La Turquie, considérée comme un passage pour l’entrée des terroristes en Syrie, est en train d’ériger un mur de 350 kilomètres le long de la frontière avec la Syrie.

Selon les sources de sécurité turques, Ankara a terminé la construction d’un épais mur en béton de 170 kilomètres le long de la frontière syrienne dans les provinces frontalières d’Hatay et Sanliurfa.

Au terme de ce projet, ce mur aura une longueur de 350 kilomètres et comprendra 14 provinces à majorité kurde. Ce mur fait partie d’un projet élaboré par le ministère turc de la Défense en vue d’empêcher le trafic et la circulation illégale des terroristes entre le territoire syrien et la Turquie.

Au cours de ces dernières semaines, les villes frontalières de la Turquie, dont Kilis et Sanliurfa, ont été la cible d’attentats terroristes au court desquels plus de 170 personnes ont été tuées.

"La Russie doit comprendre que notre patience est pas infinie. En fait, il est très limité quant à savoir si Al-Asad rendre des comptes ou non", a déclaré Kerry mercredi lors d'une conférence de presse à Oslo, la capitale norvégienne.

Le responsable américain a lancé un appel aux gouvernements de la Russie et la Syrie à respecter le cessez annoncé par Moscou et Washington, en vigueur depuis le 27 Février de cette année.

Ces derniers mots contredisent Kerry, cependant, les récentes déclarations du porte-parole du département d'Etat américain, John Kirby, qui a dit en Avril que le cessez-le-feu "est généralement respectée".

Kerry, quant à lui, estime que le moment est venu pour "une véritable cessation des hostilités" en Irak, et a affirmé que le gouvernement américain travaille "dur" pour atteindre "un accord peut mettre en œuvre une haute feu dans tout le pays et créer un accès humanitaire. "

Un tel accord, dit le chef de la diplomatie américaine, peut donner lieu à la reprise des pourparlers de paix inter-Syriens, qui sont maintenant congelés, de sorte que les parties à la négociation à la table de négociation.

Les paroles de Kerry sur la Syrie font partie des avertissements fréquents des autorités américaines sur les conséquences présumées du président du pays arabe refuse de se retirer à "mettre fin à la crise syrienne qui a vécu pendant cinq ans."

Bien que des États-Unis et les groupes de la soi-disant opposition syrienne cherche à forcer une éviction maximale du président syrien, la Russie et l'Iran ont mis en garde contre les résultats négatifs qui serait licenciement éventuel de Al-Assad.

Médias palestiniens ont annoncé mercredi que la mesure du distributeur israélien de l'eau, Mekorot, a affecté des dizaines de milliers de résidents palestiniens dans des villages près des villes de Cisjordanie de Naplouse, Jénine et Salfit.

Dans cette veine, le directeur exécutif du Palestinien Hydrologie Group, Ayman Rabi, a déclaré mardi que dans certaines localités, les Palestiniens ont été privés d'approvisionnement en eau pour plus de 40 jours.

"Les familles sont obligées de vivre avec une moyenne de deux, trois ou dix litres d'eau par jour," il se plaignait. Selon les Nations Unies, la quantité minimum d'eau nécessaire par personne et par jour est de 7,5 litres.

Le maire de Jénine, Ragheb al-Haj Hassan, a déclaré que la suspension du service de l'eau a eu lieu sans préavis. "La population passe très mal dans ce temps chaud et à ce moment du Ramadan", a-t-il averti.

Le régime de Tel Aviv « est responsable de la cour, en tenant compte des accords signés », qui affirment que le distributeur Mekorot doit fournir les besoins en eau dans les régions du nord de la Cisjordanie, a-t-il ajouté.

Israéliens ont accès à 300 litres d'eau par jour, selon l'eau collective, de nettoyage et d'hygiène d'urgence (EWASH, pour son sigle en anglais), alors que la moyenne en Cisjordanie est de 70 litres.

Depuis l'occupation de la Cisjordanie en 1967, les autorités israéliennes ont imposé de sévères restrictions à la fourniture d'eau ou d'électricité aux villages palestiniens.

Deux jours après l'annonce officielle de la présence des centaines de forces spéciales de l'armée britannique et des mercenaires américains sur le territoire syrien des images ont été diffusées sur le vol illégal des hélicoptères américains dans le ciel des régions du Nord de ce pays.

Les hélicoptères de type de Chinook et de Black Hawk de l'armée américaine ont survolé des régions du Nord d'Alep, situées sur les frontières turco-syriennes. Pendant ces derniers jours ces hélicoptères ont effectué jours une centaine de sortis de vol dans le ciel des régions à population kurde des provinces syriennes de Raqqa et de Hasakah.

Ces appareils transféraient des renforts pour les soi-disant forces multinationales anti-Daech diligentées par les Etats-Unis déployées sur les lignes du front.    

Après avoir subi une défaite afin de faire renverser le gouvernement syrien, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et la France envisagent de démembrer ce pays tout en instrumentalisant des groupes séparatistes kurdes.

Selon le site de Russia Today citant des témoins oculaires dans la ville frontière de Karkamis, Ankara aurait demandé à son armée de rester indifférente aux attaques de Daech contre la frontière syrienne. L’armée laisse alors les terroristes creuser tranquillement, leurs tranchées et fossés et même placer leurs mines anti-personnelles.

Selon ce rapport, ce qui est étonnant c'est la prétention du président turc, Recep Tayyip Erdogan à vouloir vaincre Daech et à montrer que son armée est en train de le battre.

Selon le journaliste de Russia Today qui s’est rendu dans la ville de Karkamis, les circonstances sur le terrain sont très différentes de ce qu’Ankara essaie de faire croire.

L’envoyée spéciale de Russia Today, Liz Flin a rapporté que les terroristes de Daech et leurs positions dans la ville syrienne de Jerables sont complètement visibles depuis l’autre côté de la frontière.  «  Lorsque nous avons zoomé sur l’autre côté de la frontière, nous pouvions bien voir le drapeau de Daech flotter en haut des bâtiments. » Et Flin de préciser : «  Les véhicules de Daech passaient très précisément derrière les barbelés de la frontière et on entendait quelque chose comme : «  Dieu aide Daech dans sa lutte » ».

Selon cette information, Daech qui occupe une zone de 98 km sur les frontalières entre la Syrie et la Turquie, est entrain de creuser depuis des mois et sans aucune réaction ou représaille de l’armée turque, des tranchées et des fossés immenses.

Un des rares habitants de Karkamais, Bulent Poult a dévoilé à l’envoyée spéciale de Russia Today que les terroristes avaient monté juste en face des forces turques, une base pour eux-mêmes. Bulent a même mis à la disposition du journaliste russe, une vidéo qui montre à quel point les soldats turcs sont indifférents face aux agitations des terroristes. «  Lorque de hautes autorités de l’armée sont venues ici, nous leur avons demandé pourquoi, ils ne réagissaient pas ; ils nous ont répondu que l’ordre venait de là haut qu’il fallait juste imposer des mesures de sécurité pour nos propres soldats. »

Une équipe de Russia Today qui s’était déplacée au mois de mars dans la ville d’al Shdadi et des villes voisines uen fois celels-ci libérées, avaient trouvé des factures de vente de pétrole de Daech à la Turquie ainsi que des brochures publicitaires de Daech publiées en Turquie. Par ailleurs, l’armée russe a publié fin 2015 des images aériennes d’un grand nombre de convois de pétrole daechistes sur le point de franchir la frontière turque.  

Le porte-parole du ministère iranien des AE, Hossein Jaberi Ansari vient de condamner l’explosion terroriste de la ville de Beyrouth qui a eu lieu à proximité de la Banque « Liban et Outre-Mer».

Jaberi Ansari a rappelé le soutien de la République Islamique d’Iran (RII) à la préservation de la stabilité du Liban et aux mesures prises par ce pays pour contrer le terrorisme.

Ansari a appelé tous les leaders politiques et religieux du Liban à continuer à neutraliser avec intelligence et persévérance, les courants terroristes et leurs soutiens cachés afin de ne pas les laisser atteindre leur but : mettre fin à la stabilité et à la sécurité au Liban.

Les analystes politiques évoquent la quasi simultanéité de cet attentat avec le boycott des comptes bancaires du Hezbollah sur l'ordre du gouverneur de la banque centrale. Les courants hostiles au Hezbollah cherchent à mettre en cause la Résistance islamique par ce genre de manoeuvre de diversion. 

Les ventes d’armements battent un record et profitent à la France mais les citoyens ne sont pas du même avis que le gouvernement. 

Des militants pacifistes ont perturbé la première journée de l’Eurosatory, le salon international de défense et de sécurité, qui se tient à Paris. Ils ont recouvert de faux sang un char Leclerc pour dénoncer l’armement en général, qu’ils qualifient de “supermarché de la mort”.

Le marché mondial de la défense a connu en 2015 une année record. Les Etats-Unis restent largement en tête des exportations d‘équipements. La France devrait prendre la deuxième place.

Les contrats signés entre la France d'une part et l'Arabie saoudite et le Qatar de l'autre constitue une grande partie des ventes d'armements français. 

Avec l’entrée en vigueur du Traité sur le commerce des armes (TCA), et les allégations de crimes de guerre portées contre la coalition saoudienne au Yémen, autoriser des exportations d’armes vers Riyad pourrait constituer une violation du droit international.