تقي زاده

تقي زاده

Le Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes en Syrie, créé par l'armée russe pour superviser la trêve et dont le siège se trouve dans la base aérienne de Hmeimim, a annoncé que des habitants locaux avaient fait part de la présence des militaires turcs dans les zones de combat dans la province syrienne d’Alep.

Selon l’agence de presse Fars, le ministère russe de la Défense avait déjà mis en garde contre les conséquences de la présence des forces spéciales de l’armée turque dans n’importe quelle partie du territoire syrien.

La province d’Alep est, depuis quelques jours, le théâtre d’intenses combats entre l’armée syrienne et les terroristes du Front al-Nosra.

Hier, le secrétaire d’Etat américain John Kerry avait demandé à son homologue russe Sergueï Lavrov que les chasseurs russes ne bombardent pas les positions du Front al-Nosra en Syrie.

Aujourd’hui, le Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes en Syrie, créé par l'armée russe pour superviser la trêve, a affirmé que les habitants locaux de la province d’Alep avaient confirmé la présence des forces militaires turques sur les fronts de combat.

Depuis l’éclatement des affrontements en Syrie, le gouvernement turc a plaidé pour la chute du gouvernement légitime de Bachar al-Assad.

Suite à la résistance de l’armée régulière syrienne face aux terroristes, les frontières communes entre la Turquie et la Syrie se sont transformées en passage frontalier des terroristes internationaux vers les fronts de combat dans ce pays ravagé par la guerre.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, n'a épargné aucun effort pour créer une zone d’exclusion aérienne dans une partie du territoire syrien afin d'appuyer les terroristes, mais après la destruction du Soukhoï S-24 de l’armée russe par la Turquie et l’installation du système S-400 russe en Syrie, tous les plans d’Ankara ont volé en éclats.

Un général de l’armée israélienne a proposé d’établir un nouveau système sécuritaire dans les territoires occupés et en Cisjordanie dans le but de faire avancer la solution à deux Etats. 

Selon le journal The Times of Israel, le général en retraite israélien Gadi Shamni a déclaré que sa proposition consistait à déployer, étape par étape, des forces de sécurité israéliennes dans les territoires occupés et en Cisjordanie, susceptibles de motiver les deux parties à faire la paix.

Ladite proposition appelle au gel des relations entre les forces de sécurité de l’Autorité autonome palestinienne et celles du régime israélien, au parachèvement des fils de barbelés le long de la frontière avec la Cisjordanie, à l’arrêt de la colonisation, à l’acceptation des principes du plan de paix arabe et à la reconnaissance de Qods-Est (Jérusalem-Est) comme la capitale du prochain gouvernement palestinien.

Auparavant, un think tank américain avait publié un rapport selon lequel Israël aurait coopéré avec les pays arabes sous prétexte du plan de paix et d’une solution à deux Etats, dans le but de confronter l’Iran.

Tout en critiquant le désengagement des États-Unis envers le Plan global d’action conjoint, le président du Parlement iranien a souligné que Téhéran riposterait aux ruses de Washington.

Dans une interview accordée à la chaîne libanaise al-Mayadeen, le président de l’Assemblée islamique d’Iran, Ali Larijani, a affirmé que le désengagement américain envers l’accord nucléaire avait empêché les banques américaines d’interagir avec les banques iraniennes.

« Nous n’avons pas besoin de communiqué ou de déclaration. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry dit qu’ils ont publié un communiqué et que ce sont les banques elles-mêmes qui n’acceptent pas d’entrer en interaction avec les banques iraniennes. Et ce alors que nous savons très bien que ce communiqué n’a qu’un aspect politique et en pratique les États-Unis se dérobent à leurs engagements et n’autorisent pas les banques à travailler avec les Iraniens. Nous avons donc besoin que cette action économique soit mise en application », a-t-il déclaré.

Soulignant les tergiversations des Américains en ce qui concerne le non-respect des articles de l’accord nucléaire sur les transactions bancaires, M. Larijani a ajouté :

« Si ce problème n’est pas réglé, ils rencontreront des problèmes ; autrement dit, si les questions économiques iraniennes ne sont pas réglées conformément au Plan d’action, cela voudra dire que les Américains n’ont pas tenu leur promesse, et on devra donc s'attendre à des changements. »

Dans une autre partie de ses propos, il a déclaré qu’il existait encore de nombreux problèmes entre l’Iran et les États-Unis, avant d’ajouter :

« En ce qui concerne la question nucléaire, nous avons essayé de résoudre des années de tension par des voies logiques. Tout dépendra donc à l’avancement de l’accord nucléaire. Si les Américains décident d’abuser de cette question et de faire preuve de ruse, l’Iran y ripostera à coup sûr ».

Le président du Parlement irakien, Salim al-Jabouri, a plaidé pour le retour des déplacés irakiens dans les régions libérées des mains de Daech. Selon lui, le terrain a été aplani et des mesures nécessaires ont été adoptées pour que des déplacés regagnent leurs foyers.

Les forces irakiennes ont commencé le 22 mai leur opération pour libérer la ville de Falloujah, occupée par les terroristes depuis janvier 2014.

Les villes de Falloujah et Mossoul restent les deux principaux bastions de Daech en Irak. Selon le général de l'armée irakienne, Yahya Rassoul, cité par Sputnik, les terroristes se sont retirés des positions aux alentours de Falloujah pour se retrancher à l'intérieur de la ville.  

D'après les données des Nations unies, jusqu'à 800 habitants de Falloujah, située à 60 kilomètres de Bagdad, sont parvenus à quitter la zone de combats la semaine dernière. Dans le même temps, 50.000 civils cherchant à fuir la ville sont retenus par les terroristes de Daech.

Les soldats, les forces spéciales de la police, les forces de la mobilisation populaire, les forces anti-terroristes, les forces tribales et la police d’al-Anbar, appuyés par l’artillerie et l’aviation irakiennes, ont participé aux opérations pour reprendre la ville.

Au cours de la première étape des opérations, les forces irakiennes ont investi les alentours de Falloujah et repris le contrôle d’Al-Karamah.

Dans une tentative désespérée, des médias qui soutiennent des groupes terroristes ont essayé de suggérer que les opérations de la libération de Falloujah restent tribales et confessionnelles.

Ces médias ont tenté de saper l’image des forces de la mobilisation populaire qui ont participé aux opérations de libération de Falloujah. Des Internautes ont en contrepartie mis en ligne des vidéos qui montrent l’accueil chaleureux réservé par les forces de la mobilisation populaire aux habitants de la ville.

Selon Al-Alam, les forces de la mobilisation populaire aident les habitants de Falloujah et les transfèrent vers les lieux sûrs. Ils leur distribuent aussi des vivres et de l’eau potable.

Dans le huitième jour de ces opérations, la chaîne d’information Al-Sumaria News a diffusé des images des citoyens irakiens ayant fui Daech.

Les forces irakiennes ont assuré la sécurité de ces déplacés avant de les accueillir dans une école située dans la ville de Garma.

Au moins  70 terroristes, dont le chef de Daech à Falloujah, Maher al-Bilawi, ont trouvé la mort dans les frappes aériennes menées en Irak comme en Syrie au cours des derniers jours, a récemment annoncé le porte-parole de la coalition dirigée par les Etats-Unis, le colonel Steve Warren.

 

 



 

La 19e conférence internationale consacrée à l’imam Khomeiny (s) et ayant pour thème « Imam Khomeiny et place des femmes » sera organisée au centre islamique de Grande-Bretagne à Londres.
Selon les relations publiques du centre islamique de Grande-Bretagne, cette conférence se tiendra le samedi 4 juin à 8 : 30, avec la participation des oulémas et des penseurs des différents pays.
La conférence lancera ses travaux avec le discours de Mohammad Ali Shomali, directeur du centre islamique de Grande-Bretagne.
Le professeur Rodney Shakespeare, avocat et activiste de la justice sociale, Zahra al Alaoui, animatrice de la télévision et activiste des droits des femmes, Mahnaz Heydarpour, professeur à Jamiat az Zahra, Mohammad Jalal Firouz, membre supérieur de la société Al Wifaq au Bahreïn et ancien député du parlement bahreïni et Abbas di Palma, directeur de la Fondation Islamique Imam Mahdi (as) en Italie sont les autres personnalités qui interviendront lors de cette conférence d’une seule journée.
L’an dernier, la 18e conférence internationale sur l’imam Khomeiny (s) avait pour thème « Construire une société digne pour de l’imam Mahdi (aj) ».
L’académie des sciences coraniques Al Qura sera mise en place dans le quartier Al Nasr à l’Est de Khartoum, capitale soudanaise.
Selon l’agence officielle de presse koweitienne KUNA, l’académie des sciences coraniques Al Qura, sera construite par un budget du conseil international d’entraide islamique et de l’Association Internationale Al Rahma du Koweit.
Le ministre soudanais du développement social, Amal al Beyli a indiqué lors des cérémonies du lancement des travaux de cette académie coranique : « Ce projet vise à servir la communauté musulmane dans le domaine de l’enseignement de la mémorisation et du tajwid du Saint Coran. »
Il a émis l’espoir de voir ce projet se lancer dans un proche avenir pour former des récitants spécialisés qui maîtriseront le Coran.
Fahd al Kondri, grand récitant koweitien qui avait participé à ces cérémonies a indiqué : « L’amour des soudanais pour le Coran et la mémorisation du Livre Divin est connu de tous par la présence des écoles traditionnelles de l’enseignement du Saint Coran. »
Saluant la mise en place de cette académie coranique il a souligné : « Cette académie spécialisée dans les lectures coraniques, formera des récitants et des mémorisateurs maîtrisant le tajwid et qui assumeront la responsabilité de l’enseignement du Saint Coran à travers le pays. »
L’Hodjat-ol-islam Mohamad Reza Heshmati, responsable du centre « Coran et Etrat » du ministère de la culture et organisateur de la 24ème exposition coranique de Téhéran, dans une conférence de presse le 30 mai 2016, a déclaré que cette exposition ouvrira ses portes le septième jour du Ramadan.
Il a expliqué : « Le slogan de cette exposition est celui de la compréhension du Coran et nous espérons que les centres islamiques et les universités coopéreront pour l’organisation des activités. »
«  Cette exposition de 16 jours, a-t-il dit, comprendra quatre stands de vente de productions culturelles et coraniques, et de vêtements islamiques. »
 L’Hodjat-ol-islam Mohamad Reza Heshmati a souligné : « L’exposition sera ouverte de 18 à 23h30. Une cérémonie sera organisée la veille de l’anniversaire de l’Imam Hassan Mojtaba (as) pour récompenser les personnes actives dans le domaine coranique. 300 stands seront réservés à la vente de livres. »
«Nous sommes reconnaissants à la municipalité de Téhéran qui organise pendant le Ramadan, des soirées dans divers points de la capitale, mais l’exposition coranique est une exposition spécialisée destinée à devenir le lieu de rencontre des spécialistes du Coran », a-t-il dit.
Le Président iranien a critiqué Riyad pour avoir privé les pèlerins iraniens de partir au grande pèlerinage 2016.
Lundi à Oroumiyeh, dans le nord-ouest de l'Iran, Hassan Rohani a dénoncé la façon dont les responsables saoudiens organisent les cérémonies du Hajj.

Selon le président, l'attitude de Riyad dans ce dossier déstabilise la région et profite à Israël. Hassan Rohani a dénoncé le sionisme et l’arrogance mondiale comme étant à l'origine du terrorisme. Rohani a rappelé ensuite la vaillante résistance du peuple iranien qui a déjoué jusqu'ici toute manœuvre de déstabilisation.

Une bousculade mortelle à la Mecque a provoqué en 2015 la mort des milliers de pèlerins dont 464, de nationalité iranienne. A deux reprises, les responsables iraniens ont négocié avec Riyad pour s’assurer du bon déroulement du grand pèlerinage de cette année. Mais des entraves saoudiennes ont finalement privé les pèlerins iraniens du Hajj 2016.
Ali Larijani est redevenu le président du pouvoir législatif d’Iran.
En obtenant la majorité des voix, Ali Larijani est resté dans son poste du président du 10ème Parlement islamique d’Iran (Majlis) pour un troisième mandat de quatre ans.

Il a remporté cette élection entre les députés iraniens en obtenant 237 voix des 276 personnes qui ont voté.

L’autre candidat était Mostafa Kavakebian qui a obtenu seulement 11 voix et 28 députés ont choisi de donner des votes blancs.

A noter que dans les 8ème et 9ème Parlement islamique d’Iran, Ali Larijani occupait aussi le poste du président de Majlis.
 
Dans la réunion ''Femme et la famille musulmane, axe des évolutions économique'', qui est tenue en présences des professeurs des universités viennoises et téhéranaises, les stratégies qui aident la famille musulmane à utiliser les exemples religieux dans les communautés islamiques ont été vérifiées.
 
 
La réunion a eu lieu en présence de la Dr. Lisolite Abid, professeur d'université de Vienne et des membres du Conseil d'administration de l'assemblée mondial des femmes musulmanes au siège du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.
 
Une des stratégies présentées lors de cette réunion pour l'utilisation des exemples religieux dans la vie des musulmans était la mise en œuvre de l'art pour développer la riche culture islamique et faire connaître aux jeunes les exemples religieux.