
تقي زاده
Fusillade dans un centre islamique en Suisse
Selon la police suisse qui a ouvert une enquête, l'assaillant a pris la fuite.
Les policiers ont bouclé les avenues avoisinant le lieu de l'incident.
Sortie du premier livre d’enseignement coranique en portugais au Brésil
Parmi les 200 millions d’habitants de ce pays, 1 million sont musulmans dont 30 à 50% de nationalité brésilienne qui sont des convertis.
Ce livre intitulé en portugais « Recitação do alcorão », a été rédigé par Farhad Fallah et traduit par Samir al-Haek, et est actuellement en vente sous forme numérique pour 3,13 euros sur le site Amazon.
Algérie : semaine nationale du Coran
Pas moins de 45 jeunes algériens, filles et garçons, qui se sont qualifiés auparavant aux tours éliminatoires organisés à travers l’ensemble du pays, se présenteront aux trois concours prévus, à raison de 15 candidats par catégorie, a ajouté la même source. Portant sur la mémorisation, la psalmodie et/ou l’interprétation du Coran, les deux premières compétitions mettront aux prises les candidats et candidates, âgés de moins de 25 ans, alors que le troisième concours, réservé aux jeunes de moins de 15 ans, sera axé sur la récitation et la psalmodie du saint Coran, précise-t-on à ce sujet.
A titre de récompenses, les lauréats des trois concours recevront un prix d’une valeur de 15 millions de centimes chacun, ceux qui seront classés en deuxième position obtiendront 12 millions et ceux qui occuperont la troisième place 10 millions.
En plus, les candidats qui occuperont les meilleures places au classement, toutes catégories confondues, seront admis d’office pour représenter l’Algérie aux concours coraniques qui se tiendront prochainement dans plusieurs pays arabes et musulmans.
Sous le slogan «Le travail, une valeur coranique», la 17e Semaine nationale du saint Coran qui s’est tenue le mois de janvier passé, à Constantine, en présence du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, le Dr Mohamed Aïssa, a vu, dans la catégorie récitation, psalmodie et interprétation du Coran, le jeune Toufik Abdelli de la wilaya de Mostaganem décrocher la première place, suivi de Mahieddine Boudjellal de Sidi Bel Abbès, tandis que la troisième place a été remportée par Ahmed Saidi de Bouira. Pour ce qui est de la catégorie récitation et psalmodie, Fatima Boussaq (wilaya de Bordj Bou-Arréridj) est arrivée en tête du classement, Mohamed Boughanem (Bouira) deuxième et Abderachid Mendjoudi d’Alger, troisième. Enfin, dans la catégorie récitation du Coran, réservée pour les moins de 15 ans, le jeune Hammam Tir de la wilaya de Batna a décroché le premier prix, suivi de Brahim Redouane de Bouira, deuxième, et de Selma Nekki (Constantine) troisième.
Le Guide suprême insiste sur l'unité chiites-sunnites
Le Guide suprême a souligné « les grandes souffrances » dont est aujourd'hui victime le monde musulman, souffrances qui ne pourront être dissipées qu'à la faveur de « l'unité entre les musulmans ».
Il a ensuite pointé du doigt le Royaume-Uni comme étant à l’origine de la corruption et du malheur dans lesquels s’enlise le Moyen-Orient.
« Il existe aujourd'hui au Moyen-Orient, deux volontés qui s'opposent l'une à l'autre : une volonté d'unir et une volonté de disperser les rangs des musulmans. Si l'unité parvient à vaincre, l'état des choses changera dans le sens des intérêts des musulmans qui en sortiront bien renforcés. Du Myanmar à l'Afrique, le monde est aujourd'hui le théâtre des massacres commis à l'encontre des musulmans: il y a une partie qui se fait tuer par Boko Haram et une autre partie qui se fait massacrer par les bouddhistes ».
« Le chiisme et le sunnisme, tels qu'ils sont conçus et interprétés par les Etats-Unis, constituent une lame à double tranchant », a affirmé le Guide suprême avant de dénoncer la Grande-Bretagne pour sa politique anti-iranienne, vieille de deux siècles.
« Ce pays qui n'a cessé depuis deux siècles d'être à la source des plus grands malheurs pour les peuples du Moyen-Orient, ose prétendre que l'Iran présente une menace pour la région: cette Grande-Bretagne qui a porté des coups fatals à l'existence des nations, que ce soit en Inde, au Pakistan, en Iran ou Irak ou encore en Palestine. En Palestine, la Grande-Bretagne a privé tout un peuple de sa terre et de sa maison. Les politiques du Royaume-Uni sont basées sur le principe de « diviser pour mieux régner » et c’est même politique est aussi à l’ordre du jour des ennemis de l’islam ».
Pour l’honorable Ayatollah Khamenei, l'amplification des actes hostiles commis par les puissances arrogante contre les nations musulmanes et ce, après la victoire de la Révolution islamique trahit la peur approfondie qu’ils éprouvent quant à la mise en place d’un système islamique puissant et pionnier, servant, même, d’un modèle à suivre.
« Les ennemis, même s’ils se montrent flexibles, sont, de facto, de nature barbare et violente et les nations devront se préparer à confronter ces ennemis sans foi ni loi, sans religion et injustes ».
Selon l’honorable Ayatollah Khamenei, « l’unité » reste l’élément le plus nécessaire pour le monde musulman.
Il a appelé toutes les confessions islamiques, les chiites aussi bien que les sunnites, à éviter tout discorde et à avoir recours au Prophète de l’Islam, au noble Coran et à la sainte Kaaba pour ne pas perdre leur unité et solidarité.
Voici quelques photos de cette rencontre, publiées par le site web officiel du Guide suprême de la Révolution islamique.
Les coopérations militaires irano-russes en plein essor
Alors que la victoire de l'armée syrienne et de ses alliés à Alep continue de faire couler beaucoup d'encre et que les milieux politiques occidentaux se montrent de plus en plus sensibles à la tournure que prendront les coopérations irano-russes, le président de la Commission de la défense au Parlement iranien plaide pour un partenariat défensif avec Moscou.
"Les batteries de missiles S-400, c'est la Russie qui nous les a proposées, mais l'Iran n'entend pas s'en doter pour le moment", avait affirmé il y a un mois le ministre iranien de la Défense, le général Dehqan. Quelque 120 jours plus tard, Ardeshir Nouriyan, président de la Commission parlementaire de la défense revient sur cette offre. "Plutôt que de vouloir simplement acquérir des batteries de missiles S-400, l'Iran souhaite développer ses relations de façon élargie et tous azimuts avec la Russie", a-t-il affirmé.
"Des démarches nécessaires ont été entreprises pour que les batteries S-400 soient livrées à l'Iran, mais il est encore trop tôt pour parler de la livraison de ces missiles. Il va sans dire que l'Iran demande à étendre ses relations avec la Russie à tous les niveaux et qu'il fera ce qui est nécessaire en ce sens", a affirmé le député.

Interrogé sur de nouveaux achats d'armements russes par l'Iran, le président de la Commission de la défense a reconnu "le large éventail d'échanges" qui ont eu lieu ces dernières années avec les Russes et le fait que "les armements" en font aussi partie. "La précision et l'efficacité des armements russes nous encouragent toujours à accentuer nos échanges avec la Russie", a-t-il poursuivi.
Pour Nouriyan, "il est naturel que l'Iran soit un bon client des armements fabriqués par la Russie". Interrogé sur les missiles S-300 livrés à l'Iran, le député a confirmé que la partie russe avait totalement rempli sa part du contrat.
La cérémonie de fermeture de la 30e conférence de l’Unité islamique est commencée
Dans cette cérémonie, des personnalités religieuses du monde musulman ont déclaré leur point de vue dans leur discours.
Migrants: 2016, une année record
"Dès que quelqu'un appelle au secours, nous devenons des chefs d'orchestre", avec pour instruments plus ou moins consentants tous les navires -- gardes-côtes, militaires, humanitaires ou commerciaux -- présents dans la zone, explique leur porte-parole, Filippo Marini.
Dans la pénombre de ce centre opérationnel à l'atmosphère toute militaire, les appels à l'aide gardent un air virtuel, réduits à des points sur les écrans.
Mais les regards angoissés, les mains désespérées qui se tendent dans l'eau, les visages tétanisées par la peur ou le froid ne sont pas loin, via les images diffusées en boucle sur un autre écran dans le couloir.
Répartis tout du long des 8.000 km de littoral du pays, les 11.000 gardes-côtes italiens gèrent au quotidien la sécurité maritime, la protection des écosystèmes et le contrôle de la filière pêche.
- Opérations en hausse de 40% -
Leur zone de surveillance couvre environ 500.000 km2 autour de la péninsule et de ses îles, mais la défaillance de leurs homologues libyens donne de facto au Centre de coordination des opérations de sauvetage (MRCC) de Rome autorité sur la majeure partie des eaux entre la Libye et l'Italie.
Des eaux désormais très fréquentées: 170.000 personnes secourues en 2014, 153.000 en 2015 et près de 180.000 cette année, dont plus de 4.000 la semaine dernière, alors que la plupart des navires de secours ont suspendu leurs patrouilles pour l'hiver.
Et même si les totaux semblent relativement stables, les nouvelles tactiques des passeurs ont profondément modifié le quotidien des chefs d'orchestre romains cette année, avec une envolée de 40% du nombre d'embarcations secourues -- désormais plus petites -- et une multiplication des départs simultanés.
Tunisie/Zouari assassiné: le Hamas accuse Israël
L'assassinat de l'ingénieur tunisien Mohamed Zouari jeudi dernier à Sfax est à la une des médias en Tunisie.
L'ingénieur tunisien, Mohamed Zouari, spécialiste des drones, âgé de 49 ans, a été assassiné jeudi dernier à l'intérieur de sa voiture devant sa maison à Sfax.
Les tirs n'ont duré que quelques secondes. On relèvera vingt impacts au total, dont huit ont mortellement touché Mohamed Zouari au volant de sa voiture, devant son domicile dans le sud de la ville, selon le procureur général de Sfax.
Le Hamas a assuré que ce spécialiste des drones était l'un de ses cadres, et a accusé le régime d’Israël de l'avoir éliminé.
Le juge d’instruction au parquet de Sfax, chargé de l’affaire, continue de clamer qu’aucun élément ne permet d’affirmer que les tueurs sont des agents du Mossad, le service de renseignement israélien, selon le site web Kapitalis.
Ceux qui avancent cette piste expliquent que la victime était membre de l’aile militaire du Hamas, le mouvement de résistance palestinien, et qu’en tant que logisticien de ce mouvement, en charge notamment de concevoir les drones utilisés par les combattants pour identifier des cibles dans les territoires occupés par Israël, il était donc dans le collimateur du régime israélien, indique le site Kapitalis, selon qui les relations entre le Hamas et feu Mohamed Zouari, présenté comme un ingénieur spécialisé en aéronautique, ne font aucun doute et sont confirmées par des sources proches du parti tunisien Ennahdha, dont il était, sinon un membre, du moins très proche. De là à conclure qu’il a été tué par des agents du Mossad, il n'y a qu'un pas...
Karlov : à qui profite le crime ?
L'ambassadeur russe en Turquie, Andreï Karlov, a été froidement assassiné lundi après-midi à Ankara, alors qu'il visitait une exposition de photos organisée en l'honneur de la Russie à Ankara, qui avait pour nom "La Russie vue par les Turcs".
En absence des agents de sécurité turcs, l'assassin, qui l'a abattu à bout portant avant d'être abattu à son tour, a eu largement le temps de s'afficher en vainqueur aux côtés de la dépouille quasi inerte de sa victime et de scander des slogans en faveur du "peuple martyrisé d'Alep", c'est-à-dire ces terroristes takfiristes sur le sort duquel l'Occident tout entier verse des larmes sans penser un seul instant au fait que ce sont ceux-là mêmes qui sont à l'origine des crimes les plus abominables (décapitation, crucifixion, anthropophagie...) commis depuis 2011 contre les forces armées et les civils syriens.
De Karlov, on sait beaucoup de choses : ex-ambassadeur en Corée du Nord et du Sud, l'homme a commencé sa mission en Turquie en 2013. Au nombre des réactions à cet lâche assassinat, celle du président Vladimir Poutine retient particulièrement l'attention : selon le président russe, "ceux qui ont commandité" cet acte cherchent surtout à "porter atteinte au processus de paix en Syrie" et à "saper l'impact de la victoire de l'armée syrienne et de ses alliés à Alep". Soit dit en passant, deux importantes réunions devraient se tenir ce mardi à Moscou, celle des ministres iranien, russe et turc des Affaires étrangères, ainsi que celle des ministres de la Défense de ces trois pays, toutes deux consacrées à Alep.
Certaines sources ont souligné le rôle qu'a joué l'ambassadeur assassiné, Andreï Karlov, dans les négociations qui se sont déroulées en coulisses entre Ankara et Moscou et ce, en marge des combats à Alep. Sans ses efforts, disent ces mêmes sources, la reddition des terroristes n'aurait pas eu lieu si rapidement et la bataille aurait duré plus longtemps. Karlov aurait convaincu Ankara de retirer ses mercenaires takfiristes d'Alep-Est et d'accélérer le processus de libération de la ville. Il œuvrait d'ailleurs depuis des mois, plus précisément depuis le coup d'État du 15 juillet, au rapprochement de la Russie avec la Turquie.
Ces derniers jours, des manifestations des takfiristes et de leurs sympathisants se sont multipliées devant les représentations russe et iranienne à Istanbul, ville transformée à la faveur des politiques anti-syriennes d'Ankara en un havre de paix pour les terroristes. Une chose est sûre : l'assassin a agi de manière particulièrement scénique. En brandissant sa carte d'ex-agent de sécurité, il a remis en cause l'intégrité des services de sécurité turcs qui, ma foi, ont brillé par leur absence pendant l'attaque. Cette façon de faire a poussé le principal conseiller du président turc Tayyip Recep Erdogan à lier l’assassinat de l’ambassadeur au mouvement Gülen.
Interrogé par Sputnik, İlnur Çevik a affirmé : « Le meurtre de l'ambassadeur russe en Turquie visait à ébranler les relations russo-turques qui nuisent aux intérêts occidentaux. Certes, l'excellente coopération entre la Turquie et la Russie à Alep aurait pu mettre en colère plusieurs personnes qui ont provoqué cet assassinat. Cependant, ils ciblent la coopération entre les deux pays dans tous les domaines. », a-t-il rajouté.
L’expert militaire Koray Gurbuz, toujours interrogé par Sputnik, évoque un autre aspect de cet assassinat, en revenant sur la réunion tripartite Iran/Russie/Turquie de ce mardi : "La Russie, la Turquie et l'Iran souhaitent sincèrement établir une paix stable dans la région. C'est pourquoi les décisions qui seront prises mardi seront très importantes. Tout le monde sait que les Américains ont des plans pour la reconfiguration du Grand Proche-Orient. C'est pour réaliser ces plans que la discorde dans la région a été semée », explique l'expert.
"Seuls les efforts communs de la Russie, de la Turquie et de l'Iran permettent d'espérer un règlement de la crise syrienne", déclare l'expert.
Israël propose à Trump le démembrement de la Syrie
L'ex-ministre israélien des Affaires militaires, Moshe Yaalon, a demandé au nouveau président américain, Donald Trump d'œuvrer pour démembrer la Syrie et former une zone à population alaouite.
Le centre d'études sécuritaires du régime israélien a publié une recherche où Yaalon défendait l'idée selon laquelle Trump devait former une "Syrie efficace" qui garantirait les intérêts russes dans l'ouest de la Syrie, via la création d'un "Alaouistan".
"Yaalon a aussi essayé de suggérer à Trump qu'il fallait créer diverses zones d'influence pour les sunnites, les druzes et les Kurdes de Syrie.", a écrit i24.
De même, Moshe Yaalon a exigé de Trump qu'il remette à sa place le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui, selon lui, a dépassé les lignes rouges des États-Unis. Selon Yaalon, l'attaque turque contre les Kurdes, en tant qu'alliés de Washington, et l'accueil réservé par le gouvernement turc aux autorités du Hamas à Istanbul constituaient des cas de transgression par la Turquie des lignes rouges des États-Unis.