تقي زاده

تقي زاده

Le G7, qui était originellement un lieu d’échange entre dirigeants occidentaux pour mieux comprendre les points de vue respectifs, est devenu un enjeu de communication. Loin d’exposer à huis clos le fond de leur pensée, les invités sont devenus des acteurs d’un show médiatique où chacun essaye de faire bonne figure. Le pire aura été la surprise concoctée par Emmanuel Macron pour les journalistes et contre son invité états-unien.

Un club, pas une organisation décisionnaire

Lors de sa création en 1976, par Valéry Giscard d’Estaing et Helmut Schmidt, le G-6 était un groupe de discussion informelle. Le président français et le chancelier allemand entendaient échanger avec leurs homologues pour cerner leurs pensées dans le contexte de la crise du dollar qui résultat de la fin de la guerre contre le Vietnam. Il ne s’agissait pas de prendre des décisions, mais de réfléchir sur l’avenir de l’économie occidentale. Les invités étaient les mêmes que ceux réunis par le Trésor états-unien, pour la même raison, un peu plus tôt. Cependant la réunion ne rassemblait pas cette fois les ministres des Finances, mais les chefs d’État ou de gouvernement et l’Italie avait été ajoutée. L’année suivante, le Canada a également été invité.

Avec la dissolution de l’Union soviétique et la fin de la division du monde en deux camps, le G-7 a abordé des questions politiques, puis a associé la Russie à ses discussions informelles. Mais lorsque Moscou s’est relevé, s’est opposé à l’Otan en Syrie et a refusé le coup d’État en Ukraine, la confiance fut brisée et les Occidentaux décidèrent de se réunir à nouveau entre eux. Cet épisode clôt toute velléité de faire participer la Chine.

Les derniers G-7 ont produit quantité de Déclarations et de Communiqués. Cette littérature n’a acté aucune décision, mais élaboré un discours commun, d’autant plus verbeux que la politique intérieure US était dominée par le « politiquement correct ». Comme toujours lorsque l’on n’a pas conscience d’avoir de contre-pouvoirs, la séparation entre la réalité et ce discours n’a cessée de croître.

Une dérive a eu lieu en 2005, au Royaume-Uni, où le Premier ministre britannique Tony Blair attira l’attention de tous en assurant que le G8 qu’il présidait allait annuler la dette des 18 pays les plus pauvres d’Afrique. En réalité, cette annonce était gratuite : le G8 ne prit jamais cette décision. Par la suite, 14 pays acceptèrent les conditions léonines de la Grande-Bretagne, puis s’en mordirent les doigts. 4 autres refusèrent ce piège. Cette mise en scène a laissé l’impression fallacieuse que le G7/8 était une sorte de gouvernement mondial.

Il est essentiel qu’il ne prenne pas de décision : ce serait constituer un cartel au sein de l’Assemblée générale de l’Onu et violer le principe de l’égalité entre chaque État quelle que soit sa puissance. Il existe déjà un privilège, reconnu aux principaux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, de siéger de manière permanente au Conseil de sécurité et d’y détenir un droit de veto. Privilège qui découle du réalisme : aucune majorité d’État ne peut imposer sa volonté à de si grandes puissances.

Le sommet 2019

Quoi qu’il en soit, l’importance de cette réunion informelle se mesure à la puissance cumulée de ses invités. Il convient d’abord d’observer que le G-7 réunit 9 personnalités : le président de la Commission européenne et celui du Conseil européen y sont invités. Il se trouve que pour des raisons de santé, Jean-Claude Juncker manquera à l’appel. Observons ensuite que, depuis 2015, le président tournant du G7 a invité des hôtes étrangers. Emmanuel Macron en a choisi 8, dont 3 l’avaient déjà été l’année dernière : deux des BRICS (l’Inde et l’Afrique du Sud), l’Australie (qui y a été invitée comme le Canada en tant que dominion britannique et devrait adhérer dans quelques années à l’Otan et y constituer une force anti-Chinoise avec le Japon), et des « clients » (l’Égypte, le Burkina-Faso, le Chili, le Rwanda et le Sénégal). Ces États participeront à certaines réunions, mais pas à toutes.

Le président Macron a rappelé la possibilité de réintroduire la Russie dans ce cercle fermé, en 2020 (évoquée par le président Trump qui présidera alors ce club). Cela supposerait d’abord que la Syrie soit libérée et que l’adhésion de la Crimée à la Fédération de Russie soit reconnue. En outre, pour que la participation de Moscou ait un sens, il faudrait que la Russie se mette à parler comme les Occidentaux. Sergueï Lavrov a déjà poliment répondu qu’il examinerait cette proposition (saugrenue) lorsqu’elle serait formulée.

Après le fiasco du G-7 de 2018, où l’on ne parvint pas à élaborer un discours commun, Emmanuel Macron a fait le choix de chercher un discours plus large et plus général qui fait toujours recette et ne menace personne, un sujet sociétal et surtout pas social : la « lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes ». Précautionneusement, il a prévenu qu’il n’y aurait pas cette fois de texte final.

Au plan économique, les conséquences de la guerre douanière livrée par les États-Unis à la Chine sont la principale source de préoccupation des membres du G7. N’ayant aucunement l’intention d’être à nouveau placé en situation d’accusé comme il le fut l’an dernier, le président Trump a choisi l’attaque en dénonçant les taxes françaises sur Google/Apple/Facebook/Amazon. C’est en effet le point faible de son partenaire. La France a choisi d’attaquer les Gafa au plan fiscal, mais ne réagit pas à deux questions plus importantes : leur position monopolistique et leurs violations des libertés individuelles. Ce point devrait être réglé en marge de la réunion de Biarritz par les ministres des Finances français et états-unien et renvoyé à l’OCDE.

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Emmanuel Macron adolescent et sa professeure de théâtre, sa future épouse, Brigitte Trogneux.

Une pièce de théâtre d’Emmanuel Macron

Emmanuel Macron et son ancienne professeure de théâtre, son épouse Brigitte Trogneux-Macron, avaient prévu une mise en scène particulière pour ce sommet. Nul ne peut en nier la qualité scénique et les rebondissements.

Le président a fait précéder le sommet d’une courte adresse télévisée [1] au cours de laquelle il avait annoncé diverses initiatives spectaculaires et s’était engagé à en présenter un bilan le 26 août au soir.

Dans les jours qui ont précédé ce sommet, des médias européens ont massivement relayé une campagne d’intoxication selon laquelle la totalité de la forêt amazonienne serait en feu. Sa destruction priverait la Terre d’oxygène et accélérerait le réchauffement climatique. Or, ce n’est pas la forêt qui brûle, mais les zones déforestées soumises à la technique de défrichage par brûlis ; et l’Amazonie ne fournit qu’une très petite partie de l’oxygène de l’atmosphère. En réalité, certains membres du G7 espèrent contourner l’OTCA (Organisation du Traité de coopération amazonienne) afin de pouvoir exploiter les fabuleuses richesses minérales, pharmaceutiques et boisières de cette région. Déjà Emmanuel Macron a autorisé l’exploitation de plusieurs mines aurifères en Guyane française à un consortium franco-canadien au plus grand mépris de la forêt et de ses habitants. C’est à juste titre que le président brésilien Jair Bolsonaro a dénoncé le caractère colonial de l’entreprise du G7. Les mensonges d’Emmanuel Macron seront lourds de conséquences.

Autre sujet et non des moindres : le président a lui-même prétendu qu’il avait reçu un « mandat » du G7 pour négocier avec l’Iran. C’est évidemment impossible non seulement parce que le G7 ne donne pas de mandat, mais aussi parce que jamais les États-Unis ne délèguent ce pouvoir à un pays tiers. Après que la presse internationale a repris les yeux fermés cette ineptie et que le président Trump a eu un coup de sang, Emmanuel Macron a reconnu une méprise. Sur ce, il a invité le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, qui est immédiatement arrivé à Biarritz et qu’il a rencontré. Il était impossible de faire plus spectaculaire, mais c’est au prix d’une insulte publique à son invité, Donald Trump, et d’un inconfort pour ses autres invités.

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Les conseillers de l’Élysée assurent que le président états-unien avait donné son accord, mais à quoi ? Mohammad Javad Zarif n’a pas été autorisé à entrer dans l’hôtel du Palais où se tient le sommet. Il a été accueilli durant trois heures par son homologue Jean-Yves Le Drian et le ministre des Finances, Bruno Lemaire, à la mairie de Biarritz. Emmanuel Macron a abandonné ses invités pour se joindre à ses deux comparses durant une demi-heure. L’entretien s’est tenu en présence de conseillers britannique et allemand. Cette visite impromptue ne fera pas avancer le conflit irano-US, mais braquera les États-Unis à la fois contre l’Iran et contre la France. Ce scénario est la première grave faute internationale d’un président dont l’inclinaison sociopathique est connue depuis bien avant son élection. Par sociopathie nous entendons une tendance générale à l’indifférence vis-à-vis des normes sociales et des droits d’autrui doublée d’un comportement impulsif.

Conclusion

Le président Donald Trump considère le « discours politiquement correct » comme le symptôme de la mainmise de l’oligarchie globaliste sur son pays. Selon le Washington Post, il se serait bien passé d’aller perdre son temps à Biarritz. A l’évidence, l’arrivée en ville d’un hôte qu’il ne voulait pas voir a transformé son ennui en colère. Ses têtes à têtes avec son homologue français se sont délicieusement passés assurent les conseillers de l’Élysée mais ont été odieux selon les siens — et ceci dès le petit-déjeuner—. Selon sa conseillère, Kelly Ann Shaw, le président souhaiterait donc que la prochaine réunion, en 2020 aux États-Unis, fixe de nouveaux objectifs.

La Déclaration finale du sommet de Biarritz [2] n’est qu’un bref catalogue des points d’accord entre ses participants. Tout le monde constatera que, malgré l’autosatisfaction du président Macron et la vénération que lui porte une certaine presse, elle aurait pu être écrite longtemps à l’avance : aucun sujet listé n’a évolué. Personne n’a forcé la main de personne.

      

[1] « Adresse d’Emmanuel Macron avant le G7 », par Emmanuel Macron, Réseau Voltaire, 24 août 2019.

[2] « Déclaration des chefs d’État et de gouvernement du G7 », Réseau Voltaire, 26 août 2019.

A peine quelques heures après le tir de deux missiles contre une base américaine à Ninive au nord de l'Irak, tir non médiatisé par les médias mainstream, le Pentagone s'est pour la première fois exprimé sur les "accusations" qu'il dit être victime ces derniers jours de la part des forces armées irakiennes. Depuis la défaite de Daech en Irak et les échecs des tentatives de ranimation US à son encontre, les USA ont appris à se faire petits et à ne pas trop provoquer les Hachd al-Chaabi.

 
mardi, 27 août 2019 22:07

Moscou va renforcer la DCA de l’Irak

L’ambassadeur russe à Bagdad, Maksim Maksimov, a réitéré l’appui de son pays à l’Irak. Le bureau du président du Parlement irakien, Mohamed al-Halboussi, a annoncé avoir été ce mardi l’hôte de l’ambassadeur russe à Bagdad.

Dans un communiqué cité par l’agence de presse irakienne INA, le bureau de Mohamed al-Halboussi précise que lors de cette rencontre, les deux parties russe et irakienne ont débattu des relations bilatérales, de l’augmentation de la coopération conjointe dans tous les domaines et de la création des groupes d’amitié russo-irakiens afin de redynamiser la diplomatie au niveau des parlements des deux côtés.

« L’Irak souhaite augmenter sa collaboration avec la Russie notamment dans le domaine économique ; la Russie est un partenaire riche en expériences techniques et logistiques », a affirmé le président du Parlement irakien.

Les chiffres montrent que la Chine continue d’acheter du brut iranien malgré les sanctions unilatérales des États-Unis.

La quantité du pétrole iranien qu’a importée la Chine durant le mois de juillet 2019 a connu une hausse de 4,7 %, ce qui veut dire que la Chine achète environ 216 000 barils le jour. Cependant, le chiffre a réduit de 71,9 % par rapport à la même période de l’année précédente.

L’augmentation mensuelle a lieu alors que les États-Unis ont mis fin, le 2 mai 2019, à leurs exemptions sur les importations du pétrole iranien.

Les États-Unis sont le huitième importateur du pétrole en provenance de Chine et leurs exportations pétrolières vers ce pays ont connu une hausse de 45 %, c’est-à-dire le chiffre le plus important pendant les 13 derniers mois.

C’est la première fois depuis août 2018 que les États-Unis figurent parmi les dix premiers exportateurs du pétrole vers la Chine.

Le vendredi 23 août, Pékin a annoncé sa décision d’imposer des tarifs supplémentaires aux importations du pétrole américain.

Le groupe pétrolier et chimique chinois Sinopec tente de s’attribuer des exemptions à ce propos.

Beyrouth demande à la Russie de mettre en garde Israël contre toute violation de la souveraineté libanaise.  

Le Premier ministre libanais Saad Hariri a déclaré, ce mardi 27 août, dans un entretien téléphonique avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, que l’agression d’Israël contre le sud de Beyrouth était une mesure dangereuse et une violation flagrante de la souveraineté du Liban et de la résolution 1701.

« L’attaque israélienne visant une zone d’habitation signifie une attaque contre les piliers de la stabilité qui a été établie conformément à la résolution 1701. L’attaque israélienne intensifiera des tensions dans la région, ce qui aura des conséquences imprévisibles », a déclaré Saad Hariri.

Le Hezbollah libanais a annoncé, il y a deux jours, que Dahieh du Sud avait été attaqué par un drone israélien. Selon le Hezbollah, l’un des drones s’est écrasé et l’autre a explosé.

Des sources libanaises estiment que l’attaque au drone israélien visait un responsable du Hezbollah.

Des médias palestiniens font part d’une attaque à l’artillerie du régime israélien contre une position de la Résistance dans la bande de Gaza.

L’artillerie israélienne a frappé ce mardi 27 août dans l’après-midi une position de la Résistance palestinienne à l’est du camp de réfugiés d’al-Bureij au centre de la bande de Gaza, rapporte l’agence de presse Tasnim qui se réfère au site d’information Paltoday (Palestine al-Yawm).

Des témoins oculaires disent avoir entendu une forte explosion liée à l’attaque contre un centre d’observation d’al-Bureij, ajoutant qu’elle n’avait fait aucune victime.

Le porte-parole de l’armée israélienne a quant à lui prétendu qu’une roquette avait été tirée depuis la bande de Gaza en direction de la base militaire de Nahel Aouz, suite à quoi des sirènes d’alarme ont retenti dans cet endroit.

Par ailleurs, l’aviation israélienne a violé une fois de plus l’espace aérien du Liban.

Selon l’agence de presse libanaise, NNA a annoncé ce mardi 27 août qu’un drone MK israélien avait survolé à basse altitude le district du Chouf au centre du Liban.

Dimanche matin, le régime israélien a envoyé deux drones vers Zahia au sud de Beyrouth, dont l’un s’est écrasé et l’autre a percuté un centre médiatique du Hezbollah. Il s’est avéré plus tard que les deux drones étaient des drones kamikazes portant des matières explosives et ayant pour mission de mener des opérations terroristes.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a réagi lors d’un discours à ces agressions.

« Le Hezbollah abattra désormais tout drone israélien qui s’aventurera dans le ciel du Liban, car ce sont des drones tueurs et non pas de reconnaissance », a-t-il affirmé.

Le vice-Premier ministre de Crimée a proposé à l’Iran d’utiliser dans le contexte des sanctions imposées au pays les ports de la péninsule russe afin de transporter et de vendre son pétrole.

Le transport de pétrole par les ports de Crimée peut faire partie des domaines de coopération entre la région russe et l’Iran, a déclaré mardi le vice-Premier ministre de Crimée Georgy Muradov cité par l’agence d’information officielle russe TASS.

« L’intérêt mutuel dans la coopération entre l’Iran et la Crimée s’intensifie, en particulier compte tenu de la politique anti-iranienne des États-Unis, des sanctions prises à l’encontre de ce pays. Certains hommes d’affaires iraniens manifestent leur intérêt à travailler en Crimée, même si nous ne voyons pas de travail actif évident. Nous indiquons également notre volonté de coopérer de manière fructueuse avec l’Iran et d’envisager différentes options. Par exemple, l’Iran peut tirer parti de nos capacités portuaires pour le transport de pétrole », a déclaré M. Muradov.

Le responsable russe a souligné que l’Iran et la Russie avaient accès à la mer Caspienne. « Dans une telle situation, l’Iran peut utiliser nos capacités d’expédition, nos canaux fluvio-maritimes et transporter du pétrole sur le canal Volga-Don, via la Crimée, jusqu’à la mer Noire », a déclaré M. Muradov.

Il existe de nombreux autres domaines de coopération potentielle, car l’Iran est un pays très divers sur le plan économique, a ajouté le responsable.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du golfe Persique, Abdullatif al-Zayani, s’est entretenu lundi à Riyad avec le commandant de la cinquième flotte américaine, l’amiral James Malloy.

Selon le quotidien panarabe Asharq al-Awsat, les discussions des deux parties ont porté sur les efforts américains pour « protéger la navigation maritime et les voies de navigation dans le golfe Persique et dans la mer Rouge ».

Ils ont également abordé les politiques de défense commune et les moyens de renforcer la coopération dans le golfe Persique.

En outre, les discussions ont porté sur les efforts déployés par Washington pour mobiliser l’appui régional et international en faveur d’une mission navale dans la région du golfe Persique visant à « assurer la sécurité des routes énergétiques et à protéger l’économie mondiale ».

La cinquième flotte de la marine américaine est déployée à Bahreïn.

L’émissaire des États-Unis pour l’Iran, Brian Hook, a déjà annoncé il y a quelques jours que Bahreïn serait l’hôte d’un sommet sur « la sécurité du transport maritime » sans évoquer toutefois la date précise du sommet.

Le département d’État américain a par ailleurs fait état de l’organisation d’une réunion sur « la sécurité aérienne et maritime » les 21 et 22 octobre à Bahreïn.

La réunion du groupe décidée selon la diplomatie américaine lors du sommet anti-Iran au début de cette année à Varsovie, en Pologne, a été qualifiée par Bahreïn d’une fierté pour Manama.

Immédiatement après le discours de ce mardi 27 août du secrétaire général du Hezbollah libanais, certains commentateurs ont abordé de nombreux scénarios et analyses sur la réaction du Hezbollah à deux frappes de drones du régime israélien dans la banlieue de Zahiya à Beyrouth. Les observateurs doutent des intentions d’Israël d’intensifier les tensions en menant des frappes sur une étendue de territoires allant de l’Irak au Liban en passant par la Syrie.

Le site d’information libanais El-Nashra s’est penché dans un article sur les récentes évolutions dans la région du Moyen-Orient et l’ampleur d’une éventuelle riposte de la Résistance aux attaques israéliennes.

Selon la source libanaise, on ne peut pas dire que Tel-Aviv ignorait l’ampleur des réactions attendues à ses attaques, notamment en ce qui concerne les deux attaques qui ont visé le Hezbollah, dans la banlieue sud de Beyrouth et à Aqraba, au sud-est de Damas. D’autant plus qu’Israël était conscient du sérieux de l’équation qu’abordait le secrétaire général du Hezbollah depuis des mois.

« Des centaines de célèbres rapporteurs de hadiths, exégètes, historiens, jurisconsultes et théologiens de Ahl-as-Sunnah ont mentionné le hadith de Ghadir dans leurs ouvrages et selon des récits similaires.

« Tabarî, célèbre historien sunnite, dans son ouvrage Al-Wilâyafi Tarîqi Hâdis Al-Ghadir, transmet le hadith selon une chaîne aux maillons multiples dont le point d'ancrage est le Prophète (pslf).

Ibn Uqdah Al-Kufi!, dans son ouvrage Al¬Wilâya le rapporte à travers une multitude de personnes.

Abû Bakr Mohammed Ibn Omar AI-Bagdâdî, connu sous le nom de Ya'ânî, a cité le hadith à travers une chaîne de vingt-cinq maillons.

Le nombre de frères sunnites qui ont écrit à propos de cet événement bien particulier arrive à vingt-six.

« Tirmidhi dans son Sahîh , écrit: Ce hadith est qualifié de bon-Hasan et fiable-sahîh [Al-Yâmi As-Sahih de At-Tirmidhi, tome 2, p. 298].

Ibn Abdel Birr Al-Qurtubi, dans son Isti 'âb, citant ce hadith et d'autres le concernant, écrit: Toutes sont des chroniques correctes et prouvées [Al-Isti 'ab, tome 2, p. 273]

« Shams-ud-Dîn Adha-Habbî a écrit un ouvrage consacré uniquement au hadith de Al-Ghâdir, et il en a fait mention selon divers maillons de chaînes de transmission dans Talkhîs AI-Mustadrak, considérant corrects la plupart de ces maillons de transmission.

« Ibn Hayar Al-Mekkî déclare dans son As-Sawâ 'iq : C'est là un hadith correct sur lequel il n'y a aucun doute, il a été cité par un groupe composé de At- Tirmidhî, An-Nisâ'î et Ahmad. Ces maillons de transmission sont nombreux [As-Sawâ-ïq Al¬Muhriqah, p. 25]

« Ibn Hayar Al-Asqalân î a cité le hadith dans de nombreux passages de son Tahdhîb-ut Tahdhib, et à son propos, il commente ainsi: Ibn Jarîr - At-Tabarî a fait mention d'une chaîne de transmission du hadith dans un ouvrage à part, le considérant sahîh-correct.

De même, Ibn Uqdah a compilé les chaînes de transmission en un seul chapitre, les rattachant à soixante dix Compagnons [Tahdhib-ut Tahdhib, tome 7, p. 339]. Les voies de ce hadith sont nombreuses, et bon nombre d'entre elles sont correctes et fiables [Fath-ul Bâri fi Sahih Al-Bukhari. tome 7, p, 61].

« Les affirmations ci-dessus sont les conclusions de quelques sages spécialisés en hadith et Riyâl de Ahl As-Sunnah, ce qui vient conforter l'authenticité du hadith de Ghadir.

Ajouter à cela les noms suivants de transmetteurs du hadith de Ghadir:

Ibn Mâyah dans son Sunan [Tome 1, pp.28-29];

Ahmad dans son Musnad [Tome 4, p. 281] ;

An-Nisâ'i dans Al-Khasâ 'is, [p. 21]

et Ibn' Abd-ul Birr dans Al-Isti 'âb [Tome 2, p. 473] ont transmis du Compagnon Al-Barâ' ibn' Âzib.

Ibn Kathir dans Al-Bidâiah uan Nihâiah [Tome 5, p. 209] et Kanz-ul 'Ummâl [Tome 6, p. 398] est transmis de Jâbir ibn 'Abd-ullah.

At- Tirmidhi [Tome 2, p, 298] ; Al-Fusûl Al-Muhimmah (p. 25) et Al-Bidâiah wa Nihâiah [Tome 5, p. 209] ont transmis de Hudhaifah ibn Asid Al-Giffâri ;

Musnad Ahmad [Tome 4, p 368] ; Al-Khasâ 'is [pp. 21-22] ; Mustadrak Al-Hâkim [Tome 3, p. 109] ; Al-Isti 'âb [Tome 2, p. 473J et Ta 'rikh-ul Califâ [p. 114] ont transmis de Zaid ibn Arqam, Ibn Mâyah [Tome l, p. 30] ; Al-Khasâ 'is [pp 4, 22, 25] et Hiliat-ul Awliâ' [Tome 4, p. 356] ont transmis de Sa'd ibn Abî Waqâs. Al-Bidâiah uan Nihâiah [Tome 7, p 349] ; Dhakhâ 'ir-ul 'Uqbâ [p. 67] et Ar¬Riiad-un Nadirah [Tome 7, p. 161] ont transmis de 'Umar ibn AI-Khattâb, Al-Khasâ 'is [p. 9] ; Musnad Ahmad [Tome 1, p. 331] ; Al-Mustadrak [Tome 3, p. 132) et Al-Bidâiah wa Nihâiah [Tome 7, p. 337] ont transmis de 'Abd-ullah ibn Abbâs »,

Texte pris dans El Mensaje de Az-Thaqalain: Imam Ali (5) - Sumaia Younes - éd. : Hodjatolislam Mohsen Rabbany - Publication: La Assemblea Mundial de Ahlul Bait (s) - Qom - R.1. d'Iran - Safar 1420-Juin 1999 - N° 13 - p. 43 et suivantes - Adaptation de l'espagnol au Irançais : A. Stroïli-Benabderrahmane.

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1-source de hadith Al-Thaqalaïn dans Sahih Muslim:(4/1873)

فی صحيح مسلم من «زيد بن ارقم» یقول: : «قامَ رَسُولُ اللّه(ص) يَوْماً فينا خَطيباً بِماءٍ يُدعي خُمّاً ، بَيْنَ مَكَهَ وَالْمَدينَهِ ، فَحَمَدَاللّهَ وَاثْني عَلَيْهِ ، وَوَعَظَ وَ ذَكَرَ ، ثُمَ قالَ اَما بَعْدُ اَلا اَيُّهَا النّاسُ فَانَّما اَنَا بَشَرً ، يُوشَكُ اَنْ يَاْتِيَ رَسُولُ رَبّي فَاُجيبُ ، وَ اِنّي تارِكُ فيكُمْ ثِقْلَيْنِ اَوَلُهُما كِتابُ اللّهِ ، فيهِ الهُدي وَالنُّورُ ، فُخُذُوا بِكِتابِ اللّه وَاسْتَمْسِكُوا بِه ، فَحَثَّ عَلي كِتابِ اللّهِ وَرَغَّبَ فيهِ ، ثُمَ قالَ وَ اهْلِبَيْتي ، اُذَكِّرُكُمُ اللّهَ في اَهْلِبَيْتي، اُذَكِرُّكُمُ اللّهَ في اَهْلِبَيْتي ، اُذَكِرُْكُمُ اللّهَ في اَهْلبَيْتي..."

(صحيح مسلم 4/1873)