
تقي زاده
Guide suprême : que l’Europe rectifie son absence de volonté vis-à-vis des Etats-Unis
L’Iran n’avait pas l’intention de se doter d'arme nucléaire (Wendy Sherman)
L’ancienne secrétaire d’Etat adjointe américaine a précisé qu’elle est d’avis que l’Iran n’avait jamais eu l’intention de fabriquer des armes nucléaires.
« Avec une intervention militaire, nous aurions pu détruire peut-être une partie des installations nucléaires de l'Iran, mais nous n'aurions certainement pas leur retirer le savoir-faire nucléaire qu’ils avaient acquis », a affirmé ancienne secrétaire d’Etat adjointe américaine, Wendy Sherman.
« Si les Américains avaient détruit les installations nucléaires de l’Iran, cela n'aurait pas eu l'effet recherché par Washington, car les Iraniens avaient déjà acquis le savoir-faire nécessaire pour les reconstruire en 2 ou 3 ans », a déclaré Mme Sherman en reconnaissant que l’Iran n’avait pas l’intention de se doter d’une bombe atomique et que les sanctions contre ce pays n’avaient pas pu entraver sa progression dans le domaine du nucléaire civil », a rapporté l’IRIB citant le journaliste de la BBC.
Le régime sioniste craint les récents succès de l’armée syrienne
Le régime sioniste est vivement inquiet des récents succès enregistrés par l’armée syrienne face aux terroristes.
« Les autorités sécuritaires d’Israël sont préoccupées par les avancées successives réalisées par l’armées syrienne face aux hommes armés dans le Nord de la Syrie. Elles considèrent la chute d’Alep dans le Nord de ce pays comme la fin des agissements des hommes des armés », a déclaré, ce mercredi, Yaari Ehud, journaliste israélien et expert du Moyen-Orient.
« Les acquis et les victoires de l’armée syrienne face aux hommes armés, à Alep ont préoccupé les services de sécurité et de renseignement les amenant à étudier leurs impacts », a affirmé Amos Harel expert en affaires militaires.
Auparavant les sources d’information avaient fait part des aides financières et militaires du régime sioniste aux terroristes en Syrie.
Les terroristes blessés sont soignés dans les hôpitaux de la Palestine occupée, depuis le début de la crise en 2011.
Israël empêche l’entrée à Gaza d'une délégation parlementaire de l’Europe
Le régime sioniste a empêché l’entrée dans la bande de Gaza d'une délégation parlementaire de l’Europe.
« La délégation parlementaire de l’Europe, arrivé à Qods, voulait se rendre via le point de passage de Beit Hanoun, dans la bande de Gaza mais elle s’est vue confronter à l’opposition d’Israël », a rapporté, ce mercredi, le site Palestinien-Online.
« Israël n’a aucun droit d'empêcher l’entrée de la délégation parlementaire de l’Europe dans la bande de Gaza », a déclaré Martina Anderson, le président de cette délégation.
« L’objectif de cette délégation en entrant dans la bande de Gaza serait d’estimer le volume des destructions infligées par l’attaque militaire de 2014 d’Israël et d’examiner les opérations de reconstruction », a-t-il ajouté.
« Depuis 2011, Israël à interdit les délégation parlementaires de l'Europe d’entrer dans la bande de Gaza », a poursuivi le président de la délégation européennes qui compte 6 membres.
Droits et devoirs de la femme en islam
A la lumière du Coran et de la Sunna
Introduction
Puisse Dieu accorder Sa Miséricorde et Sa Bénédiction à Mohammed Prophète de l’humanité, qui a proclamé la dignité de la femme dans une parole concise : « Certes, les femmes sont les sœurs des hommes » Il a restitué à la femme sa valeur et sa considération, et a élevé son rang dans la société tout en combattant le fanatisme et tribalisme d’une époque révolue, celle de l’ignorance préislamique « Jâhiliya ». Le choix de ce sujet, « Droits et devoirs de la femme à la lumière du Coran et de la Sunna », vise les objectifs suivants :
1. Traiter un sujet qui se rapporte au Livre Sacré du Coran et à la Sunna afin de comprendre les préceptes que l’Envoyé de Dieu nous a recommandés de suivre.
2. Traiter de la femme est un sujet délicat et important car celle-ci compose la moitié de la société et, par conséquent, elle partage avec l’homme la même charge de travail et de responsabilités, imposée par une société en progrès.
3. L’auteur a voulu démontrer, preuves à l’appui, que l’Islam est une religion qui témoigne à la femme beaucoup d’intérêt et de respect. Aucune autre religion divine, aucune loi positive ne lui ont assurée autant de considération, d’équité et de considération.
4. Il n’existe, à la connaissance de l’auteur, aucun livre qui traite exhaustivement de tous les aspects relatifs aux droits et devoirs de la femme musulmane. La plupart des livres sur ce sujet ne font que répondre à certaines ambiguïtés et dénoncer les amalgames sciemment entretenus. Certains parlent bien des obligations, mais le plus souvent les droits sont exposés laconiquement sans beaucoup de détails, ni de clarté.
Chapitre : Les droits de la femme en Islam
I - Les droits civils et sociaux
a) Le droit de la femme en tant qu’être humain
Rappelons ce hadîth du Prophète : « Les femmes sont les sœurs de l’homme ». Le Coran et la Sunna soulignent l’humanité et l’honorabilité de sa nature, à égalité avec celle de l’homme. Il suffit de reprendre le premier verset de la Sourate « Les femmes » : « ô gens ! Craignez votre Seigneur qui vous a créé d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a faire répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes [...] » Coran 4/1. Notons que Dieu (swt) interpelle tous les humains de la terre : « ô gens ! », dans ce début de verset. Dieu (swt), dans son immense Sagesse, a tenu à souligner en faisant ressortir dans ce verset « [...] qui vous a créé d’un seul être et a créé de celui-ci son épouse, [...] » que l’homme et la femme ont une origine commune et unique, la femme étant de la même essence que l’homme. Ainsi, il n’existe pas, ou plutôt, il ne devrait pas exister de préférence d’un homme à une femme ou d’une femme à un homme, si ce n’est pour leur piété. A cet égare, le prophète a dit ; « Vous êtes tous descendants d’Adam et Adam a été créé d’argile.
b) Le droit de la femme à la vie
Le droit de vivre est un droit sacro-saint que l’Islam a décrété en faveur des humains, y compris, évidemment, pour la femme.
c) Le droit à la prise en charge matérielle, à l’allaitement, à la garde des enfants et à l’éducation
Un des principes de l’Islam consiste à accorder toute l’importance voulue au nouveau-né, garçon ou fille. Le père est tenu de garantir à ses enfants leur subsistance dés leur naissance, voire avant celle-ci, dés lors que l’Islam fait obligations au père d’assurer à la femme à sa charge matérielle. Dieu (swt) a recommandé dans ses verset : « [...] et si elles sont enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu’à ce qu’elles aient accouché [...] » Coran 65/6. « [...] puis si elles allaitent [l’enfant né] de vous, donnez-leur leurs salaires. Et concentrez-vous [à ce sujet] de façon convenable [...] » Coran 65/6 « Et les mères qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l’enfant de les nourrir et les vêtir de manière convenable [...] » Coran 2/233. Le droit de garde accordé à la mère est largement justifié : « Dieu, dans son immense sagesse, a donné la garde des enfants à la mère parce que son amour pour ses enfants et sans limite [...] »
d) Le droit à l’instruction
Le savoir occupe une place de choix parmi les principes de l’Islam. C’est une obligation pour chaque musulmans et musulmanes d’apprendre et de savoir « [...] Dieu élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu le savoir [...] » Coran 58/11. Ainsi, l’éducation et l’instruction de la femme sont d’une importance capitale, dès lors qu’elle met au monde, protège et éduque les hommes et les femmes qui constitueront la société de demain, elle est la première école où l’enfant reçoit les premiers éléments de la vie et acquiert les premières leçons de morale.
e) Le droit de choisir son époux
La liberté et la dignité ont été l’une des grandes conquêtes de la femme dans le cadre de L'Islam. La conséquence de ces acquis a été de lui faire reconnaître un droit non moins essentiel, celui de choisir librement son époux. En effet, la femme musulmane a toute latitude de refuser ou d’accepter une demande en mariage. Le mariage en Islam vise à réaliser des objectifs importants, représentés par la formation d’un lien qui unit solidement l’homme et la femme et repose sur le consentement sans équivoque et d’amour sincère aboutissant à la bonté, la tendresse et la compassion réciproque, comme l’indique le verset coranique suivant : « Parmi ses signes, il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et il a mis entre vous de l’affection et de la bonté [...] » Coran 30/21.
f) Le droit au travail
L’Islam est la religion du travail et de l’assiduité dans l’effort. Il encourage au travail quel qu’il soit, tant qu’il se situe dans le cadre licite. Plusieurs versets coraniques traitent de l’obligation au travail. « Et dis : Oeuvrez, car Dieu va voir votre œuvre, de même que Son messager et les croyants [...] » Coran 9/105. « Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre [...] Coran 67/2. En outre, l’Islam a permis à la femme d’exercer toutes les fonctions et d’accomplir les travaux licites convenant à sa nature.
g) Le Droit à la décence
« Dis aux croyants de baisser leurs regards et de préserver leur chasteté. Cela leur est plus pur. Dieu est, certes, parfaitement connaisseur de ce qu’ils font. » Coran 24/30 Après ce commandement adressé aux hommes, Dieu s’adresse aux femmes et les interpelle : « Et dis aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté et de montrer de leurs atours que ce qui en paraît [...] » Coran 24/31
II - Les droits religieux
a) Aptitude à assumer ses responsabilités
Les exégètes sont unanimes pour affirmer que les conditions requises à la responsabilité sont l’Islam, la majorité et la raison, sans distinction de sexe. « Les croyants et croyantes sont des alliés les uns pour des autres. Ils commandent le convenable et interdissent le blâmable, accomplissent la prière, donnent l’aumône légale (Zakat) et obéissent à Dieu et à son Messager. Voilà ceux auxquels Dieu fera miséricorde, car Dieu est Puissant et sage. » Coran 9/71
b) Les actes obligatoires et surérogatoires
Dieu (qu’il soit exalté) a prescrit les actes de dévotion obligatoires qui sont la prière, l’aumône légale, le jeûne et le pèlerinage (éventuellement) à l’homme comme à la femme.
III - Les droits politiques
a) Le droit à la consultation
Le principe de la consultation (Shûra) est l’un des fondements originels de la société Islamique. C’est le moyen idéal institué par l’Islam pour bâtir une société saine. « Qui répondent à l’appel de leur seigneur, accomplissent leur prière, se consultent entre eux, à propos de leurs affaires, dépensent de ce que nous leur attribuons. » Coran 42/38 Il s’agit de la liberté d’exprimer son opinion que l’Islam a accordée à la femme et qu’il lui a reconnue comme un droit absolu. En tout état de cause, nombreux sont les cas où la femme a été amenée à donner son avis sur des sujets divers.
b) Le droit de faire serment d’allégeance
En application du principe de justice et d’égalité entre la femme et l’homme en Islam, le Prophète faisait le serment d’allégeance avec les femmes comme il faisait avec les hommes, sur la foi, l’attention et l’obéissance. Le Prophète leur fît prêter serment d’être fidèle à l’Islam, de reconnaître et de croire en l’unicité de Dieu (swt), de respecter les limites fixées et de ne pas commettre d’actes répréhensibles, tels que la fornication, le vol, le meurtre, ainsi que d’autres péchés. Le serment d’allégeance comprenait ainsi l’obéissance au Prophète dans ce qu’il a ordonné et interdit ainsi que la conformité à ses actes et paroles. Cette allégeance des femmes prouve, par ailleurs, leur responsabilité morale indépendante, dans la mesure où le Prophète leur faisait prêter le serment.
c) Le droit à la participation à l’effort de guerre
En cas de guerre, il est permis à la femme de participer au combat sans même l’autorisation de son époux, et à l’enfant sans celle de son père. Ainsi donc dans cette importante affaire qu’est la guerre, l’Islam fait participer la femme aux côtés de l’homme.
IV Les droits économiques
a) Ses aptitudes économiques
Dieu, le Très Haut dit : « Ne convoitez pas ce que Dieu a attribué aux uns d’entre vous plus qu’aux autres ; aux hommes la part qu’ils ont acquise, et aux femmes la part qu’elles ont acquise. Demandez à Dieu de sa Grâce. Car Dieu, certes, est Omniscient. » Coran 4/32 La femme, comme l’homme, peu maîtriser les valeurs économiques et en disposer selon l’intérêt. En effet, le droit à la propriété est garanti en Islam par les textes du Coran et de la Sunna, quelle que soit la nature de cette propriété (argent, bien immobiliers, terres agricoles, etc.).
b) Le droit à sa prise en charge matérielle
L’Islam a garanti à la femme le droit à être prise en charge matériellement. Il a imposé cette obligation à l’homme - qu’il soit père, époux ou fils - en exemptant la femme de toutes charges économiques du foyer, tout en protégeant l’ensemble de ses droits civils et financiers. Ainsi, la femme mariée possède ses propres biens. C’est à l’époux qu’à été attribuée la charge des dépenses du foyer et de sa femme. C’est là une des marques de la grande sollicitude de l’Islam envers la femme.
c) Le droit à la dot
« Et donnez aux épouses leur matin (dot) de bonne grâce [...] » Coran 4/4. C’est l’époux qui est obligé de verser la dot. Celle-ci est un droit absolu pour la femme. Sans elle le mariage n’est pas valable.
d) Le droit à l’héritage
L’Islam a prouvé son respect à la femme et son souci de lui donner tous ses droits. Parmi ceux-ci, il y a le droit à l’héritage. Le Très Haut dit : « Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissé père et mère ainsi que les proches ; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé les pères et mères ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup ; une part fixée. » Coran 4/7.
Chapitre : Les devoirs de la femme en islam
I - Ses devoirs en tant que fille
a) Ses devoirs envers Dieu (swt)
Le premier devoir de la fille est d’adorer son seigneur, Créateur et Pourvoyeur, sans lui associer quiconque. « Adorez Dieu et ne lui donnez aucun associé [...] » Coran 4/36.
b) Ses devoirs envers ses parents
Il est du devoir de la fille d’être bienfaisante envers ses parents car son devoir vis-à-vis de Dieu (swt), auquel elle doit rendre un culte exclusif, est conditionné par son devoir d’être bienfaisante envers ses parents : « Adorez Dieu et ne lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le compagnon et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Dieu n’aime pas , en vérité, le présomptueux, l’arrogant. » Coran 4/36.
« Et ton Seigneur a décrété : » « N’adorez que lui ; et (marquez) de la bonté envers père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dit point : « Fi ! » et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de la tendresse, et dit : « O mon Seigneur, fais-leur à tous eux miséricorde, comme ils m’ont élevé tout petit » Votre Seigneur connaît mieux ce qu’il y a dans vos âmes. Si vous êtes bons, il est certes Pardonneur pour ceux qui lui reviennent se repentant. » Coran 17/23-26.
c) Son devoir d’instruction
Elle est tenue de s’instruire et d’apprendre le dogme et les principes de sa religion, de même que le licite et l’illicite, c’est-à-dire qu’elle doit assimiler tout ce qui concerne les nécessité de la religion car son ignorance ne peut l’excuser en ce sens que sa responsabilité individuelle devant Dieu (swt) est engagée. Dans un hadîth, le Prophète dit : » La recherche de la science est une obligation pour tout musulman. »
II - Ses devoirs en tant qu’épouse
La vie conjugale que prône l’Islam est empreinte de sérénité, de tendresse et d’attachement mutuel, car plus la famille est solide, plus la communauté est unie et fonte. En effet, c’est sous cet angle qu’on peut considérer l’intérêt accordé par l’Islam à la famille et la place de choix que celle-ci occupe dans la société Islamique.
a) Le devoir d’obéir à l’époux dans ce qui est convenable
Dieu, Le Très-Haut dit : « [...] Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leur mari) et protègent ce qui doit être protégé, en l’absence de leur époux, avec la protection de Dieu [...] » Coran 4/34.
L’obéissance à laquelle il fait allusion ici est celle qui provient de la volonté, du bon vouloir et de l’amour et non celle qui est dictée par a force et la contrainte. En outre, il est dans la nature de la croyante vertueuse d’être fidèle au lien sacré qui la lie à son époux, en l’absence de celui-ci ou en sa présence.
b) Le devoir de préserver le foyer
Il est du devoir de son épouse de tenir compte de ses sentiments en n’ouvrant pas la porte de son foyer à ceux qu’il n’aime pas voir chez lui. L’Apôtre de Dieu a dit ce qui suit, selon un hadîth : « Vous avez un droit sur vos femmes de même qu’elles ont un droit sur vous. »
c) Le devoir d’avoir une tenue soignée
Ce devoir est l’un des plus importants dans la vie conjugale.
d) Le devoir de bien entretenir son foyer
La morale instituée par la législation islamique exige des deux époux qu’ils s’entraident dans tout ce qui concerne les affaires de leur ménage.
e) Autres devoirs
Ce sont là des devoirs en tant qu’épouse, qu’elle partage avec son époux. Citons principalement :
1. Le bon conseil mutuel Dieu, qu’il soit exalté, dit : « O vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles d’un feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Dieu en ce qu’il leur commande, et faisant strictement ce qu’on leur ordonne. » Coran 66/6. « Les croyants et les croyantes sont des alliées les uns pour les autres. Ils commandent le convenable, et interdis le blâmable [...] » Coran 9/71. Il est donc normal qu’ils se conseillent mutuellement et s’entraident à faire le bien.
2. Préserver les secrets de la vie conjugale L’époux est tenu de ne point révéler les secrets de son épouse et vice versa. Dans un hadîth, le prophète a dit : « Les plus viles créatures auprès de Dieu, le jour de la résurrection, sont des hommes qui ont fait des confidences à leur épouse et vice versa, et qui révèlent ensuite leurs secrets. »
3. Le deuil et la période d’attente L’Islam a imposé à la femme qui perd son époux de porter le deuil pendant quatre mois et dix jours. Coran 2/234. Dans un hadîth, l’envoyé de Dieu (saw) a dit : « Il n’est pas permis à une femme croyant en Dieu et au jour dernier de porter le deuil d’un mord plus de trois jours, sauf s’il s’agit de son époux. « [...] et quant à celles qui sont enceintes, leur période d’attente se terminera à leur accouchement [...] » Coran 65/4.
III - Ses devoirs en tant que mère
De fait, la mère, en tant que première nourrice et berceau du bébé, est la première responsable de la voie que suivra son enfant dans la religion. L’éducation donnée nécessairement englober les domaines physique, intellectuel et spirituel afin que l’enfant puisse devenir un homme ou une femme mûr et responsable. Cette éducation doit aussi être partagée en l’époux et l’épouse, chacun accomplissant son devoir en harmonie avec l’autre ou se substituant à lui en cas d’absence de l’un des deux.
a) La protection du foetus
La mère est alors tenue de faire attention au développement de son bébé, en prenant soin de ne pas lui nuire d’une façon ou d’une autre.
b) L’allaitement
L’allaitement est l’un des premiers devoirs de la mère envers ses enfants sauf en cas de force majeure ou d’incapacité.
c) La tendresse et l’affection
La femme, naturellement tendre pour son enfant, est tenue de lui apporter toute son affection. Le Prophète a dit « Celui qui n’est pas compatissant , Dieu ne sera pas compatissant à son égard. »
d) Le choix d’un prénom convenable
La mère doit participer avec le père au choix du prénom à donner à l’enfant ; un prénom doit être agréable, beau et convenable. Le Prophète a dit : « Vous serez interpellés, le jour de le résurrection, par vos prénoms et ceux de vos pères. Choisissez donc de bons prénoms pour vos enfants. »
e) L’appel à la prière et l’onction du palais
Le prophète avait l’habitude de faire appel à la prière, à voix basse, dans l’oreille du nouveau né et avait aussi l’habitude de frictionner le palais de la bouche du nouveau avec une datte mâchée, avec un peu de miel.
f) Le sacrifice
Au septième jour de la naissance, il est recommandé de faire sacrifice d’une brebis. Le Prophète a dit « un sacrifice doit accompagner la naissance d’un enfant. Faites couler le sang pour lui et éloignez de lui les nuisances. »
g) La circoncision
La circoncision est l’une des rites qu’il est recommandé de faire.
h) Les devoirs d’éducation
1 - L’éducation corporelle
i) L’hygiène
A la base de la bonne santé, il y a la propreté. L’importance de celle-ci en Islam est telle que le Messager de Dieu a dit : « la propreté est la moitié de la foi » « [...] Purifiez ma maison pour ceux qui tournent autour, y font retraite pieuse, s’y inclinent et s’y prosternent. » Coran 2/125. Dieu, le Très Haut, dit : » Et tes vêtements, purifie-les » Coran 2/125.
ii) L’Alimentation
Dieu, le Très haut , dit : » O gens ! De ce qui existe sur la terre, mangez le Licite et le pur [...] » Coran 2/168. « [...] Et mangez et buvez ; et ne commettez pas d’excès, car Dieu n’aime pas ceux qui commettent des excès. » Coran 7/31. « Qui, lorsqu’ils dépensent, ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent au juste milieu. » Coran 25/67.
iii ) Le sport
Afin que l’enfant puisse grandir et que son corps devienne fort et robuste, il est du devoir de ses parents de lui apprendre à faire du sport.
iv) Soin et prévention médicale
La femme est tenue de veiller sur la santé de ses enfants en les soignants lorsqu’ils tombent malades. Le Prophète a dit « A toute maladie, il y a un remède... »
2 - L’éducation intellectuelle
Dieu (swt) a favorisé l’être humain sur toutes les autres créatures en le dotant de la raison qui est dans son contexte le plus grand des bienfaits. A cet égard, il incombe à la femme de prendre soin de l’instruction de ses enfants.
i) L’apprentissage de la lecture et l’écriture L’ordre divin prescrivant l’obligation de lire est apparu dès la révélation du premier verset coranique : » Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume, a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait. » Coran 96/1-5.
ii) Les orienter vers la réflexion et la méditation La mère ne doit laisser aucune occasion d’attirer leur attention et de susciter en eux la réflexion afin qu’ils développent des facultés de réflexion et de jugement. Ces deux qualités sont louées en Islam car elles permettent à l’homme de connaître son Seigneur et Créateur et de scruter les secrets de la vie pour découvrir la grandeur de Dieu (swt) à travers ses signes et ses bienfaits.
3 - L’éducation spirituelle
i) Apprendre à l’enfant les principes de la foi islamique dès son jeune âge afin qu’ils grandissent dans une foi pure, un comportement exemplaire, qu’il soit sincère envers Dieu (swt) et son prochain et qu’il aime le bien et abhorre le mal.
ii) La mère doit préparer ses enfants à la pratique des actes d’adoration comme la prière, le jeûne, la zakat et le pèlerinage. Dieu , le Très Haut , dit « Et commande la prière à ta famille, et fais-la avec persévérance [...] » Coran 20/132.
iii) Eduquer les enfants dans la morale islamique fait aussi partie des devoirs de la femme. A cet égard, elle doit toujours mettre en avant, devant ses enfants, la valeur des vertus et le méfait des mauvais penchants. Le Prophète a dit : » [...] la femme est une bergère dans la demeure de son mari et elle sera responsable de son troupeau [...] »
Conclusion
L’auteur du livre dit : En étudiant les droits susmentionnés qui attestent l’égalité entre les deux sexe , j’ai montré que les disparités qui subsistent sont dues aux natures respectives de l’homme et de la femme, elles-mêmes liées aux fonctions que Dieu a assignées à chacun d’eux. A la lumière de ce qui précède, j’ajouterai enfin que l’Islam est sans nul doute la seule conception qui pourrait mettre fin aux tendances néfastes des sociétés contemporaines qui visent à réduire la femme à être un simple objet de convoitise pour l’homme. L’Islam montre que la femme a les mêmes aptitudes que l’homme en matière de pratique religieuse et d’accomplissement des obligations légales.
Les Injustices subies Par les Gens de la Demeure
Que la Paix soit avec eux
De l'Imam Ali (s) : « De suite après que Dieu ait repris l'Ame de Son Messager, un groupe de personnes se détourna du Messager (pslf) pour déambuler sur des chemins de traverse et funestes s'en remettant à leurs propres visées ; ces personnes rejoignirent ceux qui n'étaient pas de la Famille de Sa Sainteté le Messager, ce faisant, ils se séparèrent des Ahlul Beyt (pse) malgré qu'elles furent prévenues de rester à leurs côtés et finirent par faire changer de lieu la Pierre angulaire [de La Religion et de La Guidance]. Aussi, ces personnes furent la source de toutes les faussetés et falsifications, elles ouvrirent toutes grandes les portes à ceux qui aiment déambuler sur les chemins de l'erreur et del'égarement ». Nahj Al-Balagha, Sermon 150.
Yaqoubi a rapporté ceci concernant le décès de Fatima (s) : « Lorsque Fatima (s) tomba malade et qu'elle dut garder le lit, les épouses du Messager de Dieu (pslf) et des femmes des Qouraiches lui rendirent visite. Elles demandèrent à Fatima (s) : « Comment te sens-tu ? » - Fatima (s) leur répondit ceci : « Je prends Dieu à Témoin ! Je suis lasse de votre monde et très contente de vous quitter afin de rencontrer Dieu et Son Messager car j'ai beaucoup de plaintes à déposer contre vous comme le fait que ni mon Droit ne fut respecté ni les promesses tenues, le Testament en ma faveur n'a jamais été honoré ni ma Sainteté protegée ». Tarikh Al- Yaqoubi, 2/115.
De l'Imam Al-Hossein (s) : « Fatima (s) décédée, elle fut mise en terre par Amir Al-Mu'minin Ali (s) qui ne dévoila pas le lieu de son enterrement. Après la cérémonle, Sa Sainteté l'Imam(s) se leva et, se tournant vers la Tombe du Messager de Dieu (pslf), déclara : « À toi mes Salutations et celles de ta Fille qui vient tout juste de se mettre en chemin pour venir à tes côtés, elle va passer sa première nuit dans une terre proche de ton lieu d'enterrement. Ô Messager de Dieu ! Dieu a décrété qu'elle te rejoindrait très vite ; son départ à causé en moi un sentiment d'impatience et un affaiblissement de mon endurance morale; elle fut ta Fille préferée et la Souveraine des Femmes du Monde. Néanmoins, en suivant ta Sunna depuis ton départ, c'est pour moi une grande consolation. J'ai moi-même déposé ton corps dans sa tombe au lieu de ta dernière demeure ;alors que tu exprimais ton Dernier souffle, tu plaças ta main sur ma poitrine. Oui ! La sublime consolation pour moi est Bien celle de suivre ta Voie et de me remémorer ce qui est écrit dans le Livre de Dieu : « Nous sommes à Dieu et nous retournons à lui », (Coran 2/156). En vérité, ce qui me fut confié est reparti et j'ai perdu Zahra (s). Ô Messager de Dieu ! Combien ce ciel bleu et cette nuit noire me paraissent insupportables. Il n'y aura pas de fin à ma tristesse ni à ma peine tant que je ne t'aurais pas rejoint et demeurer avec toi ; tant de peine dans un cœur, affaiblit l'endurance. Beaucoup trap rapidement nous avons été séparés L' un l' autre; je m' en plains à Dieu ! Ta Fille (s) t'informera au sujet de la conduite de ta Ummah qui complota avec ceux qui la (s) persécutèrent. Interroge- la sur tout ce qui est advenu car, ayant été envahle d'un très grand chagrin qu'elle ne put exprimer ouvertement, elle se conflera totalement à toi et Dieu jugera les coupables Dieu est Le Plus Juste des Juges ! Comment faire pour te dire «A Dieu» ; un «A Dieu» dun Homme qui ne veut pas vous quitter ni à cause de tristesse ni à cause de fatigue ni à cause- d'epuisemenrcar,-simon desiretair vraiment celui de vous quitter, je ne cesserai pas dêtre dans l'angoisse et la fatigue; mais si je decidais de rester, je ne Le pourrais pas car je trahirais les Pro messes faites par Dieu à ceux qui sont patients ». Al-Katt, 1/458/3 ; Amah AI-Mutid. 281/7 ; Amah Al-Toussi, 109/166.
D'Abd AI-Rahman Ibn Abi Nu'am : «Un Iraqulen posa la question suivante a Ibn Omar : « Quelle est la regle juridique concernant un vétément tache du sang d'un moustique 'l » - Ibn Omar répondit ceci : «Voyez cet homme qui s'inquiété au sujet du sang d'un moustique alors que la Progéniture du Messager de Dieu (pslf) est assassinée [par 'eux]. L'ai entendu Le Messager de Dieu (pslf) déclarér ceci: «Al-Hassan (s) et Al-Hossein (s) sont mes deux fleurs parfumées dans ce Monde ». Sunan AI-Tarmidhi. 5/657/3770; Sunan Ibn Hanbal, 2/405/5679 ; Al-Adab AI-Moufrad. 28/85.
De Menhal Ibn Amr : « Je me suis rendu aux côtés de Ali Ibn Al-Hossein (s) et je lui ai dit : «Je te présente mes salutations ! Que Dieu te fasse
Misericorde ! Comment vas-tu ?» - L'Imam (s) me répondit ceci: «Vous vous présentez en tant que nos Partisans mais vous continuez d'être des informes sur ce que nous devons subir jour et nuit. Nous sommes dans la même situation que les enfants de Jacob qui étaient extermines par Pharaon, nos enfants sont assassines, nos femmes faites captives et les meilieures personnes de la Ummah sont insultées du haut des chaires. Et les coupables sont très Bien payes pour ce qu'ils font; ceux qui nous sont devoues sont persecutes et ne peuvent obtenir aucun de leurs droits ; les Qouralehes, prétéxtant que Le Saint Prophète Mohammed (pslf) faisait Partie de leur clan, se considerent supérieurs à toutes les autres tribus arabes, ils se reclament de nos Droits et ne nous en accordent aucun pas même le plus petit; cest ainsi que s' ecoulent nos jours et nos nuits ». Jaml' Al-Akhbar, 238/607; Tafseer Al-Qoummi, 21134;Mouthir Al-Ahzane, 105.
De L'Imam Al-Baqer (s) : « Celui qui ne croit pas au fait que nous avons été persecutes et que nos droits nous ont été refuses, se rend complice des persecutions que nous avons souffert ». Cawab AI· A 'mali. 248/6
D'Ibn Abi AI-Hadid : «Il a été rapporté de Abu Ja'far Mohammed Ibn 'Ali Al-Baqer (s), les Paroles adressées à l'un de ses Partisans: « Ô untel ! ComBien de persecutions et vives souffrances navons-nous pas endure de la part des Qouraiches ? ComBien de supplices nos Partisans n'ont-ils pas endure de la part des gens ?
Le Messager de Dieu (pslf) avait pourtant peclare avant son décès que nous avions L'avantage sur les autres et Bien plus quils ne pouvalent en avoir sur eux-mêmes ; mais, les Qouraiches nous prirent comme cibles de leurs complots, allant jusqu'a detourner Le cours des affaires [Imamat et Khalifat], s'emparant de notre Droit et de notre Charge qu'ils mirent en avant comme
arguments contre les Ancars.
Enfin, les Qouraiches se passerent L'un L' autre Le Khalifat et la Gouvemance jusqu'à ce que notre Droit nous revlenne ; mais, ils denoncerent leur Serment d' Allegeance pour hisser la Bannière de la Guerre contre nous, partant, ils ne cesserent d'harceler durement Amir Al-Mu'minin Ali (s) jusqu'à son assassinat.
après Amir Al-Mu'minin (s). ils prétérent Serment dAllegeance à son fils, Al-Hassan (s), qui, à son tour, connaitra les affres de leur traitrise, il se retrouvera seul face à ses ennemis; les Iraqulens se rebellerent contre AIHassan, lui portant un terrible coup de dague au côté, mettant a sac son
campement, arrachant les bracelets et colliers de ses femmes, pour finalement Le contraindre à faire la Paix avec Mouawiyya pour sauver sa propre vieet celle de sa Famille dont Le nombre de ses membres n'était pas très eleve,
après cet événement, 12.000 Iraqulens prétérent Serment d' Allegeance à l'ImamAl-Hossein (s), Serment qu'ils renièrent également et unilateralement, renlement suivi de leur rebellion contre l'Imamqu'ils finirent par assassiner alors qu'ils étaient toujours lles à lui par leur Serment d' Allegeance,
Alors, nous, les Ahlul Beyt, nous ne connaitrons que persecutions, privations, humiliations et assassinats. Notre viese deroulera dans la crainte et la terreur ; nos existences et celles de nos Partisans seront toujours menacées alors que les menteurs et les usurpateurs de nos Droits jouissalent de positions Bien meilieures à l'interieur des palais des dirigeants, les mauvais juges et les mauvais fonctionnaires avaient envahi toutes les villes.
lis propagerent continuellement de fausses accusations contre nous ainsi que des assertions sclemment contraires à la Vérité; leur intention était de nous faire détéster par les gens.
après L' assassinat de l'ImamAl-Hassan (s), la pire des choses survenues à l'epoque de Mouawiyya fut L'extermination de nos Partisans ou Bien L' amputation de leurs mains et de leurs pieds. Si une personne était reconnue comme faisant preuve d'affection et de devouement envers nous, ses Biens lui étaient confisques et sa demeure detruite,
Durant L'epoque d'Ubayd Allah Ibn Ziyad, l'assassin de L'Imam Al-Hossein (s), les persecutions et les meurtrès augmenterent considerablement.
Puis, vint Hajjaj, Le tueur de tous ceux qui faisalent preuve de devouement envers les Ahlul Beyt (pse) à la moindre suspicion. Il atteignit un tel niveau de cruaute qu'il valait mleux être reconnu en tant qu'heretique ou mecreant
que Partisan de Ali (s) ». Charh AI-Balagha de Ibn Abi Al-Hadid, 11/43.
D'Hamza Ibn Humran : «Rendant visite à l'Imam Ja'far Ibn Mohammed As-Sadeq (s), celui-ci me demanda : «D'ou vlens-tu ? »."rai répondu : «De Kufa ! » après avoir entendu ma reponse, l'Imam (s) fondit en larmes, il pleurait tellement que sa bar be en fut inondée. J'ai demandé à l'Imam (s) : Ô fils du Messager de Dieu(pslf) ! Quelle est la raison de tant de pleurs ? » L'Imam (s) : «le me suis souvenu de mon onele Zayd et de ce qu'ils lui firent subir: la est la raison de mes pleurs ». J'ai demandé : « Que tes-tu rappele à son sujet ? ».
L'Imam (s): «Je me suis souvenu la façon dont il fut tue par une fleche qui lui traversa Le front et de son fils Yahya qui se precipita pour embrasser son corps et dire: Ô mon Père Bien-aimé ! J' ai de bonnes nouvelles à te communiquer, Bientot tu rejoindras Le Messager de Dieu (pslf), Ali (s), Fatima (s), Al-Hassan et Al-Hossein (s).
Zayd dit : «Qui! Mon fils ! » Puis, Yahya fit venir un homme pour extraire la fleche fichée dans le front de Zayd qui deceda ensuite. Ils porterent son corps jusqu'au lit d'une rivière ou ils l'enterrerent, laissant ensuite le l'lot de la rivière reprendre son cours.
Le Lendemain, l'esclave originaire du Sind de l'un des hommes présents se rendit chez Yousouf Ibn Omar afin de lui faire Connaître Le lieu de la tombe de Zayd; Yousouf fit détérrer Le corps pour Le pendre pres d'un Dépôt d'ordures.
Le corps de Zayd demeura Iii durant quatre années, puis des ordres furent donnes pour qu' il soit incinere, ses cendres furent dispersées par Les vents. Que Le Courroux de Dieu s'abatte sur celui qui L'à tue, sur tous ceux qui L' ont abandonne seul et sans aide.
Je depose ma plainte auprès de Dieu, Exalté soit-Il., contre tous ceux qui oppriment Les Ahlul Beyt (pse) depuis Le décès de Sa Sainteté Le Messager (pslf) Dieu est L' Ami excellent; IL nous apporterà son Secours ». Amali Al-Sadouq, 32113; Amah Al-Toussi, 434/963.
De Mohammed Ibn Al-Hassan citant Mohammed Ibn Ibrahim: «L'un des fils de Al-Hassan fut apporte à Abu Ja'far (Mansour Dawaniqi) [calife abbasside]. Portant son regard sur Mohammed Ibn Ibrahim Ibn Al-Hassan, il déclara : «Es-tu Dibaj, le jaune ? », Il répondit : «Qui! ». Mansour: «Je prends Dieu Témoin pour dire que je vais te mettre a mort dune manière jamais employée auparavant pour aucun autre membre de ta famille ;>. Puis, Mansour ordonna que soit creuse un trou dans une colonne pour emmurer vivant Mohammed Ibn Ibrahim Ibn Al-Hassan ». Tankh AI-Tabari, 7/546; Maqatil AI- Talabiyyin, 176.
De Mohammed Ibn Ismael : « J' ai entendu mon grand-perc Mousa Ibn Abd Allah déclarér ceci : «Nous fumes emprisonnes dans un donjon tellement sombre que nous connaissions Le temps de l'accomplissement des Prières rituelles quotidiennes seulement par des passages de certaines Sourates récitées par Ali Ibn Al-Hassan Ibn Al-Hassan Ibn Al-Hassan ». Maqaul AITalabiyyin, 176.
D'Abu AI-Salt Abd Al-Salam Ibn Salih Harawi : «J'ai entendu l'ImamAIRidha (s) déclarér ceci : «Je prends Dieu Témoin pour dire que nous serons tous assassines et martyrises ». J' ai demandé : Ô fils du Messager de Dieu! Quels sont ceux qui t'assassineront ? ». Sa Sainteté L'Imam (s) répondit : «La pire des personnes de mon temps; elle m' empoisonnera puis me fera enterrer dans une plece minuscule sur une terre eloignée ». Af-Faqih. 2/585/3192 : Jama' a Al-Akhbar, 931150 ; Raouzat AI- Wa'rdhine, 257.
De l'Imam Al-Hassan AI-Askari (s): «Les Beni Omayyah et les Beni Abbas commencerent a nous assassiner pour deux raisons: Le première parce que sachant parfaitement que le Khalifat était notre Droit et non a eux, ils craignalent que nous leur reclamions ; la seconde raison est quayant parfaitement compris à partir des Hadiths authentiques et Mutawatir que Le pouvoir des oppresseurs et tyrans finirait par être abattu par notre Qa "im, ils craignalent pour leur pouvoir car ils se reconnaissalent dans l'image de la tyrannle, ce qui les poussait a vouloir assassiner les Ahlul Beyt (pse), a exterminer leur Descendance dans la sinistre intention dempecher la Naissance du Qa'tm ou de l' assassiner également ; mais, Dieu ne laissera pas étéindre Sa Lumière « alors que Dieu ne veut que parachever Sa Lumière en depit des incredules ». (Coran 9/32) ». 'Ithbat Al-Houdat, 3/570/685.
Reportez-vous aux ouvrages suivants :
- AI-Bihar, volume 27/208
- AI-Manaqib de Ibn Chahr Achoub, volume 2/201.
L'Education des Enfants dans le Coran et Sunna
L’enfant pieux :
« Mon seigneur accorde-moi un enfant pieux. » Le Saint Coran (sourate 37, verset 100)
« L’enfant pieux est une odeur parmi les odeurs du Paradis. » Le noble Prophète (saw)
Les bonnes manières :
« Respectez vos enfants et enseignez leur les bonnes manières. » Le noble Prophète (saw)
« Soyez les meilleurs dans vos discours afin qu'ils (les enfants) entendent les meilleures réponses. » L'Imam Ali (as)
« Le Noble Prophète (psl) saluait les enfants et les adultes. » L'Imam Ali (as)
« Celui qui est insolent avec son enfant lorsqu'il est petit, il lui désobéira lorsqu'il sera grand. » L'Imam Hassan al-'Askari (as)
L’amour envers les enfants :
« Aimez vos enfants et soyez cléments envers eux. Et si vous leur promettez une chose, tenez-là, car ils voient en vous leur seul moyen de subsistance. »
« Il est n’est pas des nôtres celui qui n’est pas affectueux envers ses enfants ! »
« Celui qui a un enfant qu’il s’amuse avec lui. » Le noble Prophète (saw)
« Un homme dit au Prophète Mohammad (saw):”J'ai dix enfants et je ne les ai jamais acceptés. Le Noble Prophète (saw) lui répondit:”Que puis-je pour toi, si Allah t'a oté sa Misèricorde.” » L'Imam Ali (as)
« Allah, Digne de Majesté, donne Sa Miséricorde à l'homme qui a un grand amour envers son enfant. »
« Moussa (as, c'est à dire Moise) disait: ” O Mon Seigneur ! Quelle est la meilleure action auprés de Toi ? Le Seigneur lui répondit: “L'amour envers les enfants, car Je leur ai mis une disposition naturelle à mon Unicité, et aussi leur communauté rentrera dans mon Paradis avec Ma Miséricorde. »
« Allah pardonnera à un serviteur si son amour est ardent envers son enfant.” L'Imam Dja'far as-Sadeq (as)
« Soyez bons durant votre vie avec les petits et les adultes. » L'Imam Rezha (as)
« Le Prophète (psl) se levait lorsque Hassan(as) et Hossein(as) se présentaient à lui. » L'Imam Hassan al-'Askari (as)
S'amuser avec les enfants :
« Celui qui a un enfant qu'il s'amuse avec lui. » Le Noble Prophète (saw)
« Celui qui a un enfant qu'il devienne lui aussi un enfant (en sa présence). » L'Imam Ali (as)
La justice envers l’enfant :
« Ils ont sur toi un droit, c’est que tu sois juste envers eux, comme tu as un droit sur eux, c’est qu’ils te soient dévoués. » Le noble Prophète (saw)
Le rôle des parents
Une des règles de base de l’Islam est de se comporter avec égard et bienveillance envers autrui, comme on aimerait que l’on se comporte envers soi-même ; aussi cette règle doit s’appliquer avec plus de finesse, de tendresse et d’attention à l’intention des enfants.
L’Islam considère les enfants comme un dépôt précieux que Dieu a confié aux parents, dont ils sont les premiers responsables ; […]
[…] l’Islam a considéré que la responsabilité en matière d’éducation incombe aux parents (c’est-à-dire à la famille). La famille, qui va accueillir l’enfant et dans laquelle il va s’épanouir, doit être saine et fondée sur des bases stables ; Dieu le Très-Haut, en parlant de la nature des relations qui doivent exister entre l’homme et la femme au sein du couple :
(Sourate 30, verset 21)
Ces sentiments nobles se réalisent à travers le mariage et sont les garants d’une attention particulière et de compassion qu’exige l’éducation des enfants. C’est dans le cadre d’une vie de couple stable que l’acte éducatif portera ses fruits.
Pour ce faire, l’Islam dirige chacun des deux conjoints à accorder une attention particulière à tous les facteurs permettant la stabilité du couple :
(Sourate 7, verset 189) (Sourate 30, verset 21)
Le fondement est l’enseignement du Coran.
Le point de départ, le fondement, est l’enseignement du Coran : par la sagesse de la foi […] on connaît comment et pourquoi Dieu le Très Sage a créé l’Univers et l’Homme ; cela permet de mieux comprendre les sciences qui expliquent comment est régi l’Univers et comment l’Homme peut agir sur cet Univers. L’éducation de la foi, l’éducation de l’âme doit donc prendre place avant l’apprentissage des autres sciences ; mais l’idéal est d’enseigner à l’enfant à la fois la science et la bonne moralité.
L’importance de l’éducation
L’éducation islamique est très importante et il faut lui accorder beaucoup de soin. Elle doit être empreinte d’amour, adaptée à l’enfant et équilibrée pour qu’il se développe harmonieusement.
La sourate 31 du Saint Coran, intitulée « Louqmân », contient des indications pour l’éducation d’un enfant. Louqmân est le nom d’un Sage des Temps anciens dont Dieu le Très-Haut rapporte l’enseignement qu’il dispensait à son fils.
Louqmân commence par insister auprès de son fils pour qu’il ne donne pas d’associés à Dieu et qu’il lui rende donc un culte pur :
« Louqmân dit un jour à son fils, l’exhortant : « Mon cher fils, ne donne pas d’égaux à Dieu ! Le polythéisme est la pire iniquité qui soit. »
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 13)
“ Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, aussi bien envers Moi qu’envers tes parents ! ”
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 14 partim)
Dieu recommande d’obéir aux parents, tant qu’ils respectent le chemin qui mène vers Dieu :
« Mais si tes parents te contraignent à M’associer ce dont tu n’as nulle connaissance, alors ne leur obéis pas… »
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 15 partim)
Louqmân fait ensuite remarquer à son enfant que Dieu est attentif et bien informé de tout ce que l’on fait : l’enfant doit donc apprendre à bien se comporter, non pas de peur que ses parents le punissent, mais de peur que Dieu, Qui voit tout, le punisse (verset 16). Nous noterons ici que toute cette première partie de l’éducation doit être ancrée dans l’esprit de l’enfant le plus tôt possible, et en tout cas avant l’âge de raison (7 ans).
Louqmân poursuit l’éducation en disant à son enfant d’accomplir la prière : à ce sujet, le Prophète Mohammad (S) a enseigné de dire aux enfants d’accomplir la prière dès l’âge de sept ans. A la même époque, Louqmân recommande à son fils d’avoir un bon comportement, tout en lui enseignant la modestie (versets 17 à 19). Ces versets portent essentiellement sur le bon comportement en société : en effet, à sept ans, commence véritablement la socialisation de l’enfant qui découvre qu’il doit se plier aux règles de la vie en société et respecter autrui
Les versets suivants incitent l’enfant à observer la nature autour de lui : ce sont autant de bienfaits de la part de Dieu ! Ils l’incitent aussi à avoir une attitude scientifique, à se fier à ses propres observations et à ne pas écouter ceux qui donnent leur opinion sur un sujet qu’ils ne maîtrisent pas (versets 20 à 25). Une telle attitude objective, indépendante est typique de l’adolescence pendant laquelle l’enfant est irrésistiblement attiré par la découverte de la Vérité. Puisque la Vérité c’est Dieu, de telles recherches chez l’adolescent, ne peuvent que le mener vers le plus grand respect de Dieu, Créateur et Ordonnateur de l’Univers.
« C’est que Dieu est, Lui, la Vérité ; et que tout ce que vous invoquez en dehors de Lui est l’erreur même et que Dieu, en vérité, est le Très-Haut, le Très-Grand ! »
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 30)
Dieu, Le Très-Haut, apporte la conclusion en disant que c’est Lui Qui nous permet d’agir et de travailler dans le monde (c’est grâce à Lui si le navire vogue sur la mer) et qu’Il est Maître de notre destin (ceci concerne essentiellement les adultes, souvent tracassés par leur avenir) et que Lui seul connaît certaines choses : ainsi Dieu, Qui incite à la recherche scientifique, mentionne-t-il nos limites intellectuelles et nous exhorte à le respecter (versets 31 à 34).
Les différentes périodes de l’éducation
L’éducation de l’enfant commence dès l’âge le plus tendre, c’est-à-dire peu après la naissance. Le Prophète Mohammad (S) nous recommande d’utiliser et d’user des meilleures méthodes pour réussir l’acte éducatif.
La première méthode à adopter, et qui est très profitable pour le tout petit enfant, est celle du jeu. Par l’intermédiaire du jeu, les parents musulmans vont inculquer les règles primordiales de la vie islamique à leurs enfants, par exemple les règles de politesse, d’hygiène, etc.
L’enfant dans toute son innocence et sa candeur va capter les bases essentielles de cette harmonie familiale régie par les Lois divines, et s’y référer dans sa conduite.
Ainsi, jusqu’à l’âge de sept ans, l’enfant va s’épanouir par le jeu, dans la compassion et la tendresse. Avant cet âge, l’Islam ne recommande pas d’enseigner les modalités des pratiques cultuelles !
Dès sept ans, va débuter la période d’éducation proprement dite. L’enfant va apprendre, toujours dans une ambiance sereine, à développer son sentiment de religiosité. C’est à partir de cette période de la vie infantile qu’est recommandé aux parents d’enseigner les fondements de la prière, acte de dévotion.
Le Messager de Dieu (S) a dit : « Ordonnez à vos enfants de faire la prière lorsqu’ils atteignent leur septième année, et contraignez-les à la faire lorsqu’ils atteignent l’âge de dix ans. »(Relaté par Aboû Dâwoud).
Le but de l’affection qui règne dans l’éducation islamique, c’est de faire de l’enfant un être humble, pieux et obéissant à Dieu, un être modeste, bienveillant envers ses semblables et, en premier lieu, envers ses parents. Dieu le Très-Haut dit :
« Nous avons expressément recommandé à l’homme ses père et mère : sa mère s’étant doublement exténuée, le portant, puis le mettant au monde, son sevrage n’ayant lieu qu’au bout de deux ans. Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, aussi bien envers Moi qu’envers tes parents ! C’est vers Moi que vous serez ramenés ! » (Coran, Sourate 31, verset 14).
Après la période du jeu, c’est donc la période de l’éducation et de l’enseignement par excellence qui commence ; puis suit la période où l’on doit discuter avec son enfant, garçon ou fille, c’est ce que l’on appelle l’âge de l’accompagnement, où l’on va le conseiller, devenir son soutien et son ami.
L’Imam ‘Alî ibn Abî Tâlib (P) a dit : « Ton enfant, joue avec lui pendant ses sept premières années ; puis éduque-le pendant les sept années qui suivent ; et fais-en un compagnon pour les sept années suivantes, puis laisse-le agir à sa guise. »
L’éducation de l’enfant en Islam est une éducation spirituelle, où l’on établit, par le biais de l’accoutumance pendant l’enfance, puis par la discussion et le dialogue plus tard, un lien profond entre l’enfant et Dieu le Créateur.
Le Prophète Mohammad (S) a dit : « Faites en sorte que la première parole qui parvienne aux oreilles de vos enfants, à leur naissance, soit « Lâ ilaha illa A… » ! » (Relaté par Al-Hâkim).
Il faut aussi inculquer à l’enfant l’amour du Prophète (S) qui représente le modèle à suivre en matière d’éducation et de comportement.
La sunna du Prophète (S) relative à l’éducation des enfants
Le Prophète Mohammad (S) a eu pour tâche d’éduquer tout un peuple, jeunes et vieux, citadins et ruraux. Il fut rapporté qu’il se montrait d’une grande patience et qu’il répétait trois fois les choses importantes pour être sûr que chacun comprenait bien. Ce que quelqu’un ignorait, il lui enseignait patiemment, sans lui faire de reproches humiliants. Mais il était ferme pour faire respecter la Loi par ceux qui la connaissaient déjà. Il enseignait aussi de toujours chercher à en apprendre plus : l’ignorant paresseux n’avait pas d’excuses !
L’amour de son prochain et le respect d’autrui faisaient partie de sa manière d’être. En tant que Prophète choisi par Dieu et en tant que chef de la communauté musulmane, il ne s’estimait pas au-dessus de ses concitoyens. Pour lui, une femme ou un enfant avait autant droit au respect et à la considération qu’un homme, ce qui n’était pas dans les mœurs des gens de la région, à cette époque ! Lui-même était très modeste et très pudique, et n’avait pas honte de manifester de la tendresse ou de l’émotion.
Le modèle du Prophète de Dieu (S) montre que l’autorité des parents, ou des adultes en général, ne doit pas être confondue avec une toute-puissance ! Les parents doivent montrer à leurs enfants, qu’eux-mêmes restent modestes devant Dieu le Très-Haut et qu’ils ne font que Le servir et respecter Ses Lois. Les parents doivent donc bien faire comprendre à l’enfant que, en fait, c’est Dieu qu’il doit respecter, et que c’est de Dieu qu’il doit avoir peur lorsqu’il se conduit mal : trop de parents ont tendance à oublier cette vérité et à inciter leurs enfants à les associer à la Toute-Puissance de Dieu, ce qui est un grand péché !
« Croyants ! Evitez à vous-mêmes et à votre famille un Feu auquel Hommes et pierres serviront de combustible ! »
(Coran, Sourate 66 « L’interdiction », verset 6 partim)
Il faut noter enfin que la réalisation des buts de l’éducation ne peut se faire que si cette action éducative est conçue dans un cadre de tendresse (mawadda) et de bonté (rahma) entre l’éducateur et l’enfant. Les parents en sont les principaux responsables, mais la communauté tout entière se sent concernée par la règle de « recommander ce qui est convenable et d’interdire ce qui est blâmable ».
« L’enfant, écrit al-Ghazâli, est confié (par Dieu) aux mains de ses parents, et son cœur innocent est un élément précieux, capable d’enregistrer des impressions »*. Si les parents, et plus tard les enseignants, lui apportent la droiture, il vivra heureux dans ce monde et dans l’au-delà.
L’éducation intellectuelle
L’enseignement doit prendre en considération les aptitudes physiques et psychiques de l’enfant, […]
Al-Ghazâli, illustre juriste et savant musulman du 5ème siècle de l’Hégire (9ème-10ème siècle ap. JC) a dit dans son livre dans son livre : Ihyâ’ ‘ouloûm ad-dîn :
« Le réussite dans l’acquisition des connaissances tient à quatre conditions :
1. que celui qui apprend ait été bien préparé à l’assimilation des nouvelles connaissances.
2. que l’on mette en œuvre les moyens pédagogiques adéquats.
3. que les enseignants soient de bonne qualité.
4. et surtout que celui qui apprend soit entraîné à apprécier et acquérir les connaissances.
Il dit aussi : « Le maître ne doit pas demander plus que la capacité de compréhension de ses élèves, il doit les faire passer de l’évident au compliqué, de l’explicite à l’implicite. »
L’éducation en Islam
L’éducation des enfants en Islam s’accomplit donc grâce aux moyens suivants :
- Le bon exemple, dont les parents sont porteurs, puis les éducateurs.
- L’accoutumance, car les mauvais penchants, tout comme les bons, s’acquièrent par l’habitude et l’éducation.
- L’exhortation et le rappel de Dieu.
- La remarque et la critique qui doivent être formulées avec sagesse.
- Une discipline stricte et juste.
- La récompense et tout ce qui peut être considéré comme un encouragement positif.
- La correction juste et humaine.
Quant aux bases de l’éducation musulmane, elles sont :
- Une stabilité du couple, dont la relation est faite de tendresse et de bonté.
- Un lien affectif profond liant les parents aux enfants.
- Une éducation spirituelle et morale.
- Une formation intellectuelle.
- Une éducation physique.
- Une préparation psychologique.
- Une insertion sociale à travers l’apprentissage des règles de bienséance islamique.
« Un parent ne peut rien léguer de mieux à son enfant qu’une bonne éducation. » le noble Prophète (S).
L’enfant pieux :
« Mon seigneur accorde-moi un enfant pieux. » Le Saint Coran (sourate 37, verset 100)
« L’enfant pieux est une odeur parmi les odeurs du Paradis. » Le noble Prophète (saw)
Les bonnes manières :
« Respectez vos enfants et enseignez leur les bonnes manières. » Le noble Prophète (saw)
« Soyez les meilleurs dans vos discours afin qu'ils (les enfants) entendent les meilleures réponses. » L'Imam Ali (as)
« Le Noble Prophète (psl) saluait les enfants et les adultes. » L'Imam Ali (as)
« Celui qui est insolent avec son enfant lorsqu'il est petit, il lui désobéira lorsqu'il sera grand. » L'Imam Hassan al-'Askari (as)
L’amour envers les enfants :
« Aimez vos enfants et soyez cléments envers eux. Et si vous leur promettez une chose, tenez-là, car ils voient en vous leur seul moyen de subsistance. »
« Il est n’est pas des nôtres celui qui n’est pas affectueux envers ses enfants ! »
« Celui qui a un enfant qu’il s’amuse avec lui. » Le noble Prophète (saw)
« Un homme dit au Prophète Mohammad (saw):”J'ai dix enfants et je ne les ai jamais acceptés. Le Noble Prophète (saw) lui répondit:”Que puis-je pour toi, si Allah t'a oté sa Misèricorde.” » L'Imam Ali (as)
« Allah, Digne de Majesté, donne Sa Miséricorde à l'homme qui a un grand amour envers son enfant. »
« Moussa (as, c'est à dire Moise) disait: ” O Mon Seigneur ! Quelle est la meilleure action auprés de Toi ? Le Seigneur lui répondit: “L'amour envers les enfants, car Je leur ai mis une disposition naturelle à mon Unicité, et aussi leur communauté rentrera dans mon Paradis avec Ma Miséricorde. »
« Allah pardonnera à un serviteur si son amour est ardent envers son enfant.” L'Imam Dja'far as-Sadeq (as)
« Soyez bons durant votre vie avec les petits et les adultes. » L'Imam Rezha (as)
« Le Prophète (psl) se levait lorsque Hassan(as) et Hossein(as) se présentaient à lui. » L'Imam Hassan al-'Askari (as)
S'amuser avec les enfants :
« Celui qui a un enfant qu'il s'amuse avec lui. » Le Noble Prophète (saw)
« Celui qui a un enfant qu'il devienne lui aussi un enfant (en sa présence). » L'Imam Ali (as)
La justice envers l’enfant :
« Ils ont sur toi un droit, c’est que tu sois juste envers eux, comme tu as un droit sur eux, c’est qu’ils te soient dévoués. » Le noble Prophète (saw)
Le rôle des parents
Une des règles de base de l’Islam est de se comporter avec égard et bienveillance envers autrui, comme on aimerait que l’on se comporte envers soi-même ; aussi cette règle doit s’appliquer avec plus de finesse, de tendresse et d’attention à l’intention des enfants.
L’Islam considère les enfants comme un dépôt précieux que Dieu a confié aux parents, dont ils sont les premiers responsables ; […]
[…] l’Islam a considéré que la responsabilité en matière d’éducation incombe aux parents (c’est-à-dire à la famille). La famille, qui va accueillir l’enfant et dans laquelle il va s’épanouir, doit être saine et fondée sur des bases stables ; Dieu le Très-Haut, en parlant de la nature des relations qui doivent exister entre l’homme et la femme au sein du couple :
(Sourate 30, verset 21)
Ces sentiments nobles se réalisent à travers le mariage et sont les garants d’une attention particulière et de compassion qu’exige l’éducation des enfants. C’est dans le cadre d’une vie de couple stable que l’acte éducatif portera ses fruits.
Pour ce faire, l’Islam dirige chacun des deux conjoints à accorder une attention particulière à tous les facteurs permettant la stabilité du couple :
(Sourate 7, verset 189) (Sourate 30, verset 21)
Le fondement est l’enseignement du Coran.
Le point de départ, le fondement, est l’enseignement du Coran : par la sagesse de la foi […] on connaît comment et pourquoi Dieu le Très Sage a créé l’Univers et l’Homme ; cela permet de mieux comprendre les sciences qui expliquent comment est régi l’Univers et comment l’Homme peut agir sur cet Univers. L’éducation de la foi, l’éducation de l’âme doit donc prendre place avant l’apprentissage des autres sciences ; mais l’idéal est d’enseigner à l’enfant à la fois la science et la bonne moralité.
L’importance de l’éducation
L’éducation islamique est très importante et il faut lui accorder beaucoup de soin. Elle doit être empreinte d’amour, adaptée à l’enfant et équilibrée pour qu’il se développe harmonieusement.
La sourate 31 du Saint Coran, intitulée « Louqmân », contient des indications pour l’éducation d’un enfant. Louqmân est le nom d’un Sage des Temps anciens dont Dieu le Très-Haut rapporte l’enseignement qu’il dispensait à son fils.
Louqmân commence par insister auprès de son fils pour qu’il ne donne pas d’associés à Dieu et qu’il lui rende donc un culte pur :
« Louqmân dit un jour à son fils, l’exhortant : « Mon cher fils, ne donne pas d’égaux à Dieu ! Le polythéisme est la pire iniquité qui soit. »
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 13)
“ Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, aussi bien envers Moi qu’envers tes parents ! ”
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 14 partim)
Dieu recommande d’obéir aux parents, tant qu’ils respectent le chemin qui mène vers Dieu :
« Mais si tes parents te contraignent à M’associer ce dont tu n’as nulle connaissance, alors ne leur obéis pas… »
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 15 partim)
Louqmân fait ensuite remarquer à son enfant que Dieu est attentif et bien informé de tout ce que l’on fait : l’enfant doit donc apprendre à bien se comporter, non pas de peur que ses parents le punissent, mais de peur que Dieu, Qui voit tout, le punisse (verset 16). Nous noterons ici que toute cette première partie de l’éducation doit être ancrée dans l’esprit de l’enfant le plus tôt possible, et en tout cas avant l’âge de raison (7 ans).
Louqmân poursuit l’éducation en disant à son enfant d’accomplir la prière : à ce sujet, le Prophète Mohammad (S) a enseigné de dire aux enfants d’accomplir la prière dès l’âge de sept ans. A la même époque, Louqmân recommande à son fils d’avoir un bon comportement, tout en lui enseignant la modestie (versets 17 à 19). Ces versets portent essentiellement sur le bon comportement en société : en effet, à sept ans, commence véritablement la socialisation de l’enfant qui découvre qu’il doit se plier aux règles de la vie en société et respecter autrui
Les versets suivants incitent l’enfant à observer la nature autour de lui : ce sont autant de bienfaits de la part de Dieu ! Ils l’incitent aussi à avoir une attitude scientifique, à se fier à ses propres observations et à ne pas écouter ceux qui donnent leur opinion sur un sujet qu’ils ne maîtrisent pas (versets 20 à 25). Une telle attitude objective, indépendante est typique de l’adolescence pendant laquelle l’enfant est irrésistiblement attiré par la découverte de la Vérité. Puisque la Vérité c’est Dieu, de telles recherches chez l’adolescent, ne peuvent que le mener vers le plus grand respect de Dieu, Créateur et Ordonnateur de l’Univers.
« C’est que Dieu est, Lui, la Vérité ; et que tout ce que vous invoquez en dehors de Lui est l’erreur même et que Dieu, en vérité, est le Très-Haut, le Très-Grand ! »
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 30)
Dieu, Le Très-Haut, apporte la conclusion en disant que c’est Lui Qui nous permet d’agir et de travailler dans le monde (c’est grâce à Lui si le navire vogue sur la mer) et qu’Il est Maître de notre destin (ceci concerne essentiellement les adultes, souvent tracassés par leur avenir) et que Lui seul connaît certaines choses : ainsi Dieu, Qui incite à la recherche scientifique, mentionne-t-il nos limites intellectuelles et nous exhorte à le respecter (versets 31 à 34).
Les différentes périodes de l’éducation
L’éducation de l’enfant commence dès l’âge le plus tendre, c’est-à-dire peu après la naissance. Le Prophète Mohammad (S) nous recommande d’utiliser et d’user des meilleures méthodes pour réussir l’acte éducatif.
La première méthode à adopter, et qui est très profitable pour le tout petit enfant, est celle du jeu. Par l’intermédiaire du jeu, les parents musulmans vont inculquer les règles primordiales de la vie islamique à leurs enfants, par exemple les règles de politesse, d’hygiène, etc.
L’enfant dans toute son innocence et sa candeur va capter les bases essentielles de cette harmonie familiale régie par les Lois divines, et s’y référer dans sa conduite.
Ainsi, jusqu’à l’âge de sept ans, l’enfant va s’épanouir par le jeu, dans la compassion et la tendresse. Avant cet âge, l’Islam ne recommande pas d’enseigner les modalités des pratiques cultuelles !
Dès sept ans, va débuter la période d’éducation proprement dite. L’enfant va apprendre, toujours dans une ambiance sereine, à développer son sentiment de religiosité. C’est à partir de cette période de la vie infantile qu’est recommandé aux parents d’enseigner les fondements de la prière, acte de dévotion.
Le Messager de Dieu (S) a dit : « Ordonnez à vos enfants de faire la prière lorsqu’ils atteignent leur septième année, et contraignez-les à la faire lorsqu’ils atteignent l’âge de dix ans. »(Relaté par Aboû Dâwoud).
Le but de l’affection qui règne dans l’éducation islamique, c’est de faire de l’enfant un être humble, pieux et obéissant à Dieu, un être modeste, bienveillant envers ses semblables et, en premier lieu, envers ses parents. Dieu le Très-Haut dit :
« Nous avons expressément recommandé à l’homme ses père et mère : sa mère s’étant doublement exténuée, le portant, puis le mettant au monde, son sevrage n’ayant lieu qu’au bout de deux ans. Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, aussi bien envers Moi qu’envers tes parents ! C’est vers Moi que vous serez ramenés ! » (Coran, Sourate 31, verset 14).
Après la période du jeu, c’est donc la période de l’éducation et de l’enseignement par excellence qui commence ; puis suit la période où l’on doit discuter avec son enfant, garçon ou fille, c’est ce que l’on appelle l’âge de l’accompagnement, où l’on va le conseiller, devenir son soutien et son ami.
L’Imam ‘Alî ibn Abî Tâlib (P) a dit : « Ton enfant, joue avec lui pendant ses sept premières années ; puis éduque-le pendant les sept années qui suivent ; et fais-en un compagnon pour les sept années suivantes, puis laisse-le agir à sa guise. »
L’éducation de l’enfant en Islam est une éducation spirituelle, où l’on établit, par le biais de l’accoutumance pendant l’enfance, puis par la discussion et le dialogue plus tard, un lien profond entre l’enfant et Dieu le Créateur.
Le Prophète Mohammad (S) a dit : « Faites en sorte que la première parole qui parvienne aux oreilles de vos enfants, à leur naissance, soit « Lâ ilaha illa A… » ! » (Relaté par Al-Hâkim).
Il faut aussi inculquer à l’enfant l’amour du Prophète (S) qui représente le modèle à suivre en matière d’éducation et de comportement.
La sunna du Prophète (S) relative à l’éducation des enfants
Le Prophète Mohammad (S) a eu pour tâche d’éduquer tout un peuple, jeunes et vieux, citadins et ruraux. Il fut rapporté qu’il se montrait d’une grande patience et qu’il répétait trois fois les choses importantes pour être sûr que chacun comprenait bien. Ce que quelqu’un ignorait, il lui enseignait patiemment, sans lui faire de reproches humiliants. Mais il était ferme pour faire respecter la Loi par ceux qui la connaissaient déjà. Il enseignait aussi de toujours chercher à en apprendre plus : l’ignorant paresseux n’avait pas d’excuses !
L’amour de son prochain et le respect d’autrui faisaient partie de sa manière d’être. En tant que Prophète choisi par Dieu et en tant que chef de la communauté musulmane, il ne s’estimait pas au-dessus de ses concitoyens. Pour lui, une femme ou un enfant avait autant droit au respect et à la considération qu’un homme, ce qui n’était pas dans les mœurs des gens de la région, à cette époque ! Lui-même était très modeste et très pudique, et n’avait pas honte de manifester de la tendresse ou de l’émotion.
Le modèle du Prophète de Dieu (S) montre que l’autorité des parents, ou des adultes en général, ne doit pas être confondue avec une toute-puissance ! Les parents doivent montrer à leurs enfants, qu’eux-mêmes restent modestes devant Dieu le Très-Haut et qu’ils ne font que Le servir et respecter Ses Lois. Les parents doivent donc bien faire comprendre à l’enfant que, en fait, c’est Dieu qu’il doit respecter, et que c’est de Dieu qu’il doit avoir peur lorsqu’il se conduit mal : trop de parents ont tendance à oublier cette vérité et à inciter leurs enfants à les associer à la Toute-Puissance de Dieu, ce qui est un grand péché !
« Croyants ! Evitez à vous-mêmes et à votre famille un Feu auquel Hommes et pierres serviront de combustible ! »
(Coran, Sourate 66 « L’interdiction », verset 6 partim)
Il faut noter enfin que la réalisation des buts de l’éducation ne peut se faire que si cette action éducative est conçue dans un cadre de tendresse (mawadda) et de bonté (rahma) entre l’éducateur et l’enfant. Les parents en sont les principaux responsables, mais la communauté tout entière se sent concernée par la règle de « recommander ce qui est convenable et d’interdire ce qui est blâmable ».
« L’enfant, écrit al-Ghazâli, est confié (par Dieu) aux mains de ses parents, et son cœur innocent est un élément précieux, capable d’enregistrer des impressions »*. Si les parents, et plus tard les enseignants, lui apportent la droiture, il vivra heureux dans ce monde et dans l’au-delà.
L’éducation intellectuelle
L’enseignement doit prendre en considération les aptitudes physiques et psychiques de l’enfant, […]
Al-Ghazâli, illustre juriste et savant musulman du 5ème siècle de l’Hégire (9ème-10ème siècle ap. JC) a dit dans son livre dans son livre : Ihyâ’ ‘ouloûm ad-dîn :
« Le réussite dans l’acquisition des connaissances tient à quatre conditions :
1. que celui qui apprend ait été bien préparé à l’assimilation des nouvelles connaissances.
2. que l’on mette en œuvre les moyens pédagogiques adéquats.
3. que les enseignants soient de bonne qualité.
4. et surtout que celui qui apprend soit entraîné à apprécier et acquérir les connaissances.
Il dit aussi : « Le maître ne doit pas demander plus que la capacité de compréhension de ses élèves, il doit les faire passer de l’évident au compliqué, de l’explicite à l’implicite. »
L’éducation en Islam
L’éducation des enfants en Islam s’accomplit donc grâce aux moyens suivants :
- Le bon exemple, dont les parents sont porteurs, puis les éducateurs.
- L’accoutumance, car les mauvais penchants, tout comme les bons, s’acquièrent par l’habitude et l’éducation.
- L’exhortation et le rappel de Dieu.
- La remarque et la critique qui doivent être formulées avec sagesse.
- Une discipline stricte et juste.
- La récompense et tout ce qui peut être considéré comme un encouragement positif.
- La correction juste et humaine.
Quant aux bases de l’éducation musulmane, elles sont :
- Une stabilité du couple, dont la relation est faite de tendresse et de bonté.
- Un lien affectif profond liant les parents aux enfants.
- Une éducation spirituelle et morale.
- Une formation intellectuelle.
- Une éducation physique.
- Une préparation psychologique.
- Une insertion sociale à travers l’apprentissage des règles de bienséance islamique.
« Un parent ne peut rien léguer de mieux à son enfant qu’une bonne éducation. » le noble Prophète (S).
Propos du Guide suprême de la Révolution islamique lors d’une audience accordée aux commandants de la force aérienne de l’armée de la RII
Le Guide suprême de la Révolution islamique a considéré la journée du 22 brahman (11 Février), le jour anniversaire de la victoire de la révolution islamique, et les prochaines élections comme deux fêtes pleines de signification pour le peuple iranien.
« La participation massive du peuple iranien aux élections (26 février) garantira, tout comme du nouveau sang injecté, l’autorité de l’Iran », a affirmé l’honorable ayatollah Khamenei, le Guide suprême de la révolution islamique.
« Durant ces 37 dernières années, le peuple iranien a participé corps et âme à la marche du 22 Bahman. Cette année comme les années précédentes, la participation massive du peuple décevra les ennemis et les malveillants » a fait remarquer, ce lundi, le Guide suprême, tout en saluant les précédentes participations du peuple à la marche du 22 Bahman.
« Il faut que la réalité de la révolution reste à jamais vivante dans l’esprit du peuple, car cette révolution est à mi-chemin. Pour fortifier ses piliers et parvenir à ses objectifs sublimes, elle a besoin de la vivacité de ses principaux objectifs. Il ne faut pas laisser oublier le souvenir de ce grand événement. Le principal objectif de l’ennemi est de changer la nature et l’identité de la révolution islamique. Le front des malveillants de la RII tente par tous les moyens d’entraver l’acheminement de l’Iran vers ses objectifs, sa dignité et son autorité. Ils cherchent à ramener le pays sous la domination des étrangers", a-t-il ponctué.
Inauguration de sept importants projets nationaux
Ensuite, le ministre iranien a expliqué les sept projets inaugurés aujourd’hui (dimanche). L’un de ces projets est la bibliothèque spectrale télédétection défensive-nationale.
Le général de brigade Dehghan a également insisté sur l’inauguration du premier drone intelligent hydrographe intitulé « Fajr-1 », du projet logistique du développement des côtes de Makran, du commencement de la ligne de production de la nouvelle génération des cartes maritimes électroniques et la mise en œuvre des systèmes de débitmètrie, magnétique et maritime.
Les autres projets que le ministre a cité, étaient : la mise en œuvre du système des cartes numériques géomorphologiques, l’entrée en vigueur du site des données climatiques du pays et le lancement de la ligne de production des informations sur l’emplacement en utilisant des images prises par les avions sans pilotes
"Miracles scientifiques du Coran et immunologie", séminaire en Egypte
L'adjoint de l'université de Tanta dans les affaires des services sociaux et du développement de l'environnement, Mohammad Zabqoun a indiqué : "Le séminaire était consacré à l'étude du rôle de la chimie dans le contrôle de l'univers et dans sa gestion et ses effets sur les différentes formes de la vie."
Il a ajouté : "Au cours de ce séminaire, a été commenté le verset 25 de la sourate Hadid «لَقَدْ أَرْسَلْنَا رُسُلَنَا بِالْبَيِّنَاتِ وَأَنزَلْنَا مَعَهُمُ الْكِتَابَ وَالْمِيزَانَ لِيَقُومَ النَّاسُ بِالْقِسْطِ وَأَنزَلْنَا الْحَدِيدَ فِيهِ بَأْسٌ شَدِيدٌ وَمَنَافِع لِلنَّاسِ وَلِيَعْلَمَ اللَّهُ مَن يَنصُرُهُ وَرُسُلَهُ بِالْغَيْبِ إِنَّ اللَّهَ قَوِيٌّ عَزِيزٌ»
Nous avons envoyé Nos prophètes avec des preuves claires et avec eux, le Livre et la balance pour que les hommes mettent en œuvre la justice; et Nous avons fait descendre le fer dans lequel il y a une force sévère et des utilités pour les hommes, pour que Dieu distingue sans qu'on [Le] voit, ceux qui L'aident et [aident] Ses prophètes. Dieu est Fort [et] Puissant honoré. "
Le séminaire s'est tenu avec la participation des imams de mosquée dépendant de l'organisation des wakfs du gouvernorat d'Al Qarbiya et Ibrahim Salim, professeur de l'immunologie du département de zoologie de la faculté des sciences de l'université de Tanta a prononcé un discours.