تقي زاده

تقي زاده

Une source bien informée au ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que les allégations des sites web et des sites d’information liés à Israël selon lesquelles l’Iran aurait vendu des armes à Daech dans le Sinaï, étaient ridicules, mensongères et de sans importance.

Cette source a balayé d’un revers de main toutes ces allégations disant que ce genre de rumeurs sans fondement ne pourrait aucunement changer la réalité.

« La position immuable de la RII envers les groupes terroristes tels Daech est entièrement claire et transparente », a-t-elle rappelé sans oublier de dire que l’Iran n’a ménagé aucun effort pour lutter contre ces groupes takfiristes et inciter le monde entier à prendre position contre ces actes inhumains et criminels.

« Aujourd’hui sont rares les pays qui ne se rendent pas compte des liens entre le triangle funeste entre Israël, l’Arabie saoudite et les terroristes takfiristes, un triangle qui s’entête à engendrer des troubles et l’insécurité dans la région voire dans le monde », a ajouté cette source diplomatique bien informée.

Le porte-parole du gouvernement turc a fait état de la tenue, ce jeudi, de la première réunion de la commission mixte russo-turque sur les évolutions syriennes.

Ibrahim Kalin, porte-parole du gouvernement turc a annoncé que la première réunion de la commission mixte Ankara/Moscou axée sur la Syrie aurait lieu ce jeudi dans la capitale russe.

Selon Sputnik, M. Kalin a affirmé que la délégation turque s’était rendue mercredi soir à Moscou pour prendre part à cette réunion.

Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu avait déjà affirmé que son pays coopérerait avec la Russie dans le sens de créer un mécanisme fort destiné à résoudre la crise syrienne.

De même, le porte-parole du président Erdogan a fait part de l’établissement d’une ligne de contact direct entre les QG des armées russe et turque en vue d’enrayer la survenance d’évènements semblables comme la chute d’un chasseur-bombardier Sukhoï Su-24 de l’armée russe.

Un avion de chasse de l’armée russe a été abattu le 24 novembre 2015 à la frontière entre l Turquie et la Syrie. Un pilote a été tué et l’autre est retourné en Russie.

Le vice-président de la commission de la Défense et de la Sécurité du Conseil de la Fédération de la Russie a fait part de la décision de son pays de construire une infrastructure permanente dans la base aérienne de Hmeimim en Syrie.

Frantz Klintsevitch a annoncé que Moscou envisagerait de transformer la base de Hmeimim en une base militaire permanente des forces russes.

Dans un entretien avec le journal Izvestia , il a souligné qu’après un accord sur la situation juridique de cette base militaire, Hmeimim se transformera en une base pour les forces armées russes où toutes les infrastructures nécessaires seront construites pour que les militaires stationnées puissent en profiter.

D’après ce responsable russe, la délégation permanente de forces aériennes russes s’installerait prochainement dans cette base militaire.

Le vice-président de la commission de la Défense et de la Sécurité du Conseil de la Fédération de la Russie a précisé qu’en vertu des accords bilatéraux, le nombre de militaires russes pourrait augmenter si nécessaire, sans omettre de dire que leur nombre était pour le moment suffisant.

« Il est hors de question d’y déployer des armements nucléaires et des bombardiers très sophistiqués  de façon permanente, puisqu’il sera en contradiction avec les traités internationaux », a-t-il indiqué.

Pour mémoire, l’opération dans la base aérienne de Hmeimim a débuté en septembre 2015 simultanément au lancement de la mission aérienne de l’armée russe contre les positions des groupes terroristes en Syrie.

Dans la lignée de leur avancée dans la province de Hama, l’armée syrienne et les forces de la Défense nationale sont parvenues à reprendre aux terroristes les deux villages de Kabasin et Al-Zinkahiyah.

Selon Fars News, elles ont réussi à faire retirer les éléments terroristes de la banlieue de la ville stratégique de Salamiya et à libérer le village de Kabasin.

Elles s’en sont prises aux positions des terroristes et ont pu libérer le village d’Al-Zinkahiyah dans le nord de la province de Hama. Lors de cette opération, plus de 25 terroristes ont été tués et blessés et des dizaines d’autres se sont enfuis.

C’est par cette opération réussie que l’armée syrienne est parvenue à assurer la sécurité de la banlieue de la ville stratégique de Salamiya et à repousser l’offensive des terroristes.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a confirmé mercredi entrevoir un rééquilibrage du marché pétrolier en 2017, avec une demande mondiale qui continuera à croître face à une accélération du déclin de la production dans les pays n'appartenant pas au cartel.
 
A 95,41 millions de barils par jour (mbj), la demande mondiale progressera de 1,15 mbj, principalement grâce aux pays hors OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), estime l'Opep dans son rapport mensuel, confirmant ses prévisions publiées en juillet.


Dans le même temps, les producteurs non-Opep, dont les cours bas affectent la rentabilité des investissements, devraient voir leur production diminuer davantage que prévu, avec une baisse de 150.000 bj, contre 110.000 bj estimée jusqu'alors, estime l'organisation.


L'excédent mondial de production, supérieur en moyenne à 1 mbj cette année, serait au total largement effacé.


Selon le cartel, rejoint en juillet par le Gabon, la demande adressée à ses 14 pays membres s'établira en effet l'an prochain à 33 mbj, soit moins que sa production moyenne au premier semestre 2016. En juillet, l'Opep a pompé 33,1 mbj, soit un peu plus du tiers de la production mondiale.


Pour 2016 en revanche, l'organisation révise à la hausse de 90.000 bj son estimation de production des pays tiers, "en raison d'une production plus importante que prévu aux Etats-Unis et au Royaume-Uni".


Ce chiffre est partiellement compensé par une accélération supplémentaire attendue de 30.000 bj de la demande, à 94,26 mbj, selon le cartel.


Lundi, le président de l'Opep, le Qatari Mohammed Bin Saleh Al-Sada, avait annoncé une réunion informelle de ses pays membres en marge du 15e Forum international de l'énergie organisé du 26 au 28 septembre à Alger.


Soulignant que l'Opep se préoccupait d'un "rétablissement de la stabilité et de l'ordre dans le marché pétrolier", il avait assuré que "la baisse des cours du pétrole observée récemment et la volatilité actuelle des marchés" n'était que "temporaire" et qu'une hausse des prix était en vue.


Les ministres du cartel, craignant une perte de parts de marché, ne s'étaient pas fixé de plafond de production lors de leur réunion à Vienne le 2 juin, jugeant leur production "raisonnable" et validée par la progression tendancielle des prix après un plus bas atteint en janvier.


Mercredi à la mi-journée, les prix du pétrole repartaient à la baisse au cours des échanges européens, affectés par une révision à la hausse des prévisions de production américaine d'ici la fin de l'année ainsi que par des estimations à la hausse des stocks américains.
Un Syrien de 24 ans soupçonné d'appartenir au groupe Daech a été arrêté vendredi dernier dans l'ouest de l'Allemagne, ont annoncé mardi les autorités locales, évoquant une menace sur le championnat allemand de football.
 
Il existe des informations selon lesquelles quelque chose était prévu pour le début de la Bundesliga, a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère de l'Intérieur de Rhénanie-Palatinat, Etat-région de l'ouest de l'Allemagne.
 

Le ministère de l'Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie, Etat-région voisin également impliqué dans l'enquête, a précisé qu'il n'y avait eu aucune situation concrète de menace, mais qu'un témoin avait alerté les enquêteurs sur un projet d'attaque.

Le suspect a été interpellé par les forces spéciales à Mutterstadt (ouest) et placé en détention provisoire, puis les enquêteurs ont perquisitionné un appartement à Duisbourg, à 300 km au nord-ouest du lieu de l'arrestation, selon la police.

Demandeur d'asile venu de Syrie, il était arrivé en Allemagne au début de l'année et était logé en Rhénanie du Nord-Westphalie, selon le système allemand de répartition des réfugiés entre Etats-régions, selon la chaîne locale Südwestrundfunk.

De nombreuses photos de combats en Syrie ont été retrouvées sur son téléphone portable et son ordinateur, sans qu'il soit établi s'il les a prises lui même ou les a téléchargées sur Internet, d'après la même source.

Le parquet de Duisbourg, en charge de l'enquête, s'est refusé à tout commentaire.

L'Allemagne a connu fin juillet deux attentats revendiqués par Daech, tous deux dans le sud du pays: une attaque à la hache commise dans un train par un adolescent de 17 ans, qui a fait cinq blessés, et un attentat suicide qui a tué son auteur et blessé 15 personnes à l'entrée d'un festival de musique.

Cinq soldats turcs ont été tués et huit autres blessés aujourd’hui mercredi 10 août dans le sud-est de la Turquie lors d'un attentat à la bombe attribué au PKK.

C’est un engin artisanal qui a été actionné à distance au passage d'un convoi militaire à Uludere, à proximité de la frontière irakienne.

Les attaques contre l'armée turque se sont multipliées depuis la fin du cessez-le-feu qui a duré près de deux ans et demi dans le sud-est du pays, région à majorité kurde.

Depuis, les attaques ont fait des centaines de morts du côté des forces de sécurité.

Les derniers mois, le gouvernement turc a mené des opérations militaires contre le PKK pour délocaliser les combattants kurdes et les faire sortir des zones urbaines.

Suite au putsch avorté du 15 juillet, des inquiétudes existent sur la coordination de la lutte menée contre les rebelles kurdes.

Depuis le début du soulèvement du PKK en 1984, près de 40.000 personnes ont été tuées.

mercredi, 10 août 2016 11:57

Le crépuscule de l’Otan

L’histoire de l’Otan et ses activités actuelles permettent de comprendre comment l’Occident a construit ses mensonges et pourquoi il en est désormais prisonnier. Les éléments contenus dans cet article sont choquants, mais il est impossible de démentir les faits. Tout au plus peut-on s’accrocher aux mensonges et persister à s’y tenir.

 

Lors de la réunion d’Istanbul, le 13 mai 2015, les dirigeants de l’Otan terminent un repas bien arrosé. Ils se moquent des crétins qui croient en leur discours de paix en chantant « We are the world ». On reconnait sur cette indécente vidéo le général Philip Breedlove, Jens Stoltenberg, Federica Mogherini et de nombreux ministres de la Défense.

Le sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Otan vient de se tenir à Varsovie (7 et 8 juillet 2016). Ce devait être le triomphe des États-Unis sur le reste du monde, ce fut en réalité le début de la débâcle.

Rappelons ce qu’est l’Alliance atlantique.

Ce que fut l’Alliance

Alors que les élites européennes étaient paniquées à l’idée d’une possible accession au pouvoir des Partis communistes, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en 1949, elles se placèrent sous « parapluie » états-unien. Il s’agissait avant tout d’être en mesure de menacer les Soviétiques pour les dissuader de soutenir les communistes occidentaux.

Les États de l’Ouest étendirent progressivement leur alliance, notamment en y joignant les Allemands de l’Ouest, qui avaient été autorisés à reconstituer leur armée, en 1955. Inquiets des capacités de l’Alliance, l’URSS répondit en créant le Pacte de Varsovie, six ans après la création de l’Otan.

Cependant, avec la Guerre froide, les deux alliances évoluèrent de manière impériale : d’un côté l’Otan dominée par les États-Unis et dans une moindre mesure par le Royaume-Uni, de l’autre le Pacte de Varsovie dominé par l’Union soviétique. De fait, il était devenu impossible de quitter ces structures : l’Otan n’hésita pas à utiliser le Gladio pour organiser des coups d’État et recourir à des assassinats politiques préventifs, tandis que le Pacte de Varsovie envahissait à visage découvert la Hongrie et la Tchécoslovaquie qui avaient émis des velléités d’indépendance.

Avant même la chute du Mur de Berlin, l’Union soviétique mit fin à ce système. Mikhaïl Gorbatchev laissa chaque État membre du Pacte de Varsovie reprendre son indépendance (« My Way ») ce qu’il dénomma ironiquement sa « doctrine Sinatra ». Lorsque l’URSS s’effondra, ses alliés se dispersèrent et il fallut plusieurs années de stabilisation avant que ne se constitue l’actuelle Organisation du Traité de sécurité collective (OTCS). Ayant intégré les erreurs du passé, celle-ci est basée sur une stricte égalité des États membres.

Notons au passage que l’Otan comme le Pacte de Varsovie sont des organisations contraires à la Charte des Nations unies car les États membres perdent leur indépendance en acceptant de placer leurs troupes sous commandement états-unien ou soviétique.

Contrairement à la Russie, les États-Unis sont restés un empire et continuent à utiliser l’Otan pour mener leurs alliés à la baguette. L’objectif initial de faire pression sur les Soviétiques pour qu’ils n’aident pas les communistes occidentaux à accéder au pouvoir n’a plus de raison d’être. Il ne reste donc qu’une tutelle états-unienne.

En 1998, l’Otan livra sa première guerre, contre un État minuscule (l’actuelle Serbie) qui ne l’avait aucunement menacée. Les États-Unis créèrent lentement les condition du conflit, formant la mafia kosovare au terrorisme sur la base turque d’Incirlik, organisant une campagne de terreur en Serbie, puis accusant le gouvernement serbe de la réprimer de manière disproportionnée. L’enclume ayant écrasé la mouche, on constata dans les chancelleries que l’Alliance était en réalité bien lourde et peu efficace. On commença alors de profondes réformes.

L’Alliance depuis le 11 septembre 2001

Avec la disparition de l’URSS, il n’y avait plus aucun État au monde capable de rivaliser militairement avec les États-Unis, et donc encore moins avec l’Otan. Celle-ci aurait normalement dû disparaître, mais il n’en fut rien.

D’abord un nouvel ennemi surgit : le terrorisme. Puis, il frappa diverses capitales de l’Alliance, obligeant les Etats membres à se soutenir les uns les autres.

Bien sûr, il n’y a aucune proportion entre ce que fut le Pacte de Varsovie et une bande de barbus terrés dans une cave en Afghanistan. Pourtant, tous les Etats membres de l’Otan font mine de le croire, car ils n’ont pas le choix : le seul moyen de protéger sa population est de signer les communiqués de l’Otan, de tenir le discours unique obligé.

Malgré une abondante littérature historique, les Occidentaux n’ont toujours pas compris que l’Otan avait été créée par leurs classes possédantes contre eux et qu’elle est aujourd’hui utilisée par les États-Unis contre leurs élites. Le cas est un peu différent pour les États baltes et la Pologne, qui sont entrés récemment dans l’Alliance et en sont encore au premier stade de crainte des élites face aux communistes.

La zone géographique presque illimitée de l’Alliance

Si l’Otan était une alliance défensive, elle se bornerait à défendre ses États membres, mais au lieu de cela, elle a élargi sa zone d’intervention géographique. À la lecture du communiqué final de Varsovie, on constate qu’elle se mêle de tout : de la Corée —où les États-Unis n’ont toujours pas signé de paix avec la République démocratique— à l’Afrique —où le Pentagone espère toujours installer l’AfriCom—. La seule partie du monde qui lui échappe, c’est l’Amérique latine, zone réservée de Washington (« doctrine Monroe »). Partout ailleurs, les vassaux du Pentagone sont priés d’envoyer leurs troupes pour défendre les intérêts de leur suzerain.

L’Alliance est aujourd’hui de toutes les guerres. C’est elle qui coordonna la chute de la Libye, en 2011, après que le commandant de l’AfriCom, le général Carter Ham, eut protesté contre l’emploi d’Al-Qaïda pour renverser Mouamar el-Kadhafi. C’est encore elle qui coordonne la guerre contre la Syrie depuis l’installation de l’Allied Land Command, en 2012, à Izmir en Turquie.

Au fur et à mesure, des États non-européens ont été intégrés dans l’Otan, avec des niveaux divers de participation. Les derniers en date sont le Bahreïn, Israël, la Jordanie, le Qatar et le Koweït, qui disposent chacun d’un bureau au siège de l’Alliance depuis le 4 mai.

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Le nouveau siège de l’Alliance, à Bruxelles, vient d’être construit pour la modique somme d’un milliard de dollars.

Ce que l’Alliance est aujourd’hui

Chaque État membre est prié de s’armer pour participer aux prochaines guerres et d’y consacrer 2 % de son PIB, même si l’on est en réalité encore loin du compte. Ces armes devant être compatibles aux normes Otan, il est prié de les acheter à Washington.

Certes, il reste des productions nationales d’armement, mais pas pour très longtemps. Ainsi au cours des vingt dernières années, l’Otan a systématiquement poussé à détruire les usines aéronautiques militaires de ses États membres, sauf celles des États-Unis. Le Pentagone a annoncé la création d’un avion multirôle à un prix imbattable, le F-35 Joint Strike Fighter. Tous les États en ont commandé et fermé leurs propres usines. Vingt ans plus tard, le Pentagone n’est toujours pas en mesure de produire un seul de ces avions à tout faire et doit présenter des F-22 bricolés durant les foires d’armement. Les clients sont constamment sollicités pour financer les recherches, tandis que le Congrès étudie la relance de la production d’anciens avions car, probablement, le F-35 ne verra jamais le jour.

L’Otan fonctionne donc comme une entreprise de racket : ceux qui ne payent pas devront affronter des attentats terroristes.

Les États-Unis ayant poussé leurs alliés à devenir dépendants de leur industrie militaire, ils ont cessé de la perfectionner. Pendant ce temps, la Russie a reconstitué son industrie d’armement et la Chine est sur le point d’y parvenir. D’ores et déjà l’armée russe a dépassé le Pentagone en matière conventionnelle. Le système qu’elle a pu déployer à l’Ouest de la Syrie, en mer Noire et à Kaliningrad lui permet d’inhiber les commandes de l’Otan qui a dû renoncer à la surveiller dans ces régions. Et en matière aéronautique, elle produit déjà des avions multirôle à faire pâlir d’envie les pilotes de l’Alliance. La Chine, quant à elle, devrait également dépasser l’Otan en matière conventionnelle d’ici deux ans.

Les Alliés assistent donc à la décrépitude de l’Alliance, qui est aussi la leur, sans réagir, à l’exception du Royaume-Uni.

Le cas de Daesh

Après l’hystérie des années 2000 à propos d’al-Qaïda, un nouvel ennemi nous menace : l’Émirat islamique en Irak et au Levant, « Daesh ». Tous les États membres ont été priés de rejoindre la « Coalition mondiale » (sic) et de le vaincre. Le sommet de Varsovie s’est félicité des victoires remportées en Irak et même en Syrie malgré « l’intervention militaire de la Russie, sa présence militaire importante, son soutien au régime » qui forment une « source de risques et [de] défis supplémentaires pour la sécurité des Alliés » (sic) [1].

Chacun ayant bien compris que l’Émirat islamique avait été créé en 2006 par les États-Unis, on nous assure que l’organisation s’est aujourd’hui retournée contre eux, comme on nous l’avait asséné à propos d’al-Qaïda. Pourtant, le 8 juillet, alors que l’Armée arabe syrienne combattait divers groupes terroristes dont Daesh à l’Est de Homs, l’armée de l’air US est venue les couvrir durant quatre heures. Ce temps a été mis à profit par Daesh pour détruire méthodiquement le pipeline reliant la Syrie à l’Irak et à l’Iran. Ou encore, lors des attentats du 4 juillet en Arabie saoudite (notamment en face du consulat états-unien de Jeddah, de l’autre côté de la rue), Daesh a utilisé des explosifs militaires high tech dont seul le Pentagone dispose aujourd’hui. Il n’est donc pas difficile de comprendre que d’une main le Pentagone combat l’Émirat islamique dans certaines zones, tandis que de l’autre, il lui fournit des armes et un soutien logistique dans d’autres zones.

L’exemple ukrainien

L’autre croquemitaine, c’est la Russie. Ses « actions agressives (…) y compris ses activités militaires provocatrices à la périphérie du territoire de l’Otan et sa volonté avérée d’atteindre des objectifs politiques par la menace ou l’emploi de la force, constituent une source d’instabilité régionale, représentent un défi fondamental pour l’Alliance » (sic).

L’Alliance lui reproche d’avoir annexé la Crimée, ce qui est exact, en niant le contexte de cette annexion : le coup d’État organisé par la CIA à Kiev et l’installation d’un gouvernement comprenant des nazis. Bref, les membres de l’Otan ont tous les droits tandis que la Russie viole les accords qu’elle avait conclus avec l’Alliance.

Le sommet de Varsovie

Le sommet n’a pas permis à Washington de colmater les brèches. Le Royaume-Uni qui vient de mettre un terme à sa « relation spéciale » en sortant de l’Union européenne a refusé d’augmenter sa participation à l’Alliance pour compenser l’effort qu’elle a résilié au sein de l’UE. Londres s’est abrité derrière son prochain changement de gouvernement pour éluder les questions.

Tout au plus a-t-on pu prendre deux décisions : installer des bases permanentes à la frontière russe et développer le bouclier anti-missiles. La première décision étant contraire aux engagements de l’Otan, on procédera en installant des troupes qui alterneront de sorte qu’il n’y aura pas de contingent permanent, mais que des soldats seront toujours présents. La seconde consiste à utiliser le territoire des Alliés pour y déployer des soldats US et un système d’armes. Pour ne pas vexer les populations qu’ils occuperont, les États-Unis ont accepté de placer le bouclier anti-missiles non pas sous leur commandement, mais sous celui de l’Otan. Ce qui ne change que sur le papier car le Commandeur suprême de l’Alliance, actuellement le général Curtis Scaparrotti, est obligatoirement un officier états-unien nommé par le seul président des États-Unis.

Une nouvelle vidéo fait part de la coopération entre le groupe terroriste Daech et la société militaire privée américaine Blackwater.

Selon Al-Alam, une vidéo révèle les positions des centres d’entraînement des chefs de Daech et de leurs formateurs.

Sur cette vidéo, un ancien commandant de la police du Tadjikistan dit que les chefs daechistes, avant l’annonce de leur existence dans les médias, recevaient des formations pendant 11 ans, sous la supervision des experts de la société Blackwater et du département d’État américain.

Ce commandant tadjik, qui a rejoint Daech il y a quelque temps, a ajouté que les cours de formation des chefs de Daech se tenaient dans un centre appartenant à la société Blackwater en Caroline du Nord, dont le formateur était un expert de la lutte anti-terroriste, nommé Gulmurod Khalimov.

Un porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères a affirmé que Khalimov participait de 2003 à 2014 à cinq cours de formation sur la lutte antiterroriste aux États-Unis et au Tadjikistan.

« Ecoutez les porcs américains ! Je suis allié aux États-Unis à trois reprises et j’ai vu comment vous formez vos forces pour tuer les musulmans. Nous viendrons très prochainement chez vous et nous vous tuerons », a dit Khalimov dans un clip en langue russe.

La question qui se pose est de savoir quelle type de formation militaire a duré 11 ans et pourquoi les États-Unis ont entraîné les chefs daechistes. Indubitablement, Daech a reçu des milliards de dollars d’équipements militaires de la part des États-Unis pour appliquer les ordres de son maître et ce afin d’étendre ses territoires dans les pays arabes.

Cette vidéo ainsi que d’autres documents déclassifiés viennent confirmer une énième fois que Daech a été formé par Washington.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a accordé mardi une audience au ministre du Renseignement, Mahmoud Alavi, et aux hauts fonctionnaires de son ministère.
Au cours de cette rencontre, l'Ayatollah Khamenei a remercié les efforts valeureux et permanents de toutes les sections du ministère du Renseignement, et a déclaré que la foi du personnel du Renseignement était un garant de la vie et de la victoire de la Révolution islamique.
Le leader de la République islamique d'Iran a souligné que la défaite de l'Arrogance mondiale face à l'Ordre islamique, en dépit de tous les complots ourdis dès le premier jour contre la Révolution, n'aurait été possible que grâce à la foi des Iraniens.
Il a ajouté que tout acte qui viserait l'affaiblissement de la foi du peuple et des responsables serait une "trahison".
"La force défensive qui a protégé le pays pendant toutes ces années, est la force de la foi. Si cette arme puissante s'affaiblissait, de nombreux préjudices s'ensuivraient.", a-t-il déclaré.
L'Ayatollah Khamenei a insisté sur l'importance de la foi et de la spiritualité dans les activités du ministère du Renseignement.
"Le ministère du Renseignement est le rempart solide de l'Ordre islamique et doit être épargné de la moindre préjudice. Il est donc primordial que le renforcement de la foi et de la spiritualité soit assuré dans ce ministère plus que dans les autres organes", a déclaré l'Ayatollah Khamenei.
"Le ministère du Renseignement est l'œil éveillé de l'Ordre islamique. Il faut donc maintenir et sauvegarder les principes et les orientations de la Révolution islamique dans ce ministère", a-t-il ajouté.
Le leader de la République islamique d'Iran a souligné que le ministère du Renseignement doit être présent là il y aurait le moindre risque d'un complot de l'ennemi pour porter préjudice à l'Ordre islamique.
Il a insisté aussi sur le rôle que ce ministère a à jouer dans la réalisation du plan de l'économie de Résistance, en essayant de lutter contre les corruptions économiques et financières, et surtout de les prévenir.
Avant le discours du Guide suprême de la Révolution islamique, le ministre du Renseignement, Mahmoud Alavi, a présenté un bilan des activités et des projets de son ministère.