تقي زاده

تقي زاده

La reconnaissance d’un Etat palestinien n’est plus un tabou pour la France, a déclaré, vendredi 16 février, le président français Emmanuel Macron, suggérant que Paris pourrait prendre la décision si les efforts en faveur d’une solution à deux Etats s’arrêtaient en raison de l’opposition israélienne.

L’agence de presse Reuters a indiqué qu’une reconnaissance unilatérale de la France ne changerait pas grand-chose à la situation sur le terrain sans de véritables négociations, mais elle pèserait symboliquement et diplomatiquement.

Ceci intervient alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé son opposition à la souveraineté palestinienne, déclarant qu’il ne ferait aucun compromis sur le contrôle sécuritaire total d’Israël dans les territoires palestiniens et que cela est contraire à un État palestinien.

Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont lancé ce samedi après-midi une nouvelle série de frappes dans la zone située au nord de la ville de Hudaydah, dans l’ouest du Yémen, a rapporté le mouvement Ansarallah, cité par la chaîne Al-Masirah.

« Les agresseurs britanniques et américains ont mené des raids aériens sur la région de Ras Issa, dans le district d’al-Salifa, a rapporté Ansarallah sur sa chaîne Telegram. Rien n’a encore filtré sur les éventuels dégâts de cette attaque.

Plus tôt samedi, le mouvement Ansarallah a déclaré avoir attaqué un pétrolier britannique dans la mer Rouge.

Le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a déclaré samedi dans une déclaration vidéo que les frappes de représailles ont touché le navire pétrolier britannique Pollux en mer Rouge. Il a déclaré que l’attaque, qui a été menée « avec un grand nombre de missiles navals appropriés » sur la voie navigable stratégique, était « précise et directe ».

L’administration du président américain, Joe Biden s’apprêterait à envoyer à Israël des bombes et des armes d’une valeur estimée à « des dizaines de millions de dollars » dans le prolongement du soutien sans faille de Washington à la guerre menée depuis des mois par le régime occupant contre Gaza.

Citant des responsables américains anonymes, le Wall Street Journal a rapporté vendredi que la livraison d’armes proposée comprendrait des bombes MK-82 et des munitions d’attaque directe conjointe (JDAM) KMU-572, qui ajoutent un guidage précis aux bombes, ainsi que des détonateurs de bombes FMU-139.

Le rapport citait une évaluation du projet de transfert d’armes rédigée par l’ambassade américaine à Qods occupée, affirmant que le régime israélien avait demandé « une acquisition rapide de ces articles pour la défense d’Israël contre les menaces régionales persistantes et émergentes ».

L'Iran a dévoilé un système sophistiqué de défense anti-missile balistique (ABM) ainsi qu'un système de défense aérienne à basse altitude (LAAD) entièrement conçus et fabriqués par les experts militaires iraniens.

Les deux nouveaux systèmes de défense aérienne ont été dévoilés ce samedi 17 février lors d'une cérémonie à Téhéran en présence du général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, le ministre iranien de la Défense.

Les unités navales d’Ansarallah du Yémen ont tiré ce samedi des missiles sur un pétrolier britannique dans la mer Rouge en représailles à la récente agression américano-britannique contre le pays.

Le porte-parole des forces armées, le général de brigade Yahya Saree, a indiqué dans une vidéo que les frappes de représailles ont touché le navire pétrolier britannique Pollux dans la mer Rouge. Il a précisé que l’attaque était « précise et directe ».

Le mouvement de la Résistance islamique du Liban, Hezbollah et le mouvement libanais Amal ont annoncé que six de leurs membres avaient été tués dans les frappes israéliennes contre le sud du pays.

Dans des communiqués distincts émis le vendredi 16 février, le mouvement Amal a déploré la morts de quatre de ses membres, affirmant qu’ils ont été tués en martyr alors qu’ils défendaient le Liban. Les frappes ont visé une maison du village de Qantara, dans le sud du Liban.

Le Hezbollah a également annoncé la mort en martyr de deux de ses combattants. 

Par ailleurs, les attaques de mercredi contre la ville de Nabatiyeh ont fait au moins 15 morts parmi les civils, dont 7 faisaient partie d'une même famille.

 

Le président du Service d'information égyptien rejette la participation du Caire dans le déplacement forcé des Gazaouis vers le Sinaï.

Selon la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen, le président du Service d'information de l'Etat égyptien, Diaa Rashwan, a déclaré : « Dès le début des agressions [contre la bande de Gaza], la position décisive du Caire a été annoncée des dizaines de fois par le président de la République et toutes les parties égyptiennes concernées : le Caire s’oppose à tout déplacement forcé ou volontaire des Palestiniens de la bande de Gaza notamment vers les territoires égyptiens. »

L’Égypte dispose déjà d’une zone de tampon, fortement contrôlée et fortifiée, le long de la frontière avec la bande de Gaza. « L’Égypte déploiera tous ses efforts pour faire cesser le déplacement forcé des Palestiniens et empêcher les tentatives de ceux qui commettent des crimes », a-t-il noté.

Les forces de sécurité iraniennes ont arrêté deux terroristes impliqués dans une attaque terroriste en décembre dernier contre le siège de la police de la ville de Rask, dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, au sud-est de l'Iran.

Le porte-parole de la police iranienne, le général de brigade Saeed Montazer Almahdi, a fait part de l'identification et de l'arrestation des membres du groupe terroriste Jaish al-Adl, basé au Pakistan, qui avait revendiqué l'attaque terroriste du 15 décembre dernier contre le siège de la police de la ville de Rask.

Ils ont été interpellés dans l'un des départements de la province du Sistan-et-Baloutchistan suite au contrôle technique et aux opérations de renseignement des forces de police, a-t-il ajouté.

Quatre autres terroristes impliqués dans la même attaque avaient déjà été arrêtés il y a quelques semaines, a-t-il précisé.

Les secrétaires des Conseils suprêmes nationaux des pays de l'Asie de l'Ouest et l'Asie centrale se sont réunis à Bichkek, au Kazakhstan, pour discuter de l'Afghanistan.

Les secrétaires des conseils de sécurité nationaux de Russie et d'Iran ont discuté, en marge de cette réunion annuelle, des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité entre les deux pays.

Le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev a tenu une réunion de travail avec le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Akbar Ahmadian, à Bichkek, au Kirghizistan, pour discuter, entre autres, de la sécurité au Moyen-Orient et en Asie centrale.

Ils ont rejoint des responsables du Kazakhstan, du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan, du Kirghizistan, du Turkménistan, de la Chine et  l'Inde pour discuter de la situation en Afghanistan, pays déchiré par la guerre et aux prises avec divers problèmes d'ordre sécuritaire, économique et social résultant de deux décennies d’occupation américaine.

 

Le secrétaire général du Hezbollah libanais a déclaré que le régime israélien « paiera par le sang » le prix du récent meurtre de civils dans le sud du pays, soulignant que le massacre n'obligera pas le mouvement de résistance à renoncer à son soutien aux Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.

Seyyed Hassan Nasrallah a fait ces remarques dans un discours télévisé diffusé ce vendredi 16 février en direct depuis Beyrouth, la capitale libanaise, à l'occasion de la Journée des dirigeants martyrs du Hezbollah.

Ce discours intervient deux jours après qu'une frappe israélienne a visé un bâtiment dans la ville de Nabatiyeh, dans le sud du Liban, coûtant la vie à sept membres d'une famille, dont un enfant.

Lors d'une autre attaque menée par l'entité illégale, une femme et ses deux enfants ont également été tués dans le village d'as-Sawana, au sud du Liban.