تقي زاده

تقي زاده

Le ministère iranien de la Défense a procédé à la livraison en masse de nouveaux drones de combat et de surveillance, y compris un drone polyvalent à réaction à l’armée de l’air et à la force de la défense aérienne.

Le dévoilement de nouveaux drones a eu lieu lors d’une cérémonie officielle à l’Iran Aviation Industries Organisation (IAIO) à Ispahan en présence du ministre de la Défense, le général de brigade Amir Hatami et d’autres hauts responsables militaires, un jour après la Journée de l’armée iranienne.

L’armée irakienne et les forces tribales ont lancé une opération d’envergure de nettoyage dans la zone près de la frontière syrienne.

Le Commandement des opérations d’al-Anbar a déclaré que les troupes de l’armée et les forces tribales avaient lancé une grande opération dans la région de Wadi al-Qadf dans la partie occidentale de la province al-Anbar pour nettoyer la région des terroristes de Daech.

« L’opération a été menée sur la base d’informations précises sur l’existence de cellules dormantes de Daech dans les régions occidentales d’al-Anbar », a-t-il déclaré dans une interview avec Mawazin News.

Les autorités sécuritaires irakiennes ont fait état ce mardi 21 avril de l’arrestation de cinq terroristes de Daech dans la ville d’al-Qaem, dans la province d’al-Anbar.

« Une unité d’infanterie a réussi à arrêter cinq terroristes recherchés à al-Qaem », ont-elles indiqué dans un communiqué.

 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé lundi le gouvernement syrien de « violation d’un cessez-le-feu dans la région nord-ouest d’Idlib» , prétendant que « Damas utilisait l’épidémie de coronavirus comme une opportunité pour intensifier ses opérations contre les groupes armés à Idlib, a rapporté Reuters.

S’exprimant à Istanbul après une réunion du cabinet, Erdogan a déclaré que la Turquie ne permettrait à aucun « groupe noir » de la région de violer le cessez-le-feu, avertissant que Damas subirait de « lourdes pertes » s’il persistait.

La Turquie et la Russie, qui soutiennent les parties adverses dans la guerre en Syrie, ont convenu le 5 mars de mettre fin aux hostilités dans le nord-ouest de la Syrie.

« Alors que la Turquie maintient son engagement envers l’accord de cessez-le-feu du 5 mars avec la Russie, elle ne permettra aucune agression du régime [syrien] », a prétendu Erdogan cité par TRT.

Dans la nuit de lundi à mardi 21 avril, les F-16 israéliens ont violé le ciel syrien pour la première fois depuis bien longtemps avant de tirer des missiles contre les positions russes à T4, signe qu'un palier nouveau vient d'être franchi dans la "guerre anti-Empire" entre un axe US/Israël qui ne peut se vanter que d'une puissance aérienne supposée supérieure et une alliance Syrie/Russie/Iran, qui elle, sait parfaitement comment briser cette supposée supériorité.

 En Syrie et à deux reprises ces 48 dernières heures, les Su-35 russes ont bloqué la route aux Poséidon-8 américains, se rapprochant d'eux de façon "dangereuse", question de leur faire comprendre que le clash n'est pas si loin.  

Désormais il faudrait payer le client pour qu'il achète du pétrole de schiste US et canadien! Le prix du baril de pétrole canadien, le Western Canadian Select (WCS), est brièvement passé lundi sous la barre des 0 $. Cette situation hors du commun signifie que des producteurs paient des acheteurs pour qu’ils prennent leurs produits afin de désengorger le système. Elle signifie aussi que la Russie avec cet ensemble assez important d'États pétroliers cibles des sanctions pétrolières US, Iran, Venezuela... ont remporté une nouvelle manche, bien décisive, alors que la semaine dernière juste après l'accord de l'OPEP plus, certaines sources criaient à l'échec de la stratégie russe dans sa bataille pétrolière contre les USA. Quant à Riyad, et malgré les apparences, il ne pèse pas trop, vu que sa politique pétrolière a toujours ménagé le pétrole de schiste US. 

Le porte-parole du ministère chinois de la Défense a mis en garde les États-Unis contre leurs ingérences dans les affaires de la mer de Chine méridionale et leurs accusations infondées visant Pékin. Après tout, l'US Navy n'a plus rien à dire dans le Pacifique depuis que ses navires de guerre tombent les uns après les autres sous le coup de Covid-19.  Surtout que sont nombreux d'analystes militaires qui estiment que le concept même de "navire de guerre" ou encore de "groupe aéronaval" n'a plus lieu d'être. S'il est vrai que les groupes aéronavals sont censés "amener la guerre", cela ne s’est jamais produit. 

L'armée chinoise a réagi donc ce lundi 20 avril, au communiqué du département de la Défense américain concernant la collision entre un bateau de pêche vietnamien et un navire des garde-côtes chinois dans les eaux au large des îles Xisha, conseillant aux Américains de « cesser de porter de fausses accusations contre la Chine et de ne plus s'immiscer dans la question de la mer de Chine méridionale afin d'éviter de nuire davantage à la situation régionale ».

Le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Wu Qian a dit : « Le département de la Défense des États-Unis lance des accusations sans fondement et vise à semer la discorde et à brouiller la situation en mer de Chine méridionale, ainsi qu'à inventer des prétextes pour sa propre présence militaire dans cette région. »

 

Qui aurait cru qu’Israël tombe aussi royalement dans le piège ? Cette Syrie qu’Israël se targue d’avoir bombardée à des centaines de reprises s’est visiblement transformée en un terrain de contre-renseignement militaire. Des missiles, des bombes, des drones et des avions israéliens y ont passé sans savoir qu’ils y sont soumis à la surveillance stricte de la Résistance passée maître en rétro-ingénierie… À preuve, le cas « Spike »…

Au moment de la livraison de masse des drones Ababil 3 à l'armée iranienne il y a quelques jours, une vidéo du tir d'une nouvelle arme par le drone a également été diffusée. L'arme en question est un missile air-sol bénéficiant d’un moteur à combustible solide et des ailes qui peuvent être ouvertes de l'intérieur du missile comme des missiles anti-chars TOW.

Un examen attentif de la forme du missile et de la vidéo du tir du missile ainsi que la frappe de la cible indique qu'une arme nouvelle et avancée a été ajoutée à la liste des armes air-sol des drones iraniens.

Le missile utilise un capteur thermique comme système de guidage. Il ressemble au missile dévoilé lors de la visite des membres de la Commission de sécurité nationale du Parlement en avril 2017 à l’exposition des acquis militaires de l’armée. Le missile installé sur les drones Ababil 3 est similaire au missile antichar israélien Spike.

Le site militaire russe, Avia.pro affirme que l'armée iranienne a testé en effet un nouveau missile antichar qui ressemble à l'un des missiles israéliens abattus en Syrie par le système de guerre électronique russe, Krasukha-4. En effet le dispositif russe a fait tomber un drone israélien lors d'une attaque israélienne contre la Syrie, permettant à Moscou de saisir le missile Spike pour l'étudier plus tard, dit le site.

Et Avia.pro de poursuivre : « En partageant la vidéo du nouveau test de missile iranien sur les réseaux sociaux, la précision avec laquelle l'engin frappe sa cible est très impressionnante. Est-ce une copie de Spike israélien que l'armée russe aurait livrée à l'armée syrienne qui, elle de son côté, aurait transmis aux forces iraniennes? Les experts n’excluent pas cette possibilité ni même celle de voir l'Iran et le Hezbollah d'utiliser ces mêmes missiles dans un proche avenir contre Tel-Aviv même. »

Les médias ont rapporté que deux nouveau-nés ont perdu la vie parce que les hôpitaux indiens n'acceptent pas les mères musulmanes.
َAlors que les critiquent s'accentuent contre les violences des extrémistes indiens faites aux musulmans, les médias ont affirmé la mort de deux nouveau-nés dont leur mère n'était pas accepté à l'hôpital. Sous prétexte de mener la lutte contre le nouveau coronavirus, les centres médicaux ont mené des mesures racistes envers les musulmans de l'Inde.

Selon le rapport de News land Herald, une femme musulmane enceinte qui est allée à l'hôpital ''MGM'' de ville Jamshidpour pour recevoir des aides médicales n'est pas acceptée par les responsables médicaux.

A la suite de ce refus, Rezvana Khatoun, femme de 30 ans a perdu son enfant.

La nouvelle devienne plu douloureuse lorsqu'on apprit que les employés de l'hôpital ont frappé la mère au lieu de la soigner sous prétexte qu'elle est contaminée par le nouveau coronavirus.

Selon les rapports, un autre nouveau-né musulman a perdu la vie dont la mère n'était pas acceptée à l'hôpital public dans la région Bharatpur à Rajestan de l'Inde.

Ces actes inhumains sont survenus après que les membres du parti ''Bharatia Janata (BGP) du premier ministre indien Narendra Modi ont accusé les musulmans de la pandémie du nouveau coronavirus en Inde.
 
Les propos provocateurs du président américain Donald Trump sur la nécessité de « libérer certains États » américains pourraient déclencher une guerre civile aux États-Unis, a déclaré l’éditorialiste de Raï al-Yaum.
 
Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du journal Raï Al-Yaom, a écrit dans une note publiée ce lundi que : « les récentes paroles de Donald Trump demandant aux manifestants armés de descendre dans la rue et de scander des slogans contre les dirigeants de leurs États pour mettre fin au confinement sont sans précédent, non seulement dans l'histoire américaine, mais aussi dans l'histoire des démocraties occidentales ».

« Lorsque Trump a ouvertement appelé ses partisans racistes et blancs sur Twitter à "libérer le Michigan, le Minnesota et la Virginie", étant donné que les trois États sont dirigés par les démocrates, il s'agit d'un appel clair à la sédition et à semer les graines de la guerre civile dans le pays où la plupart des citoyens sont armés », a-t-il souligné.

L’éditorialiste de Raï al-Yaum a ajouté que ces incitations à la manifestation ne se limiteraient pas à la menace contre la sécurité et l'ordre public dans ces États, et qu’elles pourraient entraîner la propagation du coronavirus et le chaos dans le pays.

« Certains, en particulier parmi les partisans de Trump, peuvent dire que la manifestation est un droit démocratique et légitime garanti par la loi américaine, mais l'appel du président à la manifestation, déclenché par des motifs racistes et des raisons économiques, se déboucherait sur un catastrophe. Les manifestations pacifiques peuvent facilement virer à l'affrontement violent avec conflit armé dans un pays qui est divisé racialement et ethniquement et n’attend qu’une étincelle », a écrit Atwan.

Abdel Bari Atwan a ajouté que le nombre de morts du coronavirus aux États-Unis est passé à environ 3000 par jour, ce qui porte le total à 40000. Si le président Trump continue de s'opposer aux opinions des experts de santé et des médecins qui insistent sur le maintien du confinement et la fermeture de l’économie, il mettrait le feu à l’ensemble du pays étant donné que le système de santé américain souffre de lacunes stratégiques.=
mardi, 21 avril 2020 23:34

Les Français suspendent leur Liberté

La France est cet étrange pays qui n’a cessé de collaborer avec divers envahisseurs avant de se révolter avec honneur ; un pays d’abord lâche, puis toujours brave. Sans y réfléchir, comme à son habitude, elle vient d’abandonner la devise de ses aïeux, que sans nul doute elle retrouvera bientôt avec gloire.

la Révolution française, bien avant que « Liberté, Égalité, Fraternité » ne devienne la devise de la République, cette affiche affirmait que ces trois idéaux valaient plus que nos vies.

Tous les régimes politiques, quels qu’ils soient, n’ont d’autre fonction que de protéger leurs sujets ou citoyens d’agressions dont ils ne peuvent se protéger eux-mêmes. Ils peuvent en retour limiter les libertés de leurs mandants ce que certains régimes croient devoir faire plus que d’autres.

Le Britannique Thomas Hobbes admettait tous les crimes de l’État pourvu qu’il protège ses sujets des affres de la guerre civile qu’il avait vécue. Rompant avec lui, le Français Montesquieu imagina des mécanismes de contrôle de la raison d’État. Avec lui, tous les bâtisseurs des régimes modernes considérèrent les libertés comme le but ultime des démocraties.

Lors d’épidémies mortelles, certains régimes estimaient nécessaire de limiter, voire de priver de libertés, une partie de leurs mandants. Il était accepté, jusqu’à l’épidémie de Covid-19, que les démocraties pourraient exceptionnellement limiter les droits de personnes infectées, ou suspectées de l’être, afin de protéger les personnes saines. Il est désormais admis qu’elles peuvent aussi limiter les libertés de ces dernières, voire assigner à domicile la quasi-totalité de leur population.

Cette nouvelle norme n’a jamais été discutée démocratiquement. Elle s’est imposée aux gouvernants dans l’urgence et a été acceptée par leurs mandants comme un moindre mal. Ce faisant, ils ont acté un changement temporaire de régime politique, puisqu’en démocratie les décisions politiques ne sont légitimes que si elles ont été débattues devant des assemblées représentatives. Emportés par leur élan, les régimes d’exception s’attellent désormais à concevoir des vêtements de protection obligatoires, eux qui il y a peu encore interdisaient la burkha. Ainsi que des applications mobiles qui puissent prévenir leurs citoyens de la présence dans leur proximité d’une personne infectée.

Il ne s’agit pas là d’une fiction apocalyptique, mais de la réalité que nous vivons. Cette évolution se fonde exclusivement sur deux sources d’informations. Selon le professeur Neil Ferguson dans l’Union européenne et au Royaume-Uni et selon le professeur Anthony Fauci aux États-Unis, l’épidémie de Covid-19 devrait tuer au total au moins 55 millions d’humains dans le monde. Il y en a eu pour le moment 170 000, soit plus de 300 fois moins.

La peur des épidémies est inscrite en nous. Nous savons qu’à certaines époques, en certains lieux, elles ont emporté des civilisations. Nous savons aussi que les progrès de la médecine ne nous seront d’aucun secours face à de nouveaux virus puisque, précisément, elle n’a pas pu encore les étudier. Cependant, nous savons aussi que les pires épidémies virales, comme la variole aux Amériques, n’ont pas pu détruire de civilisations. Les États pré-colombiens n’ont été anéantis que parce que la variole a aidé les conquistadores à le faire. Les pestes, celle de Justinien au VIème siècle ou la peste noire du XIVème siècle, sont des maladies bactériennes qui peuvent être combattues par l’hygiène et vaincues par les antibiotiques.

Dès le début des démocraties modernes, Benjamin Franklin, qui fut l’un des Pères fondateurs des États-Unis et un « frère » de Voltaire, posa : « Ceux qui renonceraient à la Liberté essentielle, pour acheter un peu de Sécurité temporaire, ne méritent ni la Liberté, ni la Sécurité » (“Those who would give up essential Liberty, to purchase a little temporary Safety, deserve neither Liberty nor Safety”) ; une maxime qui s’applique sans aucun doute également aux épidémies .

Nous devons en prendre acte : les assignations à résidence de populations saines « pour leur Bien » sont incompatibles avec l’idéal démocratique. Il ne s’agit pas de se lamenter sur certains reculs de notre démocratie, face au terrorisme par exemple. Elles ne concernaient que certains d’entre nous et ne gênaient pas le plus grand nombre. Mais de constater que nous venons, temporairement tout au moins, de mettre fin à la démocratie simultanément dans de nombreux pays. Une décision qui nous touche tous et nous emprisonne chez nous pour une durée indéterminée.

Opposer comme on le fait le bon président Macron qui protège la Santé de ses concitoyens au mauvais président Trump qui privilégie l’Économie n’est qu’un rideau de fumée. La triste réalité est que nous venons d’abandonner successivement l’usage de notre Liberté, puis notre Liberté toute entière.

Ce ne sont ni une crise économique, ni une guerre qui ont provoqué ce bouleversement. Le Covid-19 est une épidémie bien moins mortelle que nombre de précédentes. La grippe de Hong-Kong en 1968-70 a fait plus d’un million de morts, tandis que le sida, sur une quarantaine d’années, a tué plus de 32 millions de personnes. Ces virus n’ont rien changé politiquement parlant. Il est donc probable que notre réaction politique à l’épidémie actuelle traduit une évolution préalable à cette réalité.

Le confinement généralisé a été justifié dans tous les pays qui le pratiquent comme une réponse à la fragilité du système hospitalier. Même si c’est faux, l’usage de cet argument manifeste que nous considérons notre Santé comme plus importante que notre Liberté alors que nos aïeux ont toujours affirmé que leurs Vies étaient moins importantes que leur Liberté.

En suspendant la démocratie jusqu’à nouvel ordre, nous avons renoncé à marcher dans les pas de nos héros.