تقي زاده

تقي زاده

Lorsqu'ils ont restauré pour la première fois en 2005 le Lion de Palmyre, joyau de la cité antique syrienne, les archéologues polonais Bartosz Markowski et Robert Zukowski n'auraient jamais imaginé le retrouver en morceaux onze ans plus tard.
 "Nous pensions préserver cette statue pour 200 ou 300 ans. Malheureusement, notre restauration aura à peine duré une décennie", affirme à l'AFP M. Markowski, à l'entrée du musée de Palmyre où se tenait l'imposante statue de 15 tonnes.

En mai 2015, le groupe ultraradical Daech s'empare de la cité millénaire. Ses combattants détruisent ses plus beaux temples, plusieurs tours funéraires, le Lion de Palmyre et exécutent 280 personnes en 10 mois d'occupation avant d'être chassés par l'armée syrienne fin mars.

Après l'éviction de Daech, M. Markowski, de l'Institut d'archéologie de l'université de Varsovie, a été le premier archéologue étranger à fouler le sol de Palmyre, une cité inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco.

Il a été interviewé par l'AFP à Palmyre lors d'une mission d'une semaine avec son collègue à la mi-avril dans la "Perle du désert syrien", dans le but d'évaluer les dégâts en vue d'une future restauration.

Cheveux et vêtements recouverts de poussière, M. Markowski numérote patiemment les morceaux éparpillées de la statue, appelé également le Lion al-Lât, du nom d'une déesse pré-islamique.

Robert Zukowski, de l'Institut d'archéologie et d'ethnologie de l'Académie polonaise des sciences, aidé par un ouvrier syrien, les transporte ensuite dans des caisses qui feront leur chemin vers Damas où s'effectueront les travaux de restauration. Leurs mains portent les marques de blessures de ce travail ardu.

"Ce lion, c'est notre bébé. Une relation sentimentale s'est tissée avec ce monument depuis que nous sommes venus en 2005 pour des travaux de restauration à Palmyre en 2005",, confie M. Markowski.

Après le départ de Daech, "nous avons décidé de revenir à l'invitation de la Direction des antiquités et des musées de Syrie", poursuit-il.

Le monument en pierre calcaire datant du premier siècle avant J.-C. avait été découvert en 1977 par une mission archéologique également polonaise dans le temple d'al-Lât.
Les dirigeants de 171 pays dont l'Iran se sont rassemblés vendredi au siège des Nations Unies pour signer l'accord historique de Paris sur le changement climatique, qui est la première étape vers l'entrée en vigueur de l'accord.
 
 
"J'appelle tous les pays à agir rapidement pour signer l'accord au niveau national pour que l'Accord de Paris puisse entrer en vigueur le plus rapidement possible", a déclaré le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, lors de la cérémonie d'ouverture de l'événement.

Indiquant que la fenêtre pour maintenir la hausse de la température mondiale inférieure à 2°C se ferme rapidement, M. Ban a appelé la communauté mondiale à "intensifier les efforts pour décarboner nos économies".

Adopté par 196 parties l'année dernière à Paris, l'accord fixe pour objectif le maintien de la hausse moyenne mondiale des températures en-dessous de 2°C, et de préférence en-dessous de 1,5°C.

Par ailleurs, le chef de l'ONU a indiqué: "Nous devons aider les pays en voie de développement à effectuer cette transition", car "les pauvres et les plus vulnérables ne doivent pas souffrir davantage d'un problème qu'ils n'ont pas créé".

Après vendredi, les autres pays auront encore un an pour signer l'accord car il est possible de le signer du 22 avril 2016 au 21 avril 2017.
Les Etats-Unis et l'Iran ont conclu vendredi une transaction commerciale significative dans le nucléaire civil, tandis que le secrétaire d'Etat John Kerry devait s'employer à rassurer son homologue Mohammad Javad Zarif sur la levée effective des sanctions internationales contre Téhéran.
 
date de publication : Saturday 23 April 2016 16:32
Code d'article: 229063
 
Nucléaire: face-à-face diplomatique Iran/Etats-Unis
 
Trois mois après l'entrée en vigueur de l'accord historique sur le programme nucléaire iranien, scellé à Vienne le 14 juillet 2015 entre les grandes puissances et la République islamique, un vent de protestations souffle à Téhéran.

En Iran, des opposants à l'accord nucléaire jugent que le contrôle international sur le nucléaire iranien a été imposé sans assez de contreparties financières pour Téhéran.

Le contrat commercial annoncé vendredi entre les deux pays, qui n'ont en principe plus de relations diplomatiques depuis 1980, risque de braquer un peu plus les détracteurs du dégel américano-iranien.

Le département américain de l'Energie va en effet acquérir auprès de l'organisation de l'énergie atomique iranienne 32 tonnes d'eau lourde pour répondre aux besoins de l'industrie et de la recherche nucléaires aux Etats-Unis, selon la diplomatie américaine.

Cette transaction d'une portée limitée, de 8,6 millions de dollars, va apporter à l'industrie des Etats-Unis un produit crucial, tout en permettant à l'Iran de vendre son surplus d'eau lourde, a vanté le département d'Etat américain.

Washington a assuré que ces matériaux n'étaient pas radioactifs et ne présentaient pas de danger pour la sécurité et qu'ils seraient revendus dans les prochaines semaines sur la marché américain à des fins industrielles et de recherche scientifique.

L'achat de cette quantité d'eau lourde est permise par la législation américaine, selon le département d'Etat, qui l'a présenté comme entrant dans le cadre de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien.

C'est donc pour rassurer l'Iranien Zarif que l'Américain Kerry doit le retrouver en fin de journée dans un palace de New York.

- Apaisement -

Les deux hommes, qui affichent depuis trois ans leur proximité, s'étaient déjà vus en tête-à-tête mardi au siège des Nations unies. John Kerry avait fait état de progrès dans leurs discussions sur les bénéfices que pouvait escompter l'Iran depuis la mise en oeuvre de l'accord de Vienne.

Mais Téhéran s'est plaint ces derniers jours des réticences de banques et entreprises occidentales, européennes ou asiatiques à commercer avec l'Iran. Elles redouteraient de tomber sous le coup de la législation draconienne américaine qui continue en effet de punir l'Iran.

Lundi, le département d'Etat avait laissé entendre que le ton serait à l'apaisement.

John Kerry poursuivra ses discussions avec le ministre Zarif, comprenant ses inquiétudes et celles de Téhéran quant au rythme de l'allègement des sanctions, avait assuré son porte-parole John Kirby.

D'après lui, les Etats-Unis ne cherchent absolument pas à être un obstacle d'aucune sorte pour les banques et les institutions étrangères travaillant avec l'Iran dans le cadre de l'allègement des sanctions et qui font des affaires légitimes avec ce pays.

Mais le secrétaire d'Etat avait reconnu en début de semaine que Téhéran n'avait jusqu'ici récupéré que quelque trois milliards de dollars de la levée des sanctions, contre environ 55 milliards de dollars escomptés de fonds gelés.

Architecte de l'accord sur le nucléaire iranien, l'administration Obama est favorable à une réintégration de l'Iran au sein de l'économie mondiale et oeuvre, même si elle s'en défend, à une amorce de rapprochement diplomatique.

Cette inflexion majeure de la politique étrangère des Etats-Unis au Moyen-Orient inquiète leurs alliés traditionnels que sont les monarchies du Golfe Persique que M. Obama a tenté de rassurer cette semaine à Ryad.
Les députés et ministres israéliens se sont vu interdire l'entrée de l'esplanade des mosquées Al-Aqsa, haut lieu de tensions à Jérusalem, durant la célébration de Pessah, la Pâque juive qui débute vendredi, a indiqué la police.
Les visites de responsables israéliens sur l'esplanade des mosquées Al-Aqsa,  à l'occasion de fêtes juives sont considérées comme des "provocations" par les Palestiniens qui y voient une tentative d'Israël de prendre le contrôle de ce troisième lieu saint de l'islam.

"L'interdiction faite aux ministres et députés a été décidée pour des raisons de sécurité", durant les huit jours de la fête de Pessah, a affirmé un porte-parole de la police Micky Rosenfeld.


Dans la journée, sept "jeunes juifs" qui projetaient de procéder au sacrifice rituel de trois moutons sur l'esplanade ont été arrêtés, a indiqué une autre porte-parole de la police en expliquant que ce genre de cérémonie, interdite par les autorités israéliennes sur l'esplanade, "menace de porter atteinte au calme".

Durant Pessah, des dizaines de milliers d'Israéliens se rendent dans la vieille ville à Jérusalem-Est, la partie palestinienne occupée et annexée illégalement par Israël. L'an dernier, 50.000 fidèles avaient participé à la "bénédiction des prêtres", une cérémonie organisée traditionnellement devant le mur des Lamentations, prévue dimanche cette année.

Situé en contrebas de l'esplanade, le mur des Lamentations est le dernier vestige du mur de soutènement du second Temple détruit par les Romains en 70.
« L’Iran est le porte-étendard de la lutte contre le terrorisme dans tous ses mots d’ordre et ses actions. Sans l’Iran, Daech aurait conquis Damas et Bagdad », a déclaré le président iranien.

A la tribune de la deuxième conférence internationale sur l’environnement, la religion et la culture, le président de la RII, Hassan Rohani a déclaré :

« Le groupe terroriste Daech entendait mettre sur pied deux États, l’un en Irak et l’autre à Damas et sans l'intervention iranienne, il y aurait eu maintenant deux États, dirigés par les terroristes. Qu’auraient alors fait Paris, Bruxelles et New York ? Ceux qui ne prennent pas au sérieux les efforts des Iraniens visant à lutter contre le terrorisme, doivent faire attention au fait que l’Iran est le porte-étendard de la lutte antiterroriste et d’un monde sans violence ».

Le président Rohani s’est félicité de la simultanéité de cette conférence avec la signature de l’accord sur le climat, à New York.

« J’espère que le message de cette conférence rejoindra celui de l’événement de New York pour prouver au monde entier que l'on pourra améliorer la situation de la planète grâce à l’unité, la solidarité et la coopération. Négliger l'état de notre planète, est un fait qui met sérieusement en péril la vie de tout être vivant. La nature nous appartient et il est de notre devoir à tous de la préserver et de l’exploiter de façon propice. Et ceci est le message en commun de toutes les religions divines », précise M. Rohani. 

L'Association des Jeunes du Nord-ouest de Chicago organise ce samedi 23 avril une exposition coranique à Chicago.
Selon le site d'information Daily Chronicle, cette exposition a pour objectif de présenter l'islam et les points communs entre l'islam et les autres grandes religions du monde.
Une meilleure connaissance de l'islam et l'élimination des mauvaises conceptions au sujet de l'islam sont d'autres objectifs de la tenue de cette exposition.
Les visiteurs se familiariseront avec l'islam, le Saint Coran, la place de la femme et ses droits en islam.
Cette exposition fait partie du programme national de 2016 pour la présentation de l'islam, du Coran et des musulmans dans plus de 60 villes à travers les Etats-Unis.
L'exposition coranique de Chicago aura lieu de 10 à 13 heure locale, à Sycamore Public Library.
Des cérémonies de fête ont été organisées à l'occasion de l'heureux anniversaire de l'imam Ali (as) dans les centres islamiques en Suède et au Royaume-Uni.
Selon le site imamamicenter.se, des cérémonies ont été organisées à 18: 30, heure locale, avec la participation des amateurs des Ahl-el-Beyt (as) à la salle des réunions du centre islamique Imam Ali (as) à Stockholm en Suède.
Ces cérémonies qui comprenaient différents programmes avaient pour but de présenter la personnalité, le mode de vie et la sirah de l'imam Ali (as).
Des cérémonies similaires ont été organisées au centre islamique de Grande-Bretagne.
Les services culturels iraniens aux Philippines aussi avaient organisé des cérémonies à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de l'imam Ali (as) et la journée des pères à Manille capitale des philippines.

L’une des croyances des Chiites duodécimains (ithnâ `achari) est la croyance au Retour, c’est-à-dire qu’Allah ressuscitera pour un temps limité une partie des morts, sous la même forme dans laquelle ils étaient avant de mourir. Cette croyance, les Chiites la tiennent des Ahl-ul-Bayt. Certains de ceux qui reviendront à la vie seront honorés par Allah, d’autres seront disgraciés. Les droits de ceux parmi eux qui auraient été spoliés seront arrachés aux malfaiteurs pour leur être restitués. Cela interviendra après la réapparition de l’Imam al-Mahdi55.

Les personnes destinées à revenir à la vie après la mort et à retourner dans ce monde sont soit ceux qui auront atteint un très haut degré de piété et de Foi, soit ceux qui auront atteint le pire niveau de corruption et de malfaisance. Après être restés un certain temps en vie, ils mourront à nouveau et retourneront à l’Autre Monde pour y recevoir la récompense ou la punition qu’ils auront méritée.

Allah fait justement allusion au Retour, dans le Saint Coran, lorsqu’IL évoque le désir de revenants qui n’avaient pas su ou voulu se réformer lors de leur Retour, et qui ont mérité de ce fait la punition d’Allah de vivre une troisième fois : « Les infidèles dirons: «O Seigneur! TU nous as fait mourir deux fois, et TU nous as fait revivre deux fois. Nous avons reconnu nos péchés. N’y a-t-il aucun moyen de sortir (de cette torture)?…» (Sourate al-Mo’min, 40:11).

Oui, bien sûr, il y a des Versets Coraniques concernant le Retour, c’est-à-dire le retour des morts à la vie pendant un certain temps, et de nombreux hadiths de la Famille Infaillible du Saint Prophète affirment ce Retour. Tous les Chiites croient à la Raj`ah(le Retour), excepté une minorité qui fait une mauvaise interprétation des Versets Coraniques et des hadiths en question. Cette minorité dit, par exemple, qu’à l’époque de la réapparition de l’Imam al-Mahdi, « Raj`ah » signifiera la restauration du gouvernement et du pouvoir des Imams, et non pas le retour des morts à la vie56.

Les Sunnites et la question de la Raj`ah (le Retour)

Les Sunnites considèrent la croyance dans le Retour comme une croyance non islamique qu’ils n’hésitent pas à dénoncer. Leurs historiens du hadith discréditaient les narrateurs et les transmetteurs de hadiths qui souscrivaient à cette croyance57. Non seulement ils considèrent la croyance dans le Retour comme une forme de blasphème et de polythéisme, mais pire encore. C’est surtout à cause de cette croyance du Chiisme qu’ils ont dénigré les Chiites Imâmites et jeté l’anathème contre eux.

Or, il ne fait pas de doute qu’il s’agit là d’un exemple typique de réaction exagérée et disproportionnée qui sert de prétexte aux différentes Écoles juridiques islamiques pour s’entre-dénigrer et s’entre-diffamer. Car, en réalité, il n’y a pas lieu de dramatiser et de réagir avec une telle véhémence contre cette croyance qui ne froisse nullement la croyance au monothéisme, ni à la Prophétie, mais au contraire les confirme, puisque le Retour est un Signe de la Tout-Puissance absolue d’Allah, au même titre que la Résurrection et que le Jour du Jugement.

En fait, le Retour équivaut à l’un des miracles qu’accomplissait le Prophète `Isâ lorsqu’il ressuscitait les morts, mais à cette différence près que, dans le cas du Retour, le fait miraculeux est plus prononcé puisqu’il s’agit de ressusciter des morts en état de décomposition totale et réduits en poussière, comme le décrit le Saint Coran : «Les incroyants, parlant des ossements pourris, disent : « Qui donc fera revivre les ossements alors qu’ils sont poussière? » Dis : « Celui Qui les a créés une première fois les fera revivre. IL connaît parfaitement toute création. »» (Sourate Yâ-Sîn, 36:78-79).

Ainsi, la croyance au Retour ne saurait être assimilée au blasphème ni au polythéisme. Ceux qui ont dénoncé la croyance au Retour en l’assimilant à la croyance à la transmigration des âmes, laquelle est rejetée par l’Islam, ignorent tout simplement la différence entre la transmigration des âmes et la résurrection des corps. Or, il s’agit d’une différence majeure puisque, dans le premier cas, il est question du déplacement de l’âme d’un corps vers un autre, alors que dans le second cas, celui de la résurrection corporelle, l’âme retourne au corps auquel elle appartenait à l’origine, et ce corps revient à la vie sous sa forme et sa structure originelles. En tout cas, si l’on peut supposer que le retour d’un mort à la vie serait une forme de transmigration, la résurrection de morts opérée par le Prophète `Isâ équivaudrait aussi à une sorte de transmigration, et il en irait de même de la Résurrection du Jour du Jugement, ce qu’aucun Musulman ne saurait admettre.

Ceci dit, l’objection à la croyance au Retour se ramène à deux possibilités :

1- Ou bien le Retour est impossible,

2- Ou bien les hadiths concernant le Retour sont faux et sans fondement.

Et même si nous supposons la plausibilité de ces deux aspects possibles de l’objection à la croyance au Retour, cette question ne doit pas donner lieu à une telle véhémence et les tenants de cette croyance ne méritent pas pour cela d’être accusés par leurs adversaires de dévier de la Voie de l’Islam. Car il y a tant de croyances, parmi les autres Écoles juridiques islamiques, qui sont logiquement impossibles, ou qui ne sont pas fondées sur un Texte authentique, mais dont les tenants ne sont pas pour autant qualifiés de polythéistes ni accusés d’avoir dévié de l’Islam! Les exemples de telles croyances sont nombreux : la croyance de certains Sunnites à la possibilité que le Saint Prophète eût été amnésique ou capable de commettre des péchés58, ou que le Saint Coran existe par lui-même59, ou que le Saint Prophète n’ait pas désigné son Successeur, etc…

1. Réfutation de la première objection

La supposition de l’impossibilité du Retour est islamiquement sans aucun fondement car, comme nous l’avons déjà dit, le Retour est une sorte de résurrection des corps comme celle du Jour du Jugement, à cette différence près qu’elle a lieu dans ce bas-monde. Par conséquent, l’acceptation de la possibilité de la Résurrection des corps le Jour du Jugement devient la preuve de la possibilité de la résurrection des corps dans ce monde-ci. Il n’y a aucune difficulté à comprendre une chose si simple. Mais si, malgré cela, le Retour nous semble quelque chose qui suscite l’étonnement, c’est parce qu’il ne nous est pas familier dans notre vie d’ici-bas, et parce que nous n’en savons pas assez sur ce qui pourrait le justifier ou l’empêcher, pour l’admettre ou le récuser. Or l’esprit humain admet difficilement ce qui ne lui est pas familier. C’est comme celui qui s’étonne : «…Et qui fera revivre des ossements devenus poussière? » et à qui on répond: « Celui Qui les a créés une création» (op. cit. Sourate Yâ-Sîn, 36:78-79).

Dans un tel cas, où il n’y aurait pas de preuve rationnelle -ou du moins on le pense- de nature à établir ou à démentir une affirmation, nous devrions nous soumettre aux textes religieux émanant de la source de la Révélation divine pour fonder notre croyance.

Or il y a, dans le Saint Coran, des Versets qui établissent le Retour à ce bas-monde de certains morts. Un exemple en est le miracle de `Isâ, rapporté dans le Coran, consistant à faire revivre les morts : «Je peux guérir l’aveugle et le lépreux, et je peux ressusciter les morts, avec la permission d’Allah» (Sourate Ale `Imrân, 3:49).

Autre exemple, la mort et le retour à la vie de celui qui, passant devant une cité en ruines, s’étonna : «Comment Allah fera-t-IL revivre cette cité alors qu’elle est déjà morte? Allah le fit mourir cent ans, et IL le ressuscita ensuite…»

(Sourate al-Baqarah, 2:259).

Ainsi, le Verset cité (« Notre Seigneur! Tu nous a fait mourir deux fois..« , Sourat al-Mo’min, 40:11) montre le retour à la vie dans ce bas-monde des gens déjà morts, même si certains exégètes se sont ingéniés à l’interpréter autrement et d’une façon qui ne correspond pas à sa signification réelle60.

2. Réfutation de la seconde objection

La seconde objection, selon laquelle les hadiths concernant le Retour de certains morts à la vie dans ce bas-monde auraient été inventés, n’a aucun fondement, car le Retour constitue pour nous une croyance nécessaire, puisqu’elle nous est parvenue à travers des hadiths authentiques et concordants, rapportés des Successeurs Infaillibles du Saint Prophète, issus de sa Famille (Ahl-ul-Bayt), ce qui n’autorise pas le moindre doute sur leur authenticité.

Cette mise au point étant faite, on ne peut que s’étonner de voir un écrivain célèbre, qui se vante de son savoir, tel qu’Ahmad Amine, insinuer dans son livre « Fajr-ul-Islam » (L’Aube de l’Islam) : « Le Judaïsme fit son apparition dans la croyance chiite au retour61des morts dans ce monde ».

Et nous, nous lui rétorquons que le Judaïsme fit son apparition dans le Saint Coran également, puisque la croyance au Retour y apparaît clairement, comme on l’a constaté d’après les Versets Coraniques déjà cités. Il est pertinent d’ajouter à ce propos que la vraie religion des Juifs et des Chrétiens est révélée par l’Islam et par les Commandements islamiques, puisque le Saint Prophète a confirmé les précédentes Religions et leurs Commandements Divins62, bien que nombre de ces Commandements aient été abrogés par l’avènement de l’Islam. Donc la réapparition de certaines croyances du Judaïsme et du Christianisme en Islam ne discrédite nullement ce dernier, même si, comme le prétend l’écrivain en question, la croyance au Retour est une croyance partagée par les Juifs.

En tout état de cause, le Retour des morts à la vie dans ce monde ne constitue pas un des Fondements (uçul) auxquels il est obligatoire de croire. Si toutefois nous y croyons, c’est d’une part parce que nous tenons cette croyance des traditions authentiques des Saints Imams d’Ahl-ul-Bayt, que nous considérons comme Infaillibles et incapables de mentir, et d’autre part et accessoirement parce que rien, selon la logique religieuse, n’interdit la possibilité du Retour.

jeudi, 21 avril 2016 23:05

Qu est ce que le sionisme?

Cette idéologie est ultra-minoritaire parmi la population juive jusqu’aux années 1930, notamment chez les religieux qui la considèrent comme une hérésie.

Si le journaliste autrichien Nathan Birnbaum invente le terme de sionisme en 1880, c’est Theodore Herzl qui en est le principal fondateur. C’est lors du congrès de Bale en 1897, qu’est décidée la conception d’institutions ayant pour but la création « pour le peuple juif d’un foyer national en Palestine », faisant peu de cas du fait que le territoire revendiqué est occupé par une autre population, les Arabes.

Ainsi, La construction du mouvement sioniste s’accompagne de l’installation en Palestine d’une colonisation de peuplement. Ceci lui confère une nature purement colonialiste, s’insérant dans le sillage de l’expansion coloniale européenne, à une époque où ce phénomène parait encore normal et louable. Cependant, la colonisation sioniste diffère radicalement du schéma colonial classique dans le sens ou cette fois, Il n’est plus question d’exploiter les indigènes mais de les remplacer.

Dès avant la première guerre mondiale, l’entité juive en formation, fondée sur l’expulsion des Arabes palestiniens et sur des limites territoriales arrachées par la force, ne peut être acceptée par le monde arabe. Il lui est donc nécessaire de trouver un protecteur, qui sera l’Angleterre. En effet, les organisations sionistes obtiennent du Cabinet britannique l’engagement de favoriser un protectorat juif en Palestine. C’est la célèbre « Déclaration Balfour » de 1917.

Avec la complicité de l’Angleterre qui exerce alors un mandat sur la Palestine, des bandes de sionistes armés pratiquèrent jusqu’en 1948 de nombreux crimes afin de semer la terreur chez les Palestiniens et les pousser à fuir. La phrase du futur premier ministre israélien David Ben Gourion prend alors tout son sens quand il affirme en 1937 : « Nous devons expulser les arabes et prendre leur place ». Cette politique de terreur se poursuivra de plus belle lorsque la Grande Bretagne quittera la région.

Le projet sioniste trouve sa concrétisation en mai 1948 avec la proclamation de l’état d’Israël, 6 mois après que l’ONU, sous la pression des puissances impérialistes, ait annoncé un plan de partage de la Palestine en deux entités : l’une juive et l’autre arabe, créant ainsi l’une des plus grandes injustices du 20eme siècle. La tragédie palestinienne commence alors et perdure jusqu’à aujourd’hui.

Forte du soutient occidentale, l’entité sioniste occupe désormais l’ensemble de la Palestine, offrant au monde entier une réalité de l’occupation dans toute sa dureté, son injustice, ses crimes, son racisme, son apartheid et ses ratonnades.

 

Le sionisme est incontestablement une idéologie colonialiste et raciste, elle est en réalité l’émanation malfaisante du capitalisme impérialiste. C’est d’ailleurs le multimilliardaire américain John D. Rockefeller, symbole de ce capitalisme triomphant, qui a offert à l’ONU le site sur lequel est établit son siège, quelques mois avant que l’organisation ne vote le plan de partage de la Palestine.

D’essence satanique, elle ne peut en rien être associée au judaïsme authentique.

Mais pour mieux comprendre ce qu’est le sionisme, il suffit simplement d’observer le comportement de sa manifestation matérielle, l’entité criminelle israélienne, dont la barbarie n’est plus à démontrer.

Imam Ali (P), le premier homme à se convertir à l'islam et aussi le fils de Hazrat Mohammad (P), est né le 13 Rajab (septième mois du calendrier islamique de l'hégire lunaire) de 598 dans la Kaaba (centre de pèlerinage pour les musulmans) dans la ville de la Mecque, situé sur la péninsule arabique.

Imam Ali (P) a également joué un rôle de premier plan dans la diffusion de la religion divine de l'Islam dans le monde et était connu pour sa tolérance et l'humilité, la colère absolue et les passions, en plus d'être un symbole de justice.

En Iran, les gens décorent les mosquées, les maisons, les rues et les magasins avec des ornements et des lumières colorées ont également distribué des bonbons pour célébrer l'anniversaire de la naissance de leur premier Imam.

La naissance de l'Imam Ali a servi de cadre pour la nation iranienne commémoré chaque année le jour de père.

Ce jour-là, de nombreuses familles iraniennes obtiennent habituellement ensemble et faire un acte au nom des parents ou grands-parents. De cette façon, ils soulignent que le père est une partie essentielle de la fondation de la famille.