تقي زاده

تقي زاده

Les sirènes d’alerte aérienne ont retenti dans les territoires palestiniens occupés, après le tir d’un missile balistique par les forces armées yéménites, en représailles à la guerre génocidaire menée par le régime d’occupation contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.

Selon les médias israéliens, la nouvelle attaque balistique en provenance du Yémen a déclenché les sirènes d’alerte dans le centre des territoires occupés ainsi que dans la ville d'al-Qods occupée, tôt mardi matin.

L'attaque de missile a provoqué la panique parmi les colons illégaux, poussant des milliers d’entre eux à se réfugier dans des abris anti-bombes.

Un haut responsable du Parlement allemand a appelé Berlin à imposer des sanctions à Israël en raison de l'aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza.

Siemtje Moeller, vice-présidente du groupe parlementaire des sociaux-démocrates (SPD), a formulé cet appel dans une lettre adressée aux députés SPD après son récent voyage dans les territoires occupés avec le ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul.

Mme Moeller a ensuite déclaré que les sanctions pourraient inclure une suspension partielle des exportations d'armes ou la suspension de l'accord d'association entre l'UE et Israël, qui régit les relations commerciales et politiques entre les deux parties.

L’ONU avertit que tous les enfants de moins de cinq ans vivant dans la bande de Gaza, frappée par la famine, sont exposés à une malnutrition potentiellement mortelle.

Alors que les rapports de décès liés à la famine à Gaza se multiplient, le Programme alimentaire mondial des Nations unies a déclaré lundi qu’environ 320 000 enfants de cette tranche d’âge sont affectés par l’effondrement des services de nutrition et souffrent d’un manque d’accès à l’eau potable, aux substituts du lait maternel et à une alimentation thérapeutique.

S’adressant à la chaîne d’information qatarie, Al Jazeera, la pédiatre Seema Jilani a expliqué que la malnutrition « affecte tout leur corps », exposant les enfants à un risque de défaillance multiviscérale.

 

Le dernier rapport de l’Office antistupéfiants tire la sonnette d’alarme sur le trafic de drogue en France : en forte hausse, il fait du pays l’un des plus affectés par ce phénomène en Europe.

Le trafic de stupéfiants représente une « menace existentielle » pour la France, cingle le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, dans un rapport de l’Office antistupéfiants (Ofast) de la police nationale rendu à la fin du mois de juillet. En témoignent les niveaux records des saisies l'année dernière sur le territoire français : 37,5 t ont été saisies sur les 6 premiers mois de l'année, contre 25,8 t au premier semestre 2024.

Un rapport confidentiel de l’Office antistupéfiants alerte sur l’explosion du trafic de drogue en France, devenu « sans zone blanche ». La cocaïne inonde le territoire, portée par des réseaux criminels puissants, violents et innovants, menaçant la sécurité et l’ordre public. Le dernier rapport de l’Office antistupéfiants (Ofast), paru fin juillet 2025, dresse un constat alarmant : le narcotrafic gangrène la France, désormais sans « zone blanche ».

L’expansion de ces trafics a pour corollaire une violence désinhibée de la part des narcos. « Nos villes sont désormais le théâtre de guerres de territoires qui se règlent à coups de kalachnikovs ou de grenades », note l’Ofast. Cocaïne, cannabis, drogues de synthèse ... Ces trafics sont « la cause de la majorité des violences crapuleuses constatées en France ». Une brutalité qui sert à asseoir son hégémonie sur un marché où l’offre est permanente et abondante. En 2024, 367 assassinats et tentatives liés au narcotrafic ont été recensés. Ces crimes ont entraîné la mort de 110 personnes et en ont blessé 341.

« Depuis 2021, le nombre d’assassinats et de tentatives d’assassinats a augmenté de 33% », souligne l’Ofast. Le maillage national des points de deal parsème des affrontements armés aux quatre coins du pays. L’an dernier, 173 villes ont été touchées contre 161 en 2023. Marseille (40 faits de violences liés aux trafics de drogue), Grenoble (14 faits) et Toulouse (12 faits) sont les villes les plus touchées. Des villes de taille moyenne comme Villeurbanne, Échirolles et Dijon, concentrent des hausses significatives. « Des petites villes sont également touchées, comme Florange, démontrant le caractère diffus et hétérogène des actes criminels », note encore l’office antistupéfiants.

Avec 3,7 millions d’expérimentateurs et 1,1 million d’usagers réguliers en 2023, la consommation de cocaïne explose, dopée par une production mondiale record de 4 000 tonnes en 2024, dont 2 700 tonnes en Colombie (+53 % par rapport à 2022). Les narcotrafiquants, agiles et ingénieux, exploitent des réseaux logistiques sophistiqués et des technologies de pointe.

La drogue transite par tous les canaux : conteneurs depuis les Antilles ou le Brésil, mules sur la ligne Lima-Paris, ou encore voies aériennes depuis la Polynésie française, devenue une plaque tournante pour la cocaïne et la méthamphétamine. Les saisies record (37,5 tonnes de cocaïne au premier semestre 2025, +45 % par rapport à 2024) témoignent de cette abondance. C’est notamment le cas d’une saisie historique aux Marquises en Polynésie française avec 1 878 kg de drogue le 2 août, précise un rapport de Russia Today.

Les méthodes de dissimulation, comme la cocaïne intégrée dans des cartons, des prothèses ou des produits cosmétiques via le « verrouillage chimique », illustrent leur créativité. La violence, érigée en « contre-culture », accompagne cette expansion.

Les groupes criminels, structurés en pyramide, dominent un marché de 7 milliards d’euros. Au sommet, une élite d’une dizaine d’organisations, parfois liées à des cartels sud-américains comme Sinaloa, contrôle les importations. Le « milieu du spectre » gère la distribution, tandis que le « bas du spectre » alimente 2 729 points de deal, des « Airbnbeuh » ou des boîtes à clefs.

Face à cette « lutte asymétrique », les services de l’État peinent à suivre. Christian de Rocquigny, adjoint à l’Ofast, plaide pour une spécialisation accrue des forces de l’ordre. Les narcotrafiquants, eux, continuent d’exploiter les failles, menaçant l’ordre républicain par leur violence et leur influence croissante.

 

La délégation de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), attendue la semaine prochaine en Iran, n’aura aucun accès aux installations nucléaires iraniennes, a fait savoir, ce lundi 4 août, le président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement iranien, Ebrahim Azizi.

« Conformément aux lois adoptées par le Parlement, l’Iran n’autorisera en aucun cas l’accès à ses installations nucléaires », a-t-il affirmé, soulignant que la mission de l’AIEA sera exclusivement limitée à des discussions techniques et d’experts avec les autorités et spécialistes iraniens.

Le député iranien a ajouté qu’aucun inspecteur de l’AIEA ni d’aucune autre organisation étrangère ne sera autorisé à visiter les sites nucléaires iraniens soulignant que ces restrictions sont « définitives et irréversibles ».

Les questions relatives à l’octroi d’un accès aux installations nucléaires iraniennes ou à l’autorisation des inspections sollicitées par l’AIEA « ne figurent pas à l’ordre du jour du gouvernement ni de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran (OIEA), a-t-il précisé.

 

En forte hausse ces dernières années, la taxe foncière a progressé en moyenne de 5 % en 2024 en France, selon Meilleurtaux. Une progression qui devrait se poursuivre, avec la revalorisation des valeurs locatives cadastrales – qui servent de base au calcul des impôts locaux – de 1,7 % cette année.

La taxe foncière est une variable trop souvent négligée – voire oubliée, par les futurs propriétaires. Elle pèse de plus en plus lourd dans l’Hexagone. En forte augmentation depuis la suppression très progressive de la taxe d’habitation sous la présidence Macron, l’impôt foncier poursuit sa progression en France.

Perçu comme l’un des derniers leviers fiscaux dont disposent les mairies, cet impôt local s’élevait en moyenne à 118 euros par mois en 2024 pour un logement de 70 m², en hausse de 5 % sur un an, selon une étude du courtier en prêts immobiliers Meilleurtaux et relayée le 31 juillet par Europe 1.

 

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a réitéré les propos du président Pezeshkian tenus pendant sa visite, saluant la position constante du Pakistan qui a condamné la guerre génocidaire israélienne contre la bande de Gaza, désormais longue de 22 mois.

« Cette position illustre l’approche de principe du Pakistan envers l’état de droit et sa prise de conscience des dangers de l’expansionnisme sioniste », a-t-il ajouté.

En outre, il a indiqué que la coopération trilatérale Iran‑Pakistan‑Turquie a été évoquée lors de la visite du président iranien au Pakistan, soulignant que ce partenariat remonte aux années 1960 avec la création du Centre régional de coopération pour le développement (CRCD), devenu dans les années 1980 l’Organisation de coopération économique (OCE).

Ainsi, ces trois nations entretiennent non seulement des liens historiques, mais aussi des relations institutionnelles, selon les mots de M. Baghaï qui a indiqué que la coopération entre ces trois pays a initialement concerné l’économie, et qu'il est pourtant possible aujourd’hui de l’élargir à d’autres domaines, y compris politique, sécuritaire, culturel ou régional.

 

Le Comité d’organisation de la « Flottille internationale Soumoud pour briser le blocus de Gaza » a annoncé le lancement des préparatifs pour une mobilisation en direction de la bande de Gaza. Le départ depuis la Tunisie est prévu pour le 4 septembre, et celui depuis l’Espagne le 31 août 2025.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à Tunis organisée par la Coordination d’action conjointe pour la Palestine, une plateforme de coordination de la société civile, les membres de la Flottille mondiale Soumoud ont déclaré que des militants issus de 44 pays sont prêts à participer à cette opération coordonnée.

« Cet été, des dizaines de bateaux, petits et grands, quitteront des ports aux quatre coins du monde pour converger vers Gaza, dans ce qui sera la plus grande flottille civile de l’histoire », a affirmé l’organisatrice Haïfa Mansouri.

La flottille internationale réunit notamment la « Flottille maghrébine de la résistance », des militants de la « Flottille de la liberté », le « Mouvement mondial vers Gaza » ainsi que l’initiative est-asiatique « résistance ». Leur objectif commun, selon Mansouri, est de « briser le blocus maritime illégal de Gaza, établir un corridor humanitaire, et faire face au génocide en cours contre le peuple palestinien ».

Elle a précisé que la flottille acheminera des aides humanitaires à la population palestinienne victime, selon ses termes, d’un génocide perpétré par l’entité sioniste.

 

Une frappe de drone israélienne a tué une personne et en a blessé quatre autres dans la province de Nabatieh, au sud du Liban, marquant la dernière d’une série de violations de cessez-le-feu le long de la frontière entre la nation arabe et les territoires palestiniens occupés.

Le Centre des opérations d’urgence de santé publique du ministère libanais de la Santé a déclaré dans un communiqué de presse que le véhicule aérien sans pilote israélien avait ciblé un quartier de la ville de Khiyam lundi après-midi.

Par ailleurs, des unités d’artillerie israéliennes ont ciblé une zone du mont Hermon, au sud de la ville de Yaroun, avec trois obus. Aucun blessé ni dégât n’a été signalé dans l’immédiat.

Ailleurs dans la ville d’Aitaroun, les équipes spécialisées de l’armée libanaise, lors d’opérations de reconnaissance d’ingénierie dans des zones du sud du Liban, ont identifié un dispositif-espion posé par l’armée israélienne.

L’appareil, caché à l’intérieur d’un rocher, était équipé de caméras et de capteurs.

 

Les autorités russes affirment que la fin des relations économiques entre Bruxelles et Moscou a entraîné pour l’Union européenne des pertes dépassant 1000 milliards d’euros, avec une flambée des prix de l’énergie et une baisse marquée de sa compétitivité. Malgré ce constat, l’UE persiste dans sa stratégie d’isolement, en s’appuyant sur des accords fragiles avec Washington.

Les répercussions économiques de la rupture entre l’Union européenne et la Russie deviennent de plus en plus manifestes. D’après Alexandre Grouchko, vice-ministre russe des Affaires étrangères, « les pertes totales du bloc européen, consécutives à l’arrêt de la coopération commerciale et énergétique avec la Russie, ont franchi le seuil d’un trillion d’euros ».

En 2013, le volume des échanges commerciaux entre les deux parties atteignait 417 milliards d’euros. En 2024, ce chiffre est tombé à 60 milliards et aujourd’hui, ils tendent vers zéro », a déclaré M. Grouchko lors d’une interview publiée le 4 août par le journal russe Izvestia.

Il décrit cette chute vertigineuse comme une perte directe majeure pour les économies européennes.

La décision de tourner le dos à la Russie entraîne des conséquences concrètes pour les citoyens et les entreprises de l’UE. Le prix du gaz en Europe est désormais « quatre à cinq fois plus élevé qu’aux États-Unis », tandis que l’électricité coûte « deux à trois fois plus cher », a souligné Grouchko. Il s’agit, selon ses termes, du « prix à payer » pour avoir mis fin aux relations économiques avec Moscou.