تقي زاده

تقي زاده

Certaines informations font état d'un changement de tactique russe en Libye qui pourrait avoir un impact direct à Idlib : ainsi le site militaire russe, Avia.pro confirme le transfert des missiles Scud-B soviétiques à Syrte, principal site pétrolier libyen qui risque, si l'axe US/OTAN n'est pas contré, de tomber entre les mains de cette dernière avec en toile de fond le dégel de la production pétrolière et puis un nouveau flux de pétrole en direction des marchés et la baisse consécutive des cours.

Certaines sources soulignent aussi que Moscou est sur le point de retirer son soutien à Haftar pour le rapporter à Seif al-Islam Kadhafi, homme qui saurait peut-être rassembler les tribus face aux hordes des USA et de l'OTAN. Quoi qu'il en soit, les événements en Libye se répercutent à Idlib.

Après l'échec c'est le temps du déni : dimanche 28 juin, soit 48 heures après la tentative de prise d'otage menée par l'ambassade américaine via des relais locaux, au siège de la 45e division des Hachd al-Chaabi, le commandant en chef de la coalition dite anti-Daech a rejeté toute implication dans cette tentative. "C'est une rumeur. Nos forces n'ont pas pris part à ce raid que seules ont mené les unités anti-terroristes irakiennes. C'est uniquement l'Etat irakien qui décide et le contingent américain ne s'est absolument pas ingéré dans cette opération". A quoi joue le général Miles Coggins? 

Le Leader de la République islamique d'Iran a salué la lutte du pouvoir judiciaire contre la corruption.
Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a salué la campagne menée par le pouvoir judiciaire contre la corruption. La bataille doit se poursuivre « sans négligence », a-t-il souligné.

L’Ayatollah Khameni a fait ces remarques ce samedi lors d’une réunion en visioconférence avec les responsables du pouvoir judiciaire.

Exprimant sa satisfaction des mesures prises par le pouvoir judiciaire au cours de l’année écoulée, le Leader de la Révolution a déclaré : « La lutte contre la corruption qui a atteint son apogée au cours de cette période devrait se poursuivre sans négligence, sur la base du droit et de la justice, et sans se laisser emporter par des actions démesurées ni l’oppression de personnes innocentes. »

« La lutte anticorruption [menée] sans considération et négligence offre de l’espoir à la population, car la corruption financière et économique - comme le coronavirus - est très dangereuse et très contagieuse », a déclaré l’Ayatollah Khamenei.

« La seule différence entre le coronavirus et le virus de la corruption est que le coronavirus peut être éliminé en se lavant les mains tandis que la seule façon de lutter contre le virus de la corruption est de lui couper la main », a ajouté le Leader de la Révolution.

Ailleurs, dans son discours, l’Ayatollah Khamenei a souligné la nécessité de protéger le pays contre les actions hostiles des États-Unis et des gouvernements européens : « Si nous accomplissons notre devoir, grâce à Dieu, ils n’atteindront pas leurs objectifs et leur soi-disant politique de pression maximale visant à mettre le peuple iranien à genou se transformera en un coup qui les repoussera. »
 

Visiblement, après la visite du commandant en chef de la Force Qods, le général Qaani, à l'est de Deir ez-Zor, soit dans la ville ultra-stratégique d'Abou Kamal, le camp US/Israël s’attend au pire : alors que la presse sioniste et consœur évoque un raid aérien US contre les bases de Kataëb Hezbollah à Abou Kamal, dans la foulée de la visite du général Qaani, raid qu’elle met volontairement en lien avec la tentative du jeudi soir de l’ambassade US d’arrêter des commandants de Kataëb Hezbollah à Bagdad, et tout ceci dans l'objectif de faire croire à sa supposée capacité à inverser la donne militaire nettement en défaveur d'Israël, les sources locales, elles, estiment au contraire que ce concours d’événements ne peut signifier qu'une chose : l'impasse géostratégique US/Israël.

L'Iran s'apprête-t-il à se doter d'une base navale permanente en océan Indien? L'information, bien que vaguement évoquée par des sources iraniennes, n'a pas fait l'objet de commentaires politiques et pourtant, les tous récents exercices militaires conduits par la marine iranienne dans le nord de l'océan Indien, zone qui a d'ailleurs été en décembre 2019 le théâtre des manœuvres navales tripartites Iran/Russie/Chine, pourraient donner à croire qu'une « base » iranienne loin des eaux territoriales de l'Iran aurait toutes les raisons du monde à exister.

 En effet, l'exercice naval particulièrement complexe qu'a mené l'Iran le 18 juin qui a impliqué simultanément des missiles côte-mer, mais aussi des missiles mer-mer tout en procédant pour la première fois au tir dans un environnement marin de sa batterie de missile antimissile Khordad-3 dit « tueur de Global Hawk » a laissé entendre que le pays envisage de se doter d'une DCA « mobile ». 

Au fait le Khordad-3 monté à bord des bâtiments de surface, lesquels bâtiments ont testé avec succès des missiles de croisière nouvelle génération d'une portée de 280 kilomètre et tout ceci bien loin des côtes iraniennes ne pourrait pas être dû au hasard. Les experts ont relevé qu'une DCA « flottante », prévue pour prendre part à un face-à- face naval serait bien difficile à localiser et à frapper même si la partie d'en face use des meilleurs chasseurs du monde. Puis un dispositif de petite dimension qu'est Khordad-3 saurait être monté à bord de nombreux destroyers iraniens, mais aussi et surtout à bord des fameuses vedettes rapides iraniennes et jouer le rôle de bouclier anti-frappe aérienne si d'aventure une attaque « en essaim » devait viser les navires ennemis.  

Le missile Taer 2 dont est doté Khordad-3 a une portée de 105 kilomètres. Le fait d'en équiper les submersibles iraniens, cela veut dire que l'Iran travaille dur à une extension sensible de son parapluie de DCA.

Un missile de type Taer-2 ajouté au système Khordad-3. ©Mashregh News 
Cette image publiée par Mashregh News montre le nouveau système électro-optique du Khordad-3.

Les missiles formeront des anneaux défensifs mobiles qui agiront comme un mur défensif en mer et ces tirs peuvent être effectués à tout moment et depuis des points différents. Cette capacité peut être utilisée pour les unités et les installations côtières et terrestres, mais fournir surtout une sorte de couverture aérienne aux unités flottantes de la marine. Tout ceci cadre parfaitement avec l'idée d'une première base navale iranienne en océan Indien qui rappelons-le abrite l'un des principaux sites militaires anti-Iran des USA à savoir la base aérienne de « Diego Garcia » laquelle se fait parler de lui de temps à autre, par sa flotte B-52 ou  F-35. 

Selon le site web militaire russe, Avia-Pro, les forces aérospatiales russes ont envoyé des avions de combat de cinquième génération en Syrie pour que ces derniers participent à de véritables opérations de combat et pratiquent des frappes conjointes en coordination avec les équipages d'autres chasseurs russes. Selon l’agence de presse russe, TASS, les Su-57 et Su-35 fonctionnaient comme un "troupeau" dans des conditions de combat réelles qui ne pouvaient être créées que sur le territoire syrien.

« L'exercice a été mené dans des conditions de combat réelles. Un groupe de chasseurs Su-35 a été impliqué dans « l’essaim » , le Su-57 a joué le rôle de l'avion de commandement et d'état-major », a-t-on appris de la même source.

Alors que l’embargo onusien sur les armes de 13 ans contre l’Iran expire à la mi-octobre, l’administration Trump a récemment pris des mesures pour prolonger les sanctions contre l’Iran, selon la Radio internationale chinoise.

Avec l’expiration de l’embargo sur les armes imposé à l’Iran, Téhéran pourrait acheter des armes à la Russie et à la Chine.

À cet égard, le représentant spécial des États-Unis pour l’Iran, Brian Hook, et l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Kelly Craft, ont demandé aux 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies d’apporter leur soutien au projet de résolution qui propose une prolongation de l’embargo sur les armes imposé à l’Iran.

Et ce, alors que les diplomates chinois, après avoir pris connaissance des rapports de deux envoyés américains, ont qualifié d’impossible l’adoption de ce projet de résolution affirmant que ce texte est la continuation de la politique de « pression maximale » de l’administration Trump contre l’Iran et qu’il est donc hors de question d’en discuter.

Le Sioniste Amos Yadlin, ancien chef du renseignement de l’armée israélienne, sans doute bien au fait des hauts et des bas des capacités militaires et du renseignement sioniste, vient de faire un constat d'échec cuisant que l'axe Washington-Tel-Aviv a tout intérêt à prendre au sérieux. Il dit que la frappe du 23 juin contre Soueïda prouve une chose : « Expulser l'Iran de la Syrie n'est qu'un "vœu pieux" dans la mesure où, explique -t-il, en substance, Soueïda est une localité syrienne druze, placée sous contrôle de la Russie qui avait promis d'en écarter l'Iran, une promesse non tenue : Qu'on aille bombarder Deraa, cela veut dire qu'Israël a perdu encore un pari de plus. »

 

Mohamed Barakeh, chef du comité des affaires palestiniennes dans les territoires occupés, et Youssef Jabareen, chef du comité des relations internationales de la liste unifiée arabe au Knesset ont rencontré l’ambassadeur russe à Tel-Aviv, Antonio Victoriev.

« Cette réunion avait pour objectif de faire face au plan de l’annexion de la Cisjordanie », a écrit al-Qods al-Arabi.

Barakeh et Jabareen ont mis en garde contre les dangers de l’annexion des territoires palestiniens en Cisjordanie et les répercussions des politiques dangereuses du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.

Ils ont également mis l’accent sur le rôle crucial de la Russie sur la scène internationale en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et membre du comité quadripartite international pour la Palestine.

Antonio Victoriev a, pour sa part, souligné l’engagement de la Russie et de ses dirigeants à la solution à deux États et la nécessité de la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967.

Jabareen a de son côté déclaré que l’objectif de cette réunion était de trouver un consensus international contre la décision du régime israélien d’annexions des parties de la Cisjordanie.

Des sources bien informées ont révélé que les branches militaires des groupes de la Résistance palestinienne se sont dites prêtes à répondre au plan d’occupation de la Cisjordanie et qu’elles ont reçu des ordres à ce propos de leurs dirigeants.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a, une fois de plus, critiqué les États-Unis pour avoir imposé des sanctions « inhumaines » à la nation iranienne, affirmant que Washington bloquait l’accès de Téhéran aux médicaments nécessaires aux victimes d’attaques aux armes chimiques et à d’autres malades.

Le ministère a fait ces remarques, dimanche 28 juin, dans un tweet à l’occasion de la Journée nationale de lutte contre les armes chimiques et biologiques.

« Aujourd’hui, par le biais de leurs sanctions inhumaines, les États-Unis empêchent (l’exportation) des médicaments nécessaires aux victimes d’armes chimiques ; les médicaments nécessaires pour d’autres victimes ainsi que les médicaments nécessaires pour divers malades », a déclaré le ministère.

Lors d’une vidéoconférence, tenue samedi 27 juin, à l’occasion de l’anniversaire d’une attaque chimique meurtrière, menée en 1987 sous l’ancien dictateur irakien Saddam Hussein contre la ville iranienne de Sardasht, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré que les États-Unis n’avaient respecté aucun principe des droits de l’homme, soit en fournissant des armes chimiques à l’Irak contre l’Iran, soit en imposant des sanctions et en poursuivant le terrorisme économique contre le peuple iranien.

« Même dans la lutte contre le coronavirus et la récente pandémie catastrophique qui a touché le monde entier, le gouvernement américain reste campé sur sa position », a-t-il déclaré.