تقي زاده

تقي زاده

Le Yémen annonce la reprise des opérations militaires ciblant les navires israéliens dans les zones maritimes clés au large de ses côtes, suite à l'expiration du délai accordé au régime israélien pour rouvrir les points de passage de la bande de Gaza et autoriser l'acheminement de l'aide humanitaire vers le territoire palestinien ravagé par la guerre.

Les forces armées yéménites ont annoncé ce mercredi 12 mars la reprise des frappes, conformément au décret d'Abdul-Malik al-Houthi, chef du mouvement de résistance Ansarallah.

Le chef d'Ansarallah avait donné quatre jours au régime israélien pour ouvrir les points de passage qu'il a fermés afin de contraindre le Hamas, mouvement de résistance basé à Gaza, à libérer les derniers captifs sionistes qu'il détient dans la bande côtière.

 

Des Palestiniens affirment que des colons israéliens armés ont volé des centaines de moutons à une communauté bédouine en Cisjordanie occupée.

Selon des témoins oculaires, des colons israéliens ont volé environ 1 500 moutons et chèvres dans un village proche de la communauté d'Ein al-Auja, située au nord de la ville antique d'Ariha, dans la vallée du Jourdain, après avoir accusé les Bédouins de vol.

Le vol, qui a eu lieu vendredi vers 21h00 (19h00 GMT), a commencé lorsque des colons israéliens ont conduit certains de leurs moutons dans la communauté bédouine et ont appelé la police.

Ils ont ensuite pénétré dans les maisons des habitants et ont sorti des centaines de moutons et de chèvres des enclos sous le regard attentif de la police et des soldats du régime, ont déclaré les Bédouins.

« C'était le plus gros incident jamais vu », a déclaré un habitant de la communauté, ajoutant que 70 moutons lui avaient été volés lors de l'attaque des colons.

« Le but de ces attaques est de vider la zone de ses habitants », a déclaré un autre Palestinien. « C'est notre seul moyen de subsistance. »

 

Le ministre israélien de la Guerre a déclaré que les troupes du régime, qui ont pris le contrôle d'une « zone tampon » à l'intérieur du plateau stratégique occupé du Golan après la chute de Bachar al-Assad, y resteront indéfiniment.

Israël continue d'occuper des territoires syriens au-delà du plateau du Golan, notamment le côté syrien du mont Hermon à seulement 20 kilomètres de Damas, qu'il a occupé quelques jours après la chute dramatique de la capitale aux mains de l'ancien chef d'Al-Qaïda en Syrie, Abou Mohammed al-Jolani. 

« Chaque matin, quand al-Jolani ouvrira les yeux au palais présidentiel de Damas, il verra les forces israéliennes l'observer depuis le sommet du Hermon, et se souviendra que nous sommes ici et dans toute la zone de sécurité du sud de la Syrie, pour protéger les habitants du Golan et de la Galilée contre toutes ses menaces et celles de ses… amis », a déclaré Israel Katz lors d'une visite à un nouvel avant-poste militaire israélien sur la montagne mardi.

Le mont Hermon, connu sous le nom de Jabal al-Shaykh en arabe, est une immense chaîne de montagnes enneigées surplombant la frontière entre la Syrie et le Liban.

Il surplombe la campagne de Damas ainsi que les hauteurs du Golan occupées par Israël pendant la guerre des Six Jours de 1967.

 

La Commission européenne a déclaré ce mercredi 12 mars qu’en réponse aux taxes américaines sur l’acier et l’aluminium, le continent vert imposera à partir du mois prochain des contre-tarifs sur 26 milliards d’euro (28.33 milliards de dollars) de marchandises en provenance des États-Unis.

La Commission européenne a souligné dans un communiqué que la suspension actuelle des tarifs sur les produits américains prendra fin le 1er avril et qu’elle présenterait d’ici la mi-avril de nouvelles contre-mesures visant les marchandises américaines.

Après son retour à la Maison Blanche, le président américains, Donald Trump, a déclenché une nouvelle guerre tarifaire contre ses alliés de longue date dont le Canada et l’Europe.

Trump a surtaxé de 25% l’acier et l’aluminium en provenance de l’Europe, depuis les premières heures de ce mercredi.

 

Le représentant spécial du ministre iranien des Affaires étrangères pour la Syrie, Mohammad Reza Raouf Sheibani, a exprimé sa profonde préoccupation quant aux atrocités commises contre des victimes innocentes appartenant à diverses minorités en Syrie. Il a souligné que l’Iran considérait que l’insécurité et l’instabilité qui règnent dans le pays servent les intérêts du régime sioniste.

En se référant aux récents événements tragiques survenus en Syrie, Sheibani a partagé sur son compte officiel sur le réseau de médias sociaux X que la montée de la violence et le nombre alarmant de meurtres d’innocents, en particulier dans les régions côtières, sont d’une gravité inacceptable.

Cette situation, selon lui, nécessite une attention urgente et une réponse appropriée de la part de la communauté internationale.

Il a également insisté sur le fait que toute forme de violence et de meurtre visant des innocents doit être condamnée avec la plus grande fermeté, et que les responsables de ces actes odieux doivent être traduits en justice.

 

Le porte-parole de l’exercice naval conjoint à grande échelle « Ceinture de sécurité-2025 » a déclaré que les unités participantes de la République islamique d’Iran, de la Russie et de la Chine ont mené avec succès des opérations de tir de jour et de nuit contre des cibles aériennes au cours de l’exercice dans la partie nord de l’océan Indien.

Mardi 11 mars, le contre-amiral Mostafa Tajeddini a déclaré : « Les opérations de tir de jour comme de nuit contre des cibles aériennes nécessitent une coordination et des instructions détaillées. Le scénario de l’exercice a été élaboré et se déroule après des échanges de vues tactiques entre les forces navales iraniennes -composées de la marine de la République islamique d’Iran et des forces navales du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI)- et leurs homologues chinoises et russes. »

Il a ajouté que l’exercice militaire naval « Ceinture de sécurité-2025 » est différent de ses éditions précédentes de par le nombre d’unités et de pays participants, et la large participation d’unités aéroportées, d’hélicoptères et d’avions à voilure fixe en profondeur de la zone d’exercice.

Plus tôt, le contre-amiral Tajeddini avait déclaré que l’objectif principal des exercices Security Belt-2025 était de renforcer la sécurité maritime à la pointe nord de l’océan indien et d’accroître les interactions maritimes tripartites entre l’Iran, la Russie et la Chine afin d’élever le niveau de coopération, de formation aux compétences et de partage d’expériences.

 

Les frappes aériennes israéliennes ont coûté la vie à six Palestiniens dans la bande de Gaza.

Une frappe près du corridor stratégique de Netzarim, dans le centre de Gaza, a tué cinq personnes mardi 11 mars, quelques heures après qu’une femme a été tuée près de la ville de Rafah, dans le sud du territoire assiégé.

Le ministère de la Santé de Gaza a indiqué dans son dernier rapport que les hôpitaux ont reçu au moins 14 blessés en 24 heures. Les secouristes ont également récupéré 32 corps sous les décombres, a indiqué le ministère.

 

Le président a estimé que l’accès aux technologies émergentes, notamment la technologie quantique, était essentiel pour l’avenir du pays.

La réunion du Conseil de direction quantique s’est tenue ce mardi 11 mars dans la matinée en présence du président Massoud Pezeshkian, et les derniers programmes et actions menées dans ce domaine ont été passés en revue.

Lors de cette réunion, le président Pezeshkian a évoqué l’importance et le rythme rapide des progrès des technologies émergentes, y compris les technologies quantiques, dans le monde, et a considéré que l’acquisition de ces technologies était essentielle pour l’avenir du pays, notamment dans les secteurs commerciaux, de communication, de sécurité et de défense, et a déclaré : « La nécessité d’une action ciblée dans le développement quantique est, dans un premier temps, de reconnaître les atouts et les capacités du pays et la position d’autres pays dans ce domaine, puis de planifier et d’élaborer des politiques pour atteindre la position souhaitée dans cette technologie. »

Il a également souligné l’importance de la formation de ressources humaines spécialisées et compétentes comme axes principaux du développement de la technologie quantique.

Pezeshkian a également souligné que la multiplicité des conseils dans le domaine de la science et de la technologie ne devrait pas en ralentir le rythme ou entraver la prise de décision. Il a demandé au vice-ministre de la Science et de la Technologie de présenter un document de développement de la technologie quantique dans un délai maximum de deux mois pour déterminer le rôle et la position du gouvernement dans le soutien de cette technologie, ainsi que la planification et la prise de décision dans ce domaine.

 

Le Premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a déclaré que l’Iran était déterminé à maintenir sa politique nucléaire indépendante et a souligné qu’il ne « consulterait ni ne recevrait d’ordres » de personne.

Lors de l’investiture du nouveau directeur de la Fondation d’iranologie, mardi 11 mars à Téhéran, Aref a déclaré que « la culture iranienne est essentiellement basée sur l’acquisition de connaissances, même si elles se trouvent dans les coins les plus reculés du monde ».

« Nous devons utiliser au maximum les technologies avancées et mettre ces technologies, ainsi que la civilisation iranienne, à la disposition des autres nations », a-t-il déclaré.

Aref a ajouté : « Nous devons utiliser la technologie nucléaire, comme toute autre technologie, pour contribuer à l’élévation de l’humanité et résoudre les problèmes de la société. Sur cette voie, nous ne consultons personne et nous ne recevrons des ordres de la part de personne. »

Aref a évoqué la campagne d’iranophobie suscitée par l’Occident, alors que « la civilisation et la culture iraniennes sont les sauveurs de l’humanité ».

 

Le chef de la marine iranienne réaffirme que le nombre de puissances maritimes bénéficiant de capacités et de puissance navales est en augmentation, réagissant au président américain se disant n'être absolument inquiet des exercices navals conjoints impliquant l’Iran, la Chine et la Russie dans les eaux territoriales iraniennes.

Ces pays, a déclaré lundi le contre-amiral Shahram Irani, peuvent avoir une présence en haute mer en s’appuyant sur leurs propres connaissances et industries.

Des flottilles de navires militaires russes et chinois sont arrivées lundi dans le port de Chabahar, au sud-est de l’Iran, pour participer à l’exercice. Les marines iranienne, chinoise et russe sont en pleins exercices militaires conjoints dans la partie nord de l’océan Indien.

Aux États-Unis, interrogé par un journaliste sur les exercices conjoints annuels et ses préoccupations à ce sujet, le président américain Donald Trump a répondu : « Non, pas du tout. Pas du tout. Parce que nous sommes plus forts qu’eux tous. Nous avons plus de pouvoir qu’eux tous. J’ai reconstruit l’armée. »

« Certaines personnes dans le monde se font des illusions, mais la réalité est qu’aujourd’hui, les acteurs maritimes jouent un rôle plus important sur la scène mondiale, compte tenu de leurs propres capacités scientifiques et industrielles », a déclaré le commandant de la marine iranienne.

Il a déclaré que la participation des trois pays à l’exercice naval conjoint à grande échelle « Security Belt-2025 » est différente dans la mesure où leur présence renforce la sécurité.