تقي زاده

تقي زاده

Des armes fabriquées par l’OTAN et le régime israélien ont été découvertes dans les stocks d’armes du groupe terroriste Daech à Deir ez-Zor en Syrie.

En vue de préparer le retour des habitants, l’armée syrienne et les forces de la Résistance procède actuellement au nettoyage des villages aux alentours de la région d’al-Mayadin. Ce mardi, 3 avril, dans les villages situés sur le Rif de Deir ez-Zor, les forces de la Résistance ont découvert et saisi des stocks d’armes où se trouvaient des munitions fabriquées par l’OTAN et Israël appartenant à Daech, a rapporté l’agence syrienne de presse SANA.

 

Les réserves découvertes abritaient des quantités importantes d’armes, de munitions, de substances chimiques, de lance-roquettes, des RPG, des obus de mortier, des ceintures explosives, des grenades, des missiles antichars, etc.

 

 

Selon la diplomatie russe, l’affaire Skripal sert à expliquer l’augmentation du budget de l’OTAN et dans ces conditions, une prochaine réunion du Conseil OTAN-Russie ne peut avoir lieu.

"Publiant des communiqués absurdes, l’OTAN s’apprête d’une part à organiser la prochaine réunion du Conseil Otan-Russie et de l’autre à expulser les diplomates russes", a déclaré Alexandre Grouchko, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, cité par Sputnik.

"En expulsant sept diplomates russes, l’OTAN a coupé la branche sur laquelle elle était assise", a affirmé le vice-ministre russe des AE.

Pour Gruchko, ces mesures sont en contradiction avec les communiqués du secrétaire général de l’OTAN qui prétend privilégier le dialogue politique. Selon lui, dans les conditions actuelles, il est impossible de donner lieu à une prochaine réunion du Conseil OTAN-Russie.

Estimant que l’affaire Skripal sert à expliquer l’augmentation du budget de l’Otan, Grouchko a expliqué : « Je pense que tout cela a été prémédité. Parce que prochainement il faudra expliquer à l'opinion publique (des pays membres de l'OTAN) où va l'argent puisqu'il s'agit de dépenses colossales".

Le chef de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a assuré mercredi que la résistance est le seul moyen disponible pour sauver la Palestine du régime d'occupation israélien qui a soumis le pays arabe pendant sept décennies.

"Sans aucun doute, la lutte et la résistance sont le seul moyen de sauver la Palestine opprimée, seul remède aux blessures subies par cette nation", affirme le chef perse dans sa réponse à une lettre du chef de la direction politique du Mouvement de résistance islamique palestinien (HAMAS), Ismail Haniya.

Après avoir exprimé le soutien inconditionnel de l'Iran à la Palestine et aux Palestiniens luttant contre Israël, l'ayatollah Khamenei estime que la question palestinienne sera résolue en renforçant la résistance dans le monde musulman et en intensifiant la lutte contre le régime d'occupation et ses parrains.

Le dirigeant iranien ajoute que les tentatives de "négocier" avec un régime "triche", "menteur" et "envahisseur" comme les Israéliens sont une "grande erreur impardonnable", qui "retarde" la victoire de la nation palestinienne opprimée et complique davantage votre situation

L'ayatollah Khamenei reprend une partie de la lettre de Haniya dans laquelle il abordait les plus grands défis du monde musulman, y compris les trahisons et les contradictions observées dans certains pays arabes d'Asie occidentale, ainsi que les plans « diaboliques » à suivre indications du « Grand Satan » (terme créé par l'Imam Khomeiny (P) pour désigner les États-Unis).

Pour restituer son puissant pouvoir au monde musulman, souligne le dirigeant iranien, les gouvernements, les nations et les mouvements musulmans ont le devoir de soutenir la cause palestinienne et de faire face aux complots des despotes du monde.
 
De même, l'ayatollah Khamenei implore le Dieu Tout-Puissant pour tous les combattants de la Résistance et l'accélération de la victoire de la Palestine devant Israël, ce qui, selon lui, « arrivera certainement ».

Les dirigeants russe, iranien et turc se réunissent mercredi à Ankara pour un sommet visant à relancer la recherche d'un règlement du conflit en Syrie, où les trois pays se sont imposés en maîtres du jeu. 
 
Moscou et Téhéran, soutiens de Damas, et Ankara, soutien des rebelles syriens, sont les parrains du processus d'Astana qui a notamment permis la mise en place de quatre "zones de désescalade" en Syrie.

La dernière rencontre entre les trois dirigeants sur le dossier syrien a eu lieu le 22 novembre à Sotchi, aboutissant à un Congrès national syrien dans la station balnéaire russe.

"L’objectif de ce sommet tripartite (...) est de réorganiser et de renégocier les zones d’influence en Syrie, ainsi que de réfléchir a l’avenir du nord de la Syrie (...) après le retrait américain", explique Jana Jabbour, docteure associée au CERI/Sciences Po et spécialiste de la Turquie.

Le président américain Donald Trump a réitéré mardi sa volonté de retirer les troupes américaines de Syrie, assurant qu'une décision serait prise "très rapidement".

Quelque 2.000 soldats américains sont déployés en Syrie.

Le retrait des Etats-Unis laisserait les mains libres à la Turquie, la Russie et l'Iran, qui dominent désormais le jeu sur le terrain.

Réagissant à une déclaration du président américain, Donald Trump sur le retrait des troupes américaines de la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que les évolutions actuelles en Syrie montrent que « Washington cherche, par contre, à renforcer sa position dans ce pays. »

S’exprimant, à l’occasion d’une conférence de presse, ce lundi 2 avril, le haut diplomate russe a déclaré que la position de Trump sur la Syrie et un éventuel retrait US de ce pays après la défaite totale de Daech contredit celle qu'affichait encore il y a quelques mois son nouveau conseiller à la sécurité nationale.

« Ce changement de ton intervient alors que nous sommes témoins du renforcement de la présence américaine, sur la côte orientale de l’Euphrate et sur une large partie des territoires syriens frontaliers avec l’Irak », s’est étonné Lavrov.

« Non seulement Washington a renforcé ses équipements et ses bases militaires dans la région, mais maintenant il continue à apporter son soutien logistique et financier aux milices opérant sur le terrain contre l’État syrien », précise le ministre russe.

Lavrov a réitéré que la présence militaire américaine en Syrie est « illégale », car cette intervention sans le consentement des autorités du pays est une violation des principes fondamentaux de la Charte de l’ONU.

 

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. ©Tass.ru

Il est à noter que les États-Unis ont envoyé leurs troupes, leurs forces spéciales et leurs forces aériennes et ont créé une coalition internationale pour intervenir illégalement en Syrie, en violant la Charte de l'ONU qui appelle à respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous ses membres.

Un nouveau rapport sur un projet américain visant à envoyer des forces supplémentaires dans le nord syrien après le retrait « rapide » US souhaité par Trump, pose plus de questions sur le rôle militaire de Washington en Syrie.

Citant des autorités américaines au sein du département de la Défense et de la Maison Blanche, CNN a rapporté lundi que des plans à cette fin sont au cœur des discussions depuis plusieurs jours au sein de l’administration US. L’intéressant c’est que l’annonce surprise de Trump pour un retrait rapide de la Syrie intervient alors que ces tractations en faveur des plans visant à renforcer la présence militaire américaine dans la région sont en cours.

Lavrov a cependant émis l’espoir de voir Trump réaliser sa décision de retirer les troupes US de la Syrie.

Pour faire face à l’agression turque, des forces kurdes pourraient créer une chambre d’opération commune avec l’armée syrienne, réclame un député kurde au Parlement syrien.

Omar Oussi, membre du Parlement syrien et président de l'« Initiative nationale des Kurdes syriens », prévenant une éventuelle attaque de l’armée turque, dans les jours qui viennent, contre la ville de Manbij, au nord de la Syrie, a déclaré que les troupes d’Ankara ne peuvent pas s’emparer de la ville, car l’armée syrienne s’est déployée dans la ville de Tal Rifaat à l'est du canton d’Afrin, toujours au nord du pays, occupée par la Turquie.

Omar Oussi, membre kurde du Parlement syrien. ©Al Manar

«Catastrophique » c’est ainsi qu’a qualifié ce parlementaire la situation des déplacés d’Afrin, lors d’une interview accordée au journal syrien, Al-Watan.

« L’occupation d’Afrin par l’armée turque a provoqué cette crise », a insisté Oussi avant d’ajouter que les opérations de secours d'urgence et d'aide humanitaire se sont considérablement « améliorées » grâce à l’intervention de Damas.

Évoquant les chiffres officiels qui évaluent à 400 000 personnes, le nombre des déplacés venus de toute l'enclave kurde d’Afrin, le député syrien a salué l’intervention du gouvernement syrien pour répondre aux besoins d’aide humanitaire de la population de cette région.

Il a de même souligné qu’après le déploiement de l’armée syrienne dans la ville de Tal Rifaat, les militaires turcs ne pourront plus s’emparer de cette ville.

S’agissant de la décision du président américain, Donald Trump sur un retrait « très rapide » des troupes US de la Syrie, l’intéressé insiste sur le fait que ce projet va dans le cadre de la mise en œuvre d’un accord trouvé entre Ankara et Washington, visant à envahir le nord syrien.  

«Le prétendu retrait américain souhaité par Trump vise à laisser le champ libre aux agresseurs turcs, membre de l’OTAN, pour mieux envahir la Syrie », a-t-il prévenu.

 

Qualifiant « d'ultra dangereux » les ambitions de la Turquie sur la Syrie, le président de l'« Initiative nationale des Kurdes syriens » a déclaré que plusieurs régions syriennes dont Jarabulous, Al-Raï, Al-Bab et même Alep sont dans le collimateur du président Recep Tayyip Erdogan et cela avec le feu vert même des États-Unis et de l’OTAN.

Le parlementaire Syrie met en garde, d’autre part, la Russie contre un changement de cap turc d’ici quelques semaines qui va « surprendre » Moscou.

Selon l’intéressé, Erdogan profite des différends opposant les Russes et les Américains pour ses propres intérêts.

"Que les Kurdes quittent la rive orientale de l'Euphrate"

Il a exhorté à cette occasion des unités kurdes présentes sur la rive orientale de l’Euphrate où ils servent de mercenaires aux Américains, à laisser ces derniers et à revenir rapidement à l’armée syrienne pour neutraliser les fallacieux prétextes d’Ankara qui cherche à s’emparer des territoires kurdes syriens au nom de la lutte anti-terroriste.

Mettant en garde contre une éventuelle attaque « imminente » de l’armée turque contre la ville de Manbij, ce membre du Parlement syrien a appelé les unités kurdes à coopérer avec l’armée syrienne et à créer une chambre d’opération commune avec Damas.

 

Les inquiétudes israéliennes au sujet de la Marche du grand retour dans la bande de Gaza sont fondées puisqu'elle a renforcé l'unité des Palestiniens, quitte à dissiper les différends inter-palestiniens sans compter que ce grand rassemblement a bien miné ce fameux "accord du siècle". La normalisation avec les Arabes n'est pas pour demain.

Plusieurs semaines avant le début de la Marche du grand retour, le régime israélien craignant que ce rassemblement puisse s'étendre jusqu’aux frontières de la bande de Gaza avec les territoires occupés en 1948, s’est lancé dans une vaste campagne, à l’aide de tous ses appareils sécuritaires, politiques et médiatiques, contre la tenue de ce rassemblement palestinien, prévoyant d'entreprendre de sévères démarches pour contrer la Marche.

Certes, Israël n’a pas pu empêcher la tenue de ce grand rassemblement, mais il a procédé à une répression sauvage des manifestants. Des chars et chasseurs de l’armée israélienne avec des milliers de militaires et de snipers ont affronté des dizaines de milliers de Palestiniens, rassemblés, le vendredi 30 mars, dans cinq régions frontalières de la bande de Gaza. 18 personnes ont été tuées et environ 1.500 autres blessées. L’analyste arabe Adel Shadid s’est, ainsi, penché sur le sujet dans un article publié par le site al-Araby al-Jadeed (The new Arab) .

"Tous les efforts d’Israël pour contrer la participation des Palestiniens à ce rassemblement ont échoué bien qu’il n’avait lésiné sur aucun levier de pression et de menace pour dissuader les habitants de Gaza et le mouvement Hamas d'organiser la manifestation. Le ministre israélien du Logement, Yoav Galant avait même menacé d’assassinat, le chef du Hamas Yahya Sinouar. Sinouar a toutefois participé avec toute sa famille, à la Marche."

Le régime israélien a prévu des sanctions pénales et menacé de faire annuler les permis de travail des employés d'entreprises de transport qui déplaceraient les manifestants. Parmi les autres mesures d’intimidation, le régime a fait recours à la guerre cybernétique. Les services de sécurité cybernétique israéliens ont piraté les comptes des milliers de Palestiniens sur les réseaux de Facebook et Twitter pour y diffuser de fausses informations et communiqués informant des changements des lieux de rassemblement. Ils voulaient ainsi contrer la participation à la Marche. Le régime israélien est allé plus loin en envoyant des centaines de milliers de messages via des portables aux habitants de Gaza les menaçant de mort s’ils participaient au rassemblement.  

Or, la grande Marche a eu lieu au grand dam d’Israël. Le rassemblement s’étendait du désert de Néguev jusqu’à al-Mothalath, al-Jalil et la Cisjordanie. Israël a toujours essayé d’empêcher des rassemblements élargis et simultanés des Palestiniens. L’échec de la politique de division de Tel-Aviv a prouvé que l’ère d’absence de « travail collectif ordonné », habituelle, ces dernières années, chez les Palestiniens, est révolue en faveur d’une nouvelle étape de « combat national » qui obligerait les Israéliens à payer lourd leur occupation et leur colonisation", conclut l’analyste.

La réalité est que la Marche du grand retour a sapé d’une part l’accord du siècle et de l’autre le plan de normalisation avec certains États arabes.  

La réunion tripartite Iran/Russie/Turquie sur la Syrie est prévue, le mercredi 4 avril à Ankara. La France aurait souhaité y prendre part mais l'Iran se serait opposé à cette présence, voilà ce qui ressort d'un article de "Daily Sabah" mais qui ne suscite ni infirmation ni confirmation des autorités iraniennes. 

Les chefs de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, russe Sergueï Lavrov et turque Mevlut Cavusoglu se réuniront, le mercredi 4 avril à Ankara, pour se pencher sur la crise syrienne, alors que la Ghouta orientale est désormais sous contrôle de l'État syrien et que des résidus des terroristes de Jaïsh al-islam ont accepté de quitter Douma, leur dernier repaire et que la Turquie a déployé ses forces à Afrin. 

Leur réunion précède le sommet des trois présidents iranien, russe et turc toujours consacré à la Syrie. 

Le président iranien Hassan Rohani, le chef d’État russe Vladimir Poutine et leur homologue turc Recep Tayyip Erdogan devront ainsi poursuivre les consultations dans le but de parvenir à une solution politique à la crise syrienne, solution que le camp atlantiste fait tout pour saper. 

Qu'est-ce qui devrait sortir des débats? 

Le conseiller en politique étrangère du président russe Yuri Ushakov a indiqué, lundi 2 avril, qu’on attendait à ce que les trois présidents réitèrent, dans un communiqué commun, leur engagement envers la sauvegarde de l’intégrité territoriale, l’indépendance et la souveraineté syrienne. Il serait donc question à Ankara de rappeler à l'hôte turc qu'une présence militaire de l'armée turque à Afrin ou encore à Manbij ne pourrait qu'être provisoire. 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, lui, est attendu ce mardi 3 avril à Ankara pour mettre ne place les préparatifs du sommet d'Ankara, selon son porte-parole Bahram Qassemi.

Les présidents des trois garants des "zones de désescalade" syrienne devraient étudier aussi la dernière situation de ces zones à Idlib, la période de transition politique et les développements en Syrie. Idlib accueille depuis la reddition des terroristes de la Ghouta orientale des milliers d'entre eux. La Ghouta orientale sera, surtout, à l'ordre du jour de ce deuxième sommet trilatéral. Le premier sommet a eu lieu à Sotchi le 22 novembre 2017.

Le "non" iranien à la France? 

Entre temps, le quotidien turc Daily Sabah publie un article où il affirme que le président français Emmanuel Macron se serait invité à ce sommet, mais que l’Iran s’y serait opposé. " La France voulait faire partie du sommet d'Ankara. Les Turcs étaient d'accord mais les Iraniens s'y sont opposés ", affirme le journal, citant un responsable turc, sous couvert d’anonymat. 

 

 

Le responsable turc n’a pas, toutefois, précisé comment et quand les Français auraient lancé l’idée. Quant à la diplomatie iranienne, elle ne s’est pas encore exprimée sur le sujet. Cette information est publiée alors que la France et la Turquie sont engagées dans un bras de fer diplomatique sans précédent autour de la présence militaire française à Manbij, ville kurde du nord de la Syrie. Sur fond d'échange d'invectives, le président turc et français, tentent, chacun à sa manière, de justifier la présence illégale de leurs forces dans un pays souverain. 

Le journal turc Yeni Şafak a publié dimanche une carte qui localise les cinq bases militaires turques dans le nord de la Syrie. 

 

Sous l'égide de l'ONU, les représentants des divers partis et coalitions politiques d'Irak se sont accordés mercredi sur une charte de déontologie électorale applicable aux élections législatives du 12 mai prochain. 
 
Selon un communiqué de la Mission d'assistance des Nations Unies en Irak (MANUI), cette charte comprend 24 clauses, et appellle à offrir des opportunités égales et une compétition libre et honnête à tous les candidats en lice pour cette élection, afin de garantir la réussite et l'intégrité du processus électoral.

Jan Kubis, envoyé de l'ONU en Irak et chef de la MANUI, a déclaré au cours d'une conférence de presse donnée après la cérémonie de signature de la charte qu'il s'agissait "d'un véritable progrès, qui rehausse la valeur de la victoire remportée contre Daech, et envoie un message fort au peuple irakien pour l'encourager à aller voter".

Une copie de la charte publiée par la presse irakienne révèle que parmi les 24 clauses, la charte condamne notamment le recours à la rhétorique ethnique ou confessionnelle, rejette la violence, et interdit l'intimidation des électeurs pendant les élections.

Elle appelle également les candidats et les partis politiques à ne pas s'ingérer dans les activités de la Haute Commission électorale indépendante (IHEC), et à soutenir les efforts internationaux de surveillance des élections.
mardi, 03 avril 2018 09:39

2 évènements le15 du mois Rajab

Au Nom Allah le miséricordieux le plus miséricordieux
*Le 15 du mois Rajab en l’an 2 Hijir, le changement de Qibla a eu lieuJusqu’au ce jour,  les Musulmanes priait vers Al-Quds(en Palestine), par l’ordre Divine la Qibla fut changée en faveur de la mosquée sacrée de Makkah. La mosquée des 2 Qibla à Médine,  est le souvenir de cette évènement, que Allah nous accord une prière dans cette mosquée. 
 
 
 
 
*Le 15 de mois bénie Rajjab ,est l’anniversaire de la mort de la femme pieuse, l’héroïne, la combattante et la savante, qu’est la Dame Zaynab, la petite  Fille de prophète(psl), la Grande Fille de ‘Alî (p) et Fatima(p) ,elle a vécu dans le giron de sa mère, la Dame Fâtima az-Zahrâ’ (p), sous la surveillance de son grand- père Prophète (psl) et de ses deux frères, al-Hassan (p) et al-Hussein (p).
C`est le Messager de Dieu p qui l'a nommé : Zaynab ce qui signifie la beauté de son père ». (Donc la fierté de son père).
Elle est très reconnue par des grandes qualités qu'elle possédait notamment on dit d'elle qu'Elle reflétait les meilleurs attributs de ceux qui l’avaient élevée. En sobriété et sérénité elle ressemblait à Oummoul Mo’minine (sa Grand-mère Khadija), en modestie et chasteté à sa mère Fatima Zahra(as), en éloquence à son père Imam Ali (as), en prévoyance et patience à son frère l’Imam Hassan (as), et en bravoure et tranquillité a son frère l’Imam Hussein (as). Son visage reflétait l’âme de son père Ali (as), et la révérence de son grand père, Prophète Mohammad (sas),
 Elle était très reconnue pour sa science, sa noblesse et sa patience.

Elle était capable de donner des enseignements avec une telle clarté et éloquence qu’elle devient connu comme FASILAH = extrêmement habile et BALIGHAH = intensivement éloquente.


Elle était présente le jour Achoura avec son frère Imam Hussein,
  le petit fils du noble Prophète Psl , à Karbala ,après la fin de combat une fois Imam Hussein tombé en martyre ,lui et ses compagnons; c'est Zeinab qui a pris la direction en main.
 Elle était forte et ferme. Elle n'a pas failli devant le drame. Le drame était une expérience parmi les plus difficiles qu'un homme pourrait éprouver, parmi les événements qui pourraient inciter l'homme à être triste face à la sauvagerie des ennemis. Pourtant, Zaynab (p) se sentait responsable envers les enfants d’al-Hussein (p) et envers l'Imâm Zayn al-'Abidîn (p) qui était malade. Elle a pris ses soignes.
Elle était forte devant les ennemis tyranniques, surtout à Kûfa où elle a prononcé son célèbre discours dans lequel elle a tancé ceux qui n'ont pas accouru à assister al-Hussein (p) ainsi que ceux qui ont participé à la guerre contre lui. Elle leur a parlé avec force et on dit qu'ils ont pleuré en entendant son discours. Aussi Elle ne tremblait pas devant le pouvoir de khalife tyran Yazid ni devant la force de ses armées. Elle ressemblait à son père, 'Ali (p) qui a dit : "Si tous les Arabes se rassemblaient pour me combattre, je ne les fuirais jamais". 
 
Ayant être emprisonner, Pendant toute sa marche, Sayyida Zaynab (p) possédait une personnalité de dirigeante. Elle était la dirigeante qui a pu poursuivre le mouvement de la révolution husseinite. S'il n'y avait pas Zaynab (p), cette révolution aurait pu échouer. Al-Hussein (p) a sacrifié. Quant à Zaynab (p), elle a complété le sacrifice et a fait connaître au monde ce qu'est le sens de la révolution d’Al-Hussein (p).
C'est cela qui nous fait comprendre que la femme musulmane qui vit sa spiritualité et sa force islamique est capable de vaincre les hommes dans les situations les plus difficiles, qu'elle est capable de combler les points de faiblesse dans la marche. Ses discours sont disponibles.
Le 15 du mois de Rajjab en l’an 62 de l’Hégire. Sayyeda Zaynab (as) rendu l’âme, décéda à Cham (Syrie, Damas d`aujourd’hui)  et y fut enterrée.

Que la paix soit sur notre Sayyida Zaynab (p), le jour où elle est née, le jour où elle est passée auprès de son Seigneur et le Jour où, vivante, elle sera ressuscitée.