
تقي زاده
Conseils et recommandations du Prophète (P) à l’Imam Ali (p) concernant ses rapports avec son épousée
Selon Abû Sa‘îd al-Khidrî, le Messager d’Allah (P) fit les recommandations suivantes à l’Imam Ali (p) :
« O Ali ! Lorsque l’épousée entre dans ta maison, ôte ses sandales quand elle s’assoit, puis lave ses pieds et verse cette eau de lavage depuis la porte jusqu’au bout de ta maison. Ce faisant, Allah chassera de ta maison soixante-dix mille sortes de pauvreté et y fera entrer soixante-dix sortes de bénédiction, et Il fera descendre sur toi soixante-dix miséricordes qui s’agitent sur la tête de l’épousée jusqu’à ce que leur bénédiction atteigne tous les coins et recoins de ta maison, et prémunisse l’épousée contre la folie, l’éléphantiasis, et la lèpre tant qu’elle y restera (dans cette maison). Empêche l’épousée de consommer les quatre denrées suivantes pendant la première semaine : les produits laitiers, le vinaigre, le coriandre, et les pommes aigres.»
Ali (p) demanda alors : « Pour quelle raison dois-je lui interdire ces quatre denrées? »
Le Messager d’Allah (P) expliqua : « Parce que l’utérus devient stérile et ne permet pas la conception d’enfant à la consommation de ces quatre denrées. Or, une natte dans un coin de la maison vaut mieux qu’une femme qui n’engendre pas. »
Ali (p) demanda encore : « Et pourquoi dois-je lui interdire le vinaigre ? » Le Messager d’Allah (P) répondit : « Lorsque la femme a ses règles alors qu’elle consomme de la vinaigre, elle ne sera jamais complètement purifiée. Quant à la coriandre, il trouble les menstrues dans son ventre et de plus il rend l’accouchement difficile. Pour ce qui est de la pomme aigre, elle pourrait interrompre les menstrues et la rendre subséquemment malade. »
Et le Messager d’Allah (P) de poursuivre :
« O Ali ! Ne commerce pas avec ta femme le début, le milieu et la fin du mois, sous peine de la voir elle et son enfant atteindre facilement de folie, d’éléphantiasis et de dérangement de cerveau, si l’acte sexuel accompli pendant ces jours venait à déboucher sur une conception.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme l’après-midi, car si l’acte sexuel accompli ainsi aboutissait à une conception, l’enfant serait louche; or Satan se réjouit de voir les gens atteints de strabisme.
O Ali ! Ne parle pas pendant l’acte sexuel, car si un enfant naît de cet acte, il n’est pas exclu qu’il soit muet.
O Ali ! On devrait éviter de regarder le vagin de sa femme pendant l’acte sexuel, car cela risquerait de voir l’enfant conçu aveugle.
O Ali ! N’accomplis pas l’acte sexuel avec ta femme avec le désir de coucher avec la femme de quelqu’un d’autre, car je crains que cela n’aboutisse à la conception d’un enfant efféminé, impuissant et avare.
O Ali ! Si tu te trouves avec ta femme dans le lit, en état d’impureté sexuelle (janâbah), ne lis pas le Coran, sous peine, je le crains, de voir descendre sur vous du ciel un feu qui vous brûlera.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme sans avoir un chiffon pour toi et un chiffon pour elle, et ne vous essuyez pas avec un même et seul chiffon, de crainte que cela n’engendre entre vous hostilité, dissension et divorce.
O Ali ! Ne fais pas l’amour avec ta femme debout, car cela est digne des ânes, et risquerait de donner naissance à un enfant qui pisse dans son lit comme les ânes qui pissent partout.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme la veille (la nuit) de la Fête de Ramadhân, car si cet acte débouchait sur une conception, l’enfant qui sera né grandira et n’aura d’enfant qu’à un âge avancé.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme la veille (la nuit) de la Fête du Sacrifice (‘Ïd al-Adh-hâ), car si cet acte débouchait sur une conception, l’enfant risquerait d’avoir six ou quatre doigts.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme sous un arbre fruitier, autrement, l’enfant qui naîtrait de cet acte risquerait d’être un bourreau, un tueur ou un chef oppresseur.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme face au soleil et sa brillance, à moins de mettre un rideau, autrement, si votre acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant vivra miséreux et pauvre jusqu’à la mort.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme entre le athan et le iqâmah, car si cet acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant aura une forte tendance à l’effusion de sang.
O Ali, Si ta femme est enceinte, ne couche avec elle qu’en étant en état d’ablution partielle (wudhû’), autrement, si cet acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant naîtrait aveugle de cœur et avare de main.
O Ali ! Evite de coucher avec ta femme la mi-mois de Cha’bân, car si cet acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant sera déformé, et aura des grains de beauté noirs sur la tête et le visage.
O Ali ! Ne couche pas avec ton épouse les deux derniers jours du mois de Cha’bân, sinon, l’enfant qui serait né par suite de cet acte, risquerait d’être sot ou pauvre.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme avec le désir de sa sœur, sous peine de risquer d’avoir un enfant qui serait un percepteur de dîmes (usurpées) ou le sbire d’un oppresseur, et assassinerait beaucoup de gens, si l’acte ainsi accompli, venait à aboutir à une conception.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme sur le toit d’une construction, autrement, si cet acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant qui en naîtrait, risquerait d’être hypocrite, imposteur et hérétique.
O Ali ! Lorsque tu pars en voyage, évite de commercer avec ta femme, la veille au soir (et la nuit), au risque d’avoir un enfant qui dépenserait son argent indûment, si cet acte venait à aboutir à une conception. Et le Prophète (P) de citer, à l’appui de cette affirmation, le verset coranique suivant : «Les gaspilleurs sont les frères des diables»*.
O Ali ! Evite de coucher avec ta femme, si tu fais un voyage de trois jours et nuits, autrement tu risquerais, si cet acte venait à déboucher sur une conception, d’avoir un enfant qui serait le soutien de tout oppresseur.
O Ali ! Je te recommande de coucher avec ta femme la veille (la nuit) du lundi, car si cet acte aboutissait à une conception, tu aurais un enfant qui apprendrait par cœur le Livre d’Allah, et qui serait satisfait de ce qu’Allah –Il est Puissant et Exalté- lui impartit.
O Ali ! Si tu couches avec ta femme, au début de la nuit du lundi au mardi et que cet acte aboutissait à une conception, l’enfant qui en naîtrait, sera destiné à mourir en martyr après avoir prononcé l’attestation de foi : «J’atteste qu’il n’y a de divinité qu’Allah, et que Mohammad (P) est le Messager d’Allah». En outre Allah –Il est Puissant et Exalté- ne le soumettra jamais aux supplices avec les polythéistes. Sa bouche sentira bon et il aura le cœur compatissant, la main généreuse, et la langue dépouillée de toute médisance, de mensonge et de calomnie.
O Ali ! Si tu couches avec ta femme la nuit du mercredi au jeudi, et que cet acte aboutissait à une conception, l’enfant qui en naîtrait serait un gouvernant parmi les gouvernants ou un savant entre les savants, et si tu le fais le jour du jeudi, lorsque le soleil s’écarte du milieu du ciel, Satan ne s’approchera pas de l’enfant qui en naîtrait, jusqu’à ce qu’il vieillisse, et celui-ci aurait un bon entendement et Allah le favoriserait d’une conduite correcte dans la religion et dans la vie,
O Ali ! Si tu accomplis l’acte sexuel avec ton épouse la nuit du jeudi au vendredi, et que cet acte aboutissait à une conception, l’enfant qui en naîtrait serait un orateur, un tribun et un rhéteur, et si tu le fais, le vendredi, après l’après-midi (vers la fin de l’après-midi et avant le maghrib), l’enfant qui en naîtrait, serait bien connu, célèbre et savant, et si tu le fais la nuit de jeudi à vendredi, après la Prière de ‘Ichâ’ (de la nuit), il est à espérer qu’il deviendrait un des abdâl**(remplaçants).
O Ali ! N’accomplis pas l’acte sexuel avec ta femme, à la première heure de la nuit, car si cet acte venait à déboucher sur une conception, il est à craindre que l’enfant qui en naîtrait, ne soit un magicien qui préférerait le monde présent au monde futur.
O Ali ! Apprends par cœur ce testament (recommandation) que j’ai appris de Jibrâ’îl. »***
De l'importance du choix du conjoint
De la naissance jusqu'à la mort, l'homme traverse diverses étapes. Les êtres humains subissent des transformations régulières. Plus ils enrichissent leurs connaissances, plus leurs exigences et leurs besoins s'accroissent. L'un des besoins importants de l'homme est d'avoir un conjoint. Comme vous le savez, la femme et l'homme partagent une nature humaine commune, mais ils sont différents l'un de l'autre, du point de vue psychique et physique. Certes, ces différences, non seulement, ne sont pas au niveau des défauts ou des qualités de l'un ou de l'autre, mais encore, elles sont à l'origine du dynamisme de la société, lui permettant d'avancer sur la voie de la perfection. Ce sont, en effet, grâce à ces mêmes dissemblances, par lesquelles l'homme est attiré vers la femme et vice-versa, que la société évolue. C'est ainsi que la plupart des besoins psychiques et physiques des êtres humains sont satisfaits. Après la création de l'homme et de la femme, on ne doit jamais oublier que ce qui différencie ces deux derniers n'engendre pas la supériorité de l'un sur l'autre. L'homme et la femme ont, chacun, une identité humaine indépendante. Mais leur situation, dans le cadre de la famille, est tout à fait différente. Dans l'union que forment les conjoints, dans le cadre de la famille, tous les deux doivent tenir compte, réciproquement, de leur identité humaine, et respecter leur dissemblance physique et psychique. Dans un tel contexte, l'homme acceptera la place que tient son épouse et aucun des deux ne souhaitera, donc, être à la place de l'autre. Après avoir étudié le monde différent de la femme et de l'homme, Eric Fromm, psychologue allemand, a déclaré que les deux conjoints pouvaient se comprendre et être parfaits l'un grâce à l'autre, mais qu'ils ne pouvaient pas se ressembler, ce qui relève des différences institutionnalisées dans leur for intérieur. Comme on l'a dit, le mariage est un événement important dans la vie individuelle de tout homme. Du point de vue religieux, sociologique et naturel, la formation de la famille s'avère indispensable. Les spécialistes des sciences éducatives et les sociologues croient que la santé et le bonheur de la société sont liés à l'institution du mariage légal et légitime qui aboutira à la formation d'une famille saine. Voilà pourquoi la femme et l'homme qui ont l'intention de s'unir par le mariage ne doivent pas oublier les principes sur lesquels se fonde une famille, principes auxquels sont liés le progrès et l'essor d'une famille, ainsi que la santé psychique de la société, en général, et de la famille, en particulier.
Celui qui se lance dans un mariage à l'aveuglette, ressemble à celui qui construit un bâtiment sans fondation solide et profonde. Une telle famille ne pourrait absolument pas être un foyer calme et sûr pour vivre ensemble. Un grand nombre de chercheurs et de spécialistes se sont focalisés, ces dernières décennies, sur des sujets, tels que la qualité des relations conjugales, le sentiment de satisfaction qu'éprouvent les conjoints et son influence sur la santé de la famille. A présent, ces derniers sont en train de se pencher sur les facteurs qui jouent un rôle important dans le mariage, facteurs qui aident à promouvoir la qualité de la vie conjugale. Sur cette base, ils ont compris que les questions d'ordre culturel, économique, psychique et éthique, avaient un impact indéniable sur les relations entre l'homme et la femme, dans le cadre de la famille.
Reste à savoir pourquoi le mariage est important. Tout d'abord, il faut dire que le mariage est la satisfaction légitime d'un besoin inné et naturel, besoin qui, s'il n'est pas satisfait à temps, peut avoir une influence négative, destructrice et nuisible sur le corps, le moral et la personnalité des êtres humains. Comme le Seigneur tout-puissant le rappelle dans le noble Coran, le mariage est le point de départ d'une vie conjointe où règne le calme et les relations les plus cordiales entre l'homme et la femme. L'amour que l'homme éprouve pour la femme est effectivement un don divin, déposé dans le for intérieur de l'homme. L'attirance de l'homme envers la femme va satisfaire ses besoins physiques et psychiques. Le mariage permet aux conjoints de parvenir à la sérénité dans le cadre de la famille, loin de tout souci.
« Il n'y a pas l'ombre d'un doute que les tensions familiales, l'indifférence, les fugues des enfants et le pessimisme, proviennent de l'absence de calme et de sérénité au sein de la famille. L'absence de doux sentiments, comme l'affection et la tendresse, entre les membres de la famille, est à l'origine des grands problèmes sociaux. On peut en tirer cette conclusion que les familles heureuses sont celles qui jouissent d'une plénitude psychique, familles, au sein desquelles, règnent des relations cordiales entre la mère, le père et les enfants. », c'est ce qu'a écrit le psychologue et chercheur iranien, Gholam-Ali Afrouz, dans son livre” Les époux modèles”.
A en croire les psychologues, le mariage peut calmer l'esprit agité de l'homme, mariage grâce auquel il pourra atteindre les sommets du progrès et de la perfection. Un mariage serein et épanoui permet à l'homme d'arriver à un équilibre morale et psychique, équilibre, à la faveur duquel, il pourra avancer sur la voie de l'épanouissement et de la perfection. Sur cette base, le Dr Navabinejad, psychologue iranien, a déclaré qu'après l'âge de la puberté, les filles et les jeunes garçons s'efforcent d'atteindre une indépendance intellectuelle et ont envie de se marier pour venir à bout de leurs défauts et assurer leurs besoins innombrables. Dans la foulée, ils sont en quête d'un conjoint digne pour atteindre la bonne perfection. Lorsque l'homme et la femme entament leur vie commune, ils se sentent plus que jamais responsables envers le bon déroulement de leur vie. Lors de leur vie conjointe, ils cherchent un objectif commun et déploient tous leurs efforts pour profiter de la meilleure manière de leur vie.
L'homme cherche toujours à marcher sur la voie du progrès et de la perfection et cela met en relief la nécessité de l'union entre la femme et l'homme. Après l'enfance et pour arriver à la maturité, il faut chercher une nouvelle identité, identité qu'on ne peut trouver que grâce à un mariage réussi et correct. Après le mariage, les êtres humains se sentent tout à fait indépendants. Par conséquent, ils s'efforcent de jouer de la meilleure manière leur rôle dans le cadre de la famille. Le mariage met un terme à la plupart des soucis des filles et des garçons célibataires.
Maintenir la pudeur et la chasteté figure parmi les autres raisons qui mettent en exergue le caractère nécessaire du mariage. La formation de la famille assure la santé et la sécurité de la société. Les résultats d'une récente recherche sur 500 jeunes britanniques démontrent qu'après le mariage, les jeunes s'éloignent de la délinquance. C'est pourquoi l'Islam encourage les jeunes à se marier. Le mariage assure, par ailleurs, la pérennité de l'humanité, raison pour laquelle les êtres humains doivent, aussi, se marier. La plupart des êtres humains aiment voir leur progéniture leur survivre. Ils aiment avoir des enfants. Certes, les femmes sont davantage motivées dans ce domaine. Les relations sentimentales et cordiales entre les parents et leurs enfants apaisent l'esprit de l'homme, relations cordiales qui sont renforcées au sein de la famille.
Fillon juge d'« injure à l'Histoire », le décret de Trump
Le candidat des Républicains à la présidentielle française a condamné le récent décret anti-immigration de Donald Trump, le qualifiant d’« une injure à l’Histoire des États-Unis ».
François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle française, a bombardé de critiques, mardi 31 janvier, le décret anti-immigration du président des États-Unis y voyant « une injure à l’Histoire » de ce pays.
« J’ai toujours dit qu’il nous faudrait juger M. Trump sur ses actes. Ses premiers décrets sont désormais connus, dont celui sur la fermeture des frontières. Il est compréhensible de vouloir contrôler l’immigration... Mais ce décret est une injure à l’Histoire des États-Unis », a-t-il déclaré lors d’un discours à Paris, selon le quotidien français Le Figaro.

François Fillon a ensuite jugé « stupide » et « incendiaire » de « mettre tous les musulmans de sept pays dans le même sac que les terroristes », ajoutant que « ce décret est la meilleure des publicités pour les fanatiques qui rêvent d’enrôler le monde musulman contre le monde occidental. »
Le nouveau président des États-Unis Donald Trump a promulgué un décret exécutif prévoyant un contrôle extrêmement strict des précédents des immigrants.
Le décret prévoit aussi la suspension de l’émission de visa, pour une durée de 90 jours, à destination des ressortissants des pays « portant atteinte aux intérêts des États-Unis ».
Les ressortissants d’au moins sept pays, Iran, Irak, Syrie, Yémen, Libye, Soudan et Somalie, sont interdits d’entrée aux États-Unis.
Trump prétend avoir pris cette décision à l’encontre des ressortissants de ces 7 pays pour protéger les États-Unis contre la menace terroriste en faisant référence aux attentats du 11 septembre 2001. Or, qu’aucun ressortissant de ces sept pays n’était impliqué dans ces attaques.
Quinze des dix-neuf pirates du 11 septembre étaient de nationalité saoudienne et les quatre autres étaient de nationalité égyptienne, libanaise et émiratie.
L’UA annonce sa solidarité avec les pays touchés par le décret anti-immigration
L’Union africaine (UA) se veut solidaire avec les pays sanctionnés par le décret anti-immigration de Donald Trump.
Depuis Addis Abeba, la capitale éthiopienne où s’est déroulé le sommet de l’Union africaine, l’agence Anatolie rapporte que cette instance a fait part de sa solidarité avec tous les pays concernés par le décret anti-immigration du président américain.
Le président par rotation de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a affirmé que l’UA annonçait sa solidarité avec les citoyens des 7 pays auxquels le décret anti-immigration de Trump interdit l’entrée aux États-Unis.
À part ça, ce qui a fait la particularité de ce 28e sommet de l’UA, c’était la présence du Maroc après trois décennies d’absence. Lors de la séance de clôture, le roi Mohamed VI du Maroc a affirmé que son pays visait un rôle axial au sein de l’Union africaine.
Il est utile de rappeler que le Maroc va réintégrer l’Union africaine. Ce lundi à Addis Abeba, 39 chefs d’États africains sur 54 ont voté en faveur de la réintégration du Maroc au sein de cette instance. En 1984, le Maroc avait quitté l’OUA, l’Organisation de l’unité africaine, ancêtre de l’UA. Ce faisant, le Maroc a protesté contre l’admission au sein de l’institution de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), proclamée par le Front Polisario au Sahara occidental, un territoire que Rabat considère comme faisant partie de son territoire, selon l’AFP.
La Russie n'a aucune place dans le plan américain pour la Syrie
Nezavisimaya Gazeta revient dans un article inédit sur le nouveau plan américain pour la Syrie et aborde la toute récente conversation téléphonique entre les présidents russe et américain.
L’entretien montre bien, selon l’article, que les deux hommes veulent combattre le terrorisme, mais le président américain a presque en même temps signé un document qui engage l’état-major interarmées à lui présenter, sous trente jours, l’avant texte de ce qui devra être le plan américain de lutte contre Daech.
Ce plan, ajoute le journal, est censé « changer les règles du jeu en Syrie » et le président Trump a très clairement demandé à ses généraux « de changer d’alliés dans le cadre de la coalition antiterroriste ». Mais reste à savoir « quelle place serait accordée à la Russie dans cette nouvelle coalition ». Le journal poursuit : « En dépit des déclarations trop enthousiastes de M. Trump, rien ne dit que la Russie fasse partie de cette coalition. Certains experts se montrent trop pressés pour prévoir la “création d’une alliance Russie/USA” en Syrie. Ce n’est pas interdit d’espérer toujours, mais de là à voir dans cette hypothèse, un fait acquis, il y a un pas qu’il ne faudrait peut-être pas franchir. De toute évidence, le Pentagone n’a pas l’ordre de faire de l’alliance avec Moscou une priorité.
Vendredi dernier, Trump a visité le Pentagone et le nouveau plan a vu le jour. On dit que les États-Unis sont décidés désormais à mieux compter sur leur propre puissance “pour combattre Daech”.
Nouvel allié des États-Unis en Syrie ?
Ceci étant dit, il existe d’ores et déjà des “partenaires” sur qui les Américains comptent. Il y a d’abord les Kurdes avec qui les États-Unis coopèrent déjà. Selon la VOA (Voice Of America), les États-Unis de Trump comptent renforcer les Kurdes de Syrie au point de leur livrer des » hélicoptères de combat « en prévision de l’offensive que ces derniers devraient “lancer contre la ville de Raqqa”. Parallèlement des sources affirment que le Pentagone évite “toute coopération active avec la Turquie”, car il entend “armer et de la manière la plus complète possible les Kurdes”. L’administration Trump a donc fait son choix : ses alliés les plus sûrs en Syrie seront les Kurdes et ceci est “la clé” du nouveau plan US. Cette décision n’ira pas sans faire réagir la Turquie qui voit à travers les Kurdes “des terroristes”. À cet égard, l’avenir des relations USA/Turquie est entouré de la plus grande incertitude.
Le journal russe poursuit : “Tout ceci intervient alors que la Russie et la Turquie coordonnent depuis quelque temps leurs opérations militaires en Syrie. Les aspects de cette coopération ne sont pas connus dans les détails, car ce qui motive les Turcs de coopérer avec la Russie c’est surtout leur inimitié contre les Kurdes.
L’autonomie des Kurdes
Cette remarque, poursuit le journal nous amène à relever un point inclut par Moscou dans l’avant texte de ce qui est qualifié de ‘nouvelle Constitution syrienne’ : la Russie aurait proposé la reconnaissance d’une forme d’autonomie pour les Kurdes. Les analystes croient surtout que c’est pour laisser ouvertes les portes au dialogue avec les États-Unis et les Israéliens que Moscou a proposé une telle autonomie. Reste à savoir comment l’Iran et la Turquie réagiront à la position russe.
La Russie laisse croire que ce qui lui importe pour le moment c’est Daech et sa défaite, mais aussi bien les Turcs que le gouvernement syrien s’inquiètent de voir les armes destinées aux Kurdes se retourner contre la Turquie ou encore l’État syrien. Ce point de divergence ne tardera pas à émerger et créer problème non seulement entre les États-Unis et la Turquie, mais aussi entre les États-Unis, la Turquie et la Russie. Même si Damas accepte d’accorder l’autonomie aux Kurdes, Ankara, lui, ne cédera pas.
Trump ne se passera pas du pétrole syrien
Le journal souligne ensuite” les appâts de gain » qui animent l’administration américaine au Moyen-Orient, quelle qu’en soit la couleur. « Républicaine ou démocrate, l’administration US suit les mêmes objectifs géopolitiques dans la région. Le plan pour la libération de Mossoul en Irak ou Raqqa en Syrie date de l’époque d’Obama. On n’est pas dupe. La composition de l’instance dirigeante du Pentagone, telle qu’elle est décidée par Trump signifie que ce dernier entend coûte que coûte poursuive les mêmes méthodes bellicistes que ses prédécesseurs. Trump veut renforcer la présence militaire US au Moyen-Orient et la Russie n’aura, dans son optique, qu’un rôle annexe. La vision du monde de Trump est inhérente de sa conception de l’économie et en ce sens, la Syrie possède quelque chose qui rapporte de l’argent à savoir le pétrole.
Si les forces gouvernementales syriennes parviennent à libérer les régions pétrolifères de la Syrie, ce ne sera pas l’Amérique de Trump qui en bénéficiera. Partant de là, l’administration républicaine cherchera à » libérer Raqqa, la pétrolifère", elle-même, pour pouvoir s’en accaparer par la suite. Que les Kurdes se séparent de l’État central, Trump et son équipe s’en moquent royalement.
Entre 2015 et 2016, c’est-à-dire quand la Russie aidait l’armée syrienne à combattre les terroristes dits « modérés » dans le centre et l’ouest de la Syrie, Obama et ses alliés appuyaient les Kurdes pour qu’ils reprennent le contrôle des régions pétrolifères de l’est et du nord de la Syrie. Et justement ce même point a poussé Daech à quitter l’Irak pour se rendre en Syrie et à occuper Palmyre, Alep et Deir ez-Zor avec en toile de fond une complication sans précédente de la donne militaire sur le terrain.
À l’heure qu’il est, les forces gouvernementales et leurs alliés cumulent les succès militaires contre les terroristes. La banlieue de Damas est désormais sous contrôle étatique. Les offensives et les contre-offensives sont de réels succès aussi bien à Palmyre, à Alep qu’à Deir ez-Zor.
Reste une dernière chose : la Russie enfin désillusionnée, sera-t-elle oui ou non en mesure de libérer Raqqa aux côtés de ses alliés, avant que Trump, l’imposteur, lui damne le pion ?
Le Guide suprême rend hommage au fondateur de la République islamique et les martyrs
Le Guide suprême de la Révolution islamique s’est rendu, mercredi 1er février, au mausolée du fondateur de la République islamique d’Iran afin de commémorer le souvenir de l’Imam Khomeiny.
Au deuxième jour de la « Décade de l’Aube », marquant l’anniversaire de la victoire de la Révolution islamique de 1979, l’honorable Ayatollah Khamenei s’est rendu ce matin au mausolée de l’Imam Khomeiny où il a effectué une prière en commémoration du fondateur de la Révolution islamique.

L’honorable Ayatollah Khamenei s’est également recueilli sur les tombes des martyrs de la Révolution islamique et des sapeurs-pompiers, tués récemment dans la tragédie du bâtiment Plasco à Téhéran.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a commémoré le souvenir des martyrs et prié pour leur âme.
Un policier turc a semé la panique à Istanbul
Un policier suivi à l’hôpital pour traitements psychiatriques a semé la panique en Turquie, pays secoué par une série d’attentats terroristes.
Les médias turcs ont initialement fait part d’une prise d’otage, annonçant qu’un individu armé avait pris en otage les membres du personnel de l’hôpital Cerrahpasa à Istanbul.
Mais les détails qui viennent d’être révélés montrent que l’individu armé s’était enfermé, tout seul, dans une pièce de l’unité psychiatrique.
L’hôpital a été aussitôt évacué et les officiers de la police tentaient de persuader leur ex-collègue de ne pas se suicider.
Selon Zekayi Kutlubay, chef de l’hôpital Cerrahpasa, le policier recevait, depuis les deux dernières années, des traitements psychiatriques.
« Le pistolet n’était pas le sien, mais malheureusement, il en avait un sur lui », a ajouté Zekayi Kutlubay.
Ali Chamkhani reçoit Jean-Marc Ayrault
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, s’est entretenu, mardi 31 janvier, avec le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran, Ali Chamkhani.
Tout en saluant l’essor des relations diplomatiques et économiques entre l’Iran et la France dans la période post-sanctions, Ali Chamkhani a tenu à souligner l’impératif d’accélérer le processus visant à lever les obstacles restés en suspens, notamment en ce qui concerne les échanges bancaires, disant que la survie de l’accord nucléaire était indissociablement liée au respect par les parties concernées de leurs engagements envers le Plan global d’action conjoint et que le désengagement de chaque partie sous n’importe quel prétexte pourrait provoquer la réaction de l’autre partie.
En allusion aux attentats terroristes perpétrés en France, qui se sont soldés par la mort de centaines de citoyens innocents, M. Chamkhani a rappelé l’impératif de lutter contre le terrorisme, en disant que l’adoption d’approches ambivalentes face au terrorisme n’aboutirait qu’à la propagation des violences et des crimes.
S’attardant sur la coopération entre l’Iran, la Russie et la Turquie pour planifier et appliquer des initiatives politiques en vue de résoudre la crise syrienne, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran a affirmé :
« Il faut tenir compte de la solution politique et du dialogue en tant que solution incontestable à l’ensemble des crises régionales pour empêcher que le militarisme et l’instrumentalisation du terrorisme puissent aider les grandes puissances à imposer leur volonté politique. »
Plus loin dans ses propos, il a salué l’organisation par Paris d’une conférence en condamnation de la colonisation d’Israël et en faveur de la fin du blocus de Gaza, précisant que la lutte contre l’occupation et les crimes israéliens nécessitait un effort international unanime vis-à-vis de Tel-Aviv et que l’Union européenne devait adresser des messages clairs et forts à Israël.
De son côté, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault s’est félicité de sa visite en Iran ainsi que de ses entretiens avec les autorités de la RII, déclarant qu’après l’entrée en vigueur de l’accord nucléaire, la perspective des relations diplomatiques et économiques entre l’Iran et la France est brillante.
Il a salué l’engagement pris par l’Iran envers l’accord nucléaire, ce qui serait, selon lui, profitable aux deux pays dans divers domaines politiques et économiques.
L’opération américaine dans le sud du Yémen est une défaite de taille
Des généraux de l’armée américaine viennent de faire un aveu : la première opération militaire extraterritoriale de l’ère Trump a fait un flop !
Le président Trump a autorisé dimanche les forces spéciales américaines à intervenir dans le sud du Yémen, sous prétexte de « combattre al-Qaïda » mais l’offensive s’est transformée en une piteuse défaite qui a coûté la vie à deux personnes. C’est la chaîne d’information NBC qui rapporte cette nouvelle. L’une des victimes faisait partie des Navy Seals (commandos US) et l’autre est une fillette de huit ans, la fille d’Anwar al-Awlaki, l’un des dirigeants d’al-Qaïda né à New Mexico et titulaire de passeport américain. Ce dernier avait été tué en 2011 au cours d’un raid des drones US contre le Yémen.
Pour certains généraux de l’armée américaine, « l’opération conduite sur l’ordre de Trump dans le sud du Yémen visait surtout à collecter des renseignements sur les équipements électroniques dont dispose al-Qaïda dans cette zone ».
Les sources militaires US disent que trois des dirigeants d’al-Qaïda ont été tués au cours du raid américain, « le premier dont Trump ait donné l’ordre ». L’opération aurait impliqué les forces terrestres US déployées non loin du camp d’al-Qaïda à al-BaIza dans le sud du Yémen. Un haut commandant américain parle d’une « opération complètement coupée de la réalité » où « tout s’est déroulé à l’inverse de ce qu’on attendait » !
La source ajoute : « Notre avion MV-22 Osprey a atterri avec beaucoup de difficulté non loin du camp d’al-Qaïda, au point que plusieurs de nos commandos ont été blessés, dont l’un grièvement. L’avion a même failli s’écraser. L’un des commandos US a été tué au cours des combats et plusieurs civils, dont des femmes, ont perdu la vie. La situation s’est tellement compliquée que le secrétaire à la Défense, James Mattis, a été forcé de quitter une cérémonie annuelle à Washington pour faire face aux conséquences de cette première défaite militaire sous son mandat. »
Dans un communiqué publié lundi, Mattis a rendu publique l’identité du commando tué. Outre la fillette de huit ans tuée, plusieurs autres femmes ont également été tuées.
Les proches de la fillette rapportent que des commandos ont défoncé les portes de plusieurs maisons et tiré à bout portant sur la fillette et les femmes qui se trouvaient dans l’une d’elles. Ladite maison a été ensuite incendiée. Et tout ceci sur la base d’une hypothèse : l’une des femmes aurait été liée à al-Qaïda.
La première opération commando du général James Mattis est un revers de taille, dans la mesure où les terroristes d’al-Qaïda ne cessent depuis de diffuser la photo de la fillette et des femmes froidement abattues et crient vengeance. Une chose est sûre : cette intervention provoquera une escalade de la violence dans le sud du Yémen, ce qui facilitera les projets américains de démembrer le pays.
Nouvelle annonce israélienne pour la construction de 3.000 logements de colonisation en Cisjordanie
Depuis le 20 janvier et la prestation de serment de M. Trump, Israël a donné son feu vert définitif à la construction de 566 logements dans trois quartiers de colonisation de Jérusalem-Est occupée et annexée, et annoncé la construction de 2.502 logements en Cisjordanie.
Jeudi dernier, la municipalité israélienne de Jérusalem a donné son accord final à 153 nouvelles unités d'habitation, gelées selon elle sous les pressions de l'administration Obama.
Les autorités israéliennes se sont engouffrées dans l'espace ouvert par l'avènement de M. Trump, jetant aux orties la relative retenue observée dans leurs activités de colonisation au cours des dernières semaines de la présidence Obama.
"Nous construisons et nous continuerons à construire", a promis le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui ne cache pas que la présidence Trump représente une "chance formidable" après les "pressions énormes" de l'administration Obama sur la colonisation.
Six Iraniens bloqués depuis samedi à Amsterdam
Lui et cinq autres personnes, un doctorant et deux couples voulant rendre visite à leurs enfants aux États-Unis, ont été sidérés par le décret anti-immigration du président américain interdisant provisoirement l'accès aux États-Unis aux ressortissants de sept pays où la population est en majorité musulmane, dont l'Iran.
Le groupe, en transit à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol, avait quitté Téhéran à bord d'un appareil de la compagnie KLM et devait prendre à Amsterdam des vols vers différentes villes américaines.
"Quand nous sommes partis de Téhéran, on ne nous a rien dit au sujet des nouvelles règles de Trump", a raconté un autre membre du groupe, souhaitant conserver l'anonymat : "ils m'ont donné une carte d'embarquement et tout était OK".
Mais quand leur avion a atterri samedi, un employé des services américains de l'immigration "m'a dit que je n'avais pas le droit d'entrer" aux États-Unis, a ajouté ce doctorant de 29 ans.
Sans visa pour entrer dans l'Union européenne, le petit groupe s'est retrouvé coincé, dormant trois nuits sur les sofas ou les chaises de l'aéroport.
- "Aucun sens" -
Les employés de KLM leur ont apporté de la nourriture et ont mis à leur disposition un endroit où prendre une douche, mais malgré les visites des employés de l'ambassade et d'avocats néerlandais, les sept Iraniens sont dans l'incertitude concernant la prochaine étape qui les attend.
Bien qu'ils puissent embarquer mardi soir à bord d'un avion pour l'Iran, tous n'ont pas encore décidé s'ils retournaient chez eux ou restaient encore un peu, dans l'espoir de continuer leur voyage.
Pedram allait à l'université de Pittsburgh (nord des États-Unis) pour y effectuer des recherches sur la pancréatite. Comme les autres, il lui a fallu des mois de stricts contrôles de sécurité pour obtenir son visa.
"Je n'imagine pas que quelqu'un puisse autant être éloigné d'une menace terroriste que moi", assure-t-il : "je me considère comme un médecin faisant de la recherche, un travail scientifique".
"Je sais qu'il y a beaucoup de politique derrière tout ça, mais pour moi, cela n'a aucun sens !", s'est-il exclamé.
Les députés néerlandais ont eu un débat sur le sujet mardi après-midi, en présence du ministre des Affaires étrangères Bert Koenders : "le chaos dans le trafic aérien que nous observons et cette législation n'aident en aucun cas à lutter contre le terrorisme".
"Ce n'est pas efficace et, au contraire, cela divise les gens", a-t-il ajouté.
KLM a été "interloquée et surprise, comme toutes les autres compagnies aériennes du monde", quand le décret est entré en vigueur, a réagi un de ses porte-parole, Koen van Zijl.
"Nous ne pouvions tout simplement pas les laisser partir" pour les États-Unis, a-t-il par ailleurs regretté en parlant de Pedram et de ses compagnons de voyage après leur l'arrivée à Schiphol.