تقي زاده

تقي زاده

La connaissance et la compréhension des objectifs et des différentes dimensions du Hadj dans l'optique du Ayatollah Khamenei.
04/02/2025
 

La connaissance et la compréhension des objectifs et des différentes dimensions du Hadj sont des préalables indispensables à l’accomplissement correct de ce devoir sacré. 

 « L’utilisation du terme "An-Nās" (les gens) dans de nombreux versets liés au Hadj montre que Dieu a institué ce rite pour l’organisation des affaires de toute l’humanité – pas seulement des musulmans. Ainsi, accomplir le Hadj comme il se doit, c’est servir l’humanité. »

En expliquant les dimensions cognitives du Hadj, le Guide suprême l’a décrit comme « le seul devoir religieux dont la forme et la structure sont à 100 % politiques », car il rassemble chaque année les peuples en un même lieu et à un même moment, avec des objectifs précis – ce qui, en soi, confère à cet acte une nature politique. 

L’Ayatollah Khamenei a souligné : « Parallèlement à sa dimension politique, le contenu des rites du Hadj est entièrement spirituel et cultuel. Chacun de ces rites est un symbole porteur d’enseignements sur les nécessités et les défis de la vie humaine. »

En illustrant ces symboles, il a présenté la « circumambulation (Tawāf) » comme une leçon sur la nécessité de centrer toute chose autour de l’unicité divine (Tawḥīd). Il a rappelé : « Le Tawāf enseigne à l’humanité que le gouvernement, la vie, l’économie, la famille et toutes les affaires humaines doivent être fondés sur le Tawḥīd. Dans ce cas, les cruautés, les massacres d’enfants et les excès de cupidité disparaîtront, et le monde deviendra un jardin de paix. »

Le Guide suprême de la Révolution a décrit « la marche entre Safā et Marwa (Sa‘y) » comme un rappel de la nécessité pour l’homme de lutter sans cesse contre les montagnes de difficultés, sans jamais s’arrêter ni hésiter. 

L’Ayatollah Khamenei a également expliqué que « la marche vers ‘Arafāt, Muzdalifa et Minā » symbolise le mouvement perpétuel et le rejet de l’immobilisme. Il a ajouté : « Le sacrifice (Qurbānī) est, quant à lui, une allusion symbolique à cette vérité : l’homme doit parfois renoncer à ce qu’il a de plus cher, faire des sacrifices, voire se sacrifier lui-même. »

Enfin, il a interprété « la lapidation des stèles (Ramy al-Jamarāt) » comme un rappel divin : l’homme doit reconnaître les démons, qu’ils soient djinns ou humains, et les combattre où qu’ils se trouvent.

Le Guide suprême de la Révolution Islamique  a également évoqué « le port de l’Ihrām » comme un symbole d’humilité et d’égalité entre les êtres humains devant le Créateur, ajoutant : « Tous ces rites orientent la vie de l’humanité vers un but sublime. »

En s’appuyant sur un verset du Coran, l’Ayatollah Khamenei a déclaré que l’objectif du rassemblement du Hadj était de saisir et d’atteindre divers bienfaits pour l’humanité. Il a affirmé : « Aujourd’hui, il n’y a pas de bienfait plus grand pour l'Oummah islamique que son unité. Si cette unité, cette harmonie et cette synergie existaient, les tragédies actuelles à Gaza et en Palestine ne se produiraient pas, et le Yémen ne subirait pas une telle pression. »

Il a souligné que la division et la discorde au sein de l'Oummah islamique ouvrent la voie à l’imposition des intérêts et des ambitions des colonialistes, des États-Unis, du régime sioniste et d’autres forces expansionnistes aux dépens des nations. Il a ajouté : « C’est par l’unité de l'Oummah que la sécurité, le progrès et la coopération entre les pays islamiques deviennent possibles, tout comme leur entraide mutuelle. C’est sous cet angle qu’il faut considérer l’opportunité du Hadj. »

Le Guide suprême de la Révolution a par ailleurs qualifié le rôle et la responsabilité des gouvernements islamiques, en particulier celui qui accueille les pèlerins, comme essentiels dans l’explication de la vérité et des objectifs du Hadj. Il a déclaré : « Les responsables des pays, les oulémas, les intellectuels, les écrivains et toutes les personnalités influentes sur l’opinion publique ont le devoir d’expliquer les vérités du Hadj aux peuples. »

Espoir et crainte entre Safa et Marwa

La course entre ces deux montagnes est l'incarnation de l'espérance d'une femme qui, avec confiance en la miséricorde divine, cherche de l'eau pour son enfant dans un désert aride. Avec une agitation intérieure, elle va de Safa à Marwa et de Marwa à Safa. En d'autres termes, elle passe de la sincérité à la magnanimité et à la force, puis revient à la sincérité et à la pureté. Finalement, par sa foi et sa persévérance, elle atteint extérieurement l'eau de Zamzam et intérieurement la source de vie. Grâce à sa patience, ses efforts et sa détermination, elle contribue à l'édification de la Maison d'Allah et élève sa descendance à une position honorable. 

Le rituel de Safa et Marwa nous enseigne que dans le désespoir, il y a toujours de l'espoir. Hajar, la mère d'Ismaïl, a cherché de l'eau là où il n’y en avait pas. Et Allah, d'une manière qu'elle ne pouvait imaginer, l'a récompensée en lui procurant l'eau. 

L'Imam Zayn al-Abidin (paix sur lui) a dit : 
*"Sais-tu quel est le sens du va-et-vient entre les montagnes de Safa et Marwa ? Cela signifie : Ô Allah ! Je me tiens entre la crainte et l'espérance. Je ne ressens ni peur absolue ni espoir absolu. Ce n'est pas que je sois seulement effrayé sans aucun espoir, ni que j'aie un espoir total sans aucune crainte. Ce mouvement entre Safa et Marwa est celui de l'équilibre entre la peur et l'espérance."* 

Cette profonde réflexion nous rappelle l'importance de la foi et de la persévérance dans nos épreuves. 

Les présidents iranien et russe ont souligné leur détermination à approfondir leur coopération stratégique et à mettre pleinement en œuvre l’accord de coopération global récemment signé par les deux États.

Lors d’une conversation téléphonique portant sur les relations bilatérales ainsi que sur les derniers événements régionaux et internationaux, le président iranien Massoud Pezeshkian et son homologue russe Vladimir Poutine ont évalué l’avancement des projets communs, notamment dans les secteurs financier et bancaire, le transport ferroviaire et routier ainsi que l’énergie.

Selon le site officiel de la présidence iranienne, les deux présidents ont décrit la signature de l’Accord de coopération stratégique global comme un signe clair de la profondeur des relations entre Téhéran et Moscou et un tournant dans le renforcement de leur coopération politique, économique, commerciale et sécuritaire.

Les avions de guerre israéliens ont bombardé une école de l’UNRWA pour les réfugiés palestiniens à Abou Hamisa, situé au cœur de la bande de Gaza, entraînant la mort d’au moins 20 personnes et faisant des dizaines de blessés.

Selon un rapport d’Al-Jazeera publié le mardi 6 mai, cette frappe aérienne a ciblé non seulement l’école Abou Hamisa, mais aussi les bâtiments environnants dans le camp d’Al-Bureij, où de nombreuses personnes cherchaient refuge.

L’école, qui accueillait des milliers de déplacés, abritait des femmes, des enfants et des personnes âgées.

Les sources médicales sur place ont confirmé que le bilan s’élevait à 20 morts, tandis que de nombreux blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital.

Le site Web Press TV a été l'un des grands lauréats de la troisième édition du Festival international des médias Sobh, organisé par la Radiodiffusion de la République islamique d'Iran (IRIB). L'une de ses journalistes a reçu le prix du « Meilleur article ».

Humaira Ahad, rédactrice d’articles pour Press TV, a été honorée pour son article intitulé « 333 jours de génocide à Gaza et 333 raisons pour lesquelles le cerveau est les États-Unis », publié en septembre 2024.

Son article a été publié alors que la guerre génocidaire en était à son 333e jour, faisant plus de 40 700 morts, en majorité des femmes et des enfants.

L’article dévoile le rôle des États-Unis, sous l’administration Biden, dans la facilitation du génocide, en apportant une couverture diplomatique et des armes mortelles au régime israélien.

« Depuis le 7 octobre 2023, les États-Unis ont réaffirmé à plusieurs reprises, sans vergogne, leur soutien “indéfectible” au régime israélien, devenant ainsi un partenaire à part entière dans ses crimes », indique l’article.

 

Le régime israélien a bombardé à plusieurs reprises l’aéroport international de la capitale yéménite, Sanaa, ainsi que plusieurs grandes centrales d’électricité, dans une escalade continue de son agression contre le pays arabe.

Les médias israéliens ont rapporté que les forces d’occupation ont ciblé le terminal passagers, les avions civils et les installations de service de l’aéroport international de Sanaa.

Des frappes aériennes ont également touché les centrales d’électricité de Dhahban et de Haziz, ainsi que des installations pétrolières, des centres de ravitaillement en carburant et la cimenterie d’Amran, dans le nord du Yémen. La base aérienne d’Al-Dailami, située dans le nord du Yémen, figurait aussi parmi les sites touchés.

Selon les médias yéménites, la plupart des localités ciblées dans cette nouvelle vague d’attaques avaient déjà été bombardées à plusieurs reprises auparavant.

Après ces frappes, Mohammed al-Bukhaiti, membre du bureau politique d’Ansarallah, a déclaré aux journalistes que l’armée yéménite répondrait fermement à l’agression.

 

La porte-parole du gouvernement iranien a affirmé que les sanctions imposées par l’administration Trump à la République islamique d’Iran affectent la vie des citoyens ordinaires du pays et, en même temps, sont révélatrices du manque d’honnêteté de Washington dans les négociations avec Téhéran.

Mme Fatemeh Mohajerani a fait cette déclaration lors d’un point de presse ce mardi 6 mai, dénonçant les sanctions « unilatérales et arbitraires » imposées à l’Iran par l’administration américaine après l’entrée en fonction en janvier de Donald Trump, d’autant plus que ces sanctions se multiplient aussi simultanément aux pourparlers indirects irano-américains sur le programme nucléaire civil de la République islamique d’Iran et la levée des sanctions.

Mme Mohajerani a déclaré : « Ces sanctions ne sont pas appliquées pour la première fois ; elles visent le peuple iranien et portent sur les médicaments, la santé et la vie des gens. Nous avons pris les mesures nécessaires pour les contrer. Ces sanctions témoignent du manque de sincérité des États-Unis dans les négociations. »

« Des mesures nécessaires ont été prises pour contrer les sanctions ; nous nous sommes préparés à tous les scénarios », a-t-elle ajouté.

 

Le Soudan a rompu mardi 6 mai ses relations diplomatiques avec les Émirats arabes unis, qu’il accuse d’armer les paramilitaires avec des drones qui ont visé notamment Port-Soudan depuis trois jours, le siège provisoire du gouvernement.

Ces frappes attribuées par l’armée régulière aux Forces de soutien rapide (FSR) mais non revendiquées par les paramilitaires ont endommagé des infrastructures stratégiques de Port-Soudan, principal port du Soudan, rapporte l’AFP.

L’aéroport, une base militaire, une station électrique et des dépôts de carburants ont été touchés, selon des sources concordantes qui n’ont pas fait état de victimes.

De longues files d’attente d’automobilistes craignant une pénurie d’essence se sont formées près des rares stations-service encore ouvertes, et la ville a été privée de courant, selon la compagnie nationale d’électricité.

Le ministre soudanais de la Défense Yassin Ibrahim a dénoncé mardi le « crime d’agression contre la souveraineté du Soudan » perpétré, selon lui, par les Émirats en fournissant des « armes stratégiques sophistiquées » aux (FSR), dans un pays entré dans sa troisième année de guerre civile.

Le Soudan « répondra à cette agression par tous les moyens nécessaires pour préserver la souveraineté du pays » et « protéger les civils » a-t-il dit dans une allocution à la télévision nationale.

Depuis avril 2023, le Soudan est dévasté par une lutte meurtrière entre le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, et son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des FSR. Longtemps épargnée par le conflit, la ville de Port-Soudan, par où transite de l’aide humanitaire et qui abrite des agences de l’ONU et des milliers de réfugiés, essuie depuis dimanche des attaques de drones.

« Personne ne s’attendait à une escalade aussi rapide ni à ce que les FSR puissent frapper aussi loin », a déclaré à l’AFP le chercheur soudanais Hamid Khalafallah. Des infrastructures civiles ont également été frappées à Kassala, ville de l’est jusque-là considérée comme un « lieu sûr pour les civils plusieurs fois déplacés par ce conflit dévastateur », selon la coordinatrice humanitaire de l’ONU au Soudan, Clémentine Nkweta-Salami. Des témoins ont rapporté à l’AFP qu’un drone avait ciblé l’aéroport de Kassala.

Dans l’ouest, au Darfour, un « bombardement paramilitaire » sur le camp de déplacés Abou Chouk a fait au moins six morts et plus 20 blessés, selon un groupe de secouristes bénévoles. Abou Chouk, situé près de la capitale assiégée d’El-Facher du Darfour-Nord, est en proie à la famine, comme d’autres régions du pays en guerre, selon l’ONU.

Un haut responsable du mouvement de résistance Hamas a affirmé que les Palestiniens ont le droit à la fois moral et légal d’utiliser la force armée dans leur lutte pour libérer leur terre de l’occupation israélienne qui perdure depuis de longues décennies.

Ossama Hamdan, représentant du Hamas au Liban et membre du bureau politique du groupe, a fait ces remarques dans une interview accordée au site Drop Site News publiée lundi 5 mai, alors que des informations indiquent qu’Israël insiste sur le désarmement du Hamas comme condition préalable à l’acceptation d’un cessez-le-feu à Gaza.

Hamdan a souligné que les discussions sur le désarmement des Palestiniens, qui subissent l’oppression d’une armée israélienne puissante, ne sauraient apporter de solution au conflit.

« Les Palestiniens ont à la fois une obligation morale et un mandat légal, en vertu du droit international, d’employer la résistance armée pour combattre une occupation israélienne qui a été jugée illégale à plusieurs reprises par les tribunaux internationaux et condamnée comme un système d’apartheid par les principales organisations mondiales de défense des droits de l’homme », a-t-il ajouté.

 

Une paralysie quasi-totale traverse Gaza, selon la Société du Croissant-Rouge palestinien (SCRP), qui alerte sur une situation « encore plus désastreuse qu’au cours des 19 derniers mois ».

Ces déclarations interviennent alors que la situation nutritionnelle est en nette détérioration, les réserves alimentaires étant « épuisées sur les marchés et dans les centres de distribution ».

Le SCRP souligne que « la population est à nouveau confrontée à un risque extrême de famine sur le plan nutritionnel ».

Plus d’un million de personnes déplacées dans la bande de Gaza n’ont plus accès aux besoins quotidiens minimums, les stocks alimentaires du Croissant-Rouge auxquels elles avaient accès étant désormais « complètement épuisés ».