تقي زاده

تقي زاده

L’Iran n’a à ce jour reçu aucune réponse américaine concernant des négociations indirectes sur son programme nucléaire pacifique.

Le 7 mars, le président américain Donald Trump a annoncé avoir écrit à l’Iran pour appeler à des négociations nucléaires tout en menaçant d’une action militaire. La lettre a été remise à Téhéran le 12 mars par le conseiller présidentiel des Émirats arabes unis, Anwar Gargash.

La réponse officielle de Téhéran à la lettre du président américain a été envoyée par l’intermédiaire d’Oman, le 27 mars, comme l’a précédemment déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.

Ce lundi 7 avril encore, alors qu’il s’exprimant lors de sa conférence de presse hebdomadaire, à Téhéran, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a déclaré que l’Iran avait répondu à la lettre de Trump et attendait désormais la réponse américaine à ce sujet.

« La proposition de l’Iran pour des négociations indirectes était une proposition généreuse et sage compte tenu de l’historique de la question et des événements liés aux pourparlers nucléaires au cours de la dernière décennie. Nous nous concentrons sur ce que nous avons proposé », a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a en outre rejeté les « fausses » rumeurs concernant le début des négociations entre Téhéran et Washington.

En marge d’une réunion avec plusieurs parlementaires iraniens le dimanche 6 avril, M. Araghchi a réitéré la volonté de l’Iran de tenir des négociations « indirectes » avec les États-Unis, tout en soulignant que les deux pays n’avaient pas entrepris de négociations directes.

En réponse à une question sur le rôle éventuel des tierces parties dans les pourparlers indirects entre Téhéran et Washington, M. Baghaï a affirmé : « Si un tel processus se concrétise, Oman sera le principal candidat à ce rôle. Oman est un candidat clé pour faciliter tout pourparler indirect avec les États-Unis ».

Les relations se détériorent un peu plus. Dimanche 6 avril, le Mali et ses alliés, à savoir le Burkina Faso et le Niger, ont annoncé le rappel de leurs ambassadeurs respectifs en Algérie. Cette décision fait suite aux accusations portées contre ce pays, jugé responsable de l’abattage d’un drone de l’armée malienne dans la ville de Tin Zaouatine, située à l’extrême sud de l’Algérie, près de la frontière malienne, à la fin du mois de mars.

« Le collège des chefs d’État de l’AES [Alliance des États du Sahel] décide de rappeler pour consultations les ambassadeurs des États membres accrédités à Alger », ont annoncé les trois pays dans un communiqué commun.

Le 1er avril, Alger avait affirmé avoir abattu un drone de reconnaissance armé qui avait pénétré son espace aérien. Après avoir mené une enquête, le ministère malien des Affaires étrangères a déclaré que le drone a été détruit à la suite d’« une action hostile préméditée » du gouvernement algérien.

Selon les autorités maliennes dirigées par des militaires au pouvoir depuis un double coup d’État en 2020 et 2021, l’épave du drone a été localisée dans une zone située à 9,5 kilomètres au sud de la frontière entre les deux pays.

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Esmaïl Baghaï affirme que l'Europe se place du mauvais côté de l'histoire en soutenant Israël, soulignant qu'elle fait preuve de mépris pour « l'État de droit » en ignorant le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre Benjamin Netanyahu, le Premier ministre criminel du régime sioniste.

Esmaïl Baghaï a fait ces remarques dans un message publié sur son compte X, ce dimanche 6 avril, à la suite de la visite officielle de Netanyahu en Hongrie malgré un mandat d'arrêt actif de la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par son régime dans la bande de Gaza assiégée.

« Le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale contre les responsables du régime israélien reflète l'indignation mondiale généralisée face au génocide, aux crimes de guerre et aux crimes contre l'humanité à Gaza, ainsi qu'une demande massive de faire respecter le droit international et de mettre fin à l'impunité pour les crimes atroces contre les Palestiniens », a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne. « Pourtant, en soutenant le régime israélien, l’Europe compromet sa crédibilité morale et se place du mauvais côté d’un moment historique déterminant », a-t-il ajouté.  

 

Plus de 600 000 enfants de Gaza risquent une paralysie permanente et des handicaps chroniques en raison de l'interdiction par Israël de vacciner contre la polio dans le territoire palestinien assiégé.

Dans un communiqué publié, ce dimanche 6 avril, le ministère palestinien de la Santé siégé à Gaza a qualifié le blocage par Israël de l'entrée des vaccins contre la polio dans le territoire sous blocus de bombe à retardement menaçant de propager l'épidémie.

Selon cette instance, 602 000 enfants de Gaza risquent de souffrir de « paralysie permanente et de handicaps chroniques » s’ils ne reçoivent pas les vaccins dont ils ont désespérément besoin.

Les États-Unis poursuivent leur agression contre le Yémen, en lançant de nouvelles frappes aériennes sur diverses zones du pays.

Selon les médias yéménites, au moins trois frappes aériennes américaines ont visé le district de Bani Matar, dans la province de Sanaa. Au moins quatre civils ont été tués et 25 autres blessés, dont 11 femmes et un enfant.

 

Un groupe américain de défense des droits de l'homme a critiqué les États-Unis, Israël, le Canada et d'autres pays occidentaux pour avoir commis un « génocide » dans la bande de Gaza.

Dans un communiqué publié dimanche 6 avril sur X, l'Institut Lemkin pour la prévention du génocide a condamné « le soutien de l'Occident au génocide des Palestiniens ».

« L'Institut Lemkin condamne Israël, l'Europe, le Canada et les États-Unis pour avoir perpétré un génocide à Gaza », souligne le communiqué.

Le massacre continu d'hommes, de femmes et d'enfants palestiniens innocents à Gaza « est un tort moral qui devrait hanter ces pays pour l'éternité », ajoute-t-il.

Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a fourni une réponse jugée « appropriée » et en accord avec ses stratégies et directives à la lettre envoyée par le président américain Donald Trump le mois dernier.

Cette affirmation a été faite par le général de division Mohammad Baqeri, chef d'état-major des forces armées iraniennes, lors d'une réunion qui s'est tenue dimanche 6 avril, rassemblant des commandants, des responsables et du personnel des forces armées iraniennes.

Le général Baqeri a insisté sur le fait que l'Iran ne se positionne pas comme un pays belliciste, mais qu'il se dressera avec fermeté contre toute forme d'intimidation.

Il a mis en avant la stratégie du Leader de la Révolution islamique qui stipule que bien que l'Iran ne cherche pas à déclencher une guerre, il répondra avec détermination à toute menace.

L’armée israélienne a récemment déployé des forces d’invasion dans le sud de Gaza, dans le but de créer un nouveau corridor militaire qui isole la ville de Rafah du reste du territoire palestinien.

Ce mouvement stratégique vise à renforcer le contrôle israélien sur la région, en coupant les liens entre Rafah et les autres zones palestiniennes.

Dimanche 6 avril, des médias ont révélé que l’armée israélienne avait confirmé l’envoi de troupes dans un nouveau corridor qui traverse le sud de Gaza.

Les forces israéliennes, positionnées entre Rafah et Khan Younès, s’efforcent d’isoler davantage Rafah, intensifiant ainsi la pression sur la population palestinienne déjà affectée par le blocus.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères a qualifié de « dénuées de sens » les négociations directes avec les États-Unis, compte tenu des menaces proférées par Washington d’utiliser la force contre l’Iran. Il a réitéré toutefois l’ouverture de Téhéran à la diplomatie et aux négociations indirectes.

Abbas Araghchi a fait ces remarques lors d’une cérémonie samedi 5 avril, deux jours après que le président américain, Donald Trump, a affirmé que l’Iran était prêt à s’engager dans des pourparlers directs avec son administration.

Trump a menacé à plusieurs reprises l’Iran d’une action militaire et a envoyé une lettre à Téhéran, à laquelle il a reçu une réponse.

Un avion israélien transportant Benjamin Netanyahu, parti de Hongrie pour les Etats-Unis, a traversé l'espace aérien français malgré un mandat d'arrêt international à son encontre.

La Cour pénale internationale (CPI) a émis l’année dernière des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. En tant que signataire du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, la France est juridiquement tenue de coopérer pleinement avec cette institution.

C'est la troisième fois que la France autorise l'avion de Netanyahu à traverser son espace aérien depuis la décision de la CPI. Netanyahu avait déjà survolé l'espace aérien français les 2 et 9 février pour se rendre aux États-Unis et en revenir.  

Auparavant, la Hongrie avait autorisé le Premier ministre israélien à entrer sur son territoire, en ignorant le mandat d’arrêt de La Haye contre Netanyahu.

L'ambassade d'Iran en Hongrie a condamné la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans ce pays d'Europe centrale, malgré le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale à son encontre.