
تقي زاده
La tendance des écrivains étrangers pour les sujets coraniques
Mohsen Javadi, responsable du Prix du livre international, a déclaré que de nombreux auteurs étrangers souhaitaient participer à cette compétition.
«2000 livres ont été étudiés dont 252 ont été achetés et choisis, les autres ont été envoyés par les écrivains ou les maisons d’édition. 90 arbitres ont participé à la sélection des livres et 10 titres ont été choisis qui seront présentés et récompensés lors d’une cérémonie. Nous avons reçu des livres en plusieurs langues dont certains ne répondaient pas aux standards internationaux à cause d’un manque de possibilités dans certains pays, et des livres de différents pays sur les études coraniques, la littérature iranienne, la jurisprudence islamique et l’Histoire des sciences en Iran.
Mohamad Ali Mahdavirad a déclaré que parmi 5385 œuvres, 224 titres étaient arrivés en finale, dont 10 ont été choisis qui seront présentés le 7 février lors d’une cérémonie en présence du Président iranien, au théâtre Wahdat de Téhéran.
«Il y a de nombreux problèmes au niveau de la qualité. Nous avons lancé les invitations en mars 2015 et 5358 personnes se sont inscrites sur notre site. Le ministère de la culture est obligé de donner l’autorisation de publication en fonctions de règles précises et même dans le domaine coranique, le niveau ne s’est pas beaucoup amélioré par rapport à l’année dernière. Il y a de nombreux cas d’entorse au copyright et les achats de livres ont diminué à cause de problèmes de budget. Le Guide suprême lors d’une réunion, avec les ministres, a demandé que le budget de recherches soit augmenté pour augmenter la qualité des livres», a-t-il dit.
Afshin Davarpana, responsable culturel de la «Maison du livre», a déclaré qu’un résultat intéressant du Prix du livre de l’année était que les livres publiés cette année, sont étudiés par des personnes compétentes.
«Nous avons 13 centres chargés de la critique littéraire qui peuvent freiner la copie et le manque d’originalité des œuvres publiées», a-t-il dit.
Mohamad Tabataba’i, chargé des relations extérieures de la «Maison du livre», a déclaré que ce prix était l’évènement littéraire le plus important dans le pays et que la radiotélévision devait lui accorder une importance égale au Festival de Fajr et aux oscars du cinéma.
Décès de Raqeb Moustafa Qalwash
Le cheikh Taha No’mani, membre de l’Association égyptien des récitants et des mémorisateurs a indiqué que le corps du cheikh Raqeb serait enterré dans son village Berma près de Tanta, dans le gouvernorat d’Al Qarbiya.
«Demain, vendredi 5 février, des cérémonies seront organisées à cette occasion, dans le village natal de Qalwash», a-t-il ajouté.
Raqeb Moustafa Qalwash était né en 1938, dans une famille coranique, à Berma, dans le gouvernorat d’Al Qabiya.
Il avait commencé officiellement ses activités, comme récitateur de la radio et télévision de l’Egypte à l’âge de 24 ans
Palestinien brûlé vif: un Israélien condamné à perpétuité, un autre à 21 ans de prison
L'assassinat avait contribué à l'escalade des violences menant à l'offensive israélienne contre Gaza en juillet-août 2014. Il a profondément marqué l'opinion palestinienne.
La cour doit encore se prononcer sur la santé mentale d'un troisième accusé, qui passe pour l'instigateur du crime: Yosef Haim Ben David, 31 ans. Une audience est prévue le 11 février.
L’Allemagne, optimiste concernant les négociations, sur la Syrie
Le ministre allemand des Affaires étrangères a affiché son optimisme, concernant la poursuite des négociations de paix, sur la Syrie.
«Malgré les difficultés auxquelles sont confrontées les négociations, sur la Syrie, je suis, toujours, optimiste, sur leur poursuite», a affirmé, jeudi, Franck Walter Steinmeier, le ministre allemand des Affaires étrangères, selon le site d’information World Tribune.
Steinmeier a appelé à redoubler les efforts et prétendu qu’en exacerbant les tensions, le gouvernement syrien avait contribué au report des négociations de paix.
Les pays occidentaux sont d’avis que les actions de l’armée syrienne, appuyées par la force aérienne russe, ainsi que sa progression vers Alep, avaient entravé les efforts de Staffan de Mistura, l’émissaire des Nations Unies, pour la Syrie, pour poursuivre les négociations.
De Mistura a annoncé, mercredi, que les négociations, sur la Syrie, seraient reportées de 3 semaines.
Des documents atomiques confidentiels et classifiés des Etats-Unis, jetés à la poubelle
L’administration nationale de la sûreté nucléaire, (NNSA), des Etats-Unis a critiqué un entrepreneur, pour avoir jeté aux ordures des documents, classifiés "secret" ou "top secret".
Les autorités américaines ont appris qu'il y avait eu des infractions aux règlements, en juin 2014, après que des agents d’entretien ont trouvé un sac poubelle, contenant des documents, classés "top secret".
Les employés du complexe nucléaire américain, Y-12, situé à Oak Ridge, (Tennessee, États-Unis), ont jeté aux ordures des documents secrets, sur l'uranium, 20 années durant.
Ce sont les résultats d’une enquête, publiée par l'organisation "Le centre pour l'honnêteté dans la vie publique", (The Center for Public Integrity), basée à Washington.
"Certains employés du complexe ont déclaré qu'on recyclait la documentation de la sorte, depuis 20 ans", rapporte l'organisation, citant le rapport de l’Administration nationale de la sécurité nucléaire, (NNSA), au sein du département de l’Énergie des États-Unis, chargée de l'enquête.
Selon ce rapport, des documents, classés "secret" et "top secret", ont été jetés avec les ordures ménagères, alors qu’ils auraient dû être classifiés.
Trois parlementaires américains déposent des demandes de visas, pour l'Iran
Trois parlementaires américains ont déposé des demandes de visas, pour l'Iran, afin d'aller observer les élections, prévues ce mois-ci, visiter des sites nucléaires et rencontrer des membres de la Garde révolutionnaire.
Les Républicains, Mike Pompeo, Lee Zeldin et Frank LoBiondo, élus à la Chambre des représentants des Etats-Unis, ont déposé, en main propre, leurs demandes de visa, auprès de la représentation iranienne, à Washington.
Ils ont, également, écrit au Guide suprême iranien, l'Ayatollah Sayed Ali Khamenei, et au général Mohammad Ali Jaafari, commandant du corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), leur demandant d'intervenir, pour faciliter la procédure.
"Nous avons hâte de voir la démocratie iranienne en action", lors des élections parlementaires du 26 février, ont-ils écrit, dans leur courrier, dont une copie a été publiée, sur le site de Mike Pompeo.
Les trois législateurs américains font, également, part, dans leur courrier, de leur souhait d'"inspecter" les sites nucléaires de Partchin, Fordow et Arak.
De plus, ils veulent discuter avec le CGRI de la détention des dix Marines de l'US Navy, en janvier, arraisonnés, dans le golfe Persique.
Par ailleurs, ils souhaitent pouvoir rencontrer, "sans surveillance", les Américains, toujours, détenus, en Iran, et être informés des récents essais de missiles balistiques, menés par Téhéran.
L’ouverture de la première ambassade de Palestine, en Amérique du Sud
Inauguration de la première ambassade palestinienne, dans la capitale du Brésil. «Un nouveau bâtiment, qui abritera la première ambassade de l'Autorité autonome de la Palestine, dans l'hémisphère Sud, a été inauguré, mercredi, à Brasilia», a rapporté, jeudi, "The Times of Israel".
L'envoyé de l'Autorité autonome de la Palestine, au Brésil, Ibrahim Alzeben, a conduit l'événement, auquel ont pris part les représentants de la gauche du gouvernement brésilien, des représentants des pays arabes et des membres de la communauté arabe locale.
L'inauguration de l'ambassade palestinienne intervient, alors que le Brésil et Israël affichent leur désaccord, sur le candidat que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a proposé, pour remplacer l’ancien ambassadeur Reda Mansour, qui a quitté ses fonctions, en décembre 2015.
Puisque tout mouvement dans la prière entraine l’annulation de cell-ci, comment s’est déroulé en pleine prière le changement de la Qibla de Beytoul mouqaddas vers la Ka’ba ?
Tout le monde est d’accord que Beytoul mouqaddas fut la première Qibla des musulmans à un moment donné de l’histoire. Les avis sont plutôt partagé sur la manière dont le prophète priait à cette époque en s’orientant vers Beytoul mouqaddas. Certains affirment que le prophète priait en direction de Beytoul mouqaddas quand il vivait à la Mecque et bien après l’hégire même/ les choses furent ainsi jusqu’à ce que vint l’ordre du Seigneur pour changer la Qibla vers la Ka’ba.[1]
D’autres déclarent : « le prophète priait en direction de la Ka’ba quand il vivait à la Mecque. Quand il émogra vers Médine il reçut l’ordre de prier en s’orientant vers Beytoul mouqaddas. Il priait ainsi jusqu’au jour où vint à nouveau l’ordre de s’orienter vers la Ka’ba »[2]
Un autre groupe pense que le prophète priait en direction de Beytoul mouqaddas quand il était à la Mecque. Mais il se plaçait de manière à ce que la Ka’ba se retrouvait entre Beytoul mouqaddas et lui. Il ne priait pas quand il se trouvait dans une position où il était incapable de s’orienter dans cette direction ».[3]
Pourquoi et comment s’est déroulé le changement de la Qibla ?
Les exégètes chiites et les sunnites déclarent en s’appuyant sur les traditions rapportées sur le changement de la Qibla : « un lundi de la mi-rajb de la 2ème année après l’hégire, bien avant la bataille de Badr, le prophète était en train d’accomplir la prière de Zouhr dans la mosquée de Bani Salma ou Bani Salim ».[4] Voici comment se présente le récit de l’événement : Depuis le début de la mission prophétique le messager a prié en direction de Beytoul mouqaddas durant 13 ans à la Mecque et 17 ou 19 mois à Médine. Mais il souhaitait voir la Ka’ba érigée en Qibla pour les musulmans, car la Ka’ba est la Qibla d’Ibrahim l’aïeux du prophète, le centre du monothéisme, un site très prisé par les Arabes. Si la Ka’ba devenait la Qibla des musulmans, cela aurait une importante répercussion sur l’adhésion des gens à l’islam. D’une part, les juifs taquinaient le prophète en disant : « tu suits notre Qibla ». Cela genait beaucoup le messager.
Un soir, il sortit de la maison et point longtemps son regard vers le ciel dans toutes les directions. Le lendemain il fit la prière du matin et une fois la prière de Zohr arrivée il exécuta deux rakats. C’est à ce moment que descendit le verset du changement de direction de la Qibla.[5]
L’archange Gabriel prit la main du messager et l’orienta vers la Ka’ba. Ceux qui priaient derrière lui le suivirent au point que les femmes se retrouvèrent à la place des hommes et les hommes à la place des femmes.[6]
Ainsi, le prophète fit une partie de la prière en regardant vers Beytoul mouqaddas et une autre dans la direction de la Ka’ba.[7] La nouvelle arriva à la mosquée de Médine. Leurs occupants avaient déjà fait deux rakats de la prière d’Asr orientés vers Beytoul mouqaddas. Ils se tournèrent alors vers la Ka’ba et finirent les deux derniers rakats.[8]
Certes on est tenter à penser que ce mouvement en plein prière annule celle-ci. Donc le mouvement des hommes et des femmes lors du changement de la Qibla avait entrainé l’annulation de la prière.
En principe, l’interdiction de se déplacer pendant la prière en temps normal relève des dispositions islamiques de premier ordre. Cependant, si c’est Allah lui-même qui donne l’ordre aux musulmans, cela n’annule pas la prière. Car c’est Allah qui décrète que telle partie de la prière est valide. Alors en cas de nécessité ou non, il peut décider d’ignorer cette condition de calidité.
En guise d’exemple, Allah considère l’ablution comme valable et dans d’autres cas il déclare valide le bain rituel en lieu et place de l’ablution : « Vous qui avez cru ! Quand vous ous levez pour la prière, lavez vos visages et vos mains jusqu’aux coudes, essuyez ensuite une partie de vos têtes et vos pieds jusqu’aux chevilles. Si vous êtes en état d’impureté, prenez un bain rituel »[9]
Ces conditions peuvent être levées en cas de nécessité : « Si vous êtes malades, si vous êtes en voyage ou si l’un de vous s’est soulagé (faire les scelles), si vous avez touché vos femmes (rapport sexuel) sans avoir la possibilité d’utiliser l’eau (pour faire l’ablution ou le bain rituel), utilisez la terre propre pour vous purifier (tayammoum) »[10]
Et aussi, l’un des facteurs annulant la prière consiste à adopter une attitude susceptible de perturber l’équilibre de cet acte d’adoration. Mais ce geste ne pose aucun problème si une nécessité du genre tuer une araignée venimeuse, sauver un bien, calmer, porter ou allaiter un nourrisson ou parler d’un geste de main s’impose.[11]
On saisit donc à partir de ces explications le changement de Qibla et le déplacement des personnes priant ce jour reposaient d’abord sur un ordre venant de Dieu. C’était ensuite un cas de force majeur et enfin, tenant compte de la position géographique de Beytoul mouqaddas et la Ka’ba. La prière ne fut pas invalidée, mais le contraire entraine l’annulation de la prière.
[1] - Majmaoul bayane fi tafsir qor’an, Fadhl Ibn Hassan Tabrasi, introduction de balaghi Mohammad Javad, vol 1, p 421, les editions Nasir Khosro, troisième impression, 1372 hégire solaire
[2] - Ibid
[3] - Tafsir Nourou thaqalayn, Abdou Ali Arousi Jawzi Ibn Joumoua, recherche de Sayyed Hashim Rassouli MAhallati, vol 1, p 132, les éditions islma’iliyane, Qom quatrième impression, 1415 hégire lunaire.
[4] - Kholâsatoul manhaj, Molla Fathoullah Kashani, recherche d’Abou Hassan Shi”rani, vol 1, p 85, les editions islamiyya, Téhéran, 1373 hégire lunaire; Mawahib aleihi, Hassan Ibn Ali Kashifi Sabzevari, recherche de Sayyed Mohammad Reza Jalali N’â’ini, p 44, les éditions Iqbâl, Téhéran, 1369 hégire solaire ; Tafsir Asane, Mohammad Javad Najafi Khomeyni, vol 1, p 312, les éditions islamiyya, Téhéran, première impression, 1398 hégire lunaire ; Anwârout tanzil wa asrârou ta’wil, recherche Abdou Rahmane, Al pira’shili, vol1, p 112, daroul ihyâh a tourâth arabi, Beyrouth, première impression, 1418 hégire lunaire. ; Al bahrou al madid fi tafsir al Qor’an, Ahmad Ibn Mohammad Ibn Ajîbah, recherche d’Ahmad Abdoullah roussoulan Qarshi, Docteur Hassan Abbas Zaki, vol 1, p 177, le Caire, 1419 hégire lunaire.
[5] - « Nous te voyions tourner [souvent] ton visage vers le ciel. Nous t’avons orienté vers une direction (la qibla) qui te satisfera. Tourne ton visage vers la Mosquée sacrée. Où que vous soyez, tournez votre face (votre cœur) dans sa direction (vers la Ka’ba). Ceux qui ont reçu le Livre savent que c’est là la vérité venant de leur Seigneur. Allah n’est pas inattentif à ce qu’ils font ». Sourate Baqarah: 144
[6] - Car Beytoul mouqaddas était Presque dans la direction du nord alors que la Ka’ba est exactement vers le sud. Ainsi, un tel déplacement s’est opérer pour s’orienter vers la Ka’ba, Tafisir Nemouneh, Naser Makarim Shirazi, , vol 1, p 491, daroul koutoub islamiyya, Téhéran, première impression, 1374 hégire solaire.
[7] - Au début ils ont prié dans le sens de Beytoul mouqaddas et à la fin ils se sont tournés vers la Ka’ba. Cette pour cette raison que celle mosquée a pris le nom de « mosquée de deux Qibla ».
[8] - Tafsir Qomi, Ali Ibn Ibrahim al Qomi, recherché et correction de Sayyed tayyib Moussavi Jazâ’iri, vol 1, p63, daroul kitab, Qom, troisième impression, 1404 hégire lunaire ; Tafsir Safi, Molla Mohsen Faydh Kashani, recherche d’Alami Hossein, vol 1, p 199, les éditions Sadr, Téhéran, deuxième impression, 1415 hégire lunaire ; Anwârout tanzil wa asrârou ta’wil, recherche Abdou Rahmane, Al pira’shili, vol1, p 112, daroul ihyâh a tourâth arabi, Beyrouth, première impression, 1418 hégire lunaire ; Man lâ yahdhourouhou faqih, Sheikh Sadouq, recherche et correction, Ali Akbar Ghafari, , vol 1, p 274-275, les éditions islamiques, Qom, deuxième impression, 1413 hégire lunaire.
[9] - « Croyants, quand vous vous apprêtez à la Prière, [faites les ablutions :] lavez-vous le visage et les mains jusqu’à (y compris) les coudes, passez les mains mouillées sur la tête et les pieds jusqu’aux chevilles. Et si vous êtes pollués, purifiez-vous (faites les grandes ablutions). Si vous êtes malades ou en voyage, si l’un de vous vient de satisfaire ses besoins naturels, ou si vous avez eu des rapports [intimes] avec les femmes et que vous ne trouviez pas d’eau, recourez à une terre pure (faites le Tayammum) [touchez la terre avec les paumes] que vous passerez sur votre visage et vos mains. DIEU ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et combler Ses bienfaits envers vous afin que vous soyez reconnaissants. » Sourate Ma’ida : 6
[10] - « Si vous êtes malades ou en voyage, si l’un de vous vient de satisfaire ses besoins naturels, ou si vous avez eu des rapports [intimes] avec les femmes et que vous ne trouviez pas d’eau, recourez à une terre pure (faites le Tayammum) [touchez la terre avec les paumes] que vous passerez sur votre visage et vos mains » Sourate Ma’ida : 6
[11] - Tawzihoul masa’el (mahassha), compilé par Sayyed Mohammad Hossein bani Hashimi Khomeyni, vol 1, p 628 les éditions islamiques, Qom, huitième impression, 1424 hégire lunaire.
L'Homme à la lumière du Saint Coran: cas de son évolution
Introduction.
Notre démarche dans cette production littéraire se propose de décrire le mouvement de l’existence de l’homme sur la terre de par sa création et son évolution. Pour l’Islam l’apparition de l’homme sur la terre n’est pas un produit du hasard, non plus qu’un produit de l’évolution. C’est une création réfléchie d’un dieu souverain, qui a créé l’homme de la forme la plus parfaite.
Pour faire ressortir au mieux les rapports qu’il y a entre la problématique de la création de l’homme et celle de son évolution, il nous paraît nécessaire de subdiviser notre réflexion en trois parties : outre l’introduction et la conclusion. La première envisage successivement la définition des concepts de base, la deuxième consiste à détailler l’évolution de l’homme dans le Coran et la dernière partie évoque la conception coranique de la vie après la mort.
I. Définition des concepts de base.
D’après l’encyclopédies 360, au 7ième siècle av. J.C, le philosophe grec Anaximandre soutenait que l’homme descend du poisson, et Empédocle concluait au principe de la survivance du plus fort. Pour l’Islam, toutes les espèces vivantes avaient été créées et qu’elles étaient invariables et définitives. Cette explication dite créationniste de l’islam s’oppose aux théories évolutionnistes du monde matérialiste:
a. L’évolution : Pour le grand dictionnaire de la philosophie, jusqu’au18ième siècle, le terme décrivait préférentiellement les transformations progressives de l’individu qui se développe de l’embryon à la maturité. L’évolution concernait alors essentiellement l’accomplissement de la forme parfaite à partir d’un état primitivement enveloppé.
b. L’homme : La question de l’homme est au centre de préoccupation des penseurs modernes. Elle porte sur le problème de son origine, de sa nature et de son devenir.
Pour Laurent Gerbier, cité dans le grand dictionnaire de la philosophie, dans le mouvement de cette intranquillité constante, l’homme est le résultat toujours changeant de la réalisation continuelle des hommes, le produit de leur acte libre. Cette liberté est le pendant éthique de la non coïncidence en soi qui caractérise l’homme : comme existence sans cesse projetée dans le monde, de sorte qu’elle précède toujours son essence, l’homme se saisit comme le projet et le produit d’un ‘’agir’’. Dans cette perspective les deux composantes de la condition humaine se rejoignent : en effet, la finitude inquiète qui fait de l’homme une existence perpétuellement tendue vers la mort lui confère également le pouvoir de définir l’humanité entière dans chacun de ses actes.
Selon l’Islam, le premier homme est Adam, suivant ce que l’Imam Ali (paix sur lui) nous explique ’’ Dieu rassembla du limon de tout ce qu’il y avait sur la terre d’élévations escarpées, de plaines, de doux et de salé, le trempa dans l’eau, le pétrit jusqu’à lui donner la viscosité de l’argile, puis en fit une forme avec côtes, jointures, organes et fragments divers. Il la solidifia, la durcit, lui fixa un laps de temps déterminé et un destin arrêté en lui insoufflant de son esprit. Cet ensemble devint un homme doué d’entendement, de réflexion, d’organes sensoriels réceptacle de connaissance, susceptible de distinguer le vrai du faux, de percevoir les saveurs, les goûts les couleurs et les divers genres de choses ; créature de similitudes harmonieuses, de contrastes discordants, d’alliages diversifiés ; mêlant le chaud au froid, le dynamisme à l’immobilité.
Après avoir été créé, Dieu lui enseigna ce qu’il fallait afin de prouver Sa Sagesse devant d’autres créatures qui étaient présentes durant cet événement sans précédent comme le Coran nous renseigne.
« Il a appris à Adam le nom de tous les êtres, puis il les présenta aux anges en disant Faites-moi connaître leurs noms, si vous êtes véridiques. » ils dirent : « Gloire à toi ! Nous ne savons rien en dehors de ce que tu nous as enseigné ; tu es, en vérité, celui qui sait tout, le Sage. » Il dit : « O Adam ! Fais-leur connaître les noms de ces êtres ! Quand Adam en eut instruit les anges, le Seigneur dit : Ne vous ai-je pas avertis ! Ce que vous montrez et ce que vous tenez secrets».
Lorsque nous avons dit aux anges : « Prosternez-vous devant Adam ! » ils se prosternèrent, à l’exception d’Iblis qui refusa et qui s’enorgueillit : il était au nombre des incrédules. (1)
II : l’évolution de l’homme dans le Coran.
II.1. Reproduction humaine.
Comme nous l’avons évoqué dans les pages précédentes, la venue de l’homme sur la terre date de la période d’Adam, période à laquelle Dieu sentit le désir de créer un vicaire sur cette terre. L’origine de l’homme est un sujet sur lequel bon nombre de penseurs non musulmans émettent des conceptions erronées. Certains vont même dire que le saint Coran a copié les récits bibliques sans en fournir la moindre preuve.
Il est cependant logique de comprendre les différentes étapes de la reproduction de l’homme pour rendre compte de cohésion entre la science et le Coran sur l’origine de la vie de l’homme. Le Coran commence par relater l’histoire du premier homme et son développement matériel et physiologique en ce termes : …c’est Nous qui vous avons créés de poussière, puis d’une goûte de sperme, puis d’un caillot de sang, puis d’une masse flasque… .?(2)
Et puis dans cet autre verset le très Haut dit : Puis, de cette goutte, nous avons fait un caillot de sang, puis de cette masse nous avons revêtu les os de chair, produisant ainsi une autre création. Béni soit Dieu le Meilleur des créateurs ! (3)
Ainsi nous voyons clairement que l’homme n’a pas été créé en vain, après qu’il eut atteint son développement normal il est soumis à une nouvelle étape, celle de la soumission à Dieu. De ceci il a été même demandé aux anges de l’honorer et que les forces du monde lui ont été subordonnées.
II.2. Etapes de la reproduction de l’homme dans le Coran.
Dans de nombreux passages du Coran il est évoqué les différentes phases de la reproduction de l’homme. Celle-ci est assurée par une suite de processus dès la fécondation. Et cela sans offrir la moindre erreur c’est ce qui est en harmonie avec les sciences modernes.
Les transformations successives évoquées par le saint Coran n’ont pas été connues à l’époque de la révélation coranique. Ce qui est une preuve de plus que le Coran est un livre céleste.
Dans des nombreux versets le saint Coran explique la reproduction de l’homme par un processus commun aux mammifères, au point de départ duquel existe la fécondation dans la trompe d’un ovule qui s’est détaché de l’ovaire au lieu du cycle menstruel et l’agent fécondant est le sperme de l’homme.
La sagesse infinie d’Allah contenue dans le saint Coran voulut que c’est par le croisement entre deux chromosomes X et Y eut lieu la fécondation qui est un cheminement auquel nous sommes tous soumis, en partant de quatre étapes de formation à savoir :
a. La prophase ou l’étape où les deux chromosomes se transforment d’un têtard à une boule de sang ;
b. La métaphase où le bloc de sang se transforme en chair ;
c. L’anaphase, l’étape où le corps se garnit des os ;
d. La télophase, où le corps se garnit des os, prend la forme définitive d’un bébé après un terme fixé.
C’est pendant cette dernière étape que l’homme vient au monde, grandit et meurt. L’étape de l’embryon dans l’utérus matériel est évoqué dans le saint Coran en ces termes : Nous faisons rester dans l’utérus ce que nous voulions, jusqu’à un terme fixé? Plusieurs autres versets relatifs au processus de l’évolution de l’homme sont énoncés en ces termes : Nous avons transformé ce qui s’accroche en une masse de chair (mâchée) et nous avons transformé la chair (mâchée) en os et nous avons revêtu les os de la chair fraîche?
II.2.1.La nature de l’homme.
La nature de l’homme, le Coran fut le premier livre révélé à parler sur l’influence du comportement et la possibilité de facultés transmises depuis la création. C’est Allah Lui-même qui a créé la nature de l’homme, et le Coran d’y ajouter ? O homme qu’est ce qui te trompe au sujet de ton Seigneur le Noble. Celui là même qui t’a créé puis arrangé, puis équilibré dans telle forme qu’il a voulue et t’a composé?
Une bonne partie du comportement de l’homme ne vient pas seulement de l’influence du milieu, mais aussi de la prédestination et du libre arbitre".
Faisant allusion à ces deux aspects, il convient de signaler que les gens de la majorité (les sunnites) soutiennent que l’homme n’est pas totalement prédestiné, mais il est entre la prédestination et le libre arbitre d’où la nécessité de l’école médiane, celle qui laisse le choix à celui qui veut suivre la bonne ou la mauvaise voie.
C’est Dieu qui vous a fait sortir du ventre de vos mères, vous ne saviez rien Il vous a donné la vue, l’ouie et les viscères… ?
Le Coran en tant que dernier guide de l’humanité a établi un certain nombre de principes fondamentaux pour guider l’homme à parvenir à bon port. Dans cet optique le Coran ne lui fournit pas seulement de garanties juridiques, mais bien plus un système moral efficace lui permettant d’atteindre le bien être tant individuel que communautaire.
Ainsi pour le saint Coran, tout ce qui conduit au bien est moralement bon et ce qui est nuisible est mauvais. Le Coran attache une importance capitale à l’amour de Dieu, car celui-ci met l’homme en garde contre toute forme de formalisme. Ainsi nous lisons dans le Coran : La vertu ne consiste point à tourner vos visages du côté du levant ou du couchant, vertueux sont ceux qui croient en Dieu et au jour dernier aux anges et au livre, et aux prophètes qui donnent pour l’amour de Dieu des secours à leurs proches et aux orphelins et aux pauvres et aux voyageurs, et à ceux qui demandent, qui rachètent les captifs, qui observent la prière, qui font l’aumône, remplissent les engagements qu’ils contractent se montrent patients dans l’adversité, dans les temps durs et dans les temps de violence, ceux-là sont justes et craignent le Seigneur?
Ceci démontre à suffisance le critère et le noyau autour duquel gravitent les différents éléments qui constituent les vertus morales de tout un chacun. Avant l’établissement des principes moraux, le Coran cherche à implanter dans le cœur de l’homme la ferme conviction qu’il est constamment en rapport avec Allah.
Ainsi en faisant Dieu l’objectif premier de notre vie, le saint Coran pose les critères de moralité les plus élevés ouvrant ainsi à l’évolution morale de l’humanité des perspectives illimitées ; en voyant dans la révélation divine la source première de toute connaissance.
Le Coran donne permanence et stabilité aux principes moraux qui bien qu’une marge raisonnable pour certaines adaptations et innovations, excluant les perversions, les déviations des mœurs dissolues, le relativisme atomique ou le relâchement de la vie morale, il fournit une sanction à la moralité par l’amour et la crainte de Dieu qui incitent l’homme à obéir à la loi morale, même sans aucune pression extérieure.
A travers la croyance en Dieu et au jour du jugement, il fournit une force qui permet à chacun d’adopter une conduite morale et sincère avec tout son cœur et toute son âme.
II.2.2. L’évolution sociale de l’homme.
Le saint Coran nous renseigne que l’évolution sociale de l’homme à plusieurs aspects, mais gravitent autour de la bonté et de la considération que l’homme a vis-à-vis de l’autrui. Ainsi constatons nous avec amertume que cette exhortation à la bonté a souvent demeuré lettre morte, suite aux situations difficiles de la vie. Ainsi nous pouvons épingler les responsabilités suivantes :
II.2.2.1. L’homme vis-à-vis des parents.
Les responsabilités sociales de l’homme vis-à-vis des parents repose sur la sollicitude due à ce dernier et le Coran en fait mention en ces termes : Dieu a décidé de n’adorer que lui, de tenir une belle conduite envers vos pères et mères, soit que l’un d’eux ait atteint la vieillesse ou qu’ils soient parvenus tous deux et qu’ils restent avec vous. Garde toi de leur manquer du mépris, de leur faire des reproches. Parle leur avec respect.
Sois humble avec eux et plein de tendresse, et adresse cette prière à Dieu : Seigneur, aie pitié d’eux, ils m’ont élevé dans mon enfance. ?
Soulignons en passant que les parents et les enfants ont des droits et des devoirs réciproques les uns sur les autres. Le Prophète de l’Islam et sa famille ont souligné que de même qu’un enfant désobéissant et irrévérencieux est coupable de crime, de même des parents négligents et insouciants sont cruels et méchants.
II.2.2.2. L’homme vis-à-vis des voisins.
Le Coran pour ce cas nous exhorte en ces termes : « Rends à tes proches ce qui leur est dû ainsi qu’aux pauvres et aux voyageurs et ne sois point prodigue » Un des hadiths de l’envoyé d’Allah (pslf) fait mention sur les relations à entretenir avec les voisins en ces termes : « N’est pas croyant, celui qui mange à sa faim alors que les proches ont faim. N’est pas croyant, celui dont les voisins ne sont pas à l’abri de sa conduite blessante ».
II.2.2.3. Les responsabilités matrimoniales de l’homme.
Le Coran attache une importance capitale aux relations matrimoniales étant donné que l’homme et la femme sont animés d’un réel désir de conclure un contrat matrimonial qu’on appelle mariage.
Ce contrat est d’une grande importance dans la vie de l’homme, car il n’unit pas seulement les deux personnes dans le cadre du mariage seulement mais bien plus une relation spirituelle et économique.
La religion musulmane attache une importance toute particulière au mariage. Le prophète de l’Islam, cité dans "Philosophie de l’Islam" à la page 328 a dit : "Aucune institution islamique n’est animée par Allah plus que celle du mariage". Et Dieu dans le Coran fait allusion à cela en ces termes : « Un de ses signes est qu’il a créé pour vous des épouses, de votre propre espèce, pour que vous reposiez auprès d’elles, et il a établi entre vous l’amour et l’affection mutuels. Il y a vraiment là des signes, pour un peuple qui réfléchit ».
A travers ce verset coranique nous retrouvons très vite le but primordial du mariage qui est d’assurer un confort pour les époux et également à produire une nouvelle génération pouvant être élevée sainement et vertueusement.
D’après le Coran et la sunna du Messager d’Allah (pslf) l’évolution ou la responsabilité morale de l’homme ne doit pas seulement se limiter aux parents, aux relations de bon voisinages et matrimoniales, mais aussi envers l’humanité tout entière, entendu bien envers les animaux et les plantes utiles. Ce qui démontre à suffisance que bien avant l’organisation protectrice de l’environnement de la nature, le Coran en avait déjà fait mention.
III. La conception coranique de la vie après la mort.
L’humanité dans laquelle nous vivons est appelée à disparaître un jour. Les versets coraniques relatifs à la fin de toute chose gravitent sur la valeur de l’individu et sur la destinée terrestre du groupe. Pour l’individu le mérite est rémunéré au jour du jugement dernier en vue duquel le Coran dégage la valeur religieuse de l’individu. Cela est fait mention en ces termes : « Pour le groupe la rémunération est immédiate » et le Coran nous interpelle chaque fois en considérant la rémunération terrestre comparative aux vestiges des nations dont les civilisations furent détruites. Le saint Coran en fait mention en ces termes :
Partez, dit-il par le monde pour considérer les vestiges de ceux qui ont nié nos ordres ?
Soulignons par ailleurs que le Coran annonce également que les événements ayant traits à la fin des temps sont inévitables. Ce jour là tous les corps seront dépouillés de toute vie.
Le Coran décrit le spectacle irréparable qui attend cet univers en ces termes : « O les gens craignez votre Seigneur. Oui c’est une chose énorme que le tremblement de l’heure ! Le jour où vous le verrez toute femme qui allaite oubliera ce qu’elle allaitait, et toute femme enceinte avortera sa grossesse. Et tu verras ivres les gens, alors qu’ils ne le sont pas, mais le châtiment de Dieu sera dur » Et dans un autre verset Il dit : Quand donc les étoiles seront effacées, et que le ciel sera troué ?
L’univers enfin sera soumis à l’ordre de son Créateur. Il rend les dépôts lui confiés depuis très longtemps sous forme d’un amas de poussière pulvérisé.
Le Coran nous rappelle également que l’ordre de l’existence a une durée éphémère et est appelé à disparaître un jour. Cela s’énonce dans le verset suivant : N’ont-ils pas réfléchi en eux-mêmes ?
Dieu n’a créé les cieux et la terre et ce qui est entre eux, qu’avec vérité et pour un terme dénommé. Beaucoup de gens cependant mécroient certes, en la rencontre de leur Seigneur ?
III.1. La vie après la mort.
La question de savoir s’il existe une vie après la mort, cela dépend surtout de la science. Aucun argument scientifique ou rationnel ne justifie le monde de la vie après la mort, dans la mesure où la science se préoccupe uniquement de traiter des données sensorielles.
Tous les Prophètes envoyés par Dieu ont enseigné leurs peuples à adorer Dieu et à croire en la vie après la mort. Ce qui implique qu’émettre le moindre doute à ce sujet serait synonyme de nier l’existence de Dieu et rendre toutes les autres croyances sans objet. Et aussi l’explication fournie par le Coran sur la question de la vie après la mort interpelle notre conscience.
En réalité, si la vie après la mort n’existait pas, la croyance en Dieu deviendrait hors de propos, ou encore il s’agirait d’un Dieu injuste et indifférent en se désintéressant du destin de l’homme après l’avoir créé. Or, nous savons que Dieu est Juste Il punit les tyrans dont les crimes sont innombrables.
Signalons également que la durée de la vie humaine sur terre est courte et ce monde matériel n’est pas éternel, punir ou récompenser équitablement les mauvaise ou les bonnes actions ne saura se faire que le jour du jugement lequel Dieu décidera du destin de chaque âme en tenant compte de ses actions.
D’autre part le Coran démontre comment les incrédules nient l’Heure ; « l’Heure ne nous surprendra pas. Dis bien au contraire par mon Seigneur, elle viendra sûrement à vous. Mon Seigneur connaît le mystère incommunicable, le poids d’un atome ne lui échappe ni dans les cieux, ni sur la terre.
Il n y a rien de petit ou de plus grand sans que cela soit inscrit dans un livre explicite, afin de récompenser ceux qui auront cru et auront accompli de bonnes œuvres. Voilà ceux qui s’évertuent à rendre nos impuissantes, voilà ceux qui subiront le châtiment d’un supplice douloureux ».
Bien d’autres versets coraniques peuvent être évoqués pour achever ce tableau de la Rétribution, mais nous nous limitons au principe de Lavoisier qui dit que :’’ Rien ne se crée, rien ne se perd’’ ce qui revient à dire qu’on ne peut pas créer à partir de rien. ? Dieu commence la création, ensuite Il la répète, puis vers lui vous serez ramenés ?
L’homme compte-t-il que nous ne réunirons jamais ses os ? Mais sommes capables d’ordonner ses jointures. ?
Bien avant toutes ses étapes évoquées dans ses différents versets la vie après la mort passe d’abord par le monde du Barzakh qui est une étape provisoire et transitoire.
Dans ce monde intermédiaire la vie y est dépouillée des attaches corporelles et n’étant limitée ni par le temps ni par l’espace. Les passions ne s’emparent pas des âmes humaines. Le Coran en fait mention au verset 16 et 17 de la sourate 14 en ce terme ? …derrière eux, cependant il y a le monde intermédiaire, jusqu’au jour où ils seront ressuscités ?
«Après la mort, les âmes des hommes bons seront plongées dans la joie et la gaieté alors que dans la vie terrestre, leur vie ne se déroulait que sur une mince partie de la matière que compose l’écorce terrestre».
D’autre part, les âmes des égarés seront plongées dans une obscurité terrifiantes mèneront une vie tourmentée.
Conclusion.
A la lumière de ce qui précède, le Coran nous interpelle à méditer sur le processus de l’évolution de l’homme de qui son existence n’est pas une chose au hasard, aussi nous recommande-t-il d’approfondir la véritable source de l’existence de l’homme avec réflexion sur les différents signes de Dieu, pour nous permettre de réaliser la considération qu’a le Coran sur la création en tenant compte de tous les aspects merveilleux, signe de la manifestation de la volonté et de la toute puissance infinie de Dieu.
L’intelligence de l’homme étant limitée, a fini par donner une coloration négative au créateur pour ce qu’il n’est pas. En parcourant plusieurs versets ayant trait à la création de l’homme, le Coran attire notre attention sur la manière dont a été créé et formé successivement l’homme.
Et vient par la suite sur la moralité qui est l’un de pivot à l’établissement d’une société juste. La fin du temps n’est pas du reste, où l’homme est appelé à préparer sa vie future à partir de la vie terrestre. Mais une question demeure à l’esprit, celle de la vie après la mort. Celle-ci ne peut trouver réponse à partir de la conscience, cette raison que Dieu le tout puissant a mise dans l’homme.
Dieu a pourvu l’homme d’une conscience rationnelle et morale en plus de sa conscience perceptive qui guide l’homme vers les réalités qui peuvent lui être vérifiées par les sens.
Du comportement des étudiants
Que le salut et les bénédictions soient sur notre noble Prophète Mohammad et sur sa sainte famille purifiée.
Beaucoup d’étudiants, qui recherchent la science, n’acquièrent pas la science, même s’ils travaillent dur, car ils ont perdu le chemin et n’ont pas respecté les règles qu’il faut appliquer pour acquérir la science. Mon but est de montrer le chemin pour apprendre, en résumé et en plusieurs parties.
Première Partie : Qu’est-ce que la science ?
Et quels sont ses bienfaits ?
Le Prophète (Que la Paix soit sur lui et sa famille) a dit : ” La recherche de la science est obligatoire pour tout musulman et musulmane. ”
Ici, la science est la science qui nous permet d’obtenir l’argent, c’est-à-dire qui nous permet d’obtenir ce qui est nécessaire pour vivre et c’est la meilleure des sciences. Ainsi dit-on, la meilleure action est de protéger l’argent.
L’étudiant doit apprendre ce qui améliore sa situation (son état).
La science est propre à l’Homme, car toutes les qualités sauf la science, le courage, la force et la pitié sont communes entre l’Homme et les animaux. Et c’est par la science que Dieu a préférée Adam (Que la Paix soit sur lui) aux anges et Il a ordonné aux anges de se prosterner devant Adam (P).
En effet, la science est un moyen pour arriver au bonheur éternel, si on y associe l’action.
Le responsable doit apprendre la science qui lui est obligatoire et on doit l’obliger s’il ne l’apprend pas.
Pour la science dont la nécessité est temporaire, si un groupe de personnes acquiert cette science, les autres n’auront pas à assumer cette responsabilité. Et si personne ne s’en charge, il faut que tout le monde l’acquière.
On dit que la connaissance de ce qui est utile pour la personne dans toutes les situations, comme la nourriture, doit être acquise par chacun et la connaissance de ce qui est utile de temps en temps, est comme le médicament dont on a besoin de temps en temps. Et la connaissance (science) des étoiles est une maladie, elle est interdite : nous ne devons apprendre que ce qui nous permet de connaître les heures de prières et la direction de La Mecque, etc.…
L’étudiant doit apprendre ce qui est bien et ce qui est mal, et il fait le bien et il évite le mal pour que son savoir ne soit pas une preuve [le jour du jugement] contre lui et que sa punition ne se multiplie pas.
Deuxième Partie : L’intention.
L’étudiant doit émettre l’intention de se rapprocher de Dieu.
L’intention est la base de toute chose.
Dieu a dit :
“ Les actions sont par les intentions. ”
De même, le Prophète (S) a insisté sur ” l’intention ”.
Il faut que l’étudiant, celui qui recherche la science, fasse l’intention qu’il recherche la science pour la satisfaction de Dieu, pour enlever l’ignorance de son cœur, pour effacer l’ignorance des gens, pour la préservation de l’Islam, pour que la religion reste vivante en ordonnant le bien et interdisant l’illicite, envers lui-même et ses semblables.
L’étudiant doit avoir de la patience et s’appliquer dans les limites du possible. Il ne doit pas perdre son temps (ses années) car la vie d’ici-bas est éphémère et transitoire. Il ne doit pas s’humilier par l’avidité. Il doit s’éloigner de la rancœur, de la haine et de l’orgueil
Troisième partie : Le choix de la « science », du professeur et de l’associé.
L’étudiant doit choisir la meilleure des sciences et ce qui lui est nécessaire dans les matières de la religion, puis il doit choisir ce qui lui permet de gagner de l’argent.
Il doit étudier en premier lieu la « science de l’unicité » et la connaissance de Dieu.
Il choisit l’ancien (parmi les livres) et non le nouveau, et il choisit les textes et non les notes.
Pour le choix du professeur :
Il doit choisir le plus savant, le plus pieux, le plus âgé.
Il doit demander l’avis de quelqu’un (pour choisir le domaine des sciences).
Si l’étudiant va dans un pays pour acquérir la science, il ne doit pas se précipiter à changer de savant. Ainsi doit-il patienter pendant deux mois pendant lesquels il réfléchit au choix de son professeur. Après avoir choisi son maître, il ne doit pas l’abandonner et en choisir un autre.
Il doit être sûr et patient pour le choix du professeur et du livre.
De même, il ne doit pas changer de matière (science) avant qu’il soit devenu habile ou « expert » dans cette science et il ne doit pas changer de pays (sauf par nécessité).
Car tout cela empêche de bien acquérir la science, perturbe l’esprit et fait perdre du temps.
Pour le choix de l’associé :
Il doit choisir quelqu’un de digne, le plus pieux, celui qui a une bonne éducation.
Il doit se méfier du paresseux, de celui qui parle trop, du corrompu et de celui qui fait des dissensions entre les gens.
Il faut qu’il [l’étudiant] respecte, glorifie la science et les scientifiques (les savants).
On dit que la vénération (le respect) est mieux que la soumission (obéissance).
Il [l’étudiant] ne doit prendre le livre, lire la leçon que s’il s’est purifié. Il doit écouter la science avec respect et non en se moquant.
Il ne doit pas choisir lui-même la matière (le « type de science », le domaine de la science) mais il doit confier cette affaire à son professeur car le professeur a de l’expérience pour cela et il sait ce qui convient à chaque étudiant et ce qui correspond à sa nature. Il ne doit pas s’approcher de son professeur pendant l’apprentissage, sauf par nécessité.
Il faut que l’étudiant s’éloigne du mauvais caractère parce que le mauvais caractère est un « chien » au sens figuré.
Le Prophète (S) a dit :
“ Les anges ne rentrent pas dans une maison où se trouve un chien ou l’image d’un chien. ”
Quatrième Partie : L’effort, l’assiduité, la résolution
Il faut que l’étudiant recherche la science avec un grand effort, avec assiduité et persévérance.
On dit que « celui qui cherche quelque chose avec effort le trouve. Et celui qui frappe à une porte avec insistance, entrera dans la maison. »
On dit qu’ « on a besoin pour l’apprentissage de l’effort de l’étudiant, du professeur et du père (s’il est vivant). »
Il faut que l’étudiant ait de l’assiduité : ainsi doit-il répéter la leçon au début de la nuit et à sa fin et entre Maghreb et Icha et pendant l’aube. On dit que « celui qui veille, sera satisfait (content) la journée. »
Il doit profiter de sa jeunesse.
Il ne faut pas qu’il fasse un effort qui l’affaiblit car cela peut le pousser à arrêter de travailler.
Mais il doit être indulgent pour cela et l’indulgence est la base importante de toute chose.
Il faut que l’étudiant ait une grande résolution pour acquérir la science.
« L’être humain vole grâce à sa résolution comme l’oiseau vole grâce à ses ailes. »
Il faut qu’il soit résolu à apprendre tous les livres pour qu’il puisse en acquérir une partie. Si sa résolution est forte et qu’il acquiert une partie du savoir, il faut augmenter son effort, son assiduité, son apprentissage en réfléchissant sur les bienfaits des sciences.
« Le savoir (la science) reste et le reste est éphémère et c’est une vie éternelle. »
On dit que « les savants sont vivants même s’ils meurent. »
La paresse vient d’un excès d’expectoration et de moiteur qui diminue en mangeant peu (moins) parce que l’oubli provient d’un excès d’expectoration et cela provient du fait que l’on boit trop d’eau qui s’explique lui-même par le fait que l’on mange trop. Le pain sec détruit la glaire et l’humidité (moiteur).
On ne doit pas manger trop de raisins secs pour éviter de boire de l’eau.
As-souwak (se brosser les dents) augmente l’apprentissage et l’éloquence et diminue l’expectoration.
Il faut réfléchir sur le fait de manger peu. Ses bienfaits sont : la santé, la vertu.
Il faut réfléchir aux conséquences néfastes de manger trop, qui sont : les maladies, des comportements défaillants (la fatigue).
La gourmandise (l’indigestion) éloigne l’intelligence (la sagesse).
Il [l’étudiant] ne doit pas manger des aliments gras.
Il ne cherche pas à dormir et à manger sauf pour accomplir les actes d’obéissance (prière, jeûne) [cas recommandés par la Sunnah].
Cinquième Partie : Le commencement de l’apprentissage (de la leçon, compétition).
Il faut que le commencement soit le mercredi.
Ainsi, le Prophète a dit :
« Toute chose qui commence le mercredi se réalisera, il est inévitable qu’une bonne action ne se produise pas le mercredi. »
Car le mercredi est le jour où Dieu créa la lumière et c’est un jour béni pour les croyants.
Au début (commencement) de l’apprentissage (leçon), l’étudiant doit répéter [sa leçon] 2 fois doucement et progressivement.
Si l’apprentissage (la leçon) est long, au début il doit répéter 10 fois.
Il ne doit pas négliger (renoncer à) la répétition. On dit que « la leçon d’une lettre et la répétition est de mille fois. »
Il doit commencer par une leçon qui soit la plus proche de la compréhension. Les professeurs choisissent pour le débutant des phrases simples à comprendre.
L’étudiant ne doit pas écrire des choses qu’il ne comprend pas car cela entraîne « un mauvais comportement (défaillant) » et cela éloigne l’intelligence et fait perdre du temps.
Il doit faire un effort pour comprendre en réfléchissant, en méditant, en répétant sans cesse.
Si l’apprentissage diminue et que la répétition et la réflexion se renforcent (augmentent), il comprendra.
On dit que l’apprentissage de 2 lettres est mieux que d’écouter deux pages.
Il ne doit pas négliger la compréhension, mais il doit travailler dur et prier Dieu. Il doit implorer Dieu car IL exauce (répond) à celui qui L’implore, Il ne trompe pas les espérances.
L’étudiant doit discuter (débattre) mais avec équité, avec réflexion et méditation. Il doit se méfier de la colère, de la bagarre. La réflexion et la discussion permettent de trouver la vérité.
On dit que la réflexion d’une heure est meilleure que la répétition d’un mois.
Mais on ne doit discuter qu’avec une personne qui un bon comportement, une bonne morale. Et surtout on ne doit pas discuter avec celui qui a une mauvaise éducation.
L’étudiant doit être pensif et réfléchir sans cesse sur les doctrines de la science.
On dit : « Réfléchis, tu comprendras. »
On doit, avant de parler, réfléchir pour dire le vrai. Car la parole est comme la flèche et c’est pour cela que nous devons réfléchir, pour que notre pensée soit correcte, sur les bases de la jurisprudence musulmane.
Le Prophète (S) a dit :
« La sagesse est le but du croyant, où qu’il la trouve, il la prend. »
L’étudiant doit remercier Dieu en sachant que c’est LUI qui lui a donné la compréhension, la science et il doit LUI demander qu’IL soit satisfait de lui et qu’IL l’aide dans sa recherche de la science.
« Et quiconque place sa confiance en Dieu, alors IL lui suffit. » (Sourate « Le divorce », verset 3, traduction de M. Hamidullah).
L’étudiant doit avoir une grande résolution et il ne doit pas envier (être avide de) l’argent des gens. Le Prophète (S) a dit :
« Eloigne-toi de la cupidité (convoitise) car c’est une pauvreté qui est présente. »
Il ne doit pas mettre en évidence son argent mais il doit dépenser pour lui et ses semblables.
Le Prophète (S) a dit :
« Tous les gens qui ont peur de la pauvreté sont pauvres, dans un premier temps on apprend un métier puis on apprend la science afin de ne pas convoiter les autres. »
Le savant qui est avide ne gardera même pas une lettre de la science et ne dira pas la vérité.
L’étudiant doit répéter la leçon plusieurs fois. Il doit répéter la leçon de la veille : 5 fois, la leçon de l’avant-veille : 4 fois, la leçon d’avant : 3 fois et celle d’avant encore : 2 fois et celle d’avant : 1 fois.
La leçon et la répétition doivent se faire avec effort et application.
Il ne doit pas travailler jusqu’à ce qu’il fatigue son esprit pour qu’il s’arrête de répéter. La meilleure des choses est son milieu.
Sixième Partie : La confiance en Dieu.
L’étudiant doit avoir confiance en Dieu et il ne doit pas s’inquiéter de son gagne-pain (ses ressources).
Il doit patienter, avec la science c’est une chose très honorable.
Le plaisir d’acquérir la science est un plaisir plus fort que tous les plaisirs de cette vie.
Il ne doit pas se détourner de la jurisprudence musulmane, des hadiths, de la compréhension (du commentaire) du Coran.
Septième Partie : L’heure de l’apprentissage.
On dit : « On doit chercher la science dès la naissance jusqu’à la mort. ».
La meilleure époque est l’époque de la jeunesse et la meilleure heure est pendant l’aube et entre maghreb et icha.
S’il [l’étudiant] se lasse d’un savoir, il doit en prendre un autre.
Mohammad, fils de Hassan (P), ne dormait pas la nuit, il avait plusieurs cahiers (livres) et quand il se lassait d’un, il en prenait un autre. Il se lavait le visage avec de l’eau pour enlever la fatigue.
Huitième Partie : La miséricorde, le conseil.
L’étudiant doit être miséricordieux et donner des conseils, la jalousie. Mais il doit viser la perfection.
Le professeur doit avoir comme but que son élève devienne un savant, il doit être miséricordieux avec son élève.
L’élève ne doit se disputer [avec] personne car cela fait perdre du temps.
On dit : « Tu dois t’occuper à purifier ton âme et non à te battre contre ton ennemi. » et tu ne dois pas penser du mal sur les croyants (car cela crée les conflits).
Neuvième Partie : L’avantage (le profit).
L’étudiant doit profiter de la science à tout moment. Il doit donc avoir en permanence avec lui un crayon pour qu’il puisse écrire ce qui est intéressant.
Un homme a dit à son fils : « Apprend chaque jour une partie de la science… »
La science est large et l’âge est court. L’étudiant ne doit pas perdre son temps. Il ne doit pas passer ses nuits à dormir trop. L’étudiant doit connaître les gens âgés et tirer les leçons d’eux.
Dixième Partie : La dévotion à Dieu.
Le Prophète (S) a dit :
« Celui qui n’est pas pieux et qui fait des études islamiques, Dieu lui donne une de ces trois choses : ou bien IL le fait mourir dans sa jeunesse ou bien ou bien IL le met au service du roi (de l’autorité). »
Plus l’étudiant craint Dieu, plus son savoir sera utile.
Il doit s’éloigner de l’indigestion et ne doit pas parler beaucoup sur ce qui n’a aucun intérêt.
Il doit éviter de manger [des choses] du marché car les plats tout-prêts sont plus proches de l’impureté et plus éloignés de rappel de Dieu, le plus Haut.
Il doit s’éloigner de la diffamation et de ceux qui parlent trop.
« Celui qui parle trop vole ton âge et te fait perdre ton temps. »
Pendant la répétition il doit se mettre vers la Qibla et de même pendant la lecture.
Il doit prêter attention aux bonnes mœurs. Il ne doit pas négliger la morale et les règles de conduite et celui qui néglige cela, s’éloigne des obligations et de l’au-delà.
Il doit augmenter ses prières en les faisant avec la crainte de Dieu, cela aide à acquérir la science.
Il doit toujours avoir avec lui un cahier et un crayon.
Onzième Partie : Ce qui entraîne l’apprentissage.
Ce qui entraîne l’oubli.
Les causes de l’apprentissage sont : l’effort, manger peu, la prière de la nuit avec la crainte de Dieu, la lecture du Coran, surtout ayat-ol-korsi.
Le Prophète (S) a dit : « La meilleure des choses pour mon peuple est la lecture du Coran et prier sur le Prophète et sa famille. »
Il doit manger du miel, utiliser as-souwak et manger 21 raisins rouges chaque jour.
Les causes de l’oubli : les péchés, la tristesse sur des choses d’ici-bas, manger une pomme acide, lire les plaques des pierres tombales, jeter un pou vivant sur la terre.
Douzième Partie : Ce qui entraîne la pauvreté et
Ce qui entraîne la richesse et la longue vie.
L’étudiant doit être en bonne santé.
Ce qui augmente l’argent, c’est l’invocation (ad-do’a) de Dieu.
Les péchés, surtout le mensonge, entraînent la pauvreté, ainsi que l’excès de sommeil, dormir nu, faire ses besoins nu, brûler la peau de l’oignon et de l’ail, balayer pendant la nuit, laisser les poubelles dans la maison, marcher devant les personnes âgées, appeler les parents par leur prénom, se laver les mains avec le sable, s’asseoir sur les marches, coudre l’habit lorsqu’on le porte, sécher son visage avec son habit, garder les toiles d’araignées, négliger la prière, partir vite de la mosquée, partir trop au marché et traîner pour en revenir, faire du mal aux parents, laisser la vaisselle (se désister de faire la vaisselle, se peigner avec un peigne cassé, le fait de ne pas faire des Dua pour les parents, mettre un turban assis et un pantalon debout, l’avarice, le gaspillage, la paresse, la négligence, le laisser-aller dans les affaires.
Le Prophète (S) a dit :
« Faites descendre la richesse par l’aumône et soyer matinal, cela augmente les bienfaits et surtout la richesse. »
La bonne écriture est l’une des clés de la richesse et la bonne parole augmente la richesse.
L’Imam Hossein, fils de Ali, (P) a dit :
« S’abstenir de l’adultère, balayer la cour, laver la vaisselle, entraînent la richesse. »
Les plus grandes causes de l’augmentation de la richesse sont : la prière avec exaltation, avec vénération, la lecture de la sourate « L’échéant » surtout la nuit et pendant l’heure de la prière du soir (icha) et la lecture des sourates « YaSin » et « La Royauté » à l’heure de la prière du matin, se trouver à la mosquée avant l’appel à la prière, faire l’ablution régulièrement, faire les prières sunnah du Fajr et du witr à la maison, ne pas dire des choses futiles (ne pas parler sur des choses futiles).
[L’Imam] Ali (P) a dit :
« Plus on est sage, moins on parle. »
Ce qui augmente la durée de la vie : s’abstenir de l’insulte, le respect des personnes âgées, avoir des relations avec [les gens de] parenté, éviter de couper la luzerne (les plantes fourragères) sauf par nécessité, accomplir l’ablution selon toutes les règles, garder la santé.
Il est nécessaire que l’étudiant apprenne une partie de la médecine du cheikh, l’imam Abou Abbas Al-Mustagfari dans le livre qui s’intitule « La médecine du Prophète (S). »