combattants de Daech", a-t-il précisé. "Le bruit des combats est entendu jusqu'à l'intérieur de la ville et les forces armées syriennes sont mobilisées", a ajouté M. Abdel Rahmane, dont l'Observatoire dispose d'un large réseau de sources à travers la Syrie.


Daech avait pris le contrôle en mai 2015 de la "perle" antique du désert syrien où le groupe insurgé avait commis d'effroyables destructions de vestiges. Il a été chassé de la ville le 27 mars dernier par l'armée syrienne avec l'aide militaire de la Russie.
Guide suprême de la révolution islamique: «Le monde l'islam doit savoir ce qui est le rôle des politiques américaines, des services de renseignements américain, britannique et israélien dans l'animation du courant extrémiste.»Tout proche de l'arrivée de l'anniversaire du noble prophète de l'islam et de la tenue des cérémonies de la semaine de l'Unité islamique, des personnalités politiques et religieuses parlent à travers leurs discoures et leurs interviews de l'importance de l'unité des musulmans. Ils expliquent que la politique colonisatrice développe la discorde dans le monde musulman. Ces discours préparent la situation pour la tenue grandiose des cérémonies de la semaine de l'unité islamique.

En Irak et en Syrie, de grands succès ont été réalisés par les armés et les groupes de résistance des deux pays dans la lutte contre les combattants extrémistes des groupes takfiris. Un des piliers de la discorde; les groupes takfiris et extrémistes, est en train d'être disparu. Le phénomène de takfirisme pourrait être apparu sous d'autre forme parce que les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le régime israélien continuent leurs politiques dans la région.

Sur ce point, l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, a expliqué pendant son discours à la prière du vendredi dans la ville de Qom que l'Imam Khomeiny et le Guide suprême de la Révolution islamique d'Iran avaient insisté sur l'importance de l'unité dans le monde musulman.

Aujourd'hui, les Etats-Unis, le sionisme mondial et le Royaume-Uni créent des guerres et soutiennent le massacre en Irak, en Syrie, au Yémen et au Bahreïn. En en plus, ils encouragent les pays arabes à affronter la République islamique d'Iran, a indiqué l'ayatollah Araki.

Ces discours indiquent les propos du Guide suprême de la Révolution islamique qui, à maintes reprises, a expliqué les racines des groupes takfiris et extrémistes pour les élites et les différentes couches de la société islamiques.
 
Les combattants de Daech se sont retirés de la ville antique de Palmyre, dont ils s'étaient de nouveau emparée samedi, à la suite des raids de l'aviation russe, a rapporté dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG prorebelles britannique.
 
Les raids de l'aviation russe durant la nuit sur Palmyre ont contraint les insurgés de Daech à se retirer à l'aube, quelques heures après leur entrée dans la ville, a déclaré à l'AFP le directeur de cette ONG basée à Londres, Rami Abdel Rahmane.

Les raids russes ont tué un grand nombre d'insurgés, a-t-il précisé, sans être en mesure de fournir un bilan.

Daech avait pris le contrôle de Palmyre en mai 2015 et en avait été chassé en mars dernier par l'armée syrienne avec l'aide de la Russie. Il a lancé jeudi une nouvelle offensive sur cette ville classée au patrimoine mondial de l'Humanité et s'est emparé samedi de la majeure partie de la ville antique, située dans le centre de la Syrie.

Le retour de Daech à Palmyre est intervenu alors que l'armée syrienne resserrait l'étau sur les rebelles assiégés à Alep-Est, qu'elle contrôle désormais 85%.
L'Assemblée générale de l'ONU a adopté vendredi une résolution qui demande la fin du carnage en Syrie.
 
Le texte proposé par le Canada a été adopté par 122 pays sur 193. Treize pays, dont la Russie, l'Iran et la Chine ont voté contre, 36 se sont abstenus et 22 n'ont pas pris part au vote.

Cette demande de cessez-le-feu immédiat intervient au moment où les forces syriennes continuent à son avancée dans les quartiers d'Alep.

L'ambassadeur russe Vitali Tchourkine a accusé les Etats-Unis d'adopter une rhétorique agressive et estimé que la résolution comportait des défauts majeurs car elle ne tenait pas compte de la nécessité de combattre les groupes terroristes.

Le Liban, l'Irak, l'Afrique du Sud, le Nigeria et l'Inde notamment font partie des pays qui se sont abstenus.

Plus tôt cette semaine, la Chine et la Russie ont mis leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu de sept jours à Alep.
Suite aux déclarations interventionnistes faites par Theresa May, Première ministre de la Grande-Bretagne, à l’occasion du sommet du Conseil de coopération du golfe Persique, l’ambassadeur britannique à Téhéran a été convoqué au ministère iranien des Affaires étrangères, a annoncé le porte-parole de la diplomatie iranienne.
 
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour l’Europe de l’Est a fait part de ses protestations à Nicholas Hopton, ambassadeur de Grande-Bretagne à Téhéran, contre les déclarations irréfléchies de la Première ministre de son pays, a affirmé le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi.
« Les déclarations irresponsables que Mme May a tenues lors de ce sommet sont inacceptables et nous espérons que nous ne serons plus témoins de telles déclarations à l'avenir », a-t-il ajouté.

« De tels actes vont à l’encontre du développement des relations bilatérales et y porteraient atteinte plus que par le passé », a-t-il été dit à Hopton.

« La politique régionale de la RII est fondée sur l’instauration de la paix, de la stabilité et de la sécurité, avec pour axe la lutte contre le terrorisme, tandis que celle de certains pays de la région est de soutenir le terrorisme. Les responsables britanniques et leur Première ministre ont malheureusement fermé les yeux sur cette réalité », a-t-il déclaré à l’adresse de la diplomate britannique.

En rappelant que la politique de son pays était de développer ses relations avec l’Iran, Hopton a affirmé transmettre immédiatement le message ferme et univoque de l’Iran au ministère britannique des Affaires étrangères et au bureau de la Première ministre du Royaume-Uni.

Après l'assassinat de l'Imam Ali (Psl), le 21 du mois de Ramadan de l'année 40 de la Hijra, son fils aîné Hassan le succéda au califat et les musulmans lui prêtèrent serment de fidélité. Ce jour là, l'Imam avait 37 ans.

Dès le premier jour de son règne, il fit un discours historique dans lequel il déclara qu'il allait suivre la politique de son père et qu'il allait combattre les privilèges injustes.

Cette nuit, un homme fut décédé.
Ni les premiers n'avaient pu le devancer par une bonne action, ni les derniers n'ont pu l'atteindre ! II combattait à côté du prophète (Pslf) en le protégeant par son corps. Et le messager de Dieu (Pslf) lui donnait sa bannière et les deux anges Gabriel et Mikaël allaient à ses côtés et il ne revenait qu'après la victoire et la conquête !

Est-il qu'il est décédé la même nuit où Issa (Jésus), fils de Mariam (Marie) fit son escalade vers le Seigneur et où Youcheê, fils de Noun exécuteur testamentaire de Moussa (Moïse) (pse) fut décédé.

Il n'a laissé ni du blanc ni du jaune sauf 700 dirhams avec lesquels il voulait se procurer une servante pour sa femme.

L'Imam, alors, fut pris par les larmes et les gens pleurèrent avec lui, puis il dit :

Je suis le fils de celui qui vous apportait le bon présage.
Je suis le fils de celui qui vous prévenait.
Je suis le fils de celui qui rappelle à Dieu par Son ordre.
Je suis le fils de la lampe lumineuse !
Je suis d'une famille que Dieu a purifiée et a éloignée d'elle toute souillure.
Je suis d'une famille dont Dieu a imposé l'amitié dans Son Livre en disant
: " Dis : Je ne vous demande pour cela aucune rémunération sauf l'amitié pour mes proches. Quiconque manifeste une bonté d'œuvre, nous l'augmenterons pour lui "

Est-il que la bonté d'œuvre est notre amitié, nous Ahloul Beyt !

Ici, Abdullah Ibn Abbas, cousin et compagnon du prophète(p) se leva et dit : "ô , les gens, c'est celui-ci le fils de votre prophète et le tuteur désigné par votre Imam, allez-y, prêtez-lui serment de fidélité et d'obéissance."

Les gens répondirent favorablement à l'appel d'Ibn Abbas et dirent : "Comme il est aimable ! Et comme elle est obligatoire son obéissance !" Et ils s'avancèrent, l'un après l'autre pour prononcer la formule de la bèy'âh (serment d'obéissance). Et c'est ainsi que l'Imam Hassan (Psl) fut désigné comme 5e calife des musulmans.


L'assassinat de l'Imam (Psl)

Muawiya savait bien que l'effusion du sang de l'Imam al-Hassan (Psl) ne passera certainement pas sans réaction populaire et déstabilisation de son pouvoir.

C'était pour cela qu'il opta pour l'empoisonnement de l'Imam, tout comme il l'avait déjà fait avec beaucoup de personnalité illustres tels que, Mèlek El-Echtar, gouverneur de l'Egypte de la part de l'Imam Ali (Psl).

Pour l'exécution de son plan diabolique, Muawiya n'a pas trouvé mieux que Jaâdeh, fille d'El-Ach'âth dont le père était un hypocrite qui avait manifesté son soutien à l'Imam Ali (Psl). Jaâdeh était l'épouse de l'Imam al-Hassan (Psl), mais avait tout de son père !... Muawiya savait cela très bien, il lui envoya une offre alléchante : si elle tuerait son mari, elle deviendrait l'épouse du futur prince héritier Yazid !

Jaâdeh accepta l'offre. Muawiya lui envoya un poison mortel. Elle le mit dans le repas de l'Imam lorsqu'il voulut rompre son jeûne. Les douleurs de l'Imam furent atroces. Aussitôt, il comprit qu'il fut empoisonné par sa femme et lui dit : "Ennemi de Dieu ! Tu m'as tué, que Dieu te tue ! Muawiya t'a bien trompée et il s'est moqué de toi ! Que Dieu vous avilit, toi et Muawiya !"

Lorsque Jaâdeh se présenta chez Muawiya pour solliciter sa récompense, il la renvoya avec insolence en lui disant : "Nous voulons plutôt la vie de Yazid !" Et il la renvoya de son palais.

Le 28 du mois de Cafar de l'année 50 de la Hijra, l'âme de l'Imam al-Hassan (Psl) fit son escalade auprès de son Seigneur se plaignant à Dieu de l'injustice des Omeyyades.

Il fut enterré au cimetière du Baqiê aux environs de la Médine.
  Que la paix soit sur lui le jour où il naquit, le jour où il fut décédé et le jour où il sera ressuscité