
تقي زاده
La bulle de DCA s'élargit, le CGRI sort ses missiles antimissiles à longue portée
Il y a un an, le 20 juin 2019, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé qu’il avait abattu un drone américain de type RQ-4 Global Hawk à proximité du mont Mubarak, situé dans le district de Jask (province iranienne de Hormozgan). Le drone américain a été intercepté et détruit par le système de défense aérienne Khordad-3 de fabrication iranienne. Ce système est défensif, de moyenne altitude et de fabrication iranienne. Il a été dévoilé en 2014. Il est équipé d’un radar capable d’intercepter quatre cibles à la fois et de tirer en leur direction huit missiles guidés.
À cette occasion, l’agence de presse iranienne Fars News a interviewé le commandant de la DCA des forces aérospatiales du CGRI. Dans cette interview, le général Reza Shaban a fait état de récents progrès dans le domaine de la conception et de fabrication de nouveaux types de missiles de défense antiaérienne de longue portée capables d’intercepter des cibles volant à haute altitude.
Pourquoi l'Europe a trahi l'accord de Vienne sur fond de contre-vérités du Mossad?
Une résolution anti-iranienne au Conseil des gouverneurs concoctée par le trio signataire de l'accord de Vienne? Cela peut paraître saugrenu à entendre tout ce que l'Europe prétend avoir fait pour sauver l'accord. Et pourtant vu le suivisme pro-Us de Paris, Londres et de Berlin, rien n'étonne, surtout qu'on dit que le trio veut négocier le maintien sous perfusion de l'accord de Vienne contre une prolongation de l'embargo sur la vente des armes à l'Iran... l'Europe a-t-elle peur des armes iraniennes, elle qui est l'un des principaux fournisseurs d'armes au Moyen-Orient?
Alors que les États-Unis et d’autres puissances mondiales se précipitaient vers une confrontation au sujet de l’accord nucléaire iranien, les diplomates européens tentaient de forger un compromis pour empêcher l’accord de s’effondrer en proposant une prolongation limitée de l’embargo sur les armes imposé à Téhéran, rapporte le Wall Street Journal.
Une interdiction de cinq ans sur le commerce des armes classiques avec l’Iran a été incluse dans l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 et expirera le 18 octobre selon les termes de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies. Cet embargo est en vigueur depuis 2007.
Le correspondant du quotidien Wall Street Journal a prétendu que des diplomates français, britanniques et allemands se sont réunis à Bruxelles pour travailler sur un tel plan. Cela intervient alors que la Russie et la Chine ont déjà rejeté la proposition de Washington de prolonger l’embargo sur les armes contre l’Iran.
La tâche des trois signataires européens de l’accord de 2015 est d’autant plus difficile qu’ils devraient persuader également les Russes et les Chinois de voter par un bulletin blanc au projet de résolution qu’ils présenteront au Conseil de sécurité de l’ONU.
La partie européenne veut empêcher l’anéantissement définitif de l’accord nucléaire de 2015. En outre, Londres, Paris et Berlin ne veulent pas que le nucléaire iranien devienne le thème principal de la politique étrangère dans la campagne électorale de Donald Trump.
Certains diplomates ont confié au Wall Street Journal que l’idée principale du plan européen est de restreindre partiellement le droit de l’Iran de sorte que le pays ne soit pas en mesure de se procurer certains systèmes militaires essentiels. Pour commencer, ces restrictions pourraient être imposées à l’Iran pour une durée limitée de 12 mois.
"La France a mis en danger la paix et la sécurité internationales"
Le ministère iranien des Affaires étrangères a exprimé ce samedi son inquiétude quant au récent tir de missile balistique nucléaire effectué le 12 juin par la marine française.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne Abbas Moussavi a déclaré que le récent test d'un missile balistique et nucléaire par la France n'était pas conforme aux engagements du pays et s'est dit préoccupé par cette action.
Kim prêt à tester ses missiles intercontinentaux
Pyongyang a averti Washington qu’une nouvelle guerre dans la péninsule coréenne pourrait détruire les États-Unis.
L’avertissement est apparu dans un message de l’ambassade de Corée du Nord à Moscou à l’agence russe TASS, à la veille du 70e anniversaire du déclenchement de la guerre de Corée (25 juin 1950).
La lettre indiquait que « cette année, l'armée américaine mène toute sorte d’exercices militaires en Corée du Sud et dans ses régions adjacentes, dont le principal objectif est de transférer et de déployer les forces armées américaines sur la péninsule coréenne depuis l’étranger pour attaquer rapidement la République populaire démocratique de Corée ».
L’ambassade a rappelé à cet égard que la Corée du Nord possède aujourd'hui des missiles stratégiques et des armes nucléaires « capables de punir ceux qui oseraient imaginer une attaque où qu'ils se trouvent sur la planète ».
La mission diplomatique nord-coréenne à Moscou a souligné : « Les événements qu’une nouvelle guerre dans la péninsule coréenne pourra créer, changeront le cours de l’histoire de l’humanité et mettront fin à un autre empire appelé les États-Unis. »
Irak: des voix s'élèvent pour exiger l'achat des S-400 contre les frappes turques
Le chef des services de renseignement turcs, Hakan Fidan, s'est rendu secrètement en Irak le jeudi 11 juin, a révélé la chaîne d’information Al-Mayaddeen, notant qu'il avait rencontré des responsables politiques et gouvernementaux irakiens.
Selon la chaîne libanaise, le chef des services de renseignements turcs, Hakan Fidan, a effectué une visite secrète à Bagdad, au cours de laquelle il a rencontré un certain nombre de responsables irakiens parallèlement au début du premier cycle des dialogues entre l'Irak et les États-Unis.
Des sources bien informées à Bagdad ont confirmé que la visite de Fidan à Bagdad avait pour objectif d’aborder la question de la présence des éléments du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) sur le sol irakien.
Les positions du PKK, groupe kurde considéré comme "terroriste" par Ankara, ont été prises pour cible par l’armée turque dans les jours suivant la visite du responsable turc en Irak. Le lundi 15 juin dans la matinée, des F-16 de l’aviation turque ont bombardé des localités à Makhmour et à Sinjar, dans le Nord irakien, sous prétexte de vouloir combattre le PKK.
Le Parlement européen appelle l'UE à hausser le ton vis-à-vis de la Chine
Parallèlement à l’adoption d’un projet de résolution avancé par la troïka européenne (France, Royaume-Uni, Allemagne) contre l'Iran au Conseil des gouverneurs de l'AIEA, les Européens se lancent dans une autre bataille, cette fois contre la Chine, l’allié de l’Iran.
L'équation "nouvelle " et "inouïe" promise par Nasrallah a-t-elle poussé les USA à faire la marche arrière?
C'est tout de même extraordinaire : 5 jours après avoir remis en cause la domination du dollar au Liban, dénoncé "une banque" qui aurait séché sur l'ordre US les réserves en dollar du pays, pour provoquer un effondrement de l'économie libanaise puis et surtout proposé que le Liban se tourne d'emblée vers l'Est, Iran, Russie et Chine" qui a l'intention d'investir à fond dans des ports et le secteur gazier libanais", le secrétaire général du Hezbollah vient de remporter une première méga-manche. Washington vient de libérer un ressortissant congolais (RDC) d'origine libanaise qu'il accusait d'avoir financé le Hezbollah. A-t-il peur de voir la Résistance de mettre en pratique, comme l'a d'ailleurs promis le secrétaire général d'il y a quelques jours, " une nouvelle équation" avec en toile de fond la fin de la présence US au Liban?
Collecte d'info sensible: un drone sioniste s'approche du ciel tunisien et algérien
A la faveur des récentes victoires de l'axe USA/OTAN en Libye, Israël a-t-il réussi de faire une brèche dans le ciel nord-africain? C'est une hypothèse de plus en plus évoquée, sur fond d'informations en provenance du front libyen. On se rappelle comment le duo Turquie/Israël a opéré de concert en Syrie tout au loin de ces derniers mois, partageant la tâche de "ligoter " Idlib au Nord et de frapper le sud, l'est syrien, et ce dans l'objectif d'empêcher l'armée syrienne de reprendre le contrôle de la totalité du pays.
Ce n'est pas uniquement du carburant, c'est un projet Résistance/Amérique du Sud qui devrait inquiéter Washington
Alors que la marine iranienne vient d'accomplir un premier exercice naval combinant ses unités balistiques mer-mer et côte-mer et ce, à des dizaines de kilomètres des côtes iraniennes au nord de l'océan Indien, les sources d'information ont fait état du départ d'un sixième navire-cargo US à destination des Caraïbes. Décidément ce corridor Est-Ouest anti-sanction US que l'Iran vient d'ouvrir et à laquelle la Chine a déjà largement contribué, est définitivement rétabli. Le navire-cargo, battant pavillon iranien s'appelle Golestan et à en croire The Washington Post, "il aurait quitté l'Iran à la mi-mai et serait actuellement en route au large de la Barbade, en direction des côtes vénézuéliennes". Le sixième pétrolier iranien part aux Caraïbes alors que la semaine dernière, les Etats Unis ont rendu publique une liste de 120 pétroliers "appartenant d'une manière et d'une autre à l'Iran" et qui sont "sanctionnés".
Le périple de Golestan, vers le Venezuela marque, souligne le journal, "une relation entre les deux pays" qui s'approfondissent et ce, au mépris des sanctions draconiennes des USA qui sont là à la fois défiées et castrées. The Washington Post se réfère ensuite au directeur de la société d'investissement Caracas Capital Markets, basée à Miami, qui dit savoir que "le navire-citerne iranien ne transporterait pas que du carburant mais aussi des pièces pour continuer la réparation des raffineries du Venezuela". Ce qui "tout raison garder risque d'ouvrir grande la voie à une autosuffisance vénézuélienne en termes d'essence". "Les cinq pétroliers iraniens ont livré de quoi satisfaire le besoin d'un mois du Venezuela mais il semble qu'ils ont surtout ramener de quoi restituer les capacités de raffinage du Venezuela, grand producteur du pétrole".
L'Iran révèle plus de détails sur l'opération d'abattre du drone américain
Au moment où le drone a décollé depuis la base aérienne al-Zafarat, situé aux Emirats arabes unis, un autre appareil américain de patrouille, un P-8 Poséidon et un autre drone de type MQ-9 survolaient la région, à une distance de 16 km du MQ-4C, rapporte le site en ligne de la télévision iranienne arabophone al-Alam.
Après son décollage, ce dernier a volé en direction du détroit d’Ormuz puis a violé une seule fois les frontières aériennes iraniennes poursuivant son chemin vers Chabahar. Un radar l’a alors capté à une distance de 490 km de cette ville situé au sud-est d’Iran.
Selon Al-Alam, ce radar qui est de fabrication iranienne peut capter 200 cibles sur surface tridimensionnelle à une distance de 500km.
Par la suite, deux systèmes antiaériens ont fixé le lieu de l’interception du drone, à mi-chemin entre Jasek et la montagne Moubarak. A ce moment, il a été capté à une hauteur de 12 km, une vitesse de 700km/h et à une distance de 169 km.
Finalement c’est le système 3-Khordad qui a intercepté l’appareil américain qui est le joyau des drones américain et l’un des plus chers. Avec un tir de missile sur une distance de 90km. Il a frappé la cible qui avait franchi 75 km dans les eaux territoriales iraniennes et se trouvait à 14 km d’altitude. Il a été repêché quelques jours plus tard.