تقي زاده

تقي زاده

L’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, Leader de la Révolution islamique, a rejeté les négociations avec les États-Unis sur les questions liées à l’honneur de la Révolution.
Le Leader a prononcé un discours ce mercredi lors d'une réunion avec un certain nombre de professeurs d'université, d'élites et de chercheurs à Téhéran.
 
Au sujet d'un renouement du dialogue avec les États-Unis, il a déclaré: « Par un retour à la table des négociations, ils s'attendent à ce que nous négocions avec eux. Sinon nous n’avons pas de problème pour négocier avec les autres, dont les Européens. »
 
« Nous ne négocions pas les questions inhérentes à l’honneur de notre Révolution, autrement dit, nous ne négocions pas nos capacités militaires. Le fait de négocier ces questions signifie pour eux que nous renoncions à nos capacités défensives », a-t-il noté.
 
L’Ayatollah Khamenei a ajouté que les négociations avec les États-Unis étaient loin d’être profitables, mais plutôt préjudiciables.
 
La stratégie de Washington consiste à mettre la pression et pour ce faire, ils se servent de la tactique des « négociations ».
 
« La stratégie que nous devons employer à notre tour, est de se servir des moyens de pression que nous disposons. Contrairement à ce qu’ils pensent, ces moyens ne sont pas uniquement militaires. Mais cela dit, nous pourrons recourir à la force militaire si nécessaire.  
 
Nos capacités ont une vocation nucléaire et scientifique, mais nous ne sommes pas à la recherche de l’arme nucléaire: non pas à cause des sanctions américaines, mais parce que nous la considérons comme interdite du point du vue religieux », a fait savoir le Leader.

La quatrième Force de l’armée de la République islamique d’Iran a été officiellement formée suite à la désignation par le Leader de la Révolution islamique d’Alireza Sabahifard au poste de commandant en chef.  

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a nommé mardi 28 mai le major-général Abdolrahim Moussavi au poste de commandant de la base de défense aérienne Khatam al-Anbia alors qu'il est également l'actuel commandant en chef de l’armée iranienne.

L'Ayatollah Khamenei a désigné Alireza Sabahifard en tant que commandant de la Force de défense aérienne, qui vient d’être formée et constitue la quatrième Force indépendante de l’armée iranienne.  

La base de défense aérienne Khatam al-Anbia a été mise sur pied il y a presque 27 ans conformément aux directives de l'Ayatollah Khamenei, commandant en chef des Forces armées de la République islamique d’Iran. La base est destinée à coordonner les activités des unités de défense aérienne de l’armée et du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

15 ans plus tard, avec la recrudescence des menaces aériennes contre l'Iran, le centre de commandement de la Défense aérienne a été détaché de la Force aérienne de l’armée et la base Khatam al-Anbia a été reconfigurée et renforcée avant d'entamer sa nouvelle mission, celle d'agir indépendamment et dynamiquement dans le domaine de la défense de l’espace aérien du pays.

La base de défense aérienne Khatam al-Anbia est en charge de toutes les unités de défense aérienne de la Force aérienne, des unités de renseignement et d’identification électronique, des réseaux radar, balistique, d’artillerie, de supervision et des systèmes de logistique de combat et de logistique général. C’est ainsi qu'elle est actuellement chargée de contrôler toutes les opérations aériennes du pays.  

 

Le président irakien Barham Saleh a rencontré mardi à Istanbul son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, alors que les forces turques ont lancé une nouvelle offensive contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans la région du Kurdistan irakien.

Le président irakien a souligné la nécessité de préserver la souveraineté irakienne et a rejeté toute action militaire unilatérale au-delà des frontières de l'Irak, selon un communiqué publié par son bureau mercredi matin.

Les ministres des Affaires étrangères irakien et turc, le conseiller à la sécurité nationale de l’Irak et le chef du renseignement turc ont assisté à la réunion à huis clos.

La Turquie a lancé lundi une offensive aérienne et terrestre contre les positions du PKK, considéré par Ankara comme terroristes.

Le but de l'opération est "de détruire les grottes et les abris utilisés par l'organisation terroriste et de neutraliser les terroristes dans la région de Hakurk", a déclaré le ministère turc de la Défense.

La région montagneuse de Hakurk se trouve dans la région du Kurdistan irakien, près des frontières avec la Turquie et l'Iran. Elle est située juste au nord de Qandil, où se trouve actuellement le siège du PKK.

Le département d’État américain a accusé mardi la Corée du Nord de violer les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sur l'interdiction de fabriquer des armes de destruction massive, alors que le président Trump a relativisé l’importance des deux récents essais de missiles réalisés par Pyongyang.

Morgan Ortagus n’a pas réussi à rendre moins vives de multiples contradictions qui apparaissent avec évidence dans les propos du président Trump et de son conseiller à la sécurité nationale John Bolton à propos de la Corée du Nord.

La porte-parole du département d’État américain, Morgan Ortagus qui choisissait soigneusement ses mots pour ne pas donner l’impression de contredire le locataire de la Maison Blanche, a refusé de dire si ces récents tirs nord-coréens concernaient, du point de vue de Washington, des missiles balistiques ou des « armes de destruction massive ».

« Je pense que l’ensemble du programme nord-coréen d’armes de destruction massive contrevient aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies », a-t-elle déclaré.

Elle a pourtant insisté sur l’importance d’une « relation positive » entre Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un afin de mettre un terme à la course aux armements de Pyongyang.

Un jour après les déclarations de John Bolton qui a prétendu que les récents essais balistiques de la Corée du Nord étaient « sans nul doute » une violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, et malgré la réaction de la diplomatie nord-coréenne qui a qualifié John Bolton d’« erreur humaine » et de « belliciste », Donald Trump a minimisé l’importance de cette affaire et défendu ses relations avec le dirigeant nord-coréen.

«La Corée du Nord a tiré quelques petits missiles qui ont perturbé certains dans mon camp et d’autres, mais pas moi. J’ai confiance dans le fait que le Maréchal Kim tiendra sa parole envers moi », s’était félicité dimanche Donald Trump dans un tweet.

En réaction aux propos du chef de la diplomatie française demandant l’arrêt de la « sale guerre » contre le Yémen, le mouvement de résistance yéménite Ansarallah a salué la position française toute en demandant la fin de la vente d’armes à l’Arabie saoudite.

Mohamed Abdul Salam, le négociateur en chef d’Ansarallah lors des négociations de paix, a salué mardi l'appel de la France à l'arrêt de la guerre de quatre ans au Yémen, mais a déclaré que cela ne suffisait pas et que Paris devait cesser de vendre des armes à la coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite.

À mesure que le temps passe, les analystes politiques et militaires réalisent qu'une guerre américaine contre l'Iran ne pourrait qu'être totale, si elle veut être "efficace". Certains milieux estiment même que le théâtre des opérations ou le front d’une éventuelle guerre américaine contre l'Iran est tellement étendu et complexe que toute option militaire sérieuse exigera la mobilisation totale de l’ensemble des ressources des États-Unis et de leurs alliés comme lors de la seconde guerre mondiale (1939-1945). Outre qu'une telle option fera exploser les cours du pétrole, elle fera aussi baver Israël, placé automatiquement au centre du conflit.

Israël ne sera pas seul, certes mais ce qui change cette fois c'est la multiplicité des fronts ouverts : une assistance US devra assurer la sécurité du flanc méridional de l'Arabie saoudite tout en protégeant ses bases et celles de ses alliés (France, Grande-Bretagne) aux Émirats arabes unis ou encore celle d’al-Udaid au Qatar où sont déployés des bombardiers stratégiques lourds B-52H et des chasseurs F-35. Quant aux forces US en soi, la perte d’un porte-avion pourrait avoir un impact psychologique dévastateur sur certains milieux américains croyant aveuglément en la supériorité militaire absolue de leurs armées. 

Ce mardi, lors d’une cérémonie à Téhéran, le commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami a affirmé que les forces iraniennes se sont déjà exercés avec succès à des opérations visant à "neutraliser" des porte-avions américains et que ces exercices dataient déjà de 12 ans.

Le commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami. (Archives)

En se référant aux acquis réalisés par les forces armées iraniennes pendant les huit ans de guerre contre Saddam, le général Salami a souligné « la situation délicate" dans laquelle se trouve l'Iran, "une puissance qui a su modifier le rapport des forces sur l’échiquier mondial".

« Nos ennemis ont tout fait pour faire échec à notre État, à le dépouiller de ses atouts et à l'affaiblir. Or notre modèle de gouvernance, basé sur nos valeurs islamiques mais aussi sur les principes d'indépendance d'action, du respect absolu de notre souveraineté a bien réussi. Nous sommes sortis des huit années de guerre de Saddam contre l'Iran, bien renforcés et revigorés. » 

Et de poursuivre : « À l'époque de la guerre, nous avons décidé de régler une bonne fois pour toute le dossier de la présence des navires US dans le golfe Persique. Le général de division, le martyr, Hassan Tehrani Moghaddam, architecte du programme balistique iranien en a assumé la responsabilité. L'Iran s'est doté de système de guidage et de contrôle qui permet à un missile balistique de toucher un objet volant avec une extrême précision. C'est un miracle technologique dont bénéficient un ou deux pays au monde. Lors d'un exercice, nous l'avons effectivement testé. Nous devions prendre pour cibles les navires situés à une longue distance. Le dispositif a merveilleusement réussi à abattre une cible identique à un porte-avions américain. Ce teste date d'il y a douze ans. »

L’Arabie saoudite et ses alliés arabes, occidentaux et israéliens ont lancé en mars 2015 une offensive militaire d’envergure contre le Yémen dans l’espoir d’occuper en quelques semaines le pays, mais les initiatives et la résistance de l’armée et d’Ansarallah ont changé la donne et fait capoter leur complot funeste.

C’était en 2016 que l’armée yéménite et les Comités populaires (Ansarallah) ont utilisé les drones de façon sérieuse pour riposter aux crimes cruels de la coalition Arabie/USA/Israël/Monarchies arabes. Ils ont mené une attaque aux drones à Maarib au sud du Yémen. La DCA émiratie a pu en intercepter quelques-uns, mais les autres ont mené à bien leurs opérations et imposé de lourds dégâts aux ennemis agresseurs.

Qasef-1 a été le premier drone dont le nom a été entendu dans la guerre au Yémen. Le groupe de recherche « Conflict Armament Research » a été l’un des premiers groupes à avoir publié des informations début 2017 sur les activités des drones au Yémen. Ledit rapport fait allusion aux efforts de la Résistance yéménite pour viser par ses drones, les radars des systèmes Patriot. Dès 2016, les attaques par « drones kamikazes » contre des sites « Patriot » notamment à l’intérieur des territoires occupés du Yémen, ont débuté. Vu leur capacité de mener des attaques anti-radar, aucune image n’a jusqu’ici été publiée sur ce genre d’attaque des forces conjointes yéménites, mais tout porte à croire que les unités de drones yéménites avaient bel et bien réussi à contourner le système Patriot des ennemis et à leur infliger d’importants dégâts d’ordre matériel et humain.

C’est au printemps 2017 que la Résistance yéménite a lancé la production en masse des drones. Lors des cérémonies en présence des responsables de l’armée et d’Ansarallah, 4 drones ont été dévoilés. Qasef-1 avec une portée de 150 km était l’un des drones dévoilés officiellement à l’époque. Ce drone est équipé d’ogives et peut cibler diverses cibles.

Hodhod-1 est un drone de reconnaissance avec une portée de 30 km. Également drone de reconnaissance, Rassed, a une portée de 35 km. Ce dernier a été utilisé lors de la bataille sur la côte ouest du Yémen en été 2018, fournissant d’importants renseignements de reconnaissance aux forces de la Résistance yéménite.

Jeudi 23 mai les drones d’Ansarallah ont attaqué pour la troisième fois en l’espace de 72 heures l’aéroport de Najran, province du sud saoudien. Un drone de type Qasef K2 a pris pour cible une batterie de missiles Patriot à l’intérieur de l’aéroport. Incapable d’intercepter l’appareil doté de missile, la batterie a explosé. Quelques heures plus tard, la chaîne Al-Masirah a diffusé une vidéo montrant une attaque au drone d’Ansarallah contre l’aéroport d’Abou Dhabi en 2018.

Peuti-on sauver l'Arabie saoudite du terrible engrenage dans lequel elle est tombée, à la faveur des milliards de dollars de contrats qu'elle est contrainte de signer avec les Occidentaux? Après tout, ces dépenses folles ne font qu'ouvrir une brèche au cœur même du pouvoir saoudien où s'engouffre le mécontentement populaire. Et puis c'est si humiliant qu'une puissance régionale qui plus est, est gardien des lieux saints de l'islam, se fasse si lamentablement chanter par l'Amérique.

Le chef de la diplomatie iranienne a récemment appelé les voisins du golfe Persique à signer un pacte de non-agression entre eux. La proposition, déjà évoquée plusieurs fois sous différentes formes, ne vise qu’à mettre un terme à la "présence militaire US" dans la région. Les Saoudiens et les Émiratis le refusent. Mais le temps n'est pas venu pour qu'ils changent d'avis? Alors qu'à la Mecque, Riyad et Abou Dhabi envisagent de mettre sur pied une OTAN anti-iranienne, leur maître américain propos de dialoguer avec l'Iran.

Le 26 mai, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a annoncé en marge de sa rencontre avec son homologue irakien, Mohammad Ali al-Hakim, que l’Iran souhaitait signer un pacte conjoint de non-agression avec les pays riverains du golfe Persique et que dans ce cadre, il était prêt à ouvrir le dialogue avec chacun signataire.

Cette perche tendue par l'Iran a ses voisins devra être saisie, estiment les analystes qui rappellent l'offre du dialogue lancée par Trump depuis le Japon à l'adresse de l'Iran. " Il est paradoxal de voir le pire ennemi de l'Iran, Donald Trump, se dire ouvert au dialogue avec l’Iran, et puis, l'Arabie saoudite de refuser tout dialogue. Trump envoie des émissaires à Téhéran négocier un deal tout en brandissant l'épouvantail iranien sous le nez de Riyad et d'Abou Dhabi, en leur extirpant des sommes colossales en échange des armements qui restent bien inefficaces à l'épreuve des faits. La raison voudrait réellement que Riyad finit par jouer dans la terre de ses vrai-faux amis et d'envisager réellement un pacte de non-agression avec l'Iran. C'est un premier pas en direction de la désescalade et surtout un moyen pour mettre fin au chantage US en direction de Riyad", estime l'analyste d'Al-Alam, chaîne arabophone iranienne. 

"Ce que propose l'Iran est un modèle de sécurité régional pour la région du golfe Persique, une première du genre qui vise à restituer un « ordre naturel » qui régit la région et ce, sans l’ingérence des pays étrangers.

Auparavant, des sources israéliennes ont rendu public le résultat des examens d’un groupe d’experts militaires sur la capacité balistique du Hamas. En termes de leurs évaluations, le Hamas et le Jihad islamique pouvaient s’abattre sur Israël avec un déluge de 1.000 missiles par jour en cas de futur conflit. Hier, le dirigeant du Hamas a confirmé qu’en cas de guerre entre le Hamas et Tel-Aviv, le nombre des missiles qui cibleraient Israël serait doublé en comparaison aux guerres précédentes.

Le leader du Hamas à Gaza Yahya Sinouar a annoncé que ce mouvement et son aile militaire, les brigades d’Ezzeddine al-Qassam, disposaient de deux fois plus de missiles que dans les précédentes guerres pour faire face à Israël, a annoncé le site d’information Al-Ahed.

Prenant la parole parmi les jeunes combattants venant du sud et du centre de Gaza, le dirigeant du Hamas a affirmé que le Hamas et les brigades de Qassam accédaient aujourd’hui à deux fois plus d’armes que dans les dernières guerres.

« En cas d’un éventuel conflit, Israël serait confronté à de vastes frappes au missile menées par la Résistance palestinienne », a rappelé Sinouar, en ajoutant :

« Lors de la guerre de 2012, le Hamas a tiré 17 missiles qui se sont abattus sur Tel-Aviv et ses banlieues, et lors de la guerre de 2014, 107 missiles. En cas de tout nouvel affrontement, la Résistance palestinienne sera en mesure de tirer deux fois plus de missiles vers Israël. »

 

Alors que la Russie continue d’apporter un appui consistant aux opérations militaires de l’armée syrienne à Idlib, la Turquie souffle le chaud et le froid.

La loi GAATSA à tout pays ayant conclu des accords militaires avec la Russie aura lourdement pesé dans la balance. Très intéressée par le système antiaérien russe S-400 qualifié du meilleur au monde, la Turquie a été contrainte de reporter son achat à une date ultérieure à cause des pressions américaines.

Lors d’une interviewe accordée ce mardi 28 mai à la chaîne d’information turque, Habertürk, le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a déclaré qu’Ankara pourrait reporter de plusieurs mois l’acquisition du système de défense antimissile russe S-400 en raison des pressions exercées par Washington.