تقي زاده

تقي زاده

L’Iran a fermement condamné la décision d’Israël de forcer les Palestiniens à quitter leurs foyers et leurs abris pour se déplacer vers le sud de Gaza et souligne que la communauté internationale et les pays musulmans ont la responsabilité de lutter contre ce « crime de guerre horrible ».

Dans un communiqué publié dimanche 17 août, le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que la simultanéité du déplacement forcé du peuple palestinien de la bande de Gaza par Israël et de son plan dit du « Grand Israël » mettait en évidence le danger que représente le régime sioniste pour la paix et la sécurité régionales et internationales.

« La simultanéité de ce crime israélien et des affirmations éhontées et extrêmement dangereuses du Premier ministre du régime [Benjamin Netanyahu] concernant la tentative de façonner l’idée d’un “Grand Israël” – qui comprend une vaste partie des territoires arabo-musulmanes – démontre la nature dominatrice du régime sioniste occupant et le grand danger que ce régime représente pour la paix et la sécurité dans la région et dans le monde. »

Selon le ministère, l’expulsion forcée des habitants de Gaza vise à détruire complètement l’identité nationale des Palestiniens de la bande de Gaza et à achever leur génocide : « La décision du régime d’occupation de déplacer de force les habitants de la ville de Gaza […] est un exemple flagrant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, dont le seul but est de parachever le plan de génocide et d’éliminer la Palestine en tant que nation et identité ».

Les habitants de la ville de Gaza subissent des bombardements d’une intensité extrême depuis près de deux ans et sont confrontés à la famine imposée par le régime israélien depuis cinq mois.

Ces décisions sont le résultat de « l’impunité persistante dont jouissent les dirigeants israéliens criminels, du soutien militaire et politique sans faille des États-Unis et de certains pays européens au régime sioniste, et de l’absence de mesures sérieuses de la part du Conseil de sécurité des Nations unies et des tribunaux internationaux pour poursuivre les dirigeants israéliens ».

Selon le communiqué, l’Iran met en garde contre le complot du régime israélien visant à intensifier les massacres de Palestiniens et à commettre davantage de crimes sous prétexte de relocaliser la population de la ville de Gaza vers le sud de la bande de Gaza.

 

La Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a démantelé deux bandes terroristes impliquées dans des complots de sabotage et d’opérations terroristes dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, dans le sud-est de l’Iran.

La Force Qods a déclaré, ce dimanche 17 août dans un communiqué, que ses forces avaient mené des opérations distinctes en coopération avec d’autres services de sécurité et de renseignement, abattant six terroristes dans leurs repaires au nord et au sud de la province.

Selon le communiqué, 25 kilogrammes d’explosifs, de bombes prêtes à exploser, de détonateurs, de télécommandes, de fils fusibles, de radios et d’autres équipements militaires et opérationnels ont été saisis dans la ville de Chabahar.

Au nord de la province, dans le cadre d’une autre opération visant un repaire, six terroristes armés ont été tués, plusieurs autres arrêtés.

Le Sistan-et-Baloutchistan, partageant la frontière iranienne avec le Pakistan et l’Afghanistan est, depuis longtemps, le théâtre d’affrontements fréquents entre les forces de sécurité iraniennes et les terroristes takfiristes ainsi que les trafiquants de drogue.

Toutefois, les forces iraniennes ont protégé la frontière et ont réussi à repousser la quasi-totalité des attaques des terroristes soutenus par les étrangers.

 

En réaction aux récentes attaques israéliennes, les forces yéménites ont ciblé l’aéroport Ben Gourion avec un missile hypersonique.

« Nous avons ciblé l’aéroport Ben Gourion, situé dans la région occupée de Jaffa, avec un missile hypersonique “Palestine 2” », a annoncé dimanche soir dans un communiqué le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree.

Le communiqué précise que les forces yéménites ont frappé avec précision des cibles, ajoutant que « cette opération a provoqué la fuite de millions de sionistes vers des abris et l’interruption des vols vers l’aéroport Ben Gourion ».

Toujours selon le général de brigade Yahya Saree, « Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’appui apporté au peuple palestinien opprimé et constitue une réponse aux crimes de génocide et à l’utilisation de la faim comme arme contre les Palestiniens, ainsi qu’une réponse aux attaques israéliennes contre le Yémen ».

« Nous continuerons à remplir nos devoirs religieux, moraux et humains envers le peuple palestinien jusqu’à la fin de la guerre et la levée du siège de la bande de Gaza », ajoute le communiqué émis par le porte-parole des forces armées yéménites.

Plus tôt dans la journée dimanche, une centrale électrique au sud de la capitale yéménite, Sanaa, a été bombardée par l’aviation israélienne dans le cadre d’une escalade de l’agression contre ce pays.

Les habitants de Sanaa ont rapporté avoir entendu au moins deux fortes explosions près de la centrale électrique de Haziz, tandis que les médias locaux ont indiqué que les puissantes explosions avaient été provoquées par une frappe israélienne.

Depuis octobre 2023, date à laquelle le régime sioniste a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza, les forces yéménites ont mis en œuvre un blocus maritime stratégique visant à perturber l’approvisionnement en ressources militaires d’Israël, exhortant la communauté internationale à briser la grave crise humanitaire à Gaza.

De plus, elles ont mené de nombreuses frappes de missiles et de drones contre des cibles stratégiques dans les territoires occupés en solidarité avec les Palestiniens qui endurent plus de 22 mois de guerre génocidaire. 

 

« Les forces israéliennes ont frappé l’hôpital Al-Ahli Arab de la ville de Gaza, tuant au moins sept personnes », ont indiqué des responsables de la santé de Gaza. Cette frappe intervient alors que le régime sioniste poursuit sa campagne visant à déplacer de force plus d’un million de Palestiniens de Gaza vers des « zones de concentration » désignées dans le sud de la région.

Selon les autorités sanitaires, l’attaque a eu lieu ce dimanche 17 août, coïncidant avec une vague de déplacements forcés. Lors d’une autre frappe menée à l’est de Deir al-Balah ce même jour, deux autres Palestiniens ont été tués.

Le ministère palestinien de la Santé a indiqué qu’au cours des dernières 24 heures seulement, les forces israéliennes ont tué 47 personnes, dont 14 demandeurs d’aide, et en ont blessé 226 autres lors d’une série de raids. Neuf autres corps ont, de plus, été retrouvés sous les décombres des frappes précédentes.

Outre les offensives israéliennes incessantes, c’est la famine sévère qui menace la vie des Palestiniens de la bande de Gaza. Au moins sept personnes, parmi elles des enfants, sont mortes de faim au cours de la même période, portant le bilan des victimes à 258 morts, dont 110 enfants.

À noter que près de 1 938 personnes en quête de nourriture et d’aide ont été tuées depuis fin mai, date à laquelle Israël et les États-Unis ont lancé un système controversé de distribution d’aide baptisé Fondation humanitaire de Gaza (GHF).

Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a condamné la « politique systématique du régime de famine délibérée et de massacre lent contre plus de 2,4 millions de Gazaouis, dont plus de 1,2 million d’enfants palestiniens, constituant un véritable crime de génocide », alarmant que plus de 40 000 nourrissons souffrent de malnutrition sévère et que « leurs vies sont menacées par une mort progressive ».

 

À l’occasion de l’anniversaire du retour des prisonniers libérés de la guerre imposée par l’Irak sous l’ancien dictateur Saddam Hussein à l'Iran dans les années 1980, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a rendu hommage, ce dimanche 17 août, à la volonté de la nation iranienne de résister résolument aux adversaires et de les forcer à se soumettre comme elle l'a fait lors des précédentes confrontations.

« Aujourd’hui, forte de son expérience, de sa foi et de ses capacités multiples, la nation iranienne est prête à écraser tout front ennemi et à faire échouer tout complot visant sa sécurité et son avenir », a affirmé le communiqué.

Le CGRI a qualifié les anciens prisonniers de guerre de « véritables symboles de la résistance active et de l’espoir stratégique ».

 

Alors que le régime israélien a conditionné un cessez-le-feu à Gaza au désarmement du Hamas, Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU, a rappelé que ce mouvement est un pouvoir politique légitime élu dans des élections les plus démocratiques.

Rejetant la propagande sioniste qui tente de diffuser une image mensongère du mouvement de résistance palestinien au monde, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens a indiqué que le Hamas n’est pas composé de tueurs ou de combattants armés jusqu’aux dents. 

« Je ne pense pas que les gens aient la moindre idée de ce qu’est le Hamas. Le Hamas est un pouvoir politique qui a remporté les élections de 2005. Ces élections sont considérées des élections les plus démocratiques », a-t-elle indiqué.

« Le Hamas a construit des écoles, des installations publiques et des hôpitaux » dans le territoire palestinien, a-t-elle ajouté.

Ces propos interviennent alors que le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé que la conclusion d’un accord de cessez-le-feu avec le Hamas devrait être subordonnée au désarmement du mouvement de résistance et à la libération de l’ensemble des captifs israéliens à Gaza.

Selon le bureau, les conditions du régime sioniste pour la fin de la guerre incluent « le désarmement complet du Hamas », « la démilitarisation de Gaza », « le contrôle israélien sur le périmètre de Gaza », et « l’établissement d’un gouvernement non affilié au Hamas ni à l’Autorité palestinienne, qui vivra en paix avec Israël ».

 

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré que l’Iran « observe attentivement » les évolutions de la situation dans le Caucase du Sud, étant donné l’importance politique, économique et géopolitique de la région pour la République islamique d’Iran et les pays voisins.

Esmaïl Baghaï a fait ces remarques lors d’une interview radiophonique dimanche 17 août, alors que des informations indiquaient qu’un consortium privé américain superviserait le corridor de Zanguezour, le long de la frontière nord-ouest de l’Iran, dans le cadre d’un traité de paix récemment signé entre la République d’Azerbaïdjan et l’Arménie.

 « Nous observons attentivement l’évolution de la situation et nous ne sous-estimons ni ne minimisons aucune question », a-t-il déclaré.

« La région du Caucase du Sud revêt une importance politique, économique et géopolitique pour nous et pour les pays de la région, en particulier la Russie ».

Baghaï a également souligné la nécessité d’éviter toute interprétation erronée et toute désinformation susceptible de perturber les relations de l’Iran avec les États du Caucase du Sud.

Ailleurs dans ses propos, le porte-parole de la diplomatie iranienne a réitéré la ligne rouge de l’Iran : « la question de l’ingérence étrangère dans les affaires de la région ».

« Nous ne considérons pas l’intervention étrangère et la présence de forces extrarégionales comme bénéfiques, quelles que soient les circonstances, et nous pensons qu’une telle implication entraîne des complications géopolitiques », a-t-il déclaré.

Concernant cette question, il a indiqué qu’Erevan avait assuré Téhéran qu’aucune force étrangère ne serait stationnée le long de la frontière commune avec la République d'Azerbaïdjan et que la route de Zanguezour serait construite par une société américaine enregistrée sous le droit arménien.

En vertu de l’article 12 de l’accord de paix entre l’Arménie et la République d’Azerbaïdjan, aucune force militaire étrangère ne sera déployée le long des frontières de l’Arménie et de la République d’Azerbaïdjan.

 

Les rues de l’Hexagone sont, quasiment tous les jours , théâtre de rassemblements pro-palestiniens. Ce samedi 16 août, deux autres rassemblements de soutien à Gaza se sont tenus en France, l’un à Lannion (Côtes-d’Armor) et l’autre à Angers (Maine-et-Loire), mobilisant chacun plus d’une centaine de personnes qui ont dénoncé l’inaction du gouvernement français face à la situation désastreuse dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

A la suite de l’appel de l’Association France Palestine Solidarité Trégor (AFPS), plus d’une centaine de personnes se sont réunies, à Lannion, autour de la lecture de deux tribunes adressées au président de la République français, dénonçant l’inaction du gouvernement face à « la violence de la politique israélienne dans la bande de Gaza et en Cisjordanie ».

 

Le Jihad islamique de la Palestine (JIP), basé à Gaza, a condamné le dernier plan du régime israélien visant à déplacer les civils vers le sud de la bande de Gaza. Selon le groupe de résistance, ce plan fait partie d'une vaste campagne d'agression et de déplacement forcé.

« L’annonce par l’armée d’occupation sioniste du transfert de tentes vers le sud de la bande de Gaza s’inscrit dans le cadre de l’agression sauvage visant à occuper la ville de Gaza », a déclaré le Jihad islamique dans un communiqué publié tôt dimanche.

« Cela représente une moquerie ouverte et cynique des chartes internationales, ainsi qu’une insulte flagrante aux soi-disant institutions internationales qui prétendent exister pour protéger les civils et garantir les droits des populations sous occupation.»

Une centrale électrique au sud de la capitale yéménite, Sanaa, a été bombardée par l'aviation israélienne dans le cadre d'une escalade de l'agression contre le pays arabe.

Les habitants de Sanaa ont rapporté dimanche 17 août avoir entendu au moins deux fortes explosions près de la centrale électrique de Haziz, tandis que les médias locaux ont indiqué que les puissantes explosions avaient été provoquées par une frappe israélienne.