تقي زاده

تقي زاده

Lors du nettoyage de Quneïtra au sud de la Syrie de la présence terroriste, l'armée syrienne a découvert une quantité d’armes et d’équipements médicaux fabriqués aux États-Unis et en Israël appartenant aux terroristes.

Les forces de l’armée syrienne ont découvert des dépôts d’armes et d’équipements militaires appartenant aux Casques blancs, dont des lots de sang artificiel dans les villages d’al-Rafid et d’al-Bariqa à proximité de Quneïtra. Figuraient parmi les armes confisquées, les missiles US de type Tow et des lanceurs-roquette israéliens.

Ces deux villages sont proches du Golan occupé et l’armée syrienne continue de nettoyer d’autres régions libérées dans la province de Quneïtra.  

Auparavant, les armes et les munitions fabriquées aux États-Unis et en Israël appartenant aux terroristes avaient été saisies par les militaires syriens dans les provinces de Rif, de Damas, de Deraa et de Quneïtra .

Ces armes appartenaient aux terroristes de Daech et de Tahrir al-Cham qui avaient occupé ces régions.

Auparavant, l’agence officielle de presse syrienne Sana avait annoncé que les militaires syriens avaient découvert deux importants dépôts d’armes américaines et israéliennes en parcourant les villes d’al-Maalaqah et de Jubata al-Khashab dans cette province.  

mercredi, 05 septembre 2018 23:12

Golan : la Russie montre ses griffes à Israël

Les missiles israéliens qui ont visé la région de Banias dans la province de Tartous, où se trouve la base navale russe, ont moins ciblé l’Iran, comme voudraient le faire croire les médias israéliens, que la Russie. 

Sept ans après le début de la guerre contre l’État syrien, l’axe USA/OTAN/Israël est tenté par un remake. Si sa défaite est plus que certaine, cette tentative de reprendre la guerre à son début ne peut se comprendre que si son objectif a évolué. Et indubitablement, une évolution a bien eu lieu : bien conscients du nombre restreint des options qui s’offrent à eux, Israël et ses protecteurs cherchent à provoquer un conflit avec la Russie, c’est-à-dire une guerre qui deviendrait rapidement mondiale.

Les tirs de missiles israéliens depuis le nord et l’ouest du Liban se sont produits d’ailleurs à peine quelques heures après que l’émissaire onusien pour la Syrie, Staffan de Mistura, a affirmé, sur la foi de « certaines informations » que l’armée syrienne avait donné jusqu’à 10 septembre aux terroristes d’Idlib pour qu’ils se désarment. Mais les frappes aux missiles d’Israël, qui se veulent visiblement un prélude à la grande guerre, ont ciblé Tartous, ce port stratégique qui a vu ces dernières semaines l’arrivée de dizaines de cargaisons d’armes russes à destination de l’armée syrienne.

À Moscou, l’argument anti-iranien invoqué à tout va ne passe plus et on discute de la riposte à infliger aux faiseurs de guerre d’Israël qui, boostés par leur accord d’il y a deux semaines avec le conseiller Bolton, croient pouvoir faire de la base russe une des cibles favorites de leurs engins.

Pas plus tard que ce mercredi 5 septembre, deux parlementaires russes ont sévèrement critiqué les raids aériens du régime israélien avant de les qualifier d’illégitimes et d’illégaux au regard du droit international. Ils ont demandé à Israël de mettre fin à ses attaques contre l’armée syrienne, impliquée dans la lutte contre le terrorisme.

Le général Amir Hatami, ministre iranien de la Défense, s’est penché sur les victoires obtenues par les forces participant aux opérations contre le terrorisme en Syrie.

Lors de sa rencontre avec le commandant de l’armée russe en Syrie, le général Amir Hatami, ministre iranien de la Défense, a rendu hommage aux efforts et au mode opératoire des différentes forces ayant participé aux opérations antiterroristes en Syrie, notamment les armées russe et syrienne et les combattants de la Résistance. Il a salué les récentes victoires qu’elles sont remportées face aux terroristes, en les considérant comme le résultat de la coopération, de la coordination et de la solidarité entre les États et les groupes participant à ces opérations, qui poursuivent un objectif commun.

« Ce qu’ont réalisé les forces antiterroristes en Syrie était un exploit remarquable qui a permis de déjouer un grand complot fomenté contre la sécurité de la région », a dit assuré Amir Hatami, en donnant un aperçu de ce qui se passait en Syrie pendant l’occupation des terroristes daechistes, qui auraient pu déstabiliser durablement la sécurité de la région.

En soulignant l’importance des récentes victoires en Syrie, il a déclaré : « Non seulement le peuple syrien, mais aussi la région et le monde entier, ont bénéficié de ces victoires. Il faut donc rendre hommage à toutes ces forces. »

« Il convient de noter que nous sommes encore à mi-parcours avant une victoire définitive en Syrie et que la poursuite des opérations doit être menée en parfaite coordination. Il faut bien protéger les réalisations accomplies dans le domaine militaire », a-t-il conseillé.

Hatami a souligné que l’expérience acquise grâce à la coopération en Syrie doit servir de modèle pour restaurer la paix et la stabilité dans la région, citant le sommet d’Astana comme une réussite rendue possible par ces expériences. « Et nous insistons sur la poursuite de ce processus et son renforcement », a-t-il poursuivi.

« La coordination étroite entre les commandants des différentes forces était un facteur important de ces succès », a pour sa part affirmé le commandant de l’armée russe.

La situation dans les zones de conflits et la coordination entre les différentes forces ayant participé aux opérations antiterroristes en Syrie, à savoir les forces armées syriennes, les combattants de la Résistance et les forces russes, ont été examinées.

mercredi, 05 septembre 2018 23:09

Le sort d’Idlib se jouera à Téhéran

Du point de vue militaire, le sort de la province syrienne d’Idlib sera déterminé après le sommet russo-turco-iranien de Téhéran, d’après le vice-ministre russe des Affaires étrangères.

L’agence de presse iranienne IRNA rapporte les déclarations du vice-Ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, dans son tout récent entretien accordé à l’agence de presse russe ITAR-TASS.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov. ©Sputnik

Le raid aérien russe de mardi soir à Idlib marque-t-il le début d’une opération militaire contre le dernier fief des terroristes en Syrie ? C’est en ces termes que le diplomate russe a répondu à cette question : « Nos alliés occidentaux savent bien que sans l’élimination des terroristes à Idlib, la situation en Syrie ne retrouvera pas son état normal. »

 

Sergueï Riabkov s’est voulu rassurant sur le fait que le bilan de la Russie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme en Syrie a été positif. « La Russie essaie d’agir de sorte qu’il y ait un minimum de pertes civiles », a précisé le vice-ministre russe des Affaires étrangères.

Riabkov a également ajouté que ces derniers temps, la Russie avait presque tous les jours averti contre le danger d’un usage de matières chimiques par les groupes terroristes actifs dans la province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie.

Y a-t-il des contacts entre la Russie et les États-Unis à ce sujet ? À cette question, le vice-ministre russe des Affaires étrangères a répondu positivement, ajoutant que son pays restait en contact avec les États-Unis, sur les plans militaire et diplomatique.

Le sommet russo-turco-iranien au sujet de la Syrie est prévu le vendredi 6 septembre à Téhéran, avec Idlib pour thème axial.

Cela fait deux semaines que la Russie a exprimé ses vives inquiétudes quant à une nouvelle mise en scène chimique des groupes terroristes à Idlib, en connivence avec les services de renseignement britanniques et sous leur direction.

Pour leur part, les États-Unis ont accusé le gouvernement syrien de vouloir mener une attaque chimique dans la province d’Idlib, mettant en garde contre de sérieuses mesures de représailles.

mercredi, 05 septembre 2018 23:08

Comment les USA attaquent-ils la Syrie ?

Sans être jamais s’impliquer directement, les États-Unis mènent une lutte contre la Russie, a déclaré une haute autorité russe.

« C’était à la demande des États-Unis qu’Israël a déclenché les attaques contre la Syrie », a affirmé Alexandre Chérine, vice-président de la commission de la défense de la Douma (chambre basse du Parlement russe).

Le ministre iranien des Affaires étrangères a accusé les États-Unis de vouloir organiser leur « show anti-iranien » en abusant de la présidence américaine au Conseil de sécurité lors de ce mois de septembre.

Selon l’agence de presse Fars News, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a réagi à l’intention américaine de transformer en « spectacle anti-iranien » une future session du Conseil de sécurité des Nations unies, et c’est sur sa page Twitter qu’il a écrit :

« Le Conseil de sécurité n’a qu’une seule résolution sur l’Iran et Donald Trump l’a violée en invitant les autres à en faire de même. Maintenant, il entend abuser de la présidence du Conseil de sécurité afin de détourner de son but une session, spécialement consacrée à la Palestine depuis 70 ans, en l’utilisant pour tenir l’Iran pour responsable des horreurs que les États-Unis et leurs alliés ont commises au Moyen-Orient. »

En publiant des vidéos et des livres numériques en Corée du Nord, les États-Unis se sont mis en tête d’éliminer toute idée d’indépendance au sein du peuple nord-coréen pour ainsi provoquer l’effondrement interne du pays.

Un centre new-yorkais envisage de propager des clés USB contenant des films, des livres et des émissions télévisées des pays capitalistes parmi les citoyens nord-coréens, a rapporté KCNA, l’agence centrale de presse de la Corée du Nord.

Le président iranien assure que la nation et le gouvernement iraniens seront en mesure de surmonter la "guerre économique et psychologique" lancée par les ennemis contre le pays. 

"La République islamique d’Iran fait actuellement face à une nouvelle phase des parcelles. Les ennemis ont mené une guerre économique et psychologique contre le pays ", a déclaré Hasan Rohani lors d’une cérémonie d’inauguration de trois projets pétrochimiques dans la ville d’Assaluye, dans la province de Bushehr. 

Il a déclaré que l’ennemi essayait d’accroître la pression économique sur l’Iran, en paralysant l’industrie pétrolière, mais il a promis que le pays "continuerait à produire et à exporter du pétrole avec force". 

La mise en œuvre de trois projets majeurs en un jour, a ajouté le président, montre que les ennemis ne sont pas en mesure d’empêcher le développement et le progrès de la nation persane. 

« Les ennemis ont créé des problèmes pour la nation persane, mais ils ne pourront jamais le soumettre à la domination étrangère comme ils l’ont fait avant la victoire de la révolution islamique (1979). C'est un fantasme », a souligné Rohani. 

Il a rappelé que certains des projets récemment inaugurés avaient été lancés alors que le pays était soumis aux sanctions économiques des ennemis. "Ils ont également été libérés alors que le pays fait face à de nouveaux embargos économiques", a déclaré le président, assurant que rien ne pouvait empêcher le développement du pays perse. 

Les commentaires de Rohani viennent dans le feu de la tension entre l'Iran et les États-Unis après que ce dernier s’est retiré en mai de l’accord nucléaire de 2015 avec le pays perse et a réimposé les sanctions économiques. Depuis lors, le gouvernement américain a tenté de réduire à zéro les exportations de pétrole iranien. 

Début juillet, le président perse a menacé de lourdes conséquences quiconque ose arrêter la vente du brut iranien. "Cela n'aurait aucun sens que l'Iran ne puisse pas exporter son pétrole, alors que d'autres dans la région (du golfe Persique) le peuvent", a déclaré le président. 

mercredi, 05 septembre 2018 23:03

Trump cherche une pression maximale sur l'Iran

Le président américain Donald Trump doit diriger fin septembre une réunion du Conseil de sécurité sur l'Iran, bête noire des Etats-Unis accusée régulièrement par Washington de déstabiliser le Moyen-Orient. 
 
 
Cette session, au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement, est prévue le 26 septembre en pleine semaine d'Assemblée générale annuelle des Nations unies, a précisé mardi l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley.
 

Interrogée sur une participation du président iranien Hassan Rohani à la réunion du 26 septembre, Nikki Haley a répondu qu'il "avait le droit" d'en faire partie.

Le président iranien Hassan Rohani doit prononcer un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU le 25 septembre, après des interventions de ses homologues américain ou français.

Depuis l'entrée en fonctions du président Trump début 2017, l'Iran est dans le collimateur de Washington. Les Etats-Unis accusent Téhéran de chercher à se doter d'une arme nucléaire, dénoncent le développement de ses capacités balistiques et son influence grandissante au Moyen-Orient -Syrie, Yémen....

Lors d'une réunion mardi matin du Conseil de sécurité, consacrée au programme de travail des Etats-Unis pour septembre et inhabituellement publique, la Russie s'est élevée contre la tenue de cette session spéciale sur l'Iran.

- Controverses à venir -

Moscou a souligné qu'une discussion du Conseil de sécurité sur l'Iran ne pouvait intervenir que dans le cadre de la résolution ayant entériné en 2015 un accord international avec Téhéran visant à s'assurer que les activités nucléaires iraniennes n'ont qu'un objectif civil.

Si une réunion sur l'Iran doit se tenir, il faudrait qu'elle permette de parler des conséquences négatives du retrait cette année des Etats-Unis de cet accord international, a fait valoir Dimitri Polyanski, ambassadeur russe adjoint à l'ONU.

Sur décision de Donald Trump, ce retrait américain a provoqué une profonde fracture entre Washington et ses alliés européens et a porté un coup qui pourrait être fatal à l'accord avec Téhéran.

La présidence américaine du Conseil de sécurité en septembre risque de se traduire par plusieurs controverses avec les quatorze partenaires de Washington au Conseil de sécurité.

Outre l'Iran, la première pomme de discorde est venue d'une décision américaine d'organiser ce mercredi une réunion sur les manifestations sanglantes au Nicaragua. La Russie, la Bolivie ou la Chine ont critiqué cette mise à l'agenda, jugeant que la situation au Nicaragua ne menaçait pas la sécurité et la paix internationales.

Ces pays ont refusé de se joindre au consensus qui prévaut habituellement en début de mois pour l'approbation du programme de travail d'une présidence du Conseil de sécurité.

Depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, les décisions américains ne plaisent que le régime israélien qui applaudit toujours l'administration Trump.
Des combats meurtriers continuent lundi de faire rage en périphérie sud de Tripoli et l'implication de nouveaux groupes ajoute à la grande confusion qui règne dans la capitale de Libye, un pays plus que jamais plongé dans le chaos. 
 
Après l'échec d'un accord de cessez-le-feu annoncé vendredi, la mission de l'ONU en Libye (Manul) a invité les "différentes parties concernées" à une "réunion élargie" mardi pour un "dialogue urgent sur la situation sécuritaire" à Tripoli.
 

La Manul n'a pas donné plus de détails sur les participants et le lieu de ces pourparlers. Mais la tâche s'annonce ardue compte tenu du nombre de belligérants impliqués dans des combats qui, à ce jour, ont fait au moins 47 morts depuis le 27 août, selon un bilan