تقي زاده

تقي زاده

L'Iran continuera à envoyer des conseillers militaires en Syrie et en Irak pour lutter contre le terrorisme, a annoncé lundi à Téhéran le ministre iranien de la Défense, le brigadier général Hossein Dehqan.
 
 
"Nous aiderons la Syrie et l'Irak autant que nous le pouvons car des éléments de la communauté islamique ont été attaqués et nous les défendons", a déclaré le brigadier Dehqan cité par l'agence de presse Tasnim.

La République islamique déploie des conseillers militaires dans ces pays afin de défendre les pays islamiques car "les nations islamiques et musulmanes sont importantes pour nous", a-t-il souligné.

Quant à la ville stratégique d'Alep dans le nord de la Syrie, il a déclaré que "les territoires occupés à Alep seront libérés (des terroristes) par le front de résistance".

L'Iran, principal allié régional des gouvernements syrien et irakien dans leur lutte contre les groupes militants, a informé à maintes reprises qu'il avait envoyé des conseillers militaires dans les deux pays.

"La présence de conseillers militaires de l'Iran en Irak, comme le major-général Qassem Soleimani, commandant des Forces Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) de l'Iran, n'a eu lieu à la demande du Gouvernement iraquien" Il a souligné dimanche le commandant adjoint de ces forces, Abu Mahdi al-Muhandis.

Selon le ministre irakien de la Défense, les forces irakiennes ne nécessitent pas l'intervention étrangère pour éradiquer le terrorisme dans son pays, et d'utiliser leur propre équipement peut mettre fin au terrorisme.

Afin d'atteindre cet objectif, il a continué, les forces populaires irakiennes tirent profit des conseils de l'Iran.

"Depuis le début de la guerre, les conseillers iraniens et sa tête notre cher frère Qasem Soleimani sont restés avec nous (...) Sa présence répond à la demande du Gouvernement iraquien et l'approbation du commandant en chef des forces armées Irakiens ", a-t-il conclu.

Avec ces déclarations, le commandant Al-Muhandis répond aux allégations jeudi dernier, le ministre des Affaires étrangères saoudien, Adel al-Jubeir, qui, dans une interview avec la chaîne russe RT a accusé la République islamique d'Iran d'ingérence dans les affaires intérieures de l'Irak avec le déploiement de ses conseillers militaires.

En fait, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hussein Jaberi Ansari, a déclaré vendredi que "la présence de conseillers militaires iraniens en Irak sous le commandement du général Qassem Soleimani est à la demande du gouvernement légitime de ce pays, afin de lutter contre les terroristes et les extrémistes qui ont poussé l'Irak et la région dans l'instabilité et l'insécurité ".

Le même général Soleimani rejeté samedi les allégations saoudiennes et a réitéré que la nation irakienne n'a pas besoin d'interventions étrangères pour résoudre leurs problèmes.

mardi, 31 mai 2016 15:04

Ankara, doté de bombes anti-bunker

Le secteur de défense militaire en Turquie dit avoir réussi à mettre au point des " bombes anti-bunker" dont il compter doter les F14 et les F16 turcs. 

" Ces bombes perforantes sont destinées à détuire les stocks de munitions et des tranchées en béton, affirment les industriels de la Défense turc, cités par l'agence de presse iranienne FarsNews. 

" La firme MKEK a réussi à fabriquer des bombes qui pèsent quelques 907 kilogrammes et dont les avions de chasse F14 et F16 turcs devront être dotés, affirme l'un des responsables de la firme, citée par l'agence de presse Anatoli. 

La bombe anti-bunker turque aurait été fabriqué à partir d'un modèle américain, Mark-84. Le prototype américain est capable de percer et de détruire les stocks de munition, les entrepôts souterrains d'essence, des barrages, des anthènes radars ou encore des unités d'artillerie. 

L'information n'a pas été confirmée par des sources indépendantes. 

La vie des réfugiés syriens étant en danger, l'ONG Médecins Sans Frontières lance un appel à Ankara. 

La Turquie doit ouvrir sa frontière aux dizaines de milliers de Syriens pris au piège après une offensive lancée vendredi par le groupe Daech dans la province d'Alep.

L'offensive des terroristes takfiristes contre Alep ont provoqué la fuite de plus de 8 mille civils de Marea et ces civils se sont réfugiés plus au nord près d'Azaz, une ville à quelques kilomètres au sud de la frontière turque.

Selon Médecins Sans Frontières (MSF), ils ont rejoint les quelque 100 mille civils déjà réfugiés dans la région d'Azaz après les différentes offensives qui ont eu lieu dans la province d'Alep depuis février.

Ali Akbar Salehi a déclaré en réponse à une question portant sur la date de livraison de l’eau lourde aux Américains : « Compte tenu de notre manque de confiance envers les Américains, manque de confiance qui s'accroit après la confiscation de nos 2 milliards de dollars, les Américains doivent payer une somme à l’avance. »

« Les Américains pouvaient ne pas payer l'eau lourde que l'Iran tient à lui livrer. Nous nous sommes de toutes les manières engagés à proposer à la vente le surplus de notre eau lourde. » ; Néanmoins,  ceci ne vaut pas dire que nous serions perdus si personne ne se portait acheteur. Dans ce cas, nous ferons comme avant, c'est-à-dire : produire et mettre en réserve notre surplus d’eau lourde.»

En s’adressant aux occidentaux et plus particulièrement aux Américains, Salehi a déclaré : «  Ils le savent eux-mêmes que nous sommes prêts à leur vendre notre surplus d’eau lourde. S’ils ne le veulent pas, nous ferons comme avant. »

Et quant à l’achat par les Russes de 40 tonnes d’eau lourde, le président de l’Organisation iranienne de l’Energie atomique a fait noter que des négociations étaient en cours et que la vente n’était pas encore définitive. 

Les migrants sauvés sur deux bateaux cette semaine en Méditerranée ont déclaré avoir vu couler, jeudi, une autre embarcation. Celle-ci transportait quelque 400 migrants, a annoncé samedi l'association Save The Children.
 
 
Selon les données officielles, trois bateaux transportant des migrants ont coulé ou chaviré cette semaine. Plus de 60 corps ont été récupérés, dont ceux de trois bébés, et des centaines de personnes sont portées disparues.


Le quatrième bateau qui aurait fait naufrage n'a pas été signalé, souligne Giovanna Di Benedetto, porte-parole de Save the Children. Ce bateau, avec un autre bateau de pêche et un canot pneumatique, ont quitté Sabratha en Libye mercredi soir, selon les entretiens menés samedi par l'ONG dans le port sicilien de Pozzallo avec une partie des 600 survivants des deux autres embarcations.


Ils ont dit que le canot pneumatique avait son propre moteur, mais que le bateau de pêche le plus petit, qui transportait environ 400 migrants, n'en avait pas. Il était remorqué par le bateau de pêche plus large, qui transportait environ 500 personnes.
L'Union européenne a prorogé vendredi d'un an, jusqu'au 1er juin 2017, les sanctions imposées au gouvernement syrien.
Le boycott inclue notamment un embargo pétrolier et un gel des avoirs de la banque centrale syrienne en Europe, précise l'AFP.

A l'origine de cette décision, on trouve le Conseil de l'UE. Cette instance a prétendu que les sanctions seraient maintenues, tant que continuera ce qu'elle a appelé "la répression".

Cette nouvelle intervient alors que le gouvernement légitime syrien est en lutte contre les groupes terroristes.

Les sanctions européennes incluent un embargo pétrolier, des restrictions sur certains investissements, un gel des avoirs de la banque centrale syrienne dans l'UE, et des restrictions sur les exportations de certains équipements et technologies.

Le communiqué ajoute pourtant que l'UE reste déterminée à trouver une solution durable au conflit en Syrie.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a émis samedi 28 mai un message à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du dixième Parlement iranien.

« Votre devoir, en tant que révolutionnaires loyaux est de faire du Parlement un bouclier face aux complots et aux desiderata maximalistes de l’Arrogance et aussi un point d’appui pour les Iraniens », a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique s'adressant aux nouveaux députés du Parlement.

Toujours dans ce message, l’honorable Ayatollah Khamenei a remercié les Iraniens pour avoir fait preuve d’une présence épique aux élections législatives et a appelé les nouveaux députés à agir de manière à concrétiser une économie de résistance et à propager la culture islamique auprès de toutes les couches de la société.

L’honorable Ayatollah Khamenei a également conseillé aux nouveaux députés de ne pas se laisser tomber dans le piège des conflits entre partis et de ne pas préférer leurs intérêts personnels aux intérêts publics.

Voici le texte du message du Guide suprême de la Révolution islamique, récité ce samedi matin, par l’Ayatollah Mohammadi Golpayegani, le chef de son bureau :

"Je présente mes plus sincères félicitations à la grande nation iranienne et aux nouveaux députés, qui devront désormais assumer d’importantes responsabilités. Je vous complimente tous à l'occasion de l’inauguration de la dixième Assemblée islamique d’Iran, durant ce mois béni de Chaaban qui est le mois de la spiritualité et des grandes fêtes religieuses.

Je remercie également toutes les couches de la société iranienne pour avoir créé une épopée électorale, fait continuer le cycle incessant de la législation et ajouté un nouveau maillon à ce chaînon vital.

Tous cela relève de la bénédiction divine et met en évidence la miséricorde de Dieu Tout Puissant qui aide, la nation, le pays et l’Ordre islamique.

La nation iranienne, en prenant part massivement aux élections de grande importance du Parlement, a renouvelé son allégeance avec l’Ordre de la République islamique d’Iran et porté un coup aux intentions hostiles.

La précieuse fidélité de la nation invite les responsables de l’Ordre islamique, quel que soit le poste qu'ils occupent, à assumer dûment leurs responsabilités et à remercier cette bénédiction. Nos responsabilités sont maintenant plus lourdes que jamais.

Le serment que vont prêter les nouveaux députés au premier jour de leur travail et qui est de nature légitime et contraignante, exprime les principales tâches à accomplir des nouveaux députés. Respectueux frères et sœurs ici réunis vous pourrez remplir votre tâche, avec sagesse, pureté et vertu, à travers vos actes légaux, c'est-à-dire la législation et la supervision.

C’est dans ce cas-là, que l’Assemblée islamique sera maintenue à la tête de toutes les affaires du pays (...) La réalisation d’une économie de résistance avec tous les éléments requis et aussi la propagation de la culture islamique constituent les deux priorités actuelles de notre gouvernement. Il existe d’autres priorités dans d’autres domaines concernant l’autorité nationale et la sécurité du pays qui garantissent le respect de la justice sociale, l’indépendance et le progrès de l’Iran.

Il revient aux députés de découvrir les priorités du gouvernement grâce à leur intelligence.

Je conseille aux députés de continuer de se baser sur les promesses divines; à rester sur le Droit Chemin, à s’éloigner des conflits entre partis et à ne pas préférer leurs propres intérêts à ceux de la nation.

Je dois également remercier les respectables députés du neuvième Parlement, son président assidu et aussi tout le cadre de la direction.

Je rends également hommage à la mémoire du défunt Imam Khomeiny, que son âme repose au paradis, et des martyrs et tous les dévoués. Que Dieu vous bénisse tous". 

L’adjoint du commandant en chef des forces armées en charge des affaires stratégiques a déclaré qu’il n’existait aucun lien entre les essais balistiques et le Plan global d’action conjoint.

Le général Mostapha Izadi a tenu à faire allusion au développement de l’industrie balistique iranienne avant d’ajouter :

« Comme les responsables du pays l’ont affirmé, l’Iran s’appuie sur les enseignements coraniques dans toutes ses actions en matière défensive et il n’existe aucune restriction là-dessus ».

S’attardant sur les allégations de certains individus qui considèrent que les essais balistiques iraniens étaient en violation du Plan global d’action conjoint, il a précisé :

« Selon les experts, les tirs de missiles balistiques n’ont rien à voir avec les engagements pris par l'Iran dans le cadre de l’accord nucléaire ».

En réponse à une question portant sur le fait qu’il ne fallait pas annoncer les tirs de missiles balistiques, le général Izadi a précisé :

« Les travaux des forces armées sont calculés et bien organisés. Ce genre d’actions sont décidées par les responsables concernés et c’est en vertu de ces décisions que des manœuvres ou des essais seront effectués et annoncés. Il s’agit d’un processus ordinaire en ce qui concerne les manœuvres et cela se poursuivra à l’avenir ».

Revenant sur la présence de certains effectifs de l’armée iranienne en Syrie, l’adjoint du commandant en chef des forces armées en charge des affaires stratégiques a dit que les forces terrestres de l’armée n’étaient pas entrées en Syrie et que la présence militaire iranienne se limitait à celle de conseillers qui aident l’armée syrienne. 

Le président américain, Barack Obama, a noté lors d'une interview avec le journal américain Stars and Stripes qu'il incombe aux forces irakiennes la responsabilité de lutter contre Daech, de reprendre ou de protéger les régions irakiennes.

"La mission anti-Daech est une mission dangereuse. Nos troupes se voient parfois confrontées à des situations de combat. L'envoi des forces en danger est la plus difficile décision que je dois prendre en tant que président. Je sais que certains peuvent être blessé ou tués."

Barack Obama a indiqué que les forces américaines continueraient leurs frappes aériennes contre Daech.