
تقي زاده
Des kamikazes se font exploser à Gaziantep
Celle-ci a ajouté, sans citer de source, que les kamikazes étaient probablement liés au groupe Daech.
Trois policiers ont été tués lors de l'opération, a indiqué le gouverneur de la province de Gaziantep, Ali Yerlikaya, cité par l'agence de presse.
Huit personnes, dont quatre Syriens, ont été blessées, a ajouté le gouverneur, précisant que les autorités turques avaient appris qu'un attentat-suicide était en préparation à Gaziantep, ce qui avait permis la découverte de cette cellule dormante.
Des témoins ont indiqué à la chaîne privée de télévision NTV avoir entendu des tirs dans le secteur essentiellement habité par des étudiants de l'université. De nombreuses ambulances ont été envoyées sur place.
L'Egypte rouvre temporairement le point de passage de Rafah
"Plusieurs autobus pleins de passagers ont quitté le côté palestinien du passage, à la frontière entre le sud de la bande de Gaza et l'Egypte, et ont traversé les frontières pour arriver en Egypte", selon le communiqué.
Le passage de Rafah a été rouvert pour permettre aux Palestiniens coincés de voyager dans les deux sens, principalement les malades, les étudiants, les hommes d'affaires et les Palestiniens détenteurs de la double nationalité.
Libye: un nouveau gouvernement d'union affirme sa présence
Soutenu par l'ONU, les Etats-Unis et les Européens, cet exécutif d'union installé dans la capitale devait remplacer les deux gouvernements qui se disputaient le pouvoir en Libye depuis des mois, l'un basé dans l'Est et l'autre à Tripoli.
Mais vendredi soir, le chef de l'ex-gouvernement de Tripoli, Khalifa Ghweil, qui a toujours refusé de céder son poste, a lu un communiqué affirmant que son gouvernement de salut national avait repris ses fonctions après avoir pris le contrôle, sans combat, du bâtiment du Conseil d'Etat libyen à Tripoli.
Il a appelé tous ses ministres à reprendre leurs postes et à considérer comme suspendus de leurs fonctions tous les responsables nommés par le nouveau gouvernement d'union nationale.
Les « sanctions économiques » ou la guerre en col blanc
Par le passé, la stratégie des guerres conventionnelles comprenait le siège d’une ville ou d’un État. Il s’agissait d’isoler l’ennemi, de l’empêcher d’utiliser ses ressources, de le soumettre à la famine, et en définitive de le vaincre. En Europe, l’Église catholique a fermement condamné cette tactique comme criminelle en ce qu’elle tue d’abord les civils, et seulement ensuite les belligérants.
Aujourd’hui, les guerres conventionnelles comprennent les « sanctions économiques », qui visent aux mêmes buts. De 1990 à 2003, les sanctions décrétées contre l’Irak par le Conseil de sécurité des Nations unies tuèrent plus d’un million de civils. De fait, il s’agissait bien d’une guerre menée par des banquiers au nom de l’institution chargée de promouvoir la paix.
Il est probable que plusieurs États qui votèrent pour ces sanctions n’en avaient perçu ni l’ampleur, ni les conséquences. Il est certains que lorsque certains membres du Conseil de sécurité en demandèrent la levée, les États-Unis et le Royaume-Uni s’y opposèrent, portant en cela la responsabilité du million de morts civils.
Après que de nombreux hauts-fonctionnaires internationaux ont été renvoyés pour leur participation au massacre du million de civils irakiens, les Nations unies réfléchirent à la manière de rendre des sanctions plus performante par rapport aux objectifs annoncés. C’est-à-dire de s’assurer qu’elles ne toucheraient que les responsables politiques et militaires et pas les civils. On parla donc de « sanctions ciblées ». Cependant, malgré les nombreuses recherches en la matière, on n’a jamais pratiqué de sanctions contre un État qui ne touchent que ses dirigeants et pas sa population.
L’effet de ces sanctions est lié à l’interprétation que les gouvernements font des textes qui les définissent. Par exemple, la plupart des textes évoquent des sanctions sur les produits à double usage civile et militaire, ce qui laisse une grande marge d’interprétation. Une carabine peut-être interdite à l’exportation vers un État déterminé car elle peut servir aussi bien à la chasse qu’à la guerre. Mais une bouteille d’eau peut être bue aussi bien par une mère de famille que par un soldat. En conséquence, les mêmes textes peuvent aboutir —selon les circonstances politiques et l’évolution de la volonté des gouvernements— à des résultats extrêmement différents.
La situation est d’autant plus compliquée qu’aux sanctions légales du Conseil de sécurité s’ajoutent les sanctions illégales des États-Unis et de l’Union européenne. En effet, si des États ou des institutions intergouvernementales peuvent légalement refuser de commercer avec d’autres, ils ne peuvent établir de sanctions unilatéralement sans entrer en guerre.
Le terme de « sanction » laisse à penser que l’État qui en est l’objet a commis un crime et qu’il a été jugé avant d’être condamné. C’est exact pour les sanctions décrétées par le Conseil de sécurité, mais pas pour celles unilatéralement décidées par les États-Unis et l’Union européenne. Il s’agit purement et simplement d’actes de guerre.
Depuis la guerre contre les Britanniques, en 1812, Washington s’est doté d’un Bureau, l’Office of Foreign Assets Control, qui est chargé de mener cette guerre en cols blancs.
Actuellement les principaux États victimes de sanctions, ne le sont pas du fait des Nations unies, mais exclusivement des États-Unis et de l’Union européenne. Ce sont la Syrie, l’Iran et la Russie. C’est-à-dire les trois États qui se battent contre les jihadistes soutenus par les Occidentaux.
La plupart de ces sanctions ont été prises sans lien direct avec la guerre contemporaine contre la Syrie. Les sanctions contre Damas sont principalement liées à son soutien au Hezbollah libanais et à l’asile qu’il avait accordé au Hamas palestinien (qui a depuis rejoint les Frères musulmans et se bat contre lui). Les sanctions contre l’Iran ont été prétendument prises contre son programme nucléaire militaire, même si celui-ci a été clôturé par l’ayatollah Khomeiny, il y a trente ans. Elles se poursuivent malgré la signature de l’accord 5+1 censé résoudre ce problème qui n’existe pas. Celles contre la Russie sanctionnent le rattachement de la Crimée après que celle-ci a refusé le coup d’État nazi de Kiev, qualifié de « révolution démocratique » par l’Otan.
Les sanctions actuelles les plus dures sont celles prises contre la Syrie. Un rapport réalisé pour le Bureau du Coordinateur des Nations unies en Syrie, financé par la Confédération helvétique et rendu public il y a quatre mois, observe que l’interprétation états-unienne et européenne des textes aboutit à priver une majorité de Syriens aussi bien de certains soins médicaux que de ressources alimentaires. De très nombreux matériels médicaux sont interdits car considérés à double usage et il est impossible de payer des importations de nourriture via le système bancaire international.
Bien que la situation des Syriens ne soit pas aussi catastrophique que celle des Irakiens des années 90, il s’agit d’une guerre menée par les États-Unis et l’Union européenne, par des moyens financiers et économiques, exclusivement contre la population vivant sous la protection de la République arabe syrienne dans le but de la tuer.
Fin des pourparlers sur la crise syrienne à Lausanne
Les pourparlers internationaux de samedi à Lausanne sur la crise syrienne, qui avaient réuni les ministres des Affaires étrangères de la Russie et des États-Unis et ceux des principaux pays de la région vient de prendre fin.
L’AFP rapporte qu’après quatre heures de discussions, plusieurs ministres ont quitté l'hôtel Beau-Rivage, sans faire une quelconque déclaration.
Cette assise, qui a réuni l’émissaire de l’ONU pour la Syrie et les responsables russes, américains, iraniens, qataris, turcs, saoudiens et irakiens, omanais et égyptiens, visait essentiellement à trouver un moyen de mettre un terme à la guerre en Syrie.
Le plan russe pour supprimer le visa pour les touristes iraniens
Le président de l'Agence fédérale russe du tourisme (Rostourism) a fait part du lancement du plan de supprimer les visas pour les groupes touristes iraniens et indiens.
« Actuellement, le ministère russe des Affaires étrangères et l’Agence fédérale du tourisme ont mis au point un plan spécial pour accélérer la mise en œuvre de ce plan afin d’augmenter le nombre de touristes iraniens et indiens en Russie », a affirmé à la chaîne de télévision Russie 24, le président de Rostourism.
De même, cette Agence a annoncé que les touristes iraniens font parties des touristes de 20 premiers pays qui se rendent en Russie.
Selon ce rapport, l’année dernière plus de 35.000 visas touristiques ont été délivrés pour les ressortissants iraniens et on estime que ce chiffre serait doublé cette année.
La plupart des touristes iraniens choisissent en tant que leur destination. Par contre le nombre de touristes russe qui se rendent en Iran est infime.
Pékin juge nécessaire la coopération accrue avec Moscou au sein du Conseil de sécurité de l'ONU
Le président chinois a souhaité plus de coopération avec la Russie au sein du Conseil de sécurité dans le but de parvenir à "un ordre monial plus équitable et plus rationnel.", rapporte Interfax.
Lors de sa rencontre samedi dans à Goa en Inde, où se déroulait le sommet des BRICS, le président chinois, Xi Jinping a rappelé qu’il fallait "donner de l’essor, en tant que membres permanents du Conseil de sécurité, à nos coopérations et interactions dans le cadre des organes mondiales".
Le président chinois a qualifié son homologue russe d’ancien ami avant d’indiquer : « Les affaires importantes et vitales doivent être examinées via les coopérations bilatérales pour que nos efforts puissent aider à l’assurance d’un ordre mondial plus équitable et plus rationnel. »
La nécessité de suivre l’imam Hussein (as) soulignée par le président pakistanais
L’Allemagne alloue des budgets colossaux pour renforcer sa puissance militaire
Dans l’objectif de renforcer sa "présence sécuritaire" dans certains coins du monde l’armée allemande compte dépenser 1.5 milliards d’euros. Cette somme vise à intégrer cinq nouveaux navires à sa flotte maritime.
Selon la chaîne d’information allemande N-TV, ces navires devraient être utilisés dans la Méditerranée et la Corne d’Afrique. Les tensions entre la Russie et l’Otan auraient poussé l’Allemagne à prendre cette décision.
Des journaux allemands ont repris cette information avant de poursuivre que la force maritime allemande envisage de se présenter dans la Corne d’Afrique ou au Liban.
Des politiques allemands ont déclaré que ces navires iraient intégrer la marine allemande pour renforcer les politiques sécuritaires de Bérlin dans des régions comme la Méditerranée et la mer Baltique.
Sénégal: l'opposition dans la rue contre la gestion du dossier gazier
A Dakar, l’opposition était dans la rue ce vendredi 14 octobre. Et cette marche de l’opposition, qui a débuté dans une ambiance bon enfant a, au final, été dispersée par les forces de l’ordre.
Quelque 2 à 3000 sympathisants du Front pour la défense du Sénégal, alliance notamment du Grand parti et du Parti démocratique sénégalais, sont descendus dans la rue pour défendre « les libertés » et critiquer la gestion du gouvernement dans un dossier sensible : celui du gaz.
Lors de cette marche, les manifestants exigeaient de la transparence dans les dossiers gaziers.
« Nous voulons que tout se passe dans la plus grande transparence », lance un manifestant. Mais ce sont d’autres gaz, ceux poivrés des bombes lacrymogènes qui ont mis fin à leur marche.
Les forces de l’ordre ont mis fin à cette marche lorsque les leaders de l’opposition, notamment Malick Gakou du Grand Parti, coordonnateur du Front pour la défense du Sénégal et Oumar Sarr du PDS, appuyés par leurs sympathisants ont tenté de franchir le cordon de sécurité.
Avant cette fin mouvementée, la manifestation s’est déroulée dans une ambiance festive. Dans la foule, 2 à 3000 mille personnes selon nos estimations, Soufi, une maman fâchée et fan de Karim Wade.
« On est fatigués, nos enfants sont fatigués ! Je rêve que notre président soit Karim Wade ! »
Alors qu’au même moment, Aliou Sall, le frère du président confirmait qu’il ne travaillera plus au Sénégal mais dans la sous-région pour Timis Corporation, groupe qui détient 30% des droits de prospection sur les immenses gisements gaziers, Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre de Macky Sall, est loin d’être convaincu. « Dans toute démocratie majeure, ce qui a été avoué par le frère du président Macky Sall aurait motivé la démission d’un chef d’Etat ! », assure Abdoul Mbaye à RFI.
Les yeux rougis par les lacrymogènes, courant pour échapper aux forces de l’ordre, deux jeunes militants de l’opposition, à l’image de leurs leaders, annonçaient de nouvelles marches. « Nous sommes dans un Etat de droit et nous remarcherons, tôt ou tard ! », lance l’un. « Le pouvoir appartient au peuple » renchérit l’autre.