تقي زاده

تقي زاده

Israël n’a plus qu’à bien se tenir puisque le secrétaire général du Jihad islamique palestinien a mis en garde ce régime contre des frappes surprises en cas de toute prochaine action militaire contre la nation palestinienne.

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision arabophone iranienne Al-Alam, Ziyad al-Nakhalah a déclaré que le régime israélien serait surpris par tout affrontement armé avec la Palestine dans l’avenir.

Al-Nakhalah a souligné qu’en cas de guerre, les forces de résistance palestiniennes lutteraient contre l’ennemi sous terre et dans les airs, soulignant que « les sionistes devront s’attendre à des attaques partout ».

« Nous sommes confiants dans la victoire sur Israël et ce régime sera détruit. Nous poursuivrons notre résistance et ne reculerons point », a-t-il ajouté.

Soulignant la coordination entre les forces de résistance, al-Nakhalah a déclaré que tous les fronts de résistance participeraient à un futur affrontement avec Israël et avaient élaboré des plans pour contrer l’ennemi.

« Il existe une coordination stratégique entre les groupes de résistance de la bande de Gaza. Nous allons maintenir et renforcer la chambre d’opération conjointe », a-t-il ajouté.

À la tête d’une délégation palestinienne, al-Nakhalah s’est rendu en Iran pour des discussions de haut niveau.

Ce lundi, il a été reçu par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyed Ali Khamenei qui a souligné que l’extraordinaire capacité palestinienne à défier Israël, un Israël que les armées arabes n’ont jamais pu vaincre, mais que les Gazaouis ont mis au pas, devrait servir d’exemple.

Est ce que Le Chiisme existait déjà à l’époque du Prophète (sawas)?

Le Chiisme est le produit naturel de l'Islam et la représentation de la thèse vers laquelle l'Appel islamique aurait dû s'acheminer pour sauvegarder (un développement sain après le décès du Prophète).

Certains chercheurs modernes se sont appliqués à étudier le chiisme comme un phénomène accidentel dans la société islamique et à considérer le secteur chiite comme un secteur qui s’est formé à la longue dans le corps de la Ummah (nation islamique), à la suite d’événements et de développements spécifiques qui ont conduit à une formation intellectuelle doctrinale particulière dans une partie de ce grand corps, partie qui va grandir progressivement.

Après avoir avancé cette hypothèse, ces chercheurs divergent sur les événements et les développements qui ont conduit à l'apparition de ce phénomène, et à la naissance de cette partie. les uns supposent que c’est « abdullâh ibn saba' » et sa prétendue activité politique qui se trouvent à l’origine du chiisme, d'autres attribuent le phénomène chiite à l’époque du califat de l’imam Ali (p) et à la position politique et sociale que cette époque a crée sur la scène des événements, d'autres prétendent que l'apparition du chiisme est due événements survenus ultérieurement.

je pense que ce qui a amené ces chercheurs à croire injustement que le chiisme est un phénomène accidentel dans la société islamique, c’est le fait que les chiites ne constituaient qu’une minorité dans l’ensemble de la Ummah au début de l’islam.

Ce fait a laissé croire que la règle dans la société islamique c’était le non-chiisme alors que le chiisme y constituait ‘exception et le phénomène accidentel dont il faut chercher les causes dans le développement de l’opposition à l’ordre établi.

Mais prendre la majorité numérique et la minorité relative comme critère de distinction entre la règle et l’exception, entre la racine et la dérivation n’est pas logique. car il est erroné de qualifier l’islam non-chiite, l’orthodoxie, et de taxer l’islam chiite de phénomène accidentel et de schisme, en se fondant sur la majorité numérique.

Il arrive souvent qu’un message (une doctrine) fasse l’objet de la dissidence doctrinale chez ses adeptes, que cette dissidence soit due à un différend sur la détermination des aspects de ce message et que les deux parties de la division soient numériquement inégales tout en se prévalant par leur originalité et leur représentativité du message qui fait l’objet de leur division. Il n’est aucunement permis de fonder nos conceptions de la division doctrinale dans le cadre du message islamique en chiisme et non-chiisme sur le fait numérique.

De même, il ne faut pas assimiler la naissance de la thèse du chiisme en islam à l'apparition du mot « chiite » ou « chiisme », en tant que désignant un groupe déterminé de musulmans, car la naissance du terme et de l’expression est une chose, la naissance du contenu et de la thèse qu’ils désignent en est autre.

Aussi, si nous ne trouvons pas le mot « chiisme » dans la langue courante du vivant du prophète(sawas) ou dans la période qui a suivi son décès, cela ne signifie pas que la thèse et le courant chiite n’existaient pas déjà.

lundi, 31 décembre 2018 11:02

Noël à Téhéran

Chez les chrétiens, Noël est considéré comme la date de la naissance du Jésus Christ (as), soit le 25 décembre, une semaine avant le début du nouvel an chrétien. Dans les pays où est utilisé le calendrier chrétien, le nouvel an commence en général le 1er janvier. En Iran, les fidèles de ce grand prophète fêtent le Noël en organisant des cérémonies spéciales qui commencent quelques jours avant de début du nouvel an.
 
Un documentaire sur les fêtes de Noël et les chrétiens en Iran, a été présenté au salon de la compagnie cinématographique du Sri Lanka, qui présentait la vie des minorités religieuses en Iran. 
Le film iranien « Khaste Nabashid » d’Afshin Hashemi et de Mohsen Gharei, produit par Reza Mirkarimi, a aussi été diffusé qui avait de nombreux passages en anglais et ne nécessitait pas de sous titrages. 

Considérant la visite inopinée du président US en Irak comme une violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de leur pays, les Irakiens appellent le gouvernement et le Parlement à prendre une position ferme sur ce sujet.

Des centaines d’Irakiens sont descendus dans les rues de Bassora pour condamner la visite inopinée du président américain à la base aérienne d’Aïn al-Asad dans la province d’al-Anbar, la considérant comme insulte au peuple irakien et une violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du pays.

Le Centre de recherche du Congrès américain propose le recours à l’option militaire contre la Russie.

Selon l’agence de presse russe Sputnik, un rapport mis à jour du Centre de recherche du Congrès US propose l’option militaire contre la Russie, apparemment à cause des « violations » du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).

Toutefois, comme l’ont souligné à maintes reprises les responsables russes, aucun élément de preuve à l’appui de telles allégations n’a été fourni par les USA.

À en croire les analystes, la partie américaine examine maintenant diverses options pour réduire les menaces. En même temps, l’émergence d’un nouveau missile de croisière russe qui, selon les États-Unis, constitue une violation des termes du Traité de non-prolifération, est dangereuse.

 «Le Congrès américain peut également envisager des initiatives législatives en vue de l’adoption par les États-Unis de mesures de rétorsion de nature militaire, ainsi que de mesures appuyant d’autres options diplomatiques», indique le rapport.

«Ces options comprennent des mesures de nature militaire (telles que le développement et le déploiement de nouveaux missiles de croisière à têtes nucléaires ou de nouvelles armes non nucléaires), des démarches diplomatiques, ainsi que des consultations avec les alliés des États-Unis», lit-on dans le rapport.

Trois jours après l'attaque aux missiles qu'a lancée Israël depuis le ciel libanais contre l'ouest de Damas, on sait désormais que Tel-Aviv a pris en otage des avions de ligne pour paralyser la DCA syrienne et surtout empêcher Damas de se servir des S-300. Il était impossible à la Syrie d’abattre les bombardiers israéliens sans mettre la vie des passagers des vols civils en danger, comme cela avait été le cas, le 17 septembre 2018, avec un avion d’observation militaire russe. Ceci étant, la frappe israélienne du 25 décembre n'est pas allée sans surprendre le régime israélien lui-même dans la mesure où elle a impliqué le tir d'un engin que les sources militaires israéliennes qualifient de « nouveau ». À en croire DEBKAfile, cet engin a provoqué la coupure de courant dans les colonies du Nord, mais son apparition a été censurée. 

Le système antimissile israélien a en effet manqué le missile syrien lancé mardi en réponse aux attaques des chasseurs israéliens contre les territoires palestiniens, rapporte DEBKAfile dans son numéro du jeudi 27 décembre.

Le quotidien libanais Al-Akhbar a diffusé la liste locale du Comité de la lutte contre le blanchissement d’argent et le soutien au terrorisme en Syrie, en se référant aux deux résolutions 1267 et 1373 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Sur cette liste, on voit les noms de 615 personnes et 105 entités de 30 nationalités différentes, arabes et non arabes, opérant dans plus de 12 pays arabes et non arabes.

« La plupart des personnes incriminées possèdent la nationalité syrienne, soit 58,5 % des personnes trouvant sur cette liste », a écrit Al-Akhbar.

Les Saoudiens occupent la deuxième place avec 67 personnes, soit 10,8 % des noms des personnalités figurant sur la liste. Viennent après les Libanais avec 42 personnes, soit 6,8 % des personnalités.

La 4e place échoit au Koweït avec 31 personnes, ce qui représente 5 % de la liste.

La liste comprend les noms de personnalités politiques, militaires, religieuses et sociales, d’hommes d’affaires, de professeurs d’université, de juges et d’individus ordinaires, écrit le quotidien.

Sur cette liste se trouvent les noms d’hommes politiques et d’imminents oulémas libanais, notamment Saad al-Hariri, Walid Joumblatt, Sami Geagea, Khaled al-Dhaher, Aqab Saqer, Daei al-Asalam al-Chahal et Bilal al-Daqmaq.

La Turquie n’est pas épargnée. Recep Tayyip Erdogan, président turc, Ahmet Davutoglu, ancien Premier ministre, Noureddine Yildiz, prédicateur, et Morad Pacha sont en tête des Turcs se trouvant sur cette liste.

En ce qui concerne les personnalités irakiennes de cette liste, on voit les noms de Massoud Barzani et de Soleiman al-Dhari, mort il y a trois ans.

Youssef al-Qardawi et Mohamed Abda Ibrahim font partie des personnalités égyptiennes figurant sur cette liste.

Selon Al-Akhbar, cette longue liste comprend les noms de personnalités asiatiques, africaines et européennes.

Quant aux personnalités syriennes dont les noms sont révélés sur cette liste, il y a Abdel Hakim al-Qatifan, artiste, et Walid al-Zaabi, homme d’affaires résidant à Dubaï, ainsi que des personnes liées à différents groupes, dont certaines sont inconnues.

L’objectif des résolutions 1267 et 1373 du Conseil de sécurité est de prendre des mesures nécessaires en vue de tarir les sources de financement du terrorisme.

La Turquie, la France et les États-Unis sont en train de comploter pour déployer l’ASL à la frontière syrienne. 

La Turquie, la France et les États-Unis envisagent de reconstituer les FES (Forces d’élite syriennes), un groupe terroriste affilié à l’Armée syrienne libre (ASL), afin de les déployer à la frontière syro-turque à l’est de l’Euphrate, en remplacement des Forces démocratiques syriennes (FDS). C’est-ce qu’a déclaré Mehdi al-Jaila, un dirigeant des Forces d’élite syriennes, sur le blog « Justice News de Hammurabi », le vendredi 28 décembre.

Le blog, connu pour ses liens étroits avec la coalition dirigée par les États-Unis, n’a pas fourni d’informations supplémentaires sur le plan turco-franco-américain. En outre, les Forces démocratiques syriennes n’ont pas encore commenté la déclaration d’al-Jaila.

Les Forces d’élite syriennes (FES) sont affiliées à al-Ghad al-Souri (La Syrie de demain) un mouvement syrien dirigé par le chef de l’opposition armée Ahmad Jabra. Depuis sa formation en 2016, le groupe armé collabore avec les FDS sous le commandement de la coalition dirigée par les États-Unis.

Un avion-espion américain a survolé la zone fermée aux vols où l’armée russe a été implantée pour soutenir l’armée syrienne à peine quelques jours après l'annonce par les États-Unis de retirer leurs troupes du territoire syrien. Un retrait qui a été accueilli avec beaucoup de scepticisme par Vladimir Poutine lequel "n'y croit pas". Alors qu'Israël a tenté le 25 décembre de mettre à l'épreuve la DCA syrienne et partant les éléments du C-3 russe, en lançant des missiles contre l'ouest de Damas, les États-Unis ont lancé de nouvelles missions de reconnaissance non loin de Hmeimim, base aérienne où la Russie a déployé ses batteries de missiles S-400. Force est de constater que les États-Unis, malgré l'annonce du retrait de leurs troupes de Syrie, ne comptent pas, néanmoins pas de si tôt, changer de stratégie en Syrie.   

Le site russe PlaneRadar a rapporté le vol d’un avion de reconnaissance américain de type Boeing P-8A Poseidon sur les eaux de la Méditerranée, proche des côtes syrienne et libanaise.

L’avion-espion, appartenant à l’armée de l’air américaine, a mené une mission de reconnaissance dans une zone, située à 30 km de la côte syrienne en bord de la Méditerranée, selon le site internet russe chargé de la surveillance des vols d’avions militaires.

L’avion-espion, qui a décollé de la base de Sigonella en Sicile, ville italienne, a longé, pendant près d’une heure, la côte syrienne, non loin de la base aérienne russe de Hmeimim et ce, malgré l’avertissement lancé sur la fermeture de l’espace aérien dans cette région syrienne.