تقي زاده

تقي زاده

Un avion-espion US a survolé la mer Noire alors que les tensions entre la Russie et l’Ukraine se sont intensifiées.

Au lendemain de l’incident naval entre l’Ukraine et la Russie dans le détroit de Kertch qui relie la mer d'Azov à la mer Noire, un avion militaire américain se dirige vers les côtes de Crimée, affirment les médias ukrainiens, selon Sputnik.

Les projets des États-Unis de sortir du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), à la perspective de déploiement de missiles en Europe, vont à l’encontre des lois internationales. L’éventuel retrait des USA du FNI pourrait déclencher une nouvelle course aux armements, a averti le vice-ministre russe des Affaires étrangères.

Cité par l'agence de presse russe TASS, Sergueï Riabkov a annoncé lors d’une conférence de presse ce lundi que « Moscou se prépare à l’hypothèse du pire scénario », autrement dit, au déploiement de missiles américains dans le continent européen.

Le président américain, Donald Trump a annoncé le 20 octobre son intention de retirer les États-Unis du Traité FNI, accusant Moscou de le violer et soupçonnant la Chine de développer activement des armes. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères ainsi que le signataire historique russe de ce document, Mikhaïl Gorbatchev, ont averti Washington du danger de cette initiative, évoquant la possibilité d'une riposte.

« Nous ne voulons pas décevoir, une nouvelle fois, nos alliés; c’est pourquoi notre stratégie militaire sera fondée sur l’hypothèse du pire scénario. Nous riposterons au plus haut niveau, avec le maximum d’efficacité et le minimum de dépense », a précisé M. Riabkov.

La Russie ne néglige pas le fait que le déploiement en Europe de missiles américains puisse placer le continent tout entier en première ligne dans l'hypothèse d'un conflit d'envergure entre les États-Unis et la Russie, tandis que le territoire américain resterait relativement préservé.

« Le déploiement de missiles Mk-41 qui entrent dans la composition du système de défense Aegis Ashore transgresse le Traité FNI. Ce système permet aux États-Unis d’employer des missiles de croisière de moyenne portée et d’autres armes offensives », a-t-il ajouté.

mardi, 27 novembre 2018 08:48

Beyrouth refuse le "cadeau" militaire russe

Après plusieurs mois d’hésitation, le Liban a fini par rejeter l’offre militaire de la Russie ; une mesure prise apparemment pour des raisons techniques, mais qui cache des raisons purement politiques.

Au Liban tout comme en Russie, tout le monde sait que les États-Unis ne tolèrent aucune coopération militaire entre Beyrouth et Moscou, écrit le journal libanais Al-Akhbar.

À peine quelques jours avant la fête de l’indépendance du Liban, ce pays s’excuse de refuser des munitions offertes par le ministère russe de la Défense. Des millions de balles pour différents types de fusils et une grande quantité de munitions en tout genre, dont la valeur est estimée à cinq millions de dollars. Et voilà que Beyrouth rejette cette offre, sous prétexte que les munitions offertes par la Russie ne sont pas compatibles avec les armements dont dispose l’armée libanaise. Or, l’on sait que l’armée libanaise dispose déjà de dizaines de milliers de mitrailleuses Kalachnikov PK et qu’elle aura donc besoin de balles pour les charger.

Le journal Al-Akhbar rappelle ensuite que le régime israélien, « l’ennemi du Liban », possède le plus grand arsenal d’armes fabriquées en Occident, à quoi s’ajoute une quantité d’armes fabriquées par l’ex-bloc soviétique qui égalerait à elle seule les réserves d’armements militaires de certains pays arabes.

Pour ceux des analystes qui suivent de près les relations de la Russie avec l'Ukraine, le brusque regain de tension en mer Azov ne peut être compris sans qu'il soit placé aux côtés d'un autre événement tout autant significatif lequel s'est produit presque le même en Syrie.

C'est presque à croire que les trois bâtiments ukrainiens qui ont violé les eaux territoriales russes provoquant une riposte immédiate, ont agi de concert avec les terroristes qui depuis la zone démilitarisée à Idlib, ont lancé le samedi 24 novembre une attaque chimique contre Alep, suscitant là aussi une réponse immédiate de l'aviation russe. L'Occident est-il sur le point de mettre sous une pression conjuguée la Russie à la fois sur le front syro-ukrainien et ce, à l'approche du sommet du G20 où Trump devra rencontrer Poutine? Le message est clair : l'Occident pourrait à la fois embraser le front syrien et ukrainien, si la Russie ne se montrerait pas coopérative. 

« Le Plan global d’action conjoint [PGAC, accord sur le nucléaire iranien] est un acquis important ; l’Iran a entièrement respecté ses engagements dans le cadre de cet accord. » C’est ce qu’a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires politiques.

Lors d’un séminaire sur la coopération nucléaire irano-européenne organisé à Bruxelles, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires politiques, Abbas Araqtchi, a rappelé que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en tant qu'instance internationale observant les activités nucléaires iraniennes, avait à 13 reprises confirmé la fidélité de l’Iran envers ses engagements. « Pourtant, l’Iran n’a jusqu'ici pas encore touché les bénéfices économiques du PGAC », a ajouté le diplomate iranien.

D’après le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, les États-Unis, en faisant revenir les sanctions anti-iraniennes, ont largement réduit les bénéfices de cet accord pour l’Iran.

« Le PGAC est un accord international qu’ont bafoué les États-Unis, ceux-là mêmes qui punissent les pays qui le respectent », a souligné Abbas Araqtchi, et d’ajouter que « préserver l’accord nucléaire est une responsabilité internationale ».

Le vice-ministre des Affaires étrangères a cependant affirmé que l’accord nucléaire n’aurait aucune chance de rester en vigueur, si l’Iran ne parvient pas à en tirer des bénéfices.

La tenue de la commission des droits de l’Homme fait partie de la troisième journée de la conférence internationale de l’Unité Islamique.
La troisième journée de la 32e conférence de l’Unité Islamique commence avec la réunion de la commission des droits de l’Homme.

La réunion de cette commission dure deux heures et les activistes de ce domaine expriment leur point de vue dans cette commission.

La 32e conférence de l’Unité Islamique a lieu à Téhéran en présence des participants iraniens et étrangers.

La 32ème Conférence internationale de l'unité islamique débute à Téhéran sous le slogan «Al-Qods; axe de l’unité de la Umma (la communauté islamique) ».

Les événements du monde islamique, en particulier la cause palestinienne, la crise en Syrie et la situation au Yémen sont les principaux thèmes de cet événement international.

Les participants à ce forum de trois jours discuteront, entre autres, du thème de la Palestine, au sein de trois commissions distinctes intitulées "La Palestine et l'Accord du siècle", "La Palestine et le saint Al-Qods" et "La Palestine et le droit de retour". 

La conférence a débuté samedi par un message de l'ayatollah Nasser Makarem Shirazi, éminent juriste religieux iranien, qui a exhorté l'ensemble de la communauté musulmane à être attentive aux complots hachés par les ennemis afin de créer des divisions parmi les adeptes de cette religion divin
 
La note avertit que "l'unité ne sera pas atteinte tant que les causes de la discorde n'auront pas été éliminées".

Plus de 300 intellectuels et dirigeants musulmans de plus de 100 pays du monde entier sont venus dans la capitale iranienne pour assister à la conférence, organisée par le Forum mondial sur la proximité des écoles de pensée islamiques, qui se tient en Iran depuis l'année 1990.
 
Cette conférence a lieu lorsque le Moyen-Orient, à majorité musulmane, se trouve dans une situation fragile en raison des crises qui ont frappé certains pays de la région, notamment la Syrie, le Yémen et la Palestine.

La Syrie, sur le point de reprendre le contrôle de tous les territoires occupés par des terroristes, est aux prises avec une présence militaire étrangère illégale. Le Yémen, déchiré par une campagne militaire menée par l'Arabie saoudite, est au bord de l'une des pires famines depuis des décennies. Et la bande de Gaza qui lutte pour survivre à un siège meurtrier imposé par Israël depuis plus de dix ans vit les pires situations humanitaires.

Les États-Unis, cherchent à faire régner l'instabilité dans la région, a déclaré le porte-parole des bataillons du Hezbollah irakien, Jafar al-Hosseini selon qui les Américains favorisent l'infiltration des derniers éléments du groupe terroriste Daech depuis la Syrie vers les frontières irakiennes.

Le coup de pouce américain aux terroristes prend forme, cette fois encore, sous différentes mesures pour dominer les zones frontalières stratégiques entre l'Irak et la Syrie. Des mesures prises sans que les autorités irakiennes en soient informées, rapporte la chaîne d'information Al Mayadeen.

Les terroristes de Daech empruntent une zone sécurisée par les militaires américains sur les frontières syro-irakiennes pour les FDS (Forces démocratiques syriennes) un groupement local à dominante kurde soutenu par Washington, pour s’infiltrer dans la région frontalière d’al-Malhah sur le sol irakien, ajoute Al Mayadeen, en référence aux sources qui ont également fait état des opérations des Unités de mobilisation populaire ( Hachd al-Chaabi), visant à nettoyer les lieux de la présence des daechistes. Pendant ce temps, les États-Unis tentent de s’emparer des zones frontalières stratégiques entre l'Irak et la Syrie à l’insu des autorités irakiennes.

La télévision irakienne a rapporté que des actes provocateurs des forces américaines contre les Hachd al-Chaabi, à l'ouest d’Al-Anbar, pourraient conduire à une montée de tension aux frontières irako-syriennes.

Les commandants militaires irakiens sur le terrain ont mis en garde à maintes reprises contre de tels agissements déstabilisateurs et déclaré qu’ils ne resteraient pas les bras croisés face aux tentatives de la résurgence de Daech dans la région.  

Selon les commandants irakiens, les chances des FDS sur les zones frontalières avec l'Irak sont minces. 

Pour les observateurs, les États-Unis cherchent à créer une force de dissuasion sur les régions occidentales de l'Irak, ce qui a amené les forces irakiennes à y déployer davantage d'équipements militaires.

Pour le président russe, le retrait de Washington du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) ne resterait pas sans réponse.

Le président russe, Vladimir Poutine a déclaré, mercredi 21 novembre, que son pays ne serait pas entraîné dans une nouvelle course aux armements, et promis une réponse « inévitable » et « appropriée » au retrait des États-Unis du FNI.

Bien que le retrait des États-Unis du Traité ABM sur la limitation des systèmes antimissiles balistiques soit une « erreur stratégique » du Pentagone, la Russie reste toujours ouverte au dialogue avec les Américains sur l’interdiction de missiles de moyenne portée, a fait savoir Vladimir Poutine lors d'un discours tenu à l’occasion d’une réunion avec des responsables gouvernementaux à Sotchi. Le traité est l’un des éléments essentiels du désarmement nucléaire.

Ce traité est d'une importance majeure a estimé le président russe qui exige des États-Unis d'assumer leur retrait. 

« Ce n'est rien d'autre qu'une nouvelle course aux armements», a-t-il insisté, tout en soulignant que les systèmes antimissiles balistiques russes étaient plus efficaces que les complexes américains.

Poutine a prévenu que la menace russe ne serait pas « creuse ».

« J'aimerais vous rappeler que, lorsque les États-Unis se sont retirés unilatéralement du traité ABM, nous avons dit honnêtement et franchement que nous riposterions et nous l’avons fait».

Réfutant les dires sur une nouvelle course aux armements du Kremlin, il a précisé que la Russie était aujourd'hui, en possession de nouvelles armes « invincibles », hypersoniques ou sous-marines et de fabrication locale qui sont aptes à contrer toute nouvelle menace américaine.

Poutine a également appelé les autorités gouvernementales et militaires russes à « prendre des mesures strictes» pour répondre au retrait de Washington de l'accord ABM.

Il a insisté sur le fait que son programme est axé sur le « développement équilibré » des forces navales, terrestres et aériennes russes.

Poutine, mettant l’accent sur la modernisation des équipements militaires russes, a déclaré s'attendre à ce que les forces russes, avec leur expérience des opérations en Syrie, adoptent de nouvelles techniques militaires pour ainsi se former davantage.

Le président russe a exprimé l'espoir que le « bon sens » et la « responsabilité mutuelle » formeront la base du dialogue entre les deux parties sur la stabilité stratégique et le renforcement du système de sécurité collective, qui est nécessaire depuis longtemps.

Le président américain, Donald Trump, a accusé la Russie, le 27 octobre, d'avoir violé  le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), signé en 1987 entre les États-Unis et l’ex-Union soviétique, menaçant de retirer son pays de l’accord.

Commentant l'éventuelle intention de Moscou de déployer des bases militaires en Libye, sur l'exemple de la Syrie, Sergueï Lavrov a déclaré que « tout parallèle avec la Syrie » était illégitime avant de rappeler que la présence militaire russe en Syrie était « entièrement conforme aux normes du droit international ».

Il ne convient pas de faire une mise en parallèle entre la Syrie et la Libye a précisé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov : « Tout parallèle avec la Syrie est illégitime. La présence militaire russe en Syrie est entièrement conforme aux normes du droit international, elle s'est faite à l'invitation des autorités légitimes de ce pays. En Libye, il faut encore rétablir la structure étatique », a indiqué Sergueï Lavrov dans une interview accordée à l'agence de presse italienne AGI qui l'avait questionné pour savoir si Moscou n'avait pas l'intention de mettre en place des bases militaires en Libye, comme celles implantées en Syrie.

Dans ce contexte, le chef de la diplomatie russe a fait allusion à la conférence internationale de Palerme sur le processus de paix en Libye qui avait été l'occasion d'examiner, avec le Premier ministre libyen, Fayez el-Serraj, dont le gouvernement siège à Tripoli (ouest), et le maréchal Khalifa Haftar qui contrôle la partie orientale du pays, les moyens de préserver la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Libye.