
تقي زاده
La 2e Flotte US de retour: la Marine US vulnérable face à la Russie
Les États-Unis ont annoncé réactiver leur 2e Flotte chargée de patrouiller en Atlantique dans un contexte d’une confrontation potentielle militaire avec la Russie.
La marine américaine a annoncé officiellement le vendredi 24 août, la réactivation de la 2e Flotte en Atlantique avec pour objectif d'assurer « la couverture de l’ensemble de la région où l’armée russe est, elle aussi, activement présente. »
Selon Voice of America (VOA), l’amiral John Richardson, chef des Opérations navales américaines, qui s’exprimait à bord du porte-avions USS George H.W. Bush, à Norfolk sur la côte Est des États-Unis, a insisté sur le fait que « la marine américaine ne cherchait pas la confrontation, mais que le meilleur moyen d’arrêter le combat est de développer une force navale puissante, mortelle et compétitive.»

« La Deuxième flotte mènera une mission de combat déterminée pour vaincre tout potentiel ennemi », a poursuivi le haut commandant américain.
La marine américaine a annoncé la reprise de patrouilles en Atlantique sous le prétexte de contrer les «menaces croissantes» de la Chine et de la Russie dans la région et le monde.
S’agissant de cette question, le commandant en chef de la marine russe, l’amiral Vladimir Korolev, a déclaré que ses effectifs avaient passé, durant l'année, plus de 3000 jours en missions de patrouille, ce qui constitue un record depuis la chute de l’URSS en 1991.
L’armée de mer russe est à un « excellent niveau », c’est du moins l'avis de l’amiral Vladimir Korolev qui l'a dit lors d'une une interview accordée à l’agence de presse russe, RIA Novosti.
La Deuxième Flotte des États-Unis existait entre les années 1950-2011.
Sa zone de responsabilité couvre l'Océan Atlantique, soit 17 millions de km2.
Pendant la Guerre froide, la 2e Flotte a tenu un rôle dissuasif face aux « menaces croissantes » de la part de l’ex-URSS. Elle fut notamment sollicitée pour le blocus de Cuba pendant la crise des missiles de 1962 ou encore pour l’opération Urgent Fury, à Grenade, en 1983.
Réagissant à ces évolutions, les figures universitaires et les anciens hauts commandants des forces navales américaines ont avoué que la marine US n’était pas suffisamment prête pour intervenir dans une grande guerre.
Selon les commentateurs, les troupes de la Marine américaine, considérées comme étant protégées pendant les décennies précédentes, se retrouvent aujourd’hui dans une situation de vulnérabilité face à d’autres pays, dont la Russie et la Chine, suite au développement des armes de haute précision et de longue portée par les principaux adversaires des États-Unis.
Rohani: la nation iranienne sera victorieuse contre les complots ennemis
Le président iranien, Hasan Rohani, a assuré que la nation iranienne avec "l’unité" neutralisera une fois de plus les complots de l’ennemi contre lui.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Le leader persan dans les déclarations du mausolée du fondateur de la République islamique d’Iran, Imam Khomeini (repos en paix), à Téhéran (la capitale iranienne), a souligné les réalisations de l’Iran envers ses ennemis jurés, les États-Unis et le régime israélien.
"Nous avons pu contrecarrer les complots du gouvernement des Etats-Unis au Conseil de sécurité des Nations Unies", a souligné Rohani, après avoir rendu hommage, avec les membres de son cabinet, au fondateur de la République islamique et renouvelé sa loyauté avec ses idéaux, à l'occasion de la semaine du gouvernement.
Dans la situation actuelle de l’Iran, de la région et du monde, a ajouté le président iranien, il est nécessaire de revoir les directives de l’imam Khomeiny, qui nous a enseigné la voie de l’espoir en faisant confiance au pouvoir et aux capacités internes pour surmonter les problèmes du pays.
Dans un autre moment de ses déclarations, le chef de l'exécutif iranien a également souligné l'échec de la campagne de désinformation menée par Washington contre Téhéran. "Nous avons raté leurs complots (américains) contre notre nation au sein de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)", a-t-il souligné.
Depuis lors, le locataire de la Maison Blanche, obsédé par les sanctions, a lancé à Washington l’embargo économique de Washington et a menacé les pays et les sociétés étrangères de subir les conséquences s’ils continuent à entretenir des liens économiques avec les Etats-Unis contre Iran.
Téhéran a souligné à plusieurs reprises que l’Iran est prêt à affronter toutes sortes de complots, même si les ennemis du pays perse saisissent toutes les occasions d’attaquer la République islamique.
Le Coran et Jésus (as) sur ARTE
Les services culturels iraniens ont annoncé que la chaîne ARTE qui propose des émissions dans le domaine de l’art et de la culture, diffusait sept émissions sur le Coran et Jésus (as) et la crucifixion de Jésus (as) chez les juifs, les chrétiens et les musulmans.
Les sept programmes concernent la crucifixion selon le Coran, les gens du livre, Issa fils de Marie (as), l’émigration du prophète (as), Mohammad et les évangiles, la religion d’Abraham (as) et le livre céleste de l’islam.
Eid Al-Ghadir sera célébré en Suède
La cérémonie commencera à 18 heures locales par la récitation de versets du Coran et lecture de poèmes, suivi d'un discours de l'Hojat-ol-Islam Naser Naqavian, des éloges et chants religieux choraux, et des concours culturels.
L'événement de Ghadir, ou Eid al-Ghadir, est célébré chaque année par les musulmans chiites du monde entier.
C'était le jour où, selon les rapports, le Saint Prophète (PSL) a nommé Ali Ibn Abi Talib (AS) comme calife et Imam après avoir reçu l'ordre de Dieu.
La Douma réfléchit au déploiement d'armes nucléaires en Syrie, en riposte aux menaces US
Les États-Unis ont menacé de représailles, le vendredi 24 août, les pays qui oseraient acheter les S-400 russes. C'est une déclaration de guerre qui n'irait pas sans influer sur les événements en cours au Moyen-Orient. Pour le président adjoint de la commission de la politique économique de la Douma, Vladimir Gutenev, "la politique américaine de pression sur la Russie a franchi la ligne rouge" et "Moscou devrait réfléchir à une réponse asymétrique, telle que le déploiement de ses armes nucléaires tactiques à l’étranger".
Interrogé par l'agence de presse russe TASS, le haut responsable préconise même le déploiement des armes nucléaires dans des pays comme la Syrie où la Russie détient des bases navale et aérienne. "Je crois que maintenant la Russie devra tracer ses propres lignes rouges. Le moment est venu de réfléchir à des variantes de la réponse asymétrique aux États-Unis. Ce devra être une réponse qui devrait viser non seulement à amortir les effets des sanctions anti-russes mais aussi à rendre la pièce de la monnaie américaine", affirme Vladimir Gutenev. Le député cite parmi des mesures de représailles contre les États-Unis, "le déploiement d'armes nucléaires tactiques russes dans d'autres pays, tels que la Syrie, l'utilisation de cryptomonnaies liées à l'or pour les exportations d'armes russes ou encore, la suspension de plusieurs traités avec les États-Unis, y compris celui portant sur la prolifération des technologies balistiques".
Afghanistan: la base militaire américaine de Bagram attaquée par les Talibans
La plus grande base militaire des États-Unis en Afghanistan a été attaquée par les Talibans.
Zabiullah Mujahid, porte-parole des Talibans, a annoncé, samedi 25 août, que les forces de ce groupe avaient tiré, la veille, une salve de missiles en direction de la base militaire de Bagram, la plus grande base américaine en Afghanistan.
Il a prétendu que l'attaque aurait fait un grand nombre de victimes et de lourds dégâts matériels chez les Américains.
Cette nouvelle a été confirmée par Seifallah Bidar, maire de Bagram, précisant que plusieurs missiles avaient été tirés, vendredi 24 août au soir, en direction de la base militaire US à Bagram.
Syrie : poursuite de la présence du Hezbollah
Selon le journal libanais Al-Akhbar le gouvernement syrien a officiellement appelé le mouvement de la Résistance islamique libanaise, Hezbollah à maintenir sa présence dans ce pays même après la fin des combats militaires du Nord.
Selon une demande officielle du gouvernement syrien, le Hezbollah maintiendra sa présence en Syrie, a rapporté l'agence de presse iranienne Mehr, citant Al-Akhbar.
D’après cette nouvelle, les forces du Hezbollah resteront en Syrie une fois que les combats auront pris fin sur les axes nord-ouest et nord-est de la Syrie.
Al-Akhbar a rapporté que le terrain a été rendu propice pour que le Hezbollah maintienne sa présence en Syrie, le plus longtemps possible.
Les armées algérienne et tunisienne sécurisent les frontières
L’artillerie de l’armée tunisienne a pilonné les positions des groupes terroristes sur la frontière séparant l’Algérie et la Tunisie.
Le porte-parole du ministère tunisien de la Défense Mohammed Zakaria a déclaré, samedi 25 août, que l’artillerie de l’armée avait pilonné, de nouveau, plusieurs bases situées sur les hauteurs de l’ouest de la province de Kasserine, dans l’ouest de la Tunisie et à la frontière de l’Algérie, où s’étaient réfugiés les terroristes.
Mohammed Zakaria a pourtant refusé de donner plus de détails à propos de ces opérations en se contentant de qualifier cette opération de « préemptive ».
« Cette attaque préemptive a eu lieu dans le cadre d’une série d’opérations militaires de l’armée visant à assurer la sécurité des zones frontalières entre la Tunisie et l’Algérie », a souligné le porte-parole du ministère tunisien de la Défense.
Simultanément aux opérations antiterroristes de l’armée tunisienne, les forces algériennes, elles aussi, gardent un œil sur les agissements suspects des groupes terroristes dans la même région.
Selon les médias algériens et tunisiens, nombre de terroristes sont actuellement actifs sur la frontière algéro-tunisienne où ils disposent des repaires pour y cacher armes, drogues et véhicules.
L’armée algérienne fouille et sécurise les monts des provinces de Tébessa et d’El-Tarf depuis lesquels les terroristes tentent de s’infiltrer dans les régions de l’Est.
Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne menacent de frapper à nouveau la Syrie
Lors d'une rencontre, le jeudi 23 août, avec son homologue russe, le Conseiller à la sécurité nationale des États-Unis a de nouveau évoqué la probabilité d’une intervention militaire contre la Syrie. Une rencontre à Genève qui a duré cinq heures.
John Bolton, le conseiller du président américain à la sécurité nationale a déclaré à son homologue russe, Nikolaï Patrouchev que son pays est prêt à employer la force en Syrie. Une menace, sous prétexte d'éventuel recours à l'arme chimique par Damas.
« Les États-Unis disposent de renseignements selon lesquels le président Bachar Assad aurait recours aux armes chimiques pour reprendre la province d’Idlib », a-t-il prétendu.
Il a averti qu’en cas de nouvelle attaque chimique, les États-Unis lanceraient une frappe plus forte que par le passé.

Quatre sources bien informées du contenu des entretiens Bolton-Patrouchev, ont transmis leurs renseignements à Bloomberg sous couvert d’anonymat.
Dans le même cadre, le ministre russe de la Défense a fait part de la nouvelle tentative États-Unis/France/Grande-Bretagne de prendre pour cible la Syrie.
Les groupes armés terroristes et les Casques blancs soutenus par Londres, entre autres, se préparent pour une autre attaque au gaz pour offrir à l’Occident le prétexte nécessaire pour une nouvelle offensive militaire en Syrie.
Moscou accuse ouvertement Londres d’aides aux terroristes, dont les Casques blancs qui sont une banche d’al-Qaïda pour qu’ils soient prêts pour la nouvelle attaque chimique dans le pays.
Par ailleurs, le ministère russe de la Défense fait allusion à l’entrée du destroyer USS the Sullivans dans les eaux du golfe Persique en affirmant que ce destroyer avait débarqué un bombardier stratégique de type B-1B au Qatar censé participer à la prochaine offensive de l’Occident en Syrie.
Lire aussi : Le trio occidental comptait modifier le rapport de forces dans la Ghouta orientale (Syrie)
Pour rappel, les États-Unis ont déjà déployé près de 2 000 effectifs dans le nord-est de la Syrie. En avril 2017, les navires américains dans les eaux de la mer Méditerranée ont tiré près de 60 missiles de croisière sur la Syrie. Le 14 avril 2018, les États-Unis et leurs alliés franco-britanniques ont encore une fois passé à l’offensive en Syrie, en lançant des centaines de missiles sur des régions au cœur du pays sinistré dont 70 ont été interceptés selon des estimations du ministère russe de la Défense. L’attaque balistique est survenue alors que les forces gouvernementales étaient sur le point de reconquérir Douma, ville principale de la région de la province de Ghouta, située au nord-est de Damas.
Israël a qualifié l'organisation française MSF de « terrorisme sans frontières »
Existe-t-il une réelle tension entre la France et Israël? Après avoir reçu une mise en garde de l'Élysée concernant la détention par Israël du Français Salah Hamouri, l'armée israélienne accuse l'ONG française MFS d'avoir en son sein des "éléments terroristes". Tout ceci sur fond de l'annulation de la visite en Israël du président Emmanuel Macron, visite qui était prévue au mois de novembre. Aucune explication officielle n’a d'ailleurs été fournie dans le communiqué de l'Élysée émis à ce sujet.
Les analystes ne peuvent pas, toutefois, détacher cette annulation de celle du Premier ministre Édouard Philippe qui devait se rendre en Israël au mois de mai au motif de “problèmes d’emploi du temps”. Tel-Aviv avait mis à l'époque cette décision du Premier ministre français sur le compte des réactions qu'aurait suscité le voyage de M. Philippe en Israël en pleins affrontements à Gaza. Mais la crise semble être plus profonde.
Toujours est-il que le lundi 20 août, les soldats israéliens ont tué un infirmier de l'association médicale humanitaire internationale française Médecins sans frontières (MSF). Le vendredi 24 août, l'ONG a confirmé la mort d'un de ses employés, tué par les soldats israéliens.
« MSF confirme qu'un de ses employés, Hani Mohammed al-Majdalawi, a été tué à Gaza le lundi 20 août 2018 », a indiqué l'organisation dans un communiqué.
« MSF essaie de vérifier et de clarifier les circonstances de cet incident extrêmement grave et n'est pas en mesure de commenter davantage à ce stade », ajoute le communiqué.
Jeudi 23 août, le Cogat, un organisme du ministère israélien des Affaires militaires en charge des opérations civiles dans les territoires palestiniens, avait traité dans un communiqué MSF de « terrorisme sans frontières » : « Hani al-Majdalawi a tenté de s’infiltrer dans le nord de la bande de Gaza à travers la barrière de sécurité alors qu’il était armé d’un fusil. Il a ouvert le feu sur les forces militaires et leur a même lancé un engin explosif », a prétendu le Cogat, remettant ainsi en cause l'action de MSF à Gaza.
Hamouri toujours en détention en Israël
Les accusations apportées par Israël contre MSF constituent l'un des épisodes de la crise qui couve entre Israël et la France. En effet, le régime de Tel-Aviv détient depuis un an Salah Hamouri, un ressortissant français. Pire, il vient de prolonger sa détention administrative, provoquant la réaction de Paris. La France reste "préoccupée" par le maintien en détention administrative de Hamouri et surtout par le fait que sa détention est prolongée jusqu'au 30 septembre.