
تقي زاده
Pour la Russie, l’activation du mécanisme de « snapback » par les États Européens est fondamentalement illégale
Un haut diplomate russe a catégoriquement rejeté la tentative du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne d’invoquer le mécanisme de « snapback » prévu par la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui avait entériné l’accord nucléaire de 2015 entre l’Iran et les grandes puissances, dont le trio européen.
Mikhaïl Oulianov, représentant permanent de la Fédération de Russie auprès des organisations internationales à Vienne, a exprimé cette position mercredi sur X (anciennement Twitter).
Il a rappelé que les pays eux-mêmes avaient violé d’une manière flagrante la résolution pendant longtemps, et qu'ils étaient donc juridiquement empêchés d'activer le mécanisme qui rétablit les sanctions du Conseil de sécurité contre la République islamique d'Iran.
La CPI dénonce les nouvelles sanctions américaines qui sont une « attaque flagrante » contre son indépendance judiciaire
La Cour pénale internationale (CPI) a vivement dénoncé mercredi les nouvelles sanctions américaines visant quatre de ses juges et procureurs adjoints, qualifiant ces mesures d’atteinte à l’indépendance judiciaire et à l’ordre international fondé sur des règles.
« La Cour pénale internationale déplore l’annonce de nouvelles sanctions prises par l’administration américaine contre les juges de la CPI Kimberly Prost (Canada), Nicolas Guillou (France), ainsi que les procureurs adjoints Nazhat Shameem Khan (Fidji) et Mame Mandiaye Niang (Sénégal) », a indiqué la juridiction dans un communiqué.
Ces sanctions s’ajoutent à celles déjà imposées à quatre autres juges et au procureur de la CPI.
Macron dénonce «des propos abjects» de Neyanyahu qui l'accuse de nourrir l’antisémitisme
La Cour pénale internationale (CPI) a vivement dénoncé mercredi les nouvelles sanctions américaines visant quatre de ses juges et procureurs adjoints, qualifiant ces mesures d’atteinte à l’indépendance judiciaire et à l’ordre international fondé sur des règles.
« La Cour pénale internationale déplore l’annonce de nouvelles sanctions prises par l’administration américaine contre les juges de la CPI Kimberly Prost (Canada), Nicolas Guillou (France), ainsi que les procureurs adjoints Nazhat Shameem Khan (Fidji) et Mame Mandiaye Niang (Sénégal) », a indiqué la juridiction dans un communiqué.
Ces sanctions s’ajoutent à celles déjà imposées à quatre autres juges et au procureur de la CPI.
Toutes nos condoléances à l'occasion du Martyre d'Imam Hassan al-Mujtaba, Le 28 Safar, 50 AH
Toutes nos condoléances à l'occasion du depart du Noble Prophète (sawas), le 28 Safar
D'après Ibn Sa'd, qui le tient de Abû Sa'îd al-Khudarî, le Prophète (P) a dit :
"O gens les croyants sont des frères, et les biens de l’un ne sont pas licites pour un autre contre son gré. Ai-je bien communiqué mon Message ? Seigneur, sois-en témoin! Ne redevenez pas après moi des incrédules qui s'entretuent. O gens votre Seigneur est un et votre père est un. Votre père à tous est Adam, et Adam est créé de poussière. Le plus noble d’entre vous est celui qui est le plus pieux. Un Arabe n’est supérieur à un non Arabe que par la piété". Il a dit aussi : "Je ne tarderai pas à être appelé et j’irai. Je vous laisse les deux Choses Grandioses : Le Livre de Dieu et les Membres de ma Famille(Etratti, mon Ahlulbayte), une corde tendue entre le ciel et la terre. Le Subtil, l’Informé m’a annoncé qu’elles ne se sépareront pas avant de venir me rejoindre au bord du Bassin. Voyez donc comment les traiter après ma mort".
Le commandeur des Croyants, Ali disait, après la mort du Prophète (sawas) , J’ai été le régisseur du ghosl (le bain rituel) du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens,....»
Puis il poursuit:
«Il semblait que toute la maison, à ce moment d’affliction, pleurait d’une même voix avec les djinns et les hommes et [tous] se lamentaient du fait du deuil du Prophète(psl). Un groupe d’anges descendait et un autre groupe remontait vers le ciel.
Lors de sa mort, il versait les larmes du deuil et au moment de laver le corps sacré du Prophète (psl), il déclarait avec ces mots la grande tristesse qui emplissait son cœur et se consolait ainsi lui-même:
«بأبي انت و أمّي يا رسول الله. إنقطع بموتك ما لم ينقطع بموت غيرك من النبوّة و الأنباء و أخبار السماء»
«Que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi ô Envoyé de Dieu! Avec ta mort une relation est coupée alors que cela n’avait pas été ainsi avec la mort des autres; avec ta mort, la suite de la Prophétie est rompue et la descente des révélations célestes est interrompue.»
«و لولا أنّك أمرت بالصبر و نهيت عن الجزع لأنفدنا عليك ماء الشؤون، و لكان الدّاء مما طلاً والكمد محالفاً، و قلّالك، و لكنّه ما لا يملك ردّه ولا يستطاع دفعه. بأبي أنت و أمّي أذكرنا عند ربّك و اجعلنا من بالك»
«Si tu ne nous avais pas ordonné la patience et l’endurance et ne nous avais pas empêché de nous lamenter, nous aurions pleuré jusqu’à ce que nos larmes tarissent et cette douleur pénible aurait été perpétuellement renouvelée en nos cœurs, ma tristesse serait restée éternelle.
Bien entendu, ceci est insignifiant face à ta peine. Que puis-je faire? La vie ne peut revenir après la mort et on ne peut empêcher la mort! Que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi! Souviens-toi de nous en présence de Dieu et confie-nous aux souvenirs.»
‘Ali , a fait ce jour-là ses adieux au Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, et l’a confié à la terre.
Que Dieu prie sur Son Messager et permette qu’il intercède pour nous auprès de Lui au Jour Dernier.
Renouvellement du mandat de la FINUL : bras de fer entre les États-Unis et la France au Conseil de sécurité
Le président du Parlement libanais Nabih Berri a reçu ce mercredi 20 août une délégation parlementaire américaine, issue des deux parties, républicaine et démocrate. Cette réunion, à laquelle a également participé l’ambassadrice américaine à Beyrouth, Lisa Johnson, a porté sur les dernières évolutions du Liban ainsi que le rôle des Forces de maintien de la paix des Nations unies, déployées dans le sud du pays (FINUL).
Cette rencontre a eu lieu alors qu’il existe des différends entre les États-Unis et la France sur l’avenir de la FINUL, dont le mandat expire fin août. Au contraire de Paris, Washington s’oppose au renouvellement du mandat de cette force.
En faisant référence à cette question, le président du Parlement libanais a exprimé sa surprise que les États-Unis, qui « ont parrainé la résolution 425 du Conseil de sécurité » ayant créé en 1978 la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), « ciblent désormais sa présence et sa mission ».
Les forces armées iraniennes sont pleinement prêtes à repousser toute éventuelle menaces
Le commandant du quartier général militaire central de Khatam al-Anbiya a fait part de la préparation totale au combat des forces armées iraniennes pour lutter contre tout acte d’agression potentiel des ennemis contre l’Iran.
« Les forces armées sont totalement prêtes, elles surveillent de près tous les mouvements de l’ennemi. S’il fait une erreur de calcul et tente à nouveau d’empiéter sur le sol sacré de notre pays, il fera face à une réponse plus écrasante qu’auparavant », a déclaré mercredi le général de division Ali Shadmani.
Cette annonce intervient alors que la marine iranienne doit lancer jeudi la phase opérationnelle de son exercice de missiles Eqtedar (Autorité) 1404.
Le porte-parole de la marine iranienne, le contre-amiral Abbas Hassani, a indiqué que l’exercice de missiles de deux jours se déroulera en mer d’Arabie et dans le nord de l’océan Indien. Il implique des navires de surface et sous-marins, des unités aériennes, des sites de missiles côte-mer, des plates-formes de missiles basées en mer et des unités de guerre électronique.
L’exercice comprendra également des lancements de missiles, des exercices de guerre électronique et des opérations de drones basés sur l’expérience acquise lors d’exercices précédents et des directives opérationnelles établies.
En évoquant les armements et les systèmes de missiles, le porte-parole de la marine a souligné qu’une large gamme de missiles de croisière de précision à courte, moyenne et longue portée sera utilisée pour cibler et détruire les navires de surface.
L’exercice « Eqtedar » vise à améliorer la préparation au combat des forces armées, à renforcer la confiance du peuple, à optimiser la planification opérationnelle, les capacités de commandement et de contrôle et à renforcer la dissuasion sur la base de l’expertise nationale.
La plupart des Américains pour la reconnaissance de la Palestine ; Lavrov rappelle que l’État palestinien est la clé de la paix
Parallèlement à la volonté des pays occidentaux de reconnaître l’État de Palestine au milieu du génocide perpétré par Israël dans la bande de Gaza, une majorité d’Américains estime que tous les États membres des Nations Unies devraient en faire de même, selon un nouveau sondage Reuters/Ipsos.
Cette enquête de six jours, réalisée sur 4 446 adultes aux États-Unis et clôturée lundi 18 août, intervient alors que plusieurs alliés proches de Washington, y compris l’Australie, le Canada, la France et le Royaume-Uni, ont récemment fait part de leur intention de reconnaître officiellement la Palestine, déplorant la catastrophe humanitaire dans l’enclave palestinienne.
Face à la gravité de la situation à Gaza, 65 % des personnes interrogées ont déclaré que les États-Unis devaient agir pour venir en aide à la population palestinienne confrontée à la famine. En revanche, parmi les républicains soutenant le président Donald Trump, 41 % s’opposent à toute augmentation de l’aide internationale, au nom d’une politique “America First” privilégiant les intérêts intérieurs.
Le sondage Reuters/Ipsos montre également que 59 % des Américains jugent que la guerre israélienne dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 à la suite de l’opération Tempête d’Al-Aqsa du Hamas, a été excessive. Ce chiffre est en hausse par rapport à un précédent sondage de février 2024, où 53 % des Américains jugeaient déjà la réaction israélienne disproportionnée.
Voici autant de résultats qui viennent confirmer que l’opinion américaine tend progressivement vers un soutien accru à la reconnaissance d’un État palestinien et à une implication humanitaire renforcée.
L'Ouganda dément tout accord avec les États-Unis sur l'accueil de personnes expulsées
Mercredi 20 août, un haut responsable ougandais a démenti un article de la presse américaine, selon lequel le pays africain avait accepté d’accueillir des personnes expulsées des États-Unis.
S’appuyant sur des documents internes du gouvernement américain, CBS News a rapporté mardi 19 août que Washington avait conclu des accords d’expulsion avec l’Ouganda et le Honduras dans le cadre de sa campagne visant à intensifier les expulsions de migrants vers des pays dont ils ne sont pas citoyens.
« À ma connaissance, nous n’avons conclu aucun accord de ce type », a déclaré Okello Oryem, ministre ougandais des Affaires étrangères, à Reuters, ajoutant : « Nous n’avons pas les installations ni les infrastructures nécessaires pour accueillir de tels immigrants illégaux en Ouganda ».
Les USA laissent à l’Europe la responsabilité du soutien militaire à l’Ukraine
Lundi 18 août, le monde entier a pu assister à des scènes inédites depuis le Bureau ovale où la flatterie grossière des responsables ukrainiens, français, allemands, britanniques et italiens, ainsi que de hauts responsables de l’Union européenne et de l’OTAN révélait leur désir à s’attirer les bonnes grâces de Donald Trump. Les Européens, largement ignorés par le président américain lors des précédentes négociations, y ont vu l’occasion de jouer un rôle plus actif. Trump quant à lui a organisé la réunion de manière à les intimider par son pouvoir, même par les emplacements qu'ils leur a réservés et qui les mettaient dans une position de faiblesse extrême. Le rassemblement a été comparé à des élèves écoutant leur professeur. Ce n’est ni la première ni la dernière fois que Trump humilie les Européens…
Pour ce qui est de l’Ukraine après cette rencontre, il faut dire que les États-Unis vont utiliser un système indirect pour fournir des armes à l’Ukraine, mais qu’ils vont en tirer profit. Cela consistera à vendre à l’Europe des armes destinées à l’Ukraine, avec une marge de 10 % imposée par Donald Trump. Ce système, révélé par le ministre des Finances américain, permet à Washington de générer des profits, pendant que Kiev prépare un contrat de 90 milliards de dollars pour acheter encore plus d’armement.
Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a révélé que Washington vendait des armements à des pays européens, qui les revendent ensuite à Kiev, avec une majoration de 10 %. Cette stratégie permet à l’administration américaine de réaliser des profits, tout en laissant à l’Europe la responsabilité financière du soutien militaire à l’Ukraine.
« Nous vendons des armes aux Européens, qui les revendent aux Ukrainiens, et le président Trump applique une marge de 10 % », a expliqué Bessent dans une interview à la chaîne Fox News, diffusée le 19 août. Il a précisé que ces fonds pourraient servir à financer un éventuel soutien aérien, dans le cadre de garanties de sécurité évoquées pour l’Ukraine. Cette opération commerciale, selon Bessent, illustre la vigilance de Donald Trump sur les intérêts économiques des États-Unis.
Cette nouvelle approche s’inscrit dans un changement de posture des États-Unis. Le secrétaire d’État Marco Rubio a confirmé que Washington avait cessé de fournir gratuitement des armes à l’Ukraine. Désormais, ce sont les pays européens qui achètent l’armement américain destiné à Kiev. Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a affirmé que ce mécanisme — dans lequel l’Europe paie les armes américaines envoyées à l’Ukraine — est « avantageux pour la classe moyenne américaine », car il soutient l’économie intérieure tout en maintenant le flux des livraisons.
Une stratégie contestée et risquée
Cependant, ce plan suscite des critiques. Le géopoliticien américain Patrick Henningsen estime que cette stratégie ne garantit en rien la sécurité de l’Ukraine : « Une garantie réelle devrait prendre la forme d’un traité de paix, pas d’un contrat à 100 milliards de dollars. » Il appelle à une solution diplomatique et considère que les pays européens devraient encourager Kiev à négocier directement avec Moscou.
Donald Trump a, de son côté, rappelé que « les décisions sur le règlement du conflit reviendront à Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky », soulignant que les États-Unis « sont éloignés de ce conflit ». Cette déclaration montre clairement la volonté de l’actuelle administration américaine de se désengager militairement tout en en tirant un bénéfice économique.
Ainsi, pendant que les États-Unis vendent leurs armes à prix fort, ce sont les pays européens qui paient la facture, et l’Ukraine qui s’endette. La Russie continue, quant à elle, de dénoncer ces livraisons qui alimentent le conflit au lieu de favoriser la paix.