تقي زاده

تقي زاده

Depuis que l'armée syrienne et ses alliés ont coupé la voie de communication entre al- Tanf d'une part et Soueïda de l'autre, les États-Unis sont pris de panique. Il est vrai que peu d'analystes sont enclin à croire Trump sincère quand il laisse entendre vouloir retirer les forces spéciales US de Syrie et surtout du pétrolifère gouvernorat de Deir ez-Zor. C'est pourquoi Daech refait surface. Sous prétexte de vouloir contrer les assauts de Daech, les FDS se réactivent tout comme les avions de la coalition US qui auraient décollé pour aller frapper les terroristes de Daech. Pourtant ces agents takfiristes des USA sont formés et opèrent à l’intérieur même de la base américaine à al-Tanf . 

L’aviation irakienne a lancé, vendredi 17 août, des frappes contre les positions de Daech sur le sol syrien.

Le commandant irakien des opérations conjointes a fait état de frappes aériennes menées par des chasseurs F-16 contre les terroristes de Daech dans la province syrienne de Deir ez-Zor. 

 

Les soldats de l’armée israélienne reçoivent des formations sans précèdent pour se préparer à une guerre éventuelle contre le Hezbollah libanais dans le cadre de la stratégie d’une guerre collective à quatre dimensions, a écrit Yediot Aharonot. 

Les forces du 36e régiment blindés et de la 7e  brigade militaire de l'armée israélienne ont reçu ces derniers jours des formations intensives, a rapporté l'IRNA.

Selon ce rapport, la "brigade de combat Gideon" qui comprend des milliers de militaires israéliens, s'entraîne sur les hauteurs du Golan occupé à un combat contre ce que l'on appelle la "nouvelle armée du Hezbollah".

Yediot Aharonot indique à ce sujet que du point de vue militaire, le Hezbollah dont le siège se trouve au Liban est une véritable armée, avancée, rapide et mobile et qui est capable d’asséner des coups durs. Le Hezbollah a beaucoup de confiance en lui et a acquis une expérience précieuse durant les quatre années de guerre en Syrie.

Le soutien du Hezbollah pour protéger les sanctuaires en Syrie et son intervention dans différents combats contre les terroristes ont suscité l'inquiétude du régime de Tel-Aviv.

 

Le vice-ministre iranien des Routes et de l’Urbanisme a fait état de la tenue de négociations avec les autorités irakiennes et syriennes portant sur l’accès ferroviaire de l’Iran à l’est de la Méditerranée.

Amir Amini, chargé de la planification et de la gestion des ressources au sein du ministère des Routes et de l’Urbanisme, a déclaré ce samedi que la connexion du réseau ferroviaire iranien aux ports syriens de la Méditerranée orientale via l'Irak réduirait le taux de la dépendance au transit routier et relancerait le tourisme religieux et le pèlerinage entre l’Iran, l’Irak et la Syrie.

« La connexion ferroviaire entre les trois pays constituera également une étape très importante de la connexion du réseau chinois à la Méditerranée orientale », a-t-il fait remarquer avant de souligner que la réalisation de ce projet permettrait aussi à l’Iran de développer et moderniser ses installations portuaires au nord (Mer Caspienne) et au sud (golfe Persique) pour qu’elles profitent des avantages de l’accès ferroviaire à la Méditerranée orientale.

Amir Amini a déclaré que le projet permettra la connexion ferroviaire des ports iraniens du golfe Persique à la côte syrienne de la Méditerranée orientale, via Bassora (Irak) et Abou Kamal (province syrienne de Deir ez-Zor).  

Il a émis l'espoir qu’après la stabilisation et la sécurisation de la région, ce projet ferroviaire favoriserait la promotion des échanges économiques et commerciaux entre l’Iran et les pays du Moyen-Orient.

Le vice-ministre iranien a estimé que la reprise des sanctions unilatérales des États-Unis contre l’Iran ne pourrait pas affecter les relations économiques de Téhéran avec ses voisins.

La commission économique mixte irano-syrienne, co-présidée par Amir Amini et le ministre syrien de l’Économie Samer al-Khalil, a eu lieu lundi 13 août à Damas. Les deux parties a élaboré un accord stratégique à long terme sur les relations économiques et culturelles irano-syriennes, qui sera bientôt soumis aux hauts responsables des deux pays pour sa finalisation.

La prochaine commission devrait avoir lieu prochainement en présence du Premier ministre syrien et du premier vice-président iranien qui signeront le document.

Des lobbies pro-israéliens en Europe exercent des pressions sur les capitales européennes afin de les convaincre de s’aligner sur la politique anti-iranienne du président des États-Unis Donald Trump.

Dans un communiqué publié hier vendredi dans le journal israélien The Jerusalem Post, Josef Schuster président du Conseil central des Juifs en Allemagne, a demandé « l’arrêt immédiat de toute relation économique de Berlin avec l’Iran ».

« Je soutiens l’arrêt immédiat de toute relation économique avec l’Iran », a-t-il déclaré au gouvernement allemand en rappelant que le Conseil central des Juifs en Allemagne critiquait depuis longtemps les échanges commerciaux entre Berlin et Téhéran au nom de la défense de la sécurité d’Israël, car l’Iran soutenait la Résistance face aux exactions de l’armée israélienne dans la région.

Le quotidien israélien a indiqué que l’Allemagne comptait parmi les principaux partenaires européens de l’Iran: environ 120 entreprises allemandes sont actives en Iran avec des employés sur le terrain et près de 10.000 sociétés allemandes font du commerce avec l’Iran.

L’Allemagne a exporté pour 3.42 milliards de dollars de biens et de services vers l’Iran, a précisé The Jerusalem Post.     

Dans une interview à l’agence iranienne Tasnim News, l’amiral Hossein Khanzadi, commandant de la marine de la République islamique d’Iran, a évoqué les dernières étapes de la conception et de la fabrication de « Kamand », un nouveau système d’arme rapproché (l'équivalent de Phalanx CIWS, Close-in weapon system) par l’industrie de défense iranienne.

L’amiral Khanzadi a déclaré que « chaque navire militaire a besoin de systèmes et d’équipements de défense antiaérienne à plusieurs couches pour se protéger contre des missiles, des avions ou des drones. Ces systèmes peuvent avoir une vocation offensive ou défensive selon le besoin ».     

L'amiral Hossein Khanzadi, commandant de la marine iranienne. ©Tasnim News

Il a ajouté que « parmi ces systèmes de défense, il y a des équipements qui sont capables de perturber à distance les équipements électroniques de l’ennemi ou de dévirer la trajectoire des missiles de croisière. Dans ce système de défense à plusieurs couches, nous utilisons des systèmes balistiques capables de détruire les missiles de croisière tirés par l’ennemi à une distance de 24 milles nautiques. Or, le système d’arme rapproché Kamand est utilisé à une couche rapprochée de deux milles nautiques. »

Selon l’amiral Hossein Khanzadi, le système intelligent d’arme rapproché « Kamand » est capable de détruire des cibles à une distance de 2 km et doté d'une cadence de tir comprise entre 4.000 et 7.000 tirs par minute.

« Le ministère iranien de la Défense s’est équipé récemment de systèmes d’arme rapprochés dont ne disposent aujourd’hui que quelques rares pays du monde », a déclaré le commandant de la marine de la République islamique d’Iran.

« Compte tenu de la dimension et de la mission de chaque navire militaire, il n’est pas nécessaire d’équiper tous les navires du système d’arme rapproché. Il sera réservé pour le moment aux navires en mission dans les eaux profondes éloignées des bases navales iraniennes », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que tous les tests terrestres et navals du système « Kamand » ont été réalisés avec succès et qu’il a été installé sur l’un des destroyers de la marine. « Un deuxième destroyer iranien sera bientôt équipé de système d’arme rapproché Kamand dans un proche avenir », a-t-il déclaré.

Le site du quotidien Rai al-Youm a publié une note de Kamal Khalaf intitulé « Méfiez-vous du piège du siècle » en faisant référence au nouveau projet « Deal du siècle » que Washington propose pour « résoudre » le conflit israélo-palestinien, le projet dont le vrai objectif consiste à anéantir les idéaux de la Palestine.

L’auteur rappelle que des délégations palestiniennes viennent de l’intérieur et de l’extérieur des territoires occupés au Caire pour examiner deux dossiers importants : le cessez-le-feu à Gaza et le plan de réconciliation Fatah/Hamas.

« Mais ces deux dossiers ne datent pas d’hier, rappelle Kamal Khalaf, car des accords de cessez-le-feu similaires ont été déjà conclus en 2005, 2009 et 2014, tandis que le Fatah et le Hamas se sont également mis d’accord plusieurs fois pour une réconciliation sans que ces ententes ne soient jamais mises en application. »

Mais cette fois-ci, les réunions qui se tiennent au Caire semblent avoir, selon l’auteur, un côté mystérieux, car elles sont liées au projet israélo-américain du « Deal du siècle » dans lequel sont impliqués plusieurs États arabes.

En effet, la situation tragique qui prévaut actuellement dans la bande de Gaza est la conséquence d’une série d’actions accomplies par l’administration Trump après le transfert de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Qods. La décision de Washington de suspendre son soutien financier à l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient) a été prise d’ailleurs dans cette même logique pour en finir une fois pour toutes avec la question des réfugiés.

La RII accorde la priorité dans son industrie de défense à la conception, à la fabrication et à la modernisation de missiles.

Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade  Amir Hatami a réitéré la priorité de l’industrie de défense de l’Iran qui consiste à fabriquer et à moderniser des missiles.

 

Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami (Archives)

« Le domaine balistique constitue la priorité de l’industrie de défense de la RII dans lequel nous sommes dans une bonne situation.Il nous fallait faire des progrès dans le domaine. Nous l'avons fait, au cours de ces dernières années », a affirmé le ministre iranien de la Défense.

Faisant allusion au missile Fateh Mobin dévoilé récemment,  le général de brigade Amir Hatami a indiqué : « Nous possédons divers types de missiles. Il nous importait de moderniser ces missiles en se focalisant sur des paramètres tels que la vitesse, la furtivité, la précision, l’adaptation à diverses conditions climatiques ainsi que d’autres capacités stratégiques.

Le général Hatami a ajouté que l’industrie défensive de l’Iran avait, aussi, un bilan acceptable dans le domaine de la neutralisation des missiles balistiques et missiles de croisière.

Et le ministre iranien de la Défense de poursuivre : « les spécialistes iraniens ont conçu et fabriqué le char Karrar qui est mis à la disposition des forces armées pour le test final ».

« La plupart de nos fabrications sont l’œuvre des spécialistes iraniens. Nous avons une industrie, au vrai sens du terme ; nous bénéficions de nos propres réserves technologiques et nous avançons dans le cadre des programmes bien précis. Nous sommes en mesure de répondre à tous nos besoins. Le missile Fateh Mobin est l’un des missiles de classe Fateh que nous modernisons, au fur et à mesure, et ce en tenant compte des menaces qui nous visent», a ajouté le général de brigade Amir Hatami.

Deux Palestiniens ont été tués vendredi par des tirs de soldats israéliens dans la bande de Gaza lors de manifestations le long de la frontière avec les territoires occupés par Israël, en plein effort diplomatique pour instaurer un cessez-le-feu durable.
 
La mobilisation est restée moindre que certains vendredis qui avaient réuni jusqu'à des dizaines de milliers de personnes, mais deux Palestiniens ont été tués.

Karim Abou Fatayer, 30 ans, a été mortellement atteint par les tires des snipers israéliens non loin du camp de réfugiés d'Al-Boureij, a dit le ministère gazaoui de la Santé. Sadi Mouammar, 26 ans, a lui succombé à un tir dans la tête à l'est de Rafah, a-t-il ajouté.

Soixante-dix personnes ont été blessées par balles et environ 200 autres par d'autres moyens, notamment des gaz lacrymogènes, a précisé le ministère.
Israël a rouvert mercredi son seul point de passage pour les marchandises vers la bande de Gaza sous sévère blocus, signe d'apaisement au moins provisoire après de vives tensions le long de la frontière avec le territoire palestinien, ont constaté les journalistes de l'AFP.

Des dizaines de camions, transportant notamment du carburant, ont franchi le terminal Abou Salem en arabe, seul point de passage pour les marchandises entre les territoires palestiniens occupés par le régime israélien et la bande de Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP. Ce passage était largement fermé depuis juillet.
 

Depuis le 9 juillet, Israël bloque le passage de la plupart des marchandises à Abou Salem, y compris par intermittence les livraisons de carburant, essentielles dans l'enclave.
Depuis la fin de l'URSS, un vide juridique entourait le statut de la mer Caspienne. Sur fond d'enjeux liés au pétrole et au gaz, Moscou, Téhéran, Bakou, Achgabat et Astana ont finalement signé un accord qui «fera date» selon Vladimir Poutine. 
 
C'est l'épilogue de plus de 20 ans de négociations avec pour enjeux pétrole, gaz et caviar : la Russie, l'Iran, le Kazakhstan, l'Azerbaïdjan et le Turkménistan ont signé ce 12 août un accord historique définissant le statut de la mer Caspienne.


Réunis dans le port kazakh d'Aktaou, les cinq pays qui bordent la Caspienne se sont mis d'accord sur le statut de cette étendue d'eau, en plein vide juridique depuis la dissolution de l'Union soviétique, qui englobait alors la totalité de ces Etats sauf l'Iran, avec lequel existait un accord, aujourd'hui caduc.

L'hôte de la cérémonie, le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, a salué un «événement historique». «Nous pouvons dire qu'un consensus sur le statut de la mer a été difficile à atteindre et qu'il a pris du temps, les pourparlers se sont échelonnés sur 20 ans et ont nécessité des efforts importants et conjoints des parties impliquées», a-t-il ajouté.

Le président russe Vladimir Poutine a de son côté évoqué une convention dont la «signification fera date» et plaidé pour une plus grande coopération militaire entre les pays de la mer Caspienne afin d'«assurer la paix» dans la région.

Selon Noursoultan Nazarbaïev, les principaux points du nouvel accord concernent l'autorisation de la pose de pipelines sous-marins pour le transport d'hydrocarbures, des quotas de pêche définis pour chaque pays et l'interdiction de toute présence militaire d'un pays tiers sur la Caspienne.

«La mer Caspienne n'appartient qu'aux pays de la Caspienne», a immédiatement salué le président iranien Hassan Rouhani.

Un accord aux enjeux considérables
Le nouvel accord qui a été signé, précédé par une réunion des chefs de la diplomatie des cinq pays la veille, ne devrait pas mettre fin à toutes les disputes concernant cette mer fermée, la plus grande du monde de ce type. Il devrait néanmoins aider à apaiser les tensions existant de longue date dans la région qui recèle de vastes réserves d'hydrocarbures, estimées à près de 50 milliards de barils de pétrole et près de 300 000 milliards de m3 de gaz naturel.