
تقي زاده
La Libye tente de relancer ses exportations de pétrole
Si la Libye dispose des plus importantes réserves pétrolières d'Afrique --estimées à 48 milliards de barils--, elle est paradoxalement le pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui produit le moins.
Entre 2010 et 2016, la production de brut a été divisée par cinq, passant d'environ 1,5 million de barils par jour à 300.000 b/j.
Quant aux revenus pétroliers, ils ont fondu et devraient s'élever à maximum 4 milliards de dollars (3,6 milliards d'euros) en 2016, selon des sources du secteur pétrolier libyen.
C'est plus de dix fois moins qu'en 2010 où ils étaient estimés entre 45 et 50 milliards de dollars (40,4 à 44,8 milliards d'euros).
A peine quelques cargaisons de pétrole ont quitté les ports libyens ces derniers mois. Une catastrophe dans un pays qui dépend principalement de cette ressource pour le budget de l'Etat.
La plupart des terminaux pétroliers sur la Méditerranée sont bloqués depuis des années par la milice des Gardes des installations pétrolières (GIP) dirigée par Ibrahim Jadhran, un homme qui a régulièrement défié les différents pouvoirs libyens qu'ils soient à Tripoli ou dans l'Est.
Ce blocus coûte 30 millions de dollars (26,7 millions d'euros) par jour à la Libye, avait alerté en avril Mustafa Sanallah, patron de la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC).
Des attaques de Daech ont porté un coup de plus au secteur.
Dans ce paysage désolant, un lueur d'espoir est toutefois apparue fin juillet quand le gouvernement d'union nationale basé à Tripoli a trouvé un accord avec les Gardes du GIP pour rouvrir deux importants terminaux à Ras Lanouf et al-Sedra (650 kilomètres à l'est de Tripoli).
D'une capacité respective de 200.000 et 500.000 barils par jour, ces installations ont toutefois été endommagées par Daech.
Pour arracher cet accord à la puissante milice des GIP qui contrôle le Croissant pétrolier, le GNA a accepté d'accéder à ses demandes pour des écoles et des hôpitaux ainsi que de payer les salaires des Gardes.
Le Croissant pétrolier s'étend le long d'une baie en forme de croissant entre les localités de Marsa el-Brega et Bin Jawad, dans le nord-est du pays et regroupe les principaux ports pétroliers. Outre Ras Lanouf et al-Sedra, il comprend le terminal de Zueitina, fermé et celui de Marsa el-Brega qui fonctionne sporadiquement.
Dans la foulée de l'accord avec les GIP, la Compagnie nationale de pétrole a annoncé le 1er août se préparer à une reprise régulière des exportations de brut.
Syrie: Daech enlève 2000 civils en fuyant Minbej
L'alliance de combattants arabes et kurdes regroupés au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS) a pris il y a une semaine Minbej aux extrémistes, dont un petit nombre continue de résister dans la cité située dans la province d'Alep.
Les extrémistes ont fui avec leurs otages vers la ville de Jarablous, un fief de Daech situé à une quarantaine de km au nord de Minbej, près de la frontière turque.
La Malaisie continuera à faciliter le processus de paix dans les Philippines
En 2014, les deux parties avaient conclu sous l'égide de la Malaisie un accord global historique sur le Bangsamoro, le territoire des Moros (musulmans des Philippines), qui visait à mettre fin à des années de conflit dans le sud du pays.
"La Malaisie reste engagée à faciliter le processus aussi longtemps que le souhaiteront les parties", a déclaré le Premier ministre dans un communiqué, promettant d'apporter toute son aide à Manille.
"Bien que des difficultés subsisteront très certainement, j'ai la conviction qu'une ère nouvelle de développement et de prospérité peut voir le jour dans le sud des Philippines sous la président de M. Duterte et grâce à la médiation honnête de la Malaisie", a-t-il ajouté.
Des non musulmans au buffet Halal des Jeux olympiques




L’éducation des enfants : une responsabilité morale et religieuse des parents
Le UPND accuse la commission électorale de tenter de manipuler les résultats en faveur du Front patriotique
Le chef de l'opposition zambienne, Hakainde Hichilema, devance le président sortant Edgar Lungu, selon les tout premiers résultats de l'élection présidentielle de jeudi publiés samedi.
Selon les données de huit des 156 circonscriptions zambiennes, le chef de l'opposition mène avec 47.706 voix contre 41.572 pour le président sortant Edgar Lungu.
Si aucun candidat ne dépasse 50% des voix, un second tour sera organisé.
Le Parti unifié pour le développement national (UPND) a accusé la commission électorale de tenter de manipuler les résultats en faveur du parti du président sortant, le Front patriotique.
Le taux de participation ressort à 57,55%. Les résultats définitifs de ces élections ne seront pas connus pour samedi soir ou dimanche matin comme initialement prévu, a fait savoir la commission électorale.
L'Union européenne a promis son soutien à l'Ukraine alors que la tension monte entre Kiev et Moscou
La responsable des Affaires étrangères de l’Union européenne, Mme Federica Mogherini a réitéré le soutien inébranlable de l’Union à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de l'Ukraine.
Elle a également exhorté Kiev et Moscou à éviter toute action qui pourrait aggraver encore plus les tensions.
Kiev accuse la Russie d'alimenter les troubles dans l'est du pays et à la frontière de la Crimée.
L’UE condamne et ne reconnaît pas le rattachement de la Crimée à la Russie considéré comme illégal.
La Russie déclare avoir repoussé les attaques, la semaine dernière, de l'Ukraine sur la péninsule.
Mogherini a noté que l’Union continuerait de surveiller la situation et que les Etats membres en discuteraient ce mercredi.
Publication pour la 3e édition des fatwas de l'Ayatollah Khamenei en russe
Selon le site de la Fondation des Etudes Islamiques de Russie, le livre contient les fatwas liées aux actes cultuels comprenant les avis sur l'imitation, la purification, le jeûne, la prière, le Khums, les Anfâl, le djihad, la recommandation du bien et l'interdiction du mal.
L'ouvrage a été traduit par Nazim Zeynalov, du persan en russe et publié en 374 pages, par les éditions Sadra à Moscou.
L'ouvrage est une référence utilisée par les étudiants des universités russes et le second volume qui sera bientôt publié est réservé aux échanges.
Les combattants kurdes et arabes ont pris Manbij dans le nord de la Syrie
Cette alliance de combattants arabes et kurdes regroupés au sein des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), ont chassé les takfiristes de la ville de Manbij lors d’un assaut final.
Cependant, d’autres rapports disent que le FDS continue son offensive pour chasser ISIL.
L’alliance a réussi à libérer plus de 2000 otages, kidnappés par Daech lors de leur fuite de Manbij vers Jarablous.
Le FDS a confirmé le contrôle total de la ville. Certains rescapés, disent que Daech avait l’intention d’utiliser les otages comme bouclier humain.
Près de 230 combattants arabo et kurdes ont été tués contre un millier de daechistes.
Erdogan, en guerre contre le dollar ?
Le gouvernement turc semble lui aussi s'engager dans la bataille contre le dollar!
Après l'Iran, la Russie et la Chine, la Turquie propose elle aussi à la Russie d'utiliser la livre et la rouble dans leurs échanges commerciaux, "ce qui n'irait pas sans renforcer les deux monnaies face au billet vert".
La Russie subit un régime de sanction draconien de la part des États-Unis et leurs alliés occidentaux tandis que la Turquie paie le prix fort de la crise sécuritaire qu'elle traverse et qui a eu un impact négatif sur son secteur touristique, sa principale source de revenus.
L'information a été reprise par Russia Today qui cite le journal turcGunes. "Erdogan a proposé à son homologue russe de ne pas utiliser le dollar dans les échanges bilatéraux pour amortir les pressions que subissent les deux États en ce moment. Car le président turc croit que la suppression du dollar va dans les intérêts des deux pays. Cela dit, le projet n'a pas été proposé de but en blanc, c'est le résultat d'un processus qui fait suite à la dépréciation de la livre. Cette baisse de la valeur de la monnaie nationale turque est l'une des principales préoccupations des responsables turcs. Le volume des échanges turco-russes s'élevait en 2015 à 30 milliards de dollars, chiffre qui a accusé une nette baisse après le refroidissement des liens entre Moscou et Ankara.
A Saint-Pétersbourg, Erdogan a affirmé vouloir faire passer le volume des échanges à 100 milliards de dollars. Les deux pays disent travailler au projet du transfert du gaz liquide et à la construction d'une centrale électrique.