تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 10 août 2016 11:47

Nouveaux attentats ont frappé Bagdad

Deux explosions terroristes ont frappé le nord et le sud de la capitale irakienne, Bagdad, faisant trois morts et sept blessés.

Selon la chaîne al-Sumeria, le commandement de l’opération de Bagdad a annoncé qu’au moins sept civils avaient été tués et blessés dans l’explosion d’une bombe dans le quartier de Shala, au nord de Bagdad.

Le porte-parole du ministère irakien de l’Intérieur, Saad Maan, a affirmé dans un communiqué que dans un attentat terroriste contre le quartier de Shala, deux personnes avaient trouvé la mort et cinq autres avaient été blessées.

Par ailleurs, la police irakienne a déclaré qu’au moins un militaire avait été tué et deux personnes blessées dans un attentat à la voiture piégée au sud de la capitale.

Selon cette source, cette voiture piégée a explosé à proximité d’un post de contrôle de l’armée irakienne dans la région d’Arab Jabour, située au sud de Bagdad, suite à quoi un militaire a été tué et deux autres personnes ont été blessées.

A la suite de cet attentat, les forces de sécurité ont bouclé la zone et les deux blessés ont été transférés à l’hôpital. Il est à rappeler que Bagdad est quasi quotidiennement théâtre d’attentats à la bombe et à la voiture piégée qui ont fait jusqu’ici des dizaines de morts et de blessés.

Un homme noir a été tué par un policier à Los Angeles. 

Donnell Thompson, 27 ans, a été abattu le 28 juillet à Compton, une banlieue chaude qui jouxte Los Angeles, lorsque des policiers pourchassaient le suspect d'un vol de voiture, qui leur aurait tiré dessus.

Le bureau du shérif avait initialement affirmé que Donnell Thompson correspondait à la description d'un des deux suspects, selon le journal local Los Angeles Times

Mardi, le capitaine de police du bureau des homicides Steven Katz est revenu sur ces déclarations lors d'une conférence de presse. 

«Nous avons conclu qu'il n'y a pas de preuve que Donnell Thompson ait participé au détournement du véhicule ou à l'agression contre les officiers» de police, a-t-il indiqué. Aucune arme n'a été retrouvée sur Thompson.

L'aveu de cette bavure survient au deuxième anniversaire de la mort de Michael Brown, un Noir de 18 ans sans armes tué par un policier blanc à Ferguson, dans le Missouri. 

Cet incident avait déclenché des manifestations et émeutes pour dénoncer les violences policières contre les Noirs et raviver les tensions raciales dans tout le pays.

Certains pays arabes sont sur le point de céder aux sionistes des biens qui auraient appartenu aux juifs avant qu’ils ne quittent ces derniers pour aller occuper la Palestine.  

Selon l’agence de presse iranienne TASNIM, le journal sioniste Haaretz a écrit mardi : « Des négociations secrètes ont été menées entre Tel-Aviv et le Caire sur une récupération des biens des juifs qui ont quitté le sol égyptien. » en ajoutant : "Il est prévu que le sujet se concrétise d'ici un mois et demi." 

Le ministre israélien des Affaires sociales a déclaré dans un entretien donné à Haaretz que les pourparlers entre Tel-Aviv et quelques pays arabes sur la reprise des biens juifs étaient sur la bonne voie.

Selon la chaîne d’information Al-Alam, un membre de la Knesset, Oran Hazan a également fait part de ces négociations secrètes en ajoutant qu’il est prévu que des groupes israéliens soient envoyés sur place au Maroc et en Tunisie afin d’évaluer ces biens.

Il est utile de rappeler que depuis sept décennies, les juifs de part et d’autre de la planète sont arrivés en masse dans les territoires désormais occupés et qu’ils ne se sont pas gênés pour confisquer les maisons, les fermes et autres biens de millions de palestiniens devenus eux, réellement, sans abri, sans papier et sans sous. Sans oublier qu’ils ont été privés de l’essentiel : de leurs enfants !

Un premier militaire turc a demandé l’asile aux États-Unis pour se dérober aux interrogations du gouvernement turc, à la mode après le coup d’État manqué du 15 juillet.

Cet officier de l'armée turque en poste sur un site américain de l'OTAN a demandé l'asile aux États-Unis après avoir été rappelé par le gouvernement turc dans la foulée du putsch avorté dans le pays, selon Reuters.

Depuis l'échec du coup d'État, qui a fait plus de 240 morts et près de 2.200 blessés, les autorités turques se sont lancées dans une purge des services de l'État.

Des dizaines de milliers de membres de la justice, de l'armée, de la police, des services publics et des médias, soupçonnés de lien avec le réseau de Fethullah Gülen, ont été arrêtés, limogés ou suspendus.

La demande d'asile de l'officier turc est susceptible de tendre encore un peu plus les relations entre les États-Unis et la Turquie, Washington refusant à ce stade d'accéder aux demandes d'Ankara concernant l'extradition de Fethullah Gülen.

Les responsables américains ont affirmé que l'officier turc travaillait au commandement allié Transformation (Allied Command Transformation) de l'OTAN, basé à Norfolk, en Virginie. Ils n'ont donné ni son nom ni son grade.

Le commandant des forces russes en Syrie a décerné la médaille d’honneur au commandant de la Brigade al-Qods pour remercier ces Palestiniens de leurs actes de bravoure accomplis dans la bataille d’Alep.

Selon l’agence de presse iranienne FARS, c’est donc Alexander Jourolov qui a décerné cette médaille à Mohamed Mahmoud Rafeh.

La Brigade al-Qods a fait part de sa récompense sur sa page Facebook, en ajoutant que 9 de ses membres avaient perdu la vie au cours des premières opérations de libération de la région d’al-Ramoussa, située au sud d’Alep.

La Brigade al-Qods ou les combattants des camps d’al-Nayreb et de Handarat participent depuis début 2014 aux opérations de libération d’Alep menées par l’armée syrienne. Ces Palestiniens se sont choisi le nom de « Fedaii de l’armée arabe syrienne ». 

Le porte-parole d’Asaib Ahl al-Haq (branche du Hezbollah irakien), Javad al-Talibawi, vient de déclarer au journaliste de Fars News à Bagdad: « La décision du Premier ministre irakien de faire participer les forces de mobilisation populaire aux opérations de libération de Mossoul ne changera pas avec les manipulations des politiciens étrangers et de l’Amérique qui sont en fait des partisans de Daech. »

Al-Talibawi a en effet rappelé qu’Haïder al-Abadi avait pris depuis un certain temps la décision de faire participer les forces populaires aux opérations de libération de Ninive en ajoutant par ailleurs que ces forces étaient très bien préparées et que les protestations émises contre leur eux ne les perturbaient nullement.

L’ambassadeur américain à Bagdad, Stewart Jones, a rencontré lundi les dirigeants de la coalition des « forces irakiennes », dont leur commandant Oussama Nadjifi, ainsi que quelques autres personnalités sunnites. Selon les sources irakiennes, au cours de cette visite organisée entre des dirigeants opposés au gouvernement irakien, une prise de position contre Hachd al-Chaabi a été annoncée. On a ainsi appelé à ne pas faire participer cette force de mobilisation populaire et les autres comme Asaib Ahl al-Haq aux opérations de libération de Mossoul.

Al-Talibawi a affirmé dans son entretien à Fars News que la libération de Mossoul se ferait en plusieurs étapes et que lui et ses effectifs attendaient impatiemment le lancement de l’opération. 

Le président russe lors d'une réunion tenue le lundi avec son homologue iranien, Hassan Rohani, dans le cadre du sommet trilatéral à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan, a déclaré que les relations entre Moscou et Téhéran ont bien avancé depuis la dernière Novembre quand Poutine a visité l'Iran.

«Notre amitié va s'établit et est multiforme: elle couvre les contacts politiques économiques dans tous les secteurs et domaine humanitaire», a-t-il dit.

Pendant ce temps, Rohani a déclaré que plus que jamais les meilleures conditions pour un bond dans les relations bilatérales, ajoutant que la coopération irano-russe "a développé à un taux optimal au cours des deux dernières années."

Les deux dirigeants en acceptant de coopérer étroitement pour lutter contre la menace terroriste opérant dans des pays comme la Syrie et l'Afghanistan, considérées permettent l'échange d'informations sur les activités des organisations terroristes internationales.

Poutine a souligné que cela est le seul moyen de "lutter plus efficacement contre le transit des combattants, des armes et de la drogue" et a averti que d'autres méthodes unilatérales ne font qu'aggraver le problème du terrorisme.

Ils ont également discuté du conflit syrien, au cours de la mise en œuvre du cessez-le et le programme d'aide humanitaire en Syrie et la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), y compris la lutte contre le groupe terroriste EIIL (Daesh, en arabe) et le front al-Nusra (Frente maintenant Fath al-Sham), comme l'a révélé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, cité par l'agence Spoutnik.

L'Iran et la Russie passent par l'un des meilleurs temps dans leurs relations militaires, comme en témoignent les réunions tenues par Serguei Choïgou avec son homologue iranien, Hussein Dehqân.

Dans ce contexte, les deux ministres ont déclaré que les relations bilatérales de défense sont bénéfiques pour les deux pays en vue de lutter contre ce terrorisme dans la région.

Dans un message adressé lundi à son homologue pakistanais Nasser Jan Janjua, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l'Iran, Ali Shamkhani, il a exprimé la ferme condamnation de l'attentat terroriste à Quetta et de solidarité avec le gouvernement et le peuple pakistanais.

Il a également exhorté la communauté internationale à unir leurs forces contre le terrorisme et pour bloquer les sources de revenus financiers et les armes des groupes terroristes communauté parce que, a-t-il souligné, sans coopération internationale, il est impossible d'éradiquer ce fléau.

Au moins 93 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres ont été blessées dans un attentat à Quetta. Quelques heures plus tard, l'explosion a été revendiquée par le groupe terroriste EIIL (Daesh, en arabe), qui dit que l'un de ses membres dans le pays d'Asie centrale effectue l'opération de suicide.

mercredi, 10 août 2016 11:27

Second convoi S300 bientôt en Iran

Selon le vice premier ministre russe chargé des affaires sécuritaires, la moitié des batteries de missiles S300 que l'Iran avait achetée, a été livrée à ce pays. Ce qui revient à dire que l'Iran dispose désormais de deux " brigades de missiles S300".
 
Dimitri Ragozine qui s'exprimait en marge du sommet tripartite Russie/Iran/Azerbaïdjan a affirmé également que le second convoi des S300 sera livré tout prochainement à l'Iran. Le premier convoi des missiles en question a été remis aux autorités iraniennes début de l'année en cours. L'information a été relayée par le Président de l'Organisation fédérale des coopérations militaires russes.

Selon le ministre iranien de la Défense, le général Dehghan, le contrat signé entre l'Iran et la Russie porte sur la livraison de quatre brigades de batteries de missiles S300. Chaque batterie est composée de 4 lanceurs de missiles, des radars annexes et des véhicules blindés et de soutien.

Au cours du dernier parade des forces militaires, l'Iran avait exposé ces batteries et les équipements qui vont avec : il s'agit des radars 64N6E surnommé Bid Bird , un post de commandement UNIVERSEL appartenant aux S400 , un système de relaie S350 et des remorqueurs et des lanceurs des batteries de missiles.
mercredi, 10 août 2016 11:25

Nouvel avertissement turc à Washington

La Turquie a averti mardi les Etats-Unis, par la voix de son ministre de la Justice, contre le risque de sacrifier des relations bilatérales en raison du terroriste Fethullah Gülen, à l'origine, selon Ankara, du putsch avorté du 15 juillet.
 
Si Gülen n'est pas extradé, les Etats-Unis sacrifieront les relations (bilatérales) à cause de ce terroriste, a déclaré Bekir Bozdag à l'agence de presse progouvernementale Anadolu, soulignant que le sentiment antiaméricain au sein de la population turque avait atteint un pic en raison de ce différend entre les deux alliés de l'Otan.

Il appartient à la partie américaine d'empêcher que ce sentiment ne se transforme en haine, a dit le ministre.

Le putsch raté, qu'Ankara accuse le prédicateur Fethullah Gülen exilé aux Etats-Unis depuis 1999 d'avoir ourdi, a brutalement envenimé les relations turco-américaines.

Un ministre turc n'avait pas hésité à affirmer que les Etats-Unis sont derrière la tentative de coup, tandis qu'un ancien chef d'état-major accusait la CIA d'avoir été à la manoeuvre.

Le président Recep Tayyip Erdogan, qui a accusé Washington de nourrir et protéger sa bête noire et ex-allié, a fait comprendre aux Etats-Unis qu'un refus d'extrader l'ex-imam aurait des conséquences sur les relations bilatérales.

Ankara a envoyé de nombreux dossiers à charge aux Etats-Unis pour le dossier d'extradition, que Washington ne semble pas empressé de traiter.

Le ministre turc de la Justice a cependant assuré que les autorités américaines étudient avec sérieux notre demande d'extradition.

Mais il a également ajouté que désormais Gülen a perdu son caractère de marionnette, il n'est plus utilisable par les Etats-Unis, ni par un autre pays.

Si Gülen n'est pas extradé cela aura un impact défavorable sur les rapports entre les deux pays, a-t-il insisté.

Selon Ankara, cet opposant turc retiré en Pennsylavie (nord-est) est le cerveau du récent coup d'Etat avorté, qui a fait 273 morts et 2.000 blessés. L'ancien imam nie pour sa part toute implication.

Dans la foulée du coup ratén Ankara a lancé une campagne d'arrestation et une purge massive pour déloger les adeptes de Gülen de la fonction publique et l'armée. A ce jour il y a eu environ 16.000 personnes inculpées et incarcérées. Quelque 6.000 (autres) suspects sont toujours en garde a vue, a fait remarquer M. Bozdag.

Le Premier ministre turc Binali Yildirim a pour sa part annoncé lors de sa harangue hebdomadaire au Parlement devant ses députés du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) que 10.000 policiers seront embauchés après le coup.