تقي زاده

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Le président du Parlement iranien a mis en garde les pays arabes d'Asie de l’Ouest contre les velléités expansionnistes du régime israélien concernant leurs territoires.

Mohammad-Baqer Qalibaf a tenu ces propos vendredi 15 août dans une publication en arabe sur X, en réaction aux récentes déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

S'adressant mardi à la chaîne de télévision i24News, le Premier ministre israélien, déjà sous le coup d'un mandat d'arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans la bande de Gaza, a dévoilé ses aspirations à la réalisation du projet dit du « Grand Israël ». Dans le cadre de ce projet, le régime sioniste tenterait d'étendre son occupation à des pays indépendants, dont l'Égypte, la Jordanie, le Liban et la Syrie.

« Le Premier ministre criminel du régime sioniste, cet Hitler du XXIe siècle, a révélé plus ouvertement que jamais les plans des sionistes pour l'avenir de la région », a écrit Qalibaf, avant de mettre en garde : « Le temps presse pour contenir le chien sioniste enragé. »

 

Le Haut-Commissariat britannique aux droits de l’homme a lancé vendredi un avertissement à l’adresse du gouvernement et des forces de l’ordre concernant la gestion des manifestations liées à Gaza, à la Cisjordanie et à Israël.

Cet avertissement intervient dans un contexte d’opérations policières élargies notamment envers des manifestants ayant exprimé leur soutien à Palestine Action, une organisation interdite au Royaume-Uni.

Samedi dernier, plus de 500 manifestants ont été interpellés à Londres, la plupart accusés d’avoir brandi des pancartes ou slogans perçus comme favorables au groupe. Selon la police, environ la moitié des personnes arrêtées étaient âgées de 60 ans ou plus.

 

Un haut diplomate iranien a fustigé le soutien ouvert de la vice-présidente de la Cour internationale de justice (CIJ), Julia Sebutinde, à Israël, le qualifiant de « violation choquante de l'éthique judiciaire », dans le contexte de la guerre génocidaire menée par le régime sioniste contre Gaza.

« Violation choquante de l'éthique judiciaire : la vice-présidente de la CIJ se range ouvertement du côté d'Israël, un régime qui fait l’objet de multiples affaires devant la Cour », a écrit Kazem Gharibabadi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales, dans un message publié samedi 16 août sur son compte X.

En effet, Sebutinde, vice-présidente ougandaise de la Cour internationale de Justice, a déclaré le 10 août : « Le Seigneur compte sur moi pour me tenir aux côtés d'Israël et les signes de la « fin des temps » se manifestent en Asie de l’Ouest ».

Gharibabadi a ajouté que cette « partialité flagrante porte atteinte à la crédibilité de la CIJ et viole le principe fondamental d'impartialité judiciaire ».

Sebutinde a également exprimé sa déception face à la distance affichée par le gouvernement ougandais par rapport à sa position d'antan, déclarant : « Le monde entier était contre Israël, y compris mon pays. »

Les propos de Sebutinde ont immédiatement suscité une vive réaction du gouvernement ougandais. Adonia Ayebare, représentante permanente du pays auprès des Nations Unies, a indiqué sur X : « La décision de la juge Sebutinde à la CIJ ne représente pas la position du gouvernement ougandais concernant la situation en Palestine. »

 

Par Ivan Kesic

Suite à l’échec embarrassant des avions furtifs F-35, très médiatisés, lors de l’agression israélienne contre l’Iran, l’Espagne a officiellement décidé d’abandonner son projet d’achat de ces avions.

Plusieurs autres pays réévaluent également leurs options, selon les rapports.

L’Espagne a choisi d’abandonner le chasseur furtif F-35 de fabrication américaine, se tournant plutôt vers des alternatives de fabrication européenne. Cette décision intervient un mois seulement après l’agression militaire non provoquée d’Israël contre l’Iran, au cours de laquelle plusieurs F-35 auraient été abattus.

Bien qu’aucun rejet formel du F-35 n’ait été annoncé auparavant, la décision de l’Espagne représente un changement significatif et concret, exposant les faiblesses de l’avion américain.

« Cela concrétise ces préoccupations », a déclaré Mark Cancian, conseiller principal au Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS). « Cela montre qu’un pays modifie ses plans d’approvisionnement en fonction de considérations géopolitiques. »

Un porte-parole du ministère espagnol de la Défense a confirmé l’exclusion du F-35 des futures acquisitions, déclarant au magazine d’information Politico que le pays donnerait désormais la priorité à l’Eurofighter Typhoon et au système de combat aérien futur franco-germano-espagnol (FCAS).

Le ministère a renvoyé l’enquête à l’armée de l’air espagnole, choisissant de rester discret à ce sujet.

L’annonce correspond à un rapport d'El País citant des sources gouvernementales qui ont déclaré que les discussions préliminaires concernant le F-35 ont été suspendues indéfiniment.

Lockheed Martin a refusé de commenter directement, précisant que les ventes militaires à l’étranger sont gérées par les gouvernements. Le gouvernement américain n’a pas encore publié de réponse officielle à la décision espagnole.

Les défis liés à l’acquisition du F-35 par l’Espagne

L’Espagne avait initialement alloué 6,25 milliards d’euros (7,24 milliards de dollars) dans son budget 2023 à l’acquisition de nouveaux avions de combat, le F-35 étant considéré comme une option potentielle aux côtés de concurrents européens tels que l’Eurofighter Typhoon et le Future Combat Air System (FCAS).

En tant que membre de l’OTAN, l’Espagne souhaitait moderniser son armée de l’air en remplaçant ses F/A-18 Hornet vieillissants.

Cette décision a été motivée non seulement par des besoins opérationnels, mais aussi par l’interopérabilité des alliances et les préoccupations en matière de sécurité régionale, notamment les tensions avec la Russie et l’instabilité en Afrique du Nord.

Depuis deux ans, la pression politique intérieure croissante favorise le soutien aux emplois et aux industries européennes. Reflétant cette évolution, un porte-parole du ministère espagnol de la Défense a confirmé le 6 août que le F-35 n’était plus envisagé.

L’Espagne a choisi de privilégier les avions de fabrication européenne, en pesant les options entre l’Eurofighter Typhoon - coproduit avec l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni - et le FCAS, un programme collaboratif franco-germano-espagnol.

Cette décision souligne l’engagement de l’Espagne dans le projet FCAS, dans lequel elle détient une participation de 33 % aux côtés de la France et de l’Allemagne, favorisant ainsi la collaboration européenne en matière de défense et la souveraineté technologique.

Cette décision s’inscrit également dans la volonté plus large de l’Union européenne d’atteindre une autonomie stratégique, visant à réduire la dépendance à la technologie américaine, un impératif accentué par les vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement révélées par la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

À l’avenir, le gouvernement espagnol prévoit d’augmenter les dépenses de défense de 10,5 milliards d’euros supplémentaires en 2025, en mettant clairement l’accent sur le développement des industries de défense européennes.

D’un point de vue financier, l’acquisition du F-35, estimée à 80-100 millions de dollars par unité, plus des coûts de maintenance importants, a été jugée moins viable que l’exploitation des lignes de production Eurofighter existantes ou l’investissement dans le développement du FCAS, qui promet des avantages économiques durables pour les entreprises aérospatiales espagnoles comme Airbus.

Le choix de l’Espagne permet également d’éviter d’éventuelles frictions diplomatiques avec les États-Unis concernant la politique israélienne d’avantage militaire qualitatif (QME), un facteur qui a retardé les ventes de F-35 à d’autres alliés régionaux des États-Unis, notamment les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. En optant pour des systèmes européens, l’Espagne évite ces sensibilités géopolitiques complexes.

En Espagne, les débats publics et parlementaires ont soulevé des inquiétudes quant au contrôle américain sur les logiciels et les données du F-35, soulignant des problèmes de souveraineté similaires à ceux rencontrés par la Turquie et d’autres pays.

De plus, les relations tendues entre l’Europe et Donald Trump ont alimenté la demande d’avions de fabrication européenne. La rhétorique conflictuelle de Trump, notamment l’exclusion des alliés européens des négociations de paix en Ukraine, la remise en cause répétée de la pertinence de l’OTAN et même la suggestion d’une saisie de territoires européens, ont aliéné les partenaires traditionnels des États-Unis.

Plus alarmant encore, la récente déclaration de Trump « encourageant » la confrontation russe avec les membres de l’OTAN qui ne respectent pas leurs objectifs de dépenses de défense a renforcé les doutes européens quant à la fiabilité de l’Amérique en tant que partenaire de sécurité. Ces provocations, conjuguées aux droits de douane imposés dans le cadre de la guerre commerciale, ont intensifié les appels en Europe à renforcer les capacités de défense nationales.

Autres revers simultanés dans l’acquisition du F-35

L’Espagne n’est pas la seule à rencontrer des difficultés dans l’acquisition de chasseurs furtifs F-35. Ces dernières semaines, une série de défis et de débats en matière d’acquisition ont émergé à l’échelle mondiale, jetant le doute sur son attrait.

Le 23 juillet, la Turquie a pris des mesures importantes en vue d’acquérir 40 avions Eurofighter Typhoon, en signant des accords préliminaires avec le Royaume-Uni et l’Allemagne.

L’un des nombreux F-35 en plein crash lors d’un exercice (Texas, 2022)

Le secrétaire britannique à la Défense, John Healey, a décrit ces développements comme « rapprochant la Turquie d’un accord global », signalant ce qui pourrait être le coup final porté aux ambitions d’Ankara en matière de F-35.

La Turquie a été exclue du programme F-35 en 2019 après avoir acheté de manière controversée le système de défense antimissile russe S-400, malgré les avertissements répétés de Washington.

Bien qu’Ankara poursuive les négociations pour sa réadmission au programme, de nombreux analystes considèrent son pivot vers l’Eurofighter comme une solution de repli stratégique face à un échec probable avec les États-Unis.

Entre-temps, le 31 juillet, Bloomberg a rapporté que les responsables indiens ont officiellement informé leurs homologues américains de leur décision de renoncer à l’acquisition du F-35.

Selon des sources américaines anonymes, New Delhi semble réticente à s’engager dans de nouveaux achats majeurs de matériel de défense américain, malgré le lobbying persistant de Washington pour stimuler les exportations d’armes.

Un responsable au fait de la position de l’Inde a déclaré : « Le gouvernement indien privilégie les partenariats axés sur le codéveloppement et la fabrication locale de systèmes de défense. » Cette préférence est en contradiction avec les options de personnalisation limitées du F-35, qui ne cadrent pas avec la volonté d’autonomie de l’Inde.

Ce rejet met fin à près d’une décennie d’efforts américains pour commercialiser le F-35 en Inde, y compris un appel personnel de Trump en février, présentant l’avion comme faisant partie d’une alliance stratégique élargie.

En août, les législateurs suisses ont appelé leur gouvernement à annuler un accord de 9,1 milliards de dollars pour l’achat de 36 avions F-35 à Lockheed Martin, citant les tarifs douaniers de Trump sur les exportations suisses comme principale raison de l’opposition.

Tout au long de l’été, des sources militaires canadiennes ont également réitéré qu’elles étudiaient des alternatives à l’achat de 76 avions F-35 supplémentaires, ce qui a incité à un examen plus large de la défense.

La raison cachée derrière les doutes sur l’acquisition du F-35

Il est intéressant de noter que le scepticisme croissant et les difficultés d’approvisionnement rencontrées par l’Espagne, la Turquie, l’Inde, la Suisse et le Canada se sont intensifiés à la suite de l’échec de l’agression israélienne contre l’Iran.

Au cours de cette guerre non provoquée et injustifiée, le régime israélien a faussement prétendu avoir obtenu la « supériorité aérienne » sur l’espace aérien iranien, insistant sur le fait que ses avions furtifs F-35 opéraient sans entrave.

Ce récit fait écho au message marketing de longue date de Lockheed Martin, qui présente le F-35 comme l’avion de chasse le plus furtif, pratiquement invisible pour les défenses ennemies.

Cependant, les analystes militaires ont depuis démenti ces affirmations, soulignant que la propagande israélienne confondait les frappes de drones à courte portée en Iran avec des frappes aériennes à grande échelle.

Plus grave encore, une véritable domination aérienne aurait dû favoriser Israël de manière décisive, mais c’est l’inverse qui s’est produit : les frappes de missiles balistiques de l’Iran se sont intensifiées et Israël a finalement été contraint de mettre un terme à son agression.

Les relations publiques militaires iraniennes ont également fait une révélation stupéfiante : plusieurs F-35 israéliens ont été abattus pendant la guerre, des rapports qui ont ébranlé la confiance dans la prétendue invulnérabilité de l’avion.

Selon certaines sources, les forces armées iraniennes ont mis en œuvre une stratégie de tromperie sophistiquée lors des premières attaques israéliennes : elles ont retiré du service actif des systèmes radar opérationnels, les ont dissimulés et ont déployé des installations leurres servant d’appâts. Les drones israéliens ont ciblé avec succès ces sites artificiels, laissant croire à tort aux commandants israéliens qu’ils avaient paralysé les défenses aériennes iraniennes.

Cette erreur de calcul critique a incité les pilotes israéliens à pénétrer plus profondément dans l’espace aérien iranien, ignorant que l’Iran avait réactivé furtivement ses réseaux radar cachés.

Le résultat fut dévastateur. Les défenses aériennes iraniennes ont abattu avec succès plusieurs chasseurs furtifs F-35 de pointe, infligeant des pertes inattendues à l’armée de l’air israélienne, selon des sources militaires.

L’élément de surprise a été décisif : sans cet avantage tactique, les tentatives d’interception antérieures auraient probablement échoué.

La contre-attaque de l’Iran a également permis d’obtenir des avantages considérables en matière de renseignement. Contrairement aux débris tombés en Irak voisin, les débris des avions abattus ont atterri sur le territoire iranien, permettant à Téhéran de procéder à des analyses techniques détaillées des technologies furtives saisies.

Bien que des images non officielles de débris d’avion aient largement circulé sur les réseaux sociaux, l’armée iranienne a délibérément retenu les preuves photographiques officielles, ont indiqué des sources.

Ce silence stratégique sert deux objectifs : maintenir l’ambiguïté sur les capacités furtives récupérées et empêcher les services de renseignement occidentaux d’identifier les technologies que l’Iran pourrait rétroconcevoir ou partager avec les nations alliées.

Sans surprise, les responsables israéliens et américains ont continué à nier toute perte de F-35, car admettre cela mettrait en péril des milliards de dollars de contrats d’approvisionnement en cours et futurs.

Cependant, cela se produit déjà, car les clients potentiels s’éloignent du F-35.

L'Iran et l'Irak ont signé un protocole d'accord pour renforcer la sécurité le long de leur frontière commune. Il a été signé ce lundi 11 août par le conseiller à la sécurité nationale irakien Qasim al-Araji et le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien Ali Larijani, qui est à Bagdad pour son premier voyage officiel à l'étranger depuis sa prise de fonction la semaine dernière.

Le Premier ministre irakien Mohammed Shia' al-Sudani a également supervisé la cérémonie de signature.

A la tête d'une délégation, M. Larijani est arrivé lundi à Bagdad, première étape d'une tournée régionale qui le conduira également au Liban.

Lors de sa rencontre avec Ali Larijani, le Premier ministre irakien a affirmé que l'Irak s'engageait à renforcer ses relations avec l'Iran et à élargir les partenariats fructueux dans divers domaines pour servir les intérêts des deux nations.

Shia' al-Sudani a réitéré la position ferme et de principe de l'Irak dans son opposition aux actes d'agression du régime israélien contre l'Iran et à toute action qui aggrave les conflits aux niveaux régional et international.

Il a également exprimé le soutien de Bagdad à une reprise des négociations entre l'Iran et les États-Unis.

 

Un assassinat lâche s’inscrit dans le cadre d’un processus systématique visant à réduire au silence la voix de la vérité à Gaza et à empêcher que le récit du peuple opprimé de Gaza ne parvienne à l’opinion publique mondiale. Voici les termes utilisés dans le dernier communiqué du service extérieur de la Radiodiffusion de la République islamique d’Iran (IRIB), pour condamner l’attaque terroriste lancée dans la nuit de dimanche à lundi par des forces israéliennes contre la tente de journalistes palestiniens aux environs de l’hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza.

Dans ce communiqué, en date du lundi 11 août, le service extérieur de l’IRIB a condamné avec la plus grande tristesse et fermeté l’assassinat barbare des honorables martyrs Anas al-Sharif, Mohammed Qreiqeh, Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal, Moamen Aliwa et Mohammed Al-Khaldi.

Cet acte criminel s’inscrit dans le cadre de la poursuite des assassinats ciblés contre les professionnels des médias à Gaza depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le régime sioniste a déclenché une guerre génocidaire contre la bande de Gaza, peut-on lire dans le communiqué qui affirme que de telles attaques constituent non seulement une agression contre les civils sans défense, mais aussi une atteinte à la vérité, à la liberté d’expression et au droit fondamental des peuples du monde à accéder aux informations indépendantes et à entendre la voix d’un peuple étant aux prises avec les crimes honteux et sans précédent au cours de la guerre génocidaire du régime factice d’Israël.

 

Lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, lundi 11 août, le président iranien, Massoud Pezeshkian a précisé que les pays de la région doivent rester vigilants et prudents face aux éventuels plans des États-Unis visant à poursuivre leurs objectifs hégémoniques dans le Caucase.

M. Pezeshkian a averti que Washington pourrait utiliser un projet de construction d’un corridor de transport dans la région du Caucase pour atteindre ses objectifs sous couvert d’investissement économique ou de promotion de la paix.

« Il faut s’assurer que ce corridor soit véritablement une voie de paix et de développement, et non un outil au service des objectifs hégémoniques de puissances étrangères », a-t-il précisé, soulignant que ce projet doit préserver la souveraineté de l’Arménie et empêcher toute intervention militaire ou sécuritaire étrangère.

« La République islamique d’Iran, en tant que pilier de la paix, de stabilité et de sécurité dans la région, salue tout accord qui conduit à la promotion de la paix, notamment entre les pays de la région », a ajouté M. Pezeshkian.

Ailleurs dans ses remarques, le président Pezeshkian a affirmé que les relations stratégiques entre l’Iran et l’Arménie ont toujours été constructives et fondées sur le bon voisinage et le respect de l’intégrité territoriale de chacun, avant de préciser que Téhéran et Erevan s’opposent fermement à toute initiative visant à perturber leurs relations bilatérales profondes et enracinées.

Soulignant que Téhéran a toujours donné la priorité aux intérêts communs dans ses relations régionales, en particulier avec ses voisins, le président iranien s’est dit convaincu que les pays voisins adoptent aussi une approche similaire comme l’une de leurs priorités fondamentales.

 

Le gouvernement français impose une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, visant 2 à 2,5 milliards d’euros d’économies annuelles d’ici 2029. Les syndicats, CGT et CFDT en tête, fustigent une attaque contre les chômeurs, accusant l’exécutif de privilégier les riches. 

Le 9 août, le gouvernement français a adressé aux partenaires sociaux une lettre de cadrage fixant les objectifs d’une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, visant à économiser 2 à 2,5 milliards d’euros par an de 2026 à 2029, avec un objectif de 4 milliards à partir de 2030. Cette annonce, portée par le Premier ministre François Bayrou, a suscité une vague de colère chez les syndicats, qui dénoncent une politique d’austérité ciblant les chômeurs. 

Les syndicats vent debout contre la réforme  

La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet a dénoncé « le choix du passage en force » du gouvernement et a annoncé une mobilisation des organisations syndicales qui se retrouveront le 1er septembre pour décider de la forme de leur mobilisation.

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï a réitéré ce lundi 11 août la position inébranlable de l’Iran en faveur de l’intégrité territoriale et de l’indépendance du Liban lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

« Téhéran reconnaît le droit inhérent du Liban à se défendre contre l’agression israélienne. L’exercice de ce droit est impossible sans disposer de capacités militaires, et les décisions à cet égard relèvent entièrement de l’autorité nationale du Liban », a affirmé le haut responsable iranien.

Fort de son expérience, l’Iran prône un renforcement des capacités de défense des pays de la région pour contrer la menace du régime sioniste, a poursuivi M. Baghaï pour qui cette question relève des affaires intérieures du Liban et de son peuple. Les différentes composantes de la société libanaise doivent identifier les intérêts de leur pays par le biais de processus légaux et approuvés, a-t-il estimé. 

Les États-Unis poussent le gouvernement libanais à échanger le désarmement du Hezbollah contre un retrait partiel israélien du Sud et le Premier ministre Nawaf Salam annonce vouloir restreindre la possession d’armes aux seules institutions de l’État dans le cadre d’un nouveau cadre dirigé par l’armée d’ici la fin de l’année. 

Pourparlers de haut niveau entre l’Iran et l’Arménie

Concernant le récent accord de paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a noté que cet accord pouvait être un tournant dans l’établissement de la paix et de la stabilité dans le Caucase du sud.

« Aujourd’hui et demain, des consultations de haut niveau auront lieu entre les responsables de la République islamique d’Iran et de la République d’Arménie pour être mieux informés de la situation. Si nécessaire, nous partagerons nos considérations et nos préoccupations », a-t-il ajouté avant de souligner l’importance de préserver la souveraineté nationale et les frontières internationales, et a réitéré l’opposition de l’Iran à toute intervention étrangère.

Abordant la possibilité et la qualité du rôle de l’Iran dans le processus de paix annoncé par l’Arménie et la République d’Azerbaïdjan, il a déclaré que le vice-ministre des Affaires étrangères de l’Arménie se rendra à Téhéran mardi.

Le ministre arménien des Affaires étrangères a réaffirmé l’engagement du pays à éviter toute action qui pourrait être perçue comme incompatible avec les intérêts de l’Iran ou les concernant.

 

La Russie prendra des mesures proactives concernant le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) afin de protéger sa sécurité nationale, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision Rossiya 24.

Moscou ne cédera jamais au chantage d’aucun pays, a affirmé Riabkov pour qui les tentatives des adversaires de ce pays visant à exercer des pressions et à dicter leur conduite à la Russie seront infructueuses.  

Au cours de son interview, le vice-ministre russe des Affaires étrangères a indiqué qu’il existe des situations où il est nécessaire d’agir de manière préventive et d’anticiper certaines actions éventuelles d’un adversaire.

Plus loin dans ses remarques, le diplomate russe a affirmé que les pays occidentaux ont été informés du retrait de Moscou du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire.

« Nos sources bien informées fiables confirment que ce signal a été reçu [par l’Occident] et que le résultat souhaité a été atteint, au point que les autorités militaires et sécuritaires occidentales en tiennent désormais compte », a-t-il déclaré.

En ce qui concerne la sécurité de la ville de Kaliningrad, M. Riabkov a déclaré que celle-ci sera protégée par la Russie, avec tous les moyens nécessaires, en dépit de toutes les menaces de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

« La ville de Kaliningrad est une partie intégrante de notre pays et cette question n’est en aucun cas négociable », a-t-il précisé.